CHAPITRE 65: LES EAUX DE MA SOURCE.
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 65 : LES EAUX DE MA SOURCE.
**ALVINE ABESSOLO**
Moi : (Tirant la chaise pour m’asseoir) Bonsoir.
Kaleb : (Surpris) Euh bonsoir, on peut vous aider ?
Reine : (Visage fermé) Abessolo qu’est-ce que tu fais là ?
Kaleb : Tu le connais ?
Reine : Oui, c’est mon grand frère.
Kaleb : Ah d’accord .
Moi : (Souriant) Je ne suis pas son grand frère. Je suis l’homme qui lui a fait passionnément l’amour il y a trois mois et demi maintenant et qui s’avère être le père de son enfant. (Lui tendant la main) Alvine Abessolo, son futur mari.
Les deux : Hein ?
Kaleb : (Regardant ma main tendue) C’est une blague ?
Moi : (Main toujours tendue) J’ai la tête d’un blagueur ? Vous comptez me serrer la main ou je peux la retirer (il m’a regardé en silence, j’ai donc retiré ma main) Ce n’est pas très important.
Reine : (Énervée) Alvine, je n’ai pas l’intention de donner en spectacle ici, donc tu te lèves et tu dégages tout de suite d’ici.
Moi : (Faisant un rictus) C’est ainsi que tu t’adresses à ton supposé grand frère ? Bref, cela n’a aucune espèce d’importance étant donné que nous savons tous les deux qu’il n’y a aucune forme de parenté entre nous si ce n’est (posant mon regard sur son ventre masqué par le vêtement assez ample qu’elle porte) celui qui est actuellement en train de grandir dans ton ventre et que nous allons accueillir dans quelques mois.
Reine : Cet enfant n’est pas le tien Alvine, dégage d’ici.
Moi : Comme si tu pouvais laisser quelqu’un d’autre t’enceinter.
Reine : Parce que tu crois que tu es qui ?
Moi : Le seul homme que tu aimes et avec qui tu désires être tous les jours de ta vie. C’est pourquoi je vais t’éviter de commettre les mêmes bêtises que par le passé (Me tournant vers lui) Andjouri, c’est ça ? Je vais être très clair avec toi car je n’ai aucunement envie de perdre mon temps, c’est pourquoi écoute moi attentivement. La seule raison pour laquelle tu as vécu cette amourette de lycée avec elle, il y a quelques années c’est seulement et uniquement parce que je l’avais permise, sinon jamais au grand jamais, même dans tes rêves les plus fous, tu n’aurais pu t’approcher de cette fille. Mais bon, je t’ai laissé ta chance et comme je m’en doutais, tu as foutu la merde parce que tu n’étais pas digne d’elle. C’est ce qui arrive quand on veut toucher des choses qui dépassent notre âge. Tu n’avais pas le niveau d’antan et tu ne l’as toujours pas aujourd’hui. De plus, je ne sais pas si tu as remarqué mais MA FEMME est enceinte et MON HÉRITIER est en train de grandir dans son ventre, ils ont tous les deux besoins de tranquillité et d’espaces pour s’épanouir en toute plénitude, c’est pourquoi si tu es intelligent et que tu veux continuer à mener une vie paisible avec ton fils Stéphane et continuer à travailler au port d’Owendo comme tu le fais depuis ton retour du Ghana, tu vas tranquillement te lever de cette table, sortir de ce restaurant, monter dans ta voiture et t’en aller gentiment récupérer ton fils chez Lisa où tu l’as laissé pour rentrer chez toi au Chantier Moderne (quartier). Après ça, tu vas prendre ton téléphone, supprimer le numéro de Reine et même aller jusqu’à supprimer son souvenir de ta mémoire avant de décider de rester très très très loin d’elle. Maintenant si tu crois que du haut de tes 31 ans, tu peux me défier et me provoquer en continuant à t’approcher de Ma Reine (Rictus) tu apprendras à tes dépens que le Gabon n’est pas un pays où tout le monde peut venir vivre et qu’il aurait valu mieux pour toi que tu restes à Accra où tu étais jusqu’à présent. Tu as exactement 10 minutes pour te décider après quoi j’agirai en conséquence.
Je me suis tu et me suis paisiblement adossé sur ma chaise. Reine était bouillonnante de colère mais son cas, je le réglerai plus tard.
Reine : Tu te trouves drôle ?
