Chapitre 7

Write by EdnaYamba

Peter SIMA

-         Humm c’est bon ! fait Tia en dégustant les plats emportés que j’ai pris chez FOODS and FOODS, un nouveau fastfood qui a ouvert récemment et qui propose de jolies combinaisons culinaires.

En venant chez elle, ce soir, je me suis arrêtée là quand j’ai su qu’elle venait à peine de rentrer certainement épuisée et la voir manger avec appétit, me réjouis. Je suis venue la voir parce qu’il faut qu’on s’accorde sur une histoire à servir à tout le monde si la veille on a échappé belle , rien ne prédit que ce sera toujours le cas à l’avenir. Quelqu’un voudra certainement savoir quelque chose sur notre histoire. Le mieux serait qu’on n’ait pas deux versions, la version de Tia et la version de Peter. Une version conviendrait surtout quand on rencontrera mes parents parce que si ses parents se sont montrés moins curieux, les miens en l’occurrence ma mère, ne le seront pas. Et si jamais maman soupçonne quelque chose, on peut être sûr que la vérité ne saura tarder à éclater et ce n’est pas ce dont ils ont besoin en ce moment surtout avec l’histoire de Nicholas qui peine profondément papa.

-         Merci Peter, j’avais une faim de loup ! me dit-elle en se levant.

Elle est vêtue d’un leggins et d’un débardeur. Ses cheveux relevés en queue de cheval. Simple et sexy. On la voit on sent bien que l’intention n’est pas de séduire cependant elle est irrésistible et j’aime ça.

-         Alors ? me demande Tia en venant débarrasser le plat que je finissais de manger.

-         Je me disais qu’il nous faut avoir une même et unique version de notre rencontre.

Elle fait la moue. Je sais déjà qu’elle déteste le fait de mentir. Au dîner chez ses parents, elle avait bien dû mal grâce au ciel, elle n’a rien laissé voir.  Ça aussi c’est une qualité que j’apprécie. Je me demande comment elle accompli son métier aussi brillamment alors qu’on sait tous que les avocats sont de sacrés bluffeurs ?

Tia Jackson est une jeune femme exceptionnelle, naturelle, intelligente, détestant le mensonge,  et irrésistiblement jolie. Encore que je ne sais pas tout d’elle.

Ça fait beaucoup de qualités ! Entends-je la voix moqueuse de Mitch que j’occulte.

Je sais bien ce qu’il pense de tout ça et je commence à me dire qu’il n’a certainement pas tort alors que je regarde Tia et qu’une seule envie me vient en tête. L’embrasser.

-         On pourrait faire que ça paraisse plus vraie, je déteste le mensonge Peter !

Ça je le sais, chérie

-         Déjà on est tous les deux d’accord qu’on garde l’accident comme première rencontre.

Elle sourit. Elle aime mieux ça. Elle s’assoit à côté de moi. À ce moment je dois faire preuve de violence pour résister  contre l’envie que j’ai de la plaquer là et….il vaut mieux pas que j’y pense.

-         Cependant on ne dira pas que c’est récent, complète-t-elle.

-         Pourquoi ? demandé-je curieux

-         Parce que personne ne croira que je sois tombée facilement amoureuse au point de me fiancer… tout le monde sait que…

-         Que ?

-         Je ne m’engage pas aussi facilement !

Tiens ; tiens !

Je suis curieux d’en savoir plus sur Tia Jackson. J’avoue que ça m’intrigue depuis le début qu’une femme aussi remarquable qu’elle soit toujours célibataire.

-         Aurais-tu peur de l’engagement ?

-         Non ce n’est pas ça, c’est que….

Elle s’interrompt.

-         Je demande un joker… me dit-elle ne voulant visiblement pas aborder le sujet

Je la fixe essayant de lire dans ses yeux mais elle détourne rapidement le visage comme si c’était un secret qu’elle ne voulait pas dévoiler. Je change de sujet, d’ici là qu’on ne rompe ces fiançailles, il y aura d’autres opportunités pour rouvrir le sujet et lui faire dire ce qu’elle cache de si secret. Nous arrivons à trouver une histoire qui pourrait arranger tout le monde.

-         Joker accordé même s’il faudrait bien qu’un jour je connaisse quand même ma fiancée…

-         Fausse fiancée, rectifie-t-elle ; n’oublions pas que tout ceci n’est qu’un jeu

-         Le jeu, ce sont les fiançailles Tia mais on ne va pas nier qu’avant tout ceci il y avait une attraction entre nous, n’est-ce pas ?