Moi : Nos problèmes de couple n’ont pas à être étalés sur la place publique. Nous en parlerons plus tard.
Reine : Abessolo, je t’ai dit de quitter sur ma
Elle a été interrompue par Kaleb qui venait de se lever. Je vois que c’est quelqu’un d’assez intelligent.
Reine : (Le regardant) Qu’est-ce que tu fais ?
Kaleb : Je rentre chez moi apparemment tu n’es pas libre.
Moi : Tu fais bien.
Reine : Je ne suis pas en couple avec ce malade, je t’ai dit que c’est mon frère.
Kaleb : C’est ton frère mais tu attends son enfant ?
Reine : (Silence)
Kaleb : Voilà. Bonne soirée.
Moi : (Souriant) Va retrouver Stéphane, je suis sûr qu’il a besoin de toi.
Il m’a regardé pendant un moment avant de s’en aller. J’étais en train de le regarder sortir du restaurant quand j’ai senti un liquide sur mon visage. En tournant ma tête vers Reine j’ai vu qu’elle venait de me verser son verre.
Reine : Espèce de chien Abessolo, tu te prends pour qui ? Après ce que tu m’as fait tu as le culot de te présenter ici et me faire une scène en racontant des conneries ? Je t’avertis, si tu penses refaire avec moi tes bêtises que tu faisais quand on était plus jeune, je te conseille de très vite changer d’idée car crois moi, ce ne sera pas la béquille avec laquelle tu te déplaceras. (Se levant en prenant son sac sur la chaise à côté) Imbécile.
Elle a tourné ses talons et est sortie. Je suis resté en train de sourire à l’endroit des personnes qui me regardaient. J’ai fait signe au serveur pour régler la note avant moi aussi de me lever pour sortir. Je suis remonté dans ma voiture et j’ai mis le cap pour Likuala où j’ai aménagé depuis trois jours maintenant. Après m’être assuré qu’elle était bien rentrée chez elle, je suis rentré chez moi. Je suis allé dans ma chambre pour me rincer avant de changer de vêtements puis je suis venu me poser au salon pour réfléchir.
Comme je l’ai dit la dernière fois, je devais passer à la vitesse supérieure car je n’avais pas de temps à perdre. Pour cela, j’ai voulu évaluer mon ennemi et voir concrètement à qui j’avais à faire. J’ai donc fait des recherches sur lui, sa famille et son entourage pour voir quelle pouvait être sa force de frappe. J’ai découvert quelques noms assez important dans son entourage mais rien de vraiment imposant pour riposter si je tombais sur lui. Après ça j’ai mis quelqu’un sur lui pour me le filer H24, je reçois en temps et en heure des rapports sur lui. Quant à Reine, j’ai payé les deux agents de sécurité qui travaillent au bas de son immeuble pour me faire part de tout ce qui la concerne sur ses entrées et ses sorties, les visites et livraisons. J’ai également payé une de ses employés pour me faire le même rapport et Leslie avec qui elle est devenue très proche ces derniers temps, me fait de temps en temps des messages pour me dire. C’est d’ailleurs elle qui m’a dit pour le dîner de ce soir et pour le reste, mes indics ont complété les informations. Je serai tellement sur son dos, que sa colère à mon égard va finir par la dégoûter. J’ai pris mon téléphone et j’ai décidé de lui faire un message WhatsApp.
-Moi : Une des choses qui m’a le plus plu chez toi, au-delà de ta folie légendaire, c’est ta capacité à faire en sorte que ce que tu veux se réalise. Je me rappelle encore de cette fois où à tes 15 ans, tu m’avais crié au visage que ‘jamais je n’allais être ton grand frère car jamais tu n’allais me considérer comme tel’. Si tu savais comme cela me faisait plaisir de t’entendre me dire ça parce que tout comme toi, je n’ai jamais voulu que tu sois ma petite sœur et encore moins que tu te voies comme telle. Je te le confirme aujourd’hui JAMAIS JE NE SERAI TON FRÈRE ET JAMAIS JE NE TE VERRAI COMME MA SŒUR CAR CE N’EST PAS MOI QUI EMMENERA L’INCESTE DANS MA FAMILLE PARCE QUE J’AI L’INTENTION DE TE FAIRE L’AMOUR ENCORE ET ENCORE SANS JAMAIS ME LASSER COMME CETTE FOIS DANS TON APPARTEMENT. J’ai très distinctement dans mon esprit, ce vœu que nous avions répété tout les deux cette nuit ‘À une année pleine de bonnes choses pour toi et moi, et surtout à l’amour, que nous le vivions aussi comme tous les autres'. Tu m’avais promis une nuit inoubliable, la plus belle nuit de toute mon existence, avais-tu dit (emoji qui sourit). Elle a effectivement été la plus belle des nuits que j’ai eu à passer mais elle n’est certainement pas la dernière. Elle n’est que la première d’une longue série de nuits que nous aurons à passer ensemble toi et moi. Crois- moi, cet amour qui nous a consumés toutes ces années, nous allons le vivre au yeux du monde et rassure toi, il n’y aura personne sur cette terre qui m’empêchera de te faire mienne à nouveau et m’empêchera de t’emmener devant le maire la fin de l’année prochaine. Même toi, tu ne le pourras pas. C’est pourquoi je te supplie d’arrêter de nous faire du temps car nous savons comment cette histoire va finir. Tu es folle Reine, mais je suis ton calmant alors gagnons en temps. Je t’aime. A.A.
J’ai envoyé et sa réponse n’a pas tardé à venir.
-My Queen : Imbécile.
-Moi : Emojis qui éclate de rire. Je suis ton imbécile privatisé.
Elle l’a lu et m’a bloqué. J’ai souri avant de lui envoyer un message classique avant qu’elle ne me mette sur liste noire.
--Moi : Apprête toi à bloquer une quantité indéfinie de numéro car même s’il faut que j’achète tous les numéros des téléphones disponibles qu’il y a sur le marché pour t’écrire et t’appeler, je le ferai et tu seras bien obligée de me lire et entendre ma voix car comme je te l’ai dit, je n’ai pas l’intention de te laisser tranquille jusqu’à ce que tu veuilles bien m’accorder un tête à tête pour que je te parle et que tu puisses comprendre les raisons qui m’ont poussé à faire ce que j’ai fait. Prends soin de toi et de notre héritier. Je vous aime. Bonne nuit ma petite folle.
PS : Tu peux bloquer c’est pas grave mais je te le répète, tu ne pourras pas m’empêcher de te faire mienne à nouveau car tu es ma femme.
J’ai envoyé le message et les minutes qui ont suivi j’ai lancé l’appel sur son numéro. Sans surprise aucune, il était bloqué. J’ai souri car je sens que je risque de faire un saut dans le temps et repartir au moment où je la poursuivais partout. On va bien s’amuser. Je suis allé me coucher car demain il y a boulot. J’ai repris cette semaine et on me ménage beaucoup à cause de mon état. Le lendemain, je suis allé au bureau et à l’heure de la descente, je suis passé à sa boutique. J’ai discuté et ri avec ses employés qui me connaissent tous bien.
Moi : (À la plus ancienne qui est aussi mon espionne) Olive, elle est où ?
Olive : Dans son bureau.
Moi : Ok. Va lui dire qu’il y a un client VIP qui souhaite se faire servir par la propriétaire.
Olive : Quand elle va te voir, elle risque de s’énerver.
Moi : (Regardant les clients autour) Aucune chance, elle se tiendra tranquille.
Olive : Ok.
Elle est partie. Une des choses qui caractérise Reine c’est le respect et la considération qu’elle accorde à sa clientèle. C’est une des raisons pour lesquelles elle a énormément de succès. La qualité du service est impeccable donc je sais qu’elle ne me criera pas dessus car il y a des clients dans la boutique. Elle s’est approchée avec un large sourire sur les lèvres qui a disparu dès qu’elle m’a vu. Elle a marqué un temps de pause avant de pousser un soupire d’exaspération, elle s’est ensuite approchée pour venir s’arrêter devant moi le visage fermé et les mains croisées sur sa poitrine. Même fâchée elle est magnifique. J’ai souri en la regardant dans les yeux.
Reine : (Agressive) Que veux-tu ?
Moi : (Souriant) Contempler ton beau visage.
Reine : (Se retournant en Piaffant) Tchuip, comme tu crois que j’ai du temps à perdre. Imbécile.
Moi : (À haute voix pour bien attirer l’attention des gens) Un conseil pour offrir un cadeau à ma femme, une amie m’a conseillé votre boutique et m’a dit que la propriétaire était très accueillante et de très bons conseils. Elle m’a assuré que je n’allais pas être déçu si je m’adressais directement à vous pour trouver le meilleur accessoire qui pourrait rendre une belle femme encore plus belle qu’elle ne l’est. (Plusieurs regards étaient sur nous maintenant) Et donc je suis venu vous voir pour que vous m’aidiez à faire ce qu’il faut. Ou alors vous n'avez pas le temps pour un pauvre homme désespéré comme moi ?