Elle veut se lever mais je la retiens par le poignet. Le contact avec sa peau est tel une décharge électrique ; je n’étais pas le seul à le sentir  vu le mouvement de sursaut qu’elle a eu. Elle a tourné son regard vers moi. Dans ses yeux, une lutte, elle essaie de se contrôler sans y parvenir à en juger les frisons qui la parcourent.

-         Ça, ce n’est pas un jeu Tia, lui dis-je la voix rauque qui trahissait tout l’effet qu’elle me fait, en rapprochant mon visage du sien.

J’abolissais la dernière distance entre nous pour m’emparer de ses lèvres.

Non ce  n’était certainement pas un jeu…..

 

Mireille KAKOU

-         Tiens, me dit Prisca en me tendant un verre d’eau et un comprimé.

Je suis chez elle depuis hier, parce que ce que j’ai vécu en rentrant chez moi la veille est incroyable.

Je suis rentrée hier à la maison et elle était vide. Plus rien. Plus rien.

La maison est vide, vierge, blanche comme si on n’avait jamais habité à l’intérieur.

J’ai eu un choc avec ce que les voisins m’ont raconté. Une équipe de déménagement serait passée chez moi. Les voisins ont cru qu’avec ce qui s’était passé avec sylvain je voulais changer de quartier. Mon Dieu, mon Dieu qui a fait ça.

-         La grande, ils étaient habillés en uniforme, la voiture était garée au carrefour, ils se sont dirigés directement chez le grand et toi, ils avaient même la clé. On s’est tous dit mais qu’est-ce qui se passe la grande nous quitte déjà alors qu’on n’a pas encore les news du grand s’il est en vie ou s’il a die !

-         Petit papa ils étaient en uniforme comment ?

-         En uniforme  genre gris bleu avec des casquettes.

-         Ils ont tous pris, pleuré-je ; ils ont tous pris ! je ne connais pas ces gens !

-         Oh la grande ça c’est quelle histoire que tu me talk? Tu ne know pas les boys là ?

-         Nooooonnn pleuré-je ,

Dieu merci j’étais avec Prisca à ce moment-là, parce que j’ai eu une poussée hypertensive sur le coup ; ma maison était vide, ils ont pris jusqu’à la nourriture dans le congélateur. Heureusement qu’avec l’agression de Sylvain je me ballade avec nos papiers dans le sac. C’est la seule chose qui nous reste.

Je commençais à m’agiter quand Prisca m’a dit :

-         Mireille tu ne peux pas rester ici seule ! allons à la maison !

Je n’ai pas beaucoup discuté. Il était clair que je n’étais plus en sécurité ici.

D’abord l’agression de sylvain, la lettre d’expulsion et maintenant le vol.

C’est comme si on ne nous voulait plus dans ce pays mais pourquoi qu’avons-nous fait ? Nous sommes des gens sans histoires.

-         Mireille arrête de pleurer tu es enceinte n’oublie pas ! allons à la maison et nous réfléchirons mieux pour comprendre ce qui se passe.

C’est comme ça que nous sommes arrivées chez elle. C’est encore elle qui m’a donnée de quoi me changer. Voilà à quoi je suis réduite à porter les habits d’une amie comme quelqu’un qui n’en a pas alors que j’avais une armoire pleine d’habits… je vais supporter tout ça seule. Le ciel s’abat sur nos pauvres têtes innocentes.

Sylvain j’ai tellement besoin de toi…. Réveille-toi !

-         Hier je t’ai laissée dormir car tu en avais besoin, me dit Prisca , Mireille cette histoire prend des proportions compliquées, tu es sure que tu ne sais pas ce qui se passe ?

-         Comment je vais le savoir Prisca !

-         Le mieux serait d’appeler ton avocate.

 

Tia Jackson

Harry rentre sans cogner dans mon bureau et s’assoit un sourire malicieux aux lèvres. Depuis hier il ne cesse de me rabattre les oreilles avec cette histoire de fiançailles, je suppose qu’aujourd’hui aussi je ne vais pas y échapper non plus. Il veut tout savoir mais que lui dire qui ne serait un mensonge et ce n’est pas à Harry que je peux mentir ; il le saurait immédiatement…

-         Tu vas arrêter avec ce sourire Harry ?

-         Pas avant que tu ne m’expliques ! je le rencontre quand ?

Certainement pas tout de suite, Peter m’a fait un message pour me dire qu’il serait un peu occupé cette semaine, on ne se verrait pas ! Et je ne sais pas pourquoi j’étais un peu déçue de le savoir.

Moi déçue ? 