Je l’ai entendu jurer entre ses dents avant de se retourner un large sourire sur les lèvres et revenir vers moi.
Reine : (Sourire forcé) Bien-sûr que j’ai du temps pour vous et je serai très ravie de pouvoir vous aider à trouver le cadeau idéal pour
Moi : Ma femme.
Reine : Votre femme, c’est ça. Vous avez une idée de sa personnalité ? Ses goûts, ses préférences pour que je puisse me faire une idée.
Moi : C’est une femme très belle déjà. Classe et chic qui aime énormément de choses de qualité car elle aime les matières nobles. Très extravertie et remarquable. Elle aime les sacs et les chaussures, les vêtements aussi. Je pense qu’elle voudrait directement votre boutique si jamais elle venait ici.
Reine : Je vois. Soyons donc fou et achetons lui un article de chaque catégorie dans la boutique.
Moi : Vous pensez que c’est une bonne idée ?
Reine : Bien-sûr que c’est une bonne idée. À moins que vous n’ayez un plafond à respecter pour ajuster le tout.
Moi : L’argent n’est pas un souci.
Reine : (Souriante) Mais décidément vous êtes le prince charmant, ne serait ce pas votre nom par hasard ?
Moi : (Souriant) Non.
Reine : En tout cas, votre femme a vraiment beaucoup de chance vue comment vous la gâtez. Toutes les femmes rêveraient de vous avoir comme époux. Malheureusement tout le monde n’a pas cette chance car certaines tombent sur des lâches avec qui elles ont le malheur de coucher une nuit et qui s’enfuient le lendemain sans donner d’explication en racontant à tout le monde qu’ils sont frères et sœurs.
Une cliente : (À côté) Eh ma chérie, c’est l’histoire de ma sœur que tu viens de raconter là oh.
Reine : (Baissant une de ses mains)Ah.
Elle : Je te dis un rigolo le gars là, roublard comme c’est pas permis. Et c’est même le genre de salopard quand il monte sur une fille, c’est direct pour l’enceinter.
Reine : Le profil même de l’enceinteur. Nous les femmes on est trop en danger avec les psychopathes qu’il y a dehors .
Moi : (Regardant la cliente) Ne vous êtes pas dit que si le monsieur avait (faisant des griffes) fuit comme vous le dites, c’était peut-être parce qu’il avait une contrainte ? Quelque chose qui l’empêchait d’être avec la fille à ce moment là ? Sinon pourquoi un homme qui a toujours été présent dans la vie d’une femme et ce à chaque étape importante pour elle depuis qu’elle est toute petite prendrait-il la fuite après lui avoir fait passionnément l’amour pendant toute une nuit au point d’en avoir encore le frisson quand il y pense ?
Elle : Ah mon frère, ça c’est toujours l’histoire de ma sœur dont on est en train de parler là ?
Moi : (Fixant maintenant Reine qui en faisait autant) Oui, c’est toujours de cette histoire dont on est en train de parler.
Reine : (Me fixant dans les yeux le visage fermé) Parce que c’est le plus grand connard que la pauvre fille a eu la malchance de croiser. Un salopard de la pire espèce (Regardant la dame) Si j’étais votre sœur, plus jamais je ne donnerai l’occasion à un tel chien de m’approcher. Et si jamais ce n'est pas encore le cas, dites à votre sœur de rapidement bloquer cet imbécile qui ne la mérite pas du tout.
Moi : (Souriant) Et qui la mérite dans ce cas ? Un homme qui l’avait trompé avec une de ses amis ?
Reine : (Souriant sournoisement) C’est toujours mieux qu’un lâche incapable d’assumer son statut et qui couche avec toutes les prostituées de la ville.
On est resté à se jauger pendant un moment et la dame qui était à côté nous regardait à tour de rôle comprenant sans doute qu’il était en train de se passer quelque chose entre nous mais qui s’exprimait en parabole.
Moi : (Souriant en soutenant toujours son regard) Soit. Mais comme dit le dicton ‘qui a bu, boira’. Parce que j’ai bu une fois, je boirai encore et encore jusqu’à la fin de mes jours. Et jamais au grand jamais les eaux de ma source ne se déverseront nulle part ailleurs que sur mes champs. Cette erreur commise il y a quelques années ne se répétera plus jamais, c’est une garantie.