Décidément je ne contrôle plus rien. Le baiser de la dernière fois en est le parfois témoin, c’est Peter qui a raison, l’attraction entre nous est indéniable, mais parviendrais-je à vraiment lâcher prise et m’autoriser à vivre quelque chose. Encore rien n’est clair, il y a une attraction entre nous et après ? Rien n’est clair. Après le baiser de la dernière fois auquel j’ai dû mettre fin de peur que ça n’aille plus loin, Peter a automatiquement pris congé, je crois que lui comme moi savions que nous ne résisterons pas.

-         je veux savoir pourquoi tu as gardé cette histoire secrète tout ce temps !

-         Peut-être parce que j’avais envie de voir jusqu’où ça irait d’abord…

-         Ya quelque chose qui m’intrigue tout de même…. Tu ne semblais pas le connaitre bien avant l’affaire de l’accident ou je me trompe ?

C’est à ce moment que la sonnerie de mon téléphone retentit. Sauvée par le gong, parce qu’Harry est redoutable quand il se met en quête de la vérité, c’est d’ailleurs comme ça qu’il arrive à déstabiliser les gens en plein procès. Il aurait percé le secret, je veux bien lui dire c’est mon ami mais si déjà une personne est au courant ; le risque est que tout le monde le soit !

-         Attends une minute, lui dis-je en décrochant, allo Mme KAKOU ! quoi ? comment ça on vous a cambriolé ? d’accord ! on va au commissariat ! attendez moi je passe vous chercher dans quelques minutes !

-         Qu’est-ce qui se passe ? me demande Harry aussitôt que je raccroche.

-         Elle a été cambriolée, une affaire assez bizarre. Je l’accompagne au commissariat. Tu viens ?

-         C’est la dame qui devait d’être expulsée

-         C’est elle ! confirmé-je. J’y vais !

 

Je retrouve Mireille KAKOU au carrefour SNI que j’accompagne jusqu’au commissariat Central, tout au long du trajet elle me raconte cette histoire insolite. Elle me semble désemparée. Qui en veut autant à ce couple ? je lui demande si elle avait déjà pu rencontrer Aaron ce qu’elle répond par la négation.

Nous arrivons au commissariat et nous dirigeons vers le guichet de renseignements pour savoir quelle est la procédure à suivre pour porter plainte contre X.

-         C’est pourquoi ? nous demande un agent de police tout indifférent sans nous accorder le moindre regard, sa tête baissé sur l’écran de son téléphone.

-         Nous voulons porter plainte contre X ! dis-je

-         Vol ? braquage ? bagarre ? c’est pourquoi au juste ? reprend-t-il, le regard toujours rivé sur son téléphone.

-         Cette dame a été cambriolée !

-         La dame est muette !? dit-il en levant enfin son regard vers nous !

-         Non, répond Mireille KAKOU

-         Mais alors parlez-vous-même !

Il nous fixe sans porter grand intérêt à son discours. Puis nous tend une fiche à remplir avant de nous envoyer attendre dans une salle pour espérer rencontrer un enquêteur. Ces forces de police brillent toujours par leur indifférence quant à la cause des autres, c’est-à- se demander pourquoi ils se sont engagés dans la police, je suppose que le chômage est pour quelque chose, tout le monde ne choisit pas son métier par passion.

Nous attendons et je m’impatiente, il parait que l’enquêteur n’est pas encore là. Quel pays ! Il est 11 h.

-         Maitre Tia , peut-être qu’il est préférable qu’on abandonne !

-         Mme KAKOU, on ne va rien laisser ! vous êtes en danger il faut qu’on vous protège !

Il est midi quand l’enquêteur arrive enfin. Un jeune homme la trentaine environ dont la noirceur de ses lèvres et ses doigts noirs indiquent un fumeur invétéré. De sa voix éraillée qui montrent que ses cordes sont abimées par les années d’addiction à la nicotine, il nous invite à entrer.

Quand nous nous asseyons, il tire une cigarette de son paquet, l’allume sans même nous demander si ça nous dérangerait. Mireille KAKOU lui relate alors les faits.

-         …. Voilà donc monsieur l’inspecteur, je ne connais pas cette société de déménagement, je n’ai jamais fait appel à elle.

-         Attendez, nous dit-il entre deux bouffées, donc y a des sociétés de déménagements ici ?eh Bien on est vraiment émergents maintenant alors !

Je n’en crois pas mes oreilles de tout ce qu’on lui a conté, c’est tout qu’il a retenu ?

-         Qu’est-ce qu’elle en sait ? intervins-je, elle vous dit qu’on l’a cambriolé. Vos questions devraient plutôt être orientées par là non !

-         Vous êtes policière ? me demande-t-il en me toisant

-         Non mais je suis avocate !

-         Vous n’êtes pas policière, vous n’êtes pas la plaignante, vous me laissez faire mon travail ou vous sortez ! d’ailleurs on va faire ça , sortez !