Reine : Les rêves sont permis.
Moi : (Souriant toujours) Parce que je sais que la matérialisation de cette boutique part du rêve d’une petite fille de 13 ans qui avait un jour dit à son confident qu’un jour elle serait à la tête de plusieurs boutiques du genre dans le pays et que cela a commencé à se concrétiser que je ne doute même pas de la matérialisation de mon rêve.
Reine : Pardon allons prendre vos articles, je n’ai pas tout mon temps à perdre à écouter des inepties.
Moi : (Souriant) Je vous suis.
Pour être venu à plusieurs reprises dans ce magasin de jour comme de nuit, parfois même pour l’aider à faire le rangement, le stockage, l’inventaire, la vente et même le nettoyage, oui, j’ai quasiment travaillé dans cette boutique, en sa présence comme en son absence lorsqu’elle avait besoin de mon aide, je souris tout seul en regardant la direction qu’elle emprunte car je comprends tout de suite qu’elle n’a pas l’intention de me faire des cadeaux. Elle est en train de se diriger vers le compartiment où l’article le moins cher coûte au moins 100 milles. Mon portefeuille va saigner. Nous avons marché pendant un moment avant de nous arrêter exactement à l’endroit où je pensais qu’elle était en train de me conduire. Elle s’est tournée pour me regarder avec ce petit air de défi dans le regard et un sourire espiègle au coin des lèvres.
Reine : Ce lieu vous convient-il ou vous n’avez pas assez de moyens pour vous le permettre. Peut-être souhaiteriez vous que l’on s’en tienne à un seul article au lieu de l’idée de départ ?
Moi : (Répondant à son sourire) On s’en tient à l’idée de départ, vos choix sont les miens.
Reine : Très bien. Vous avez une idée de sa morphologie ?
Moi : ( La fixant en souriant) C’est vous à s’y méprendre.
Reine : Je vois. Je ne devrais pas trop tarder à vous trouver ce qui pourrait lui plaire.
Elle s’est dirigée premièrement vers le sac qui a tout de suite attiré mon attention en arrivant ici. Le prix 375 milles. Malheureusement pour moi ce n’était pas l’article le plus cher de la liste. Elle a enchaîné avec une sacoche, une chaussure, un chapeau, une montre, une paire de lunettes, des boucles d’oreilles , un bracelet, deux perruques, une robe du soir vert sapin et un ensemble chemise pantalon. J’étais en train de la regarder en souriant.
Reine : Je crois que nous avons fait le tour, que prendre encore ? Peut-être une petite bague pour agrémenter le tout, bon soyons fous, disons deux. Non j’ai mieux. Un assortiment de quatre bagues qui est arrivé il y a deux jours et n’a pas encore été exposé. C’est vraiment une faveur que je vous fais là. (Aux deux filles qui tenaient les articles déjà choisis) Allez avec ceux là à la caisse et emballez, nous arrivons avec les bagues.
Elles : D’accord madame.
Elles sont parties et Reine m’a emmené dans son lieu de stockage à l’arrière boutique pour aller chercher les bagues. Elle s’est dirigée vers la boîte et l’a ouverte pour sortir les bijoux en question qu’elle a de suite essayé pour voir comment ça ressortait sur ses doigts. Je me suis approché et me suis placé derrière elle. Comme elle était concentrée à admirer ses doigts, elle ne m’a pas vu. C’est quand j’ai posé mes mains de par et d’autre de la table sur laquelle était posée la boîte à bijoux et que je me suis collé à elle, qu’elle a senti ma présence. Elle s’est retournée pour me regarder.
Reine : (S’inclinant légèrement vers l’arrière ) Je peux savoir ce que tu fais ?
Moi : Quelque chose que je rêve de faire depuis la nuit du 31 décembre.
Reine : Pardon ? Tu qu
Je l’ai redressée et sentie frissonner au contact de mon corps avant de m’emparer de ses lèvres pour un baisé semblable à celui qu’on avait échangé la toute première fois sur la piste de danse. Je l’ai dit cette source est la mienne et je boirai de ses eaux encore et encore jusqu’à la fin de mes jours, personne ne pourra m’en empêcher, même pas elle. Je suis Alvine Abessolo et je n’ai qu’une parole, j’ai fini de parler. Ce sont les eaux de ma source…