-         Quoi ? dis-je ahurie ! je ne sortirais pas !

-         Alors vous pouvez aller ailleurs pour déposer votre plainte  ! nous dit-il en croisant ses bras derrière la tête !

Voilà où ça mène de prendre des incompétents ! Si cette affaire ne me paraissait pas urgente, j’aurais pris Mme KAKOU et nous serons allées ailleurs mais vu les réalités des administrations gabonaises, je crains que nous ne soyons confrontées aux mêmes difficultés. Je me lève donc alors qu’il affiche un sourire narquois et un air de triomphe.

N’importe quoi !

C’est en ruminant ma frustration que je vais attendre Mireille KAKOU à l’extérieur du poste de police.

-         Tia ?

Quand je me retourne, je fais face à Aaron, le sourire chaleureux au visage.

Il est toujours aussi séduisant que la dernière fois qu’on s’est vus même si son charme n’a pas réussi à faire virevolter mon cœur comme celui de Peter. En y pensant si la terre pouvait s’ouvrir à cet instant pour que je m’y engouffre. C’est volontiers. Je n’ai décroché à aucun de ses appels depuis, je ne savais pas quoi lui dire, et voilà que je me retrouve face à lui. C’est raté si je pensais pouvoir l’éviter.

-         Aaron, bonjour ! qu’est-ce que tu fais là ?

-         Je travaille ici, sourit-il,

C’est vrai ! Où ai-je la tête ?  C’est un inspecteur de police.  Je ne sais vraiment plus quoi dire, j’aurais mieux fait de régler cette affaire par téléphone.

-          c’est plutôt à moi de te poser la question, poursuit-il, je n’espérais pas te voir !

-         Euh je suis venue accompagnée ma cliente déposer une plainte, elle a été cambriolée, j’étais avec elle tout à l’heure avant de me faire congédier de la salle d’interrogation par un de tes  confrères, un monsieur grossier !

Aaron fronce les sourcils.

Ça lui donne un de ses airs des inspecteurs américains comme dans les séries policières. Avec son allure imposante il doit terrifier plus d’un.

-         Comment s’appelle-t-il ?

-         Je n’ai pas eu le temps de retenir son nom mais bref laisse tomber !

-         Tu aurais dû m’appeler …. Ça tombe bien que tu sois là, j’ai tenté de t’appeler parce que je voulais décommander notre barbecue de samedi  vu que j’avais une mission à l’intérieur du pays !

J’ai l’impression qu’il n’est pas au courant des récents évènements. Moi qui pensais qu’il m’appelait pour avoir une explication ! Je suis soulagée qu’il ne l’ait pas appris de la pire des façons, ça me donne au moins une chance de lui expliquer…  et puis un homme comme lui, est-ce qu’il a le temps de lire de pareils bêtises ? C’est plutôt l’apanage des femmes, ce genre de lecture.

-         Je me suis dit que si tu ne répondais c’est que tu étais certainement occupée

Si seulement tu savais…. Occupé à régler une histoire de fiançailles.

-         C’est vrai, j’étais vraiment débordée…

-         Je suis un peu pressé là, me dit il  l’air vraiment désolé, on pourrait se voir demain pour rattraper le barbecue du weekend, ça te dit ?

J’acquiesce.

Aaron prend congé et s’en va. Au moins au calme je pourrais lui expliquer comment ça se fait que je sois fiancée et que j’ai accepté ses rendez-vous avant qu’il ne l’apprenne par un certain magazine ou en tombant sur une publication sur Facebook. Je comprends maintenant ce que doivent vivre les stars avec les paparazzis qui les suivent partout et étalent leur vie privée sans leur consentement. Et nous nous empressons d’acheter ses papiers parfois truffés de mensonges.

Aussitôt une pensée me vient, et si cette bloggeuse me suivait ? il ne manquerait plus qu’elle ne sorte un article «  la fiancée de Peter SIMA et son amant le flic ». Je jette un regard autour. On n’est quand même pas aux États-Unis ici, je deviens parano.

Mireille KAKOU sort quelques temps plus tard, peu rassurée. Ce soir j’en parlerais aussi de son cas à Aaron. C’est devant l’hôpital que je la dépose. J’espère qu’aujourd’hui au moins sera un jour heureux pour elle.

 

Mireille KAKOU

Quand j’arrive à l’hôpital, le médecin est enchanté de me voir.

-         Mme KAKOU, nous avons essayé de vous joindre depuis hier…

-         J’ai eu quelques petits problèmes, le téléphone hier était vraiment cadet de mes soucis. Y a un problème avec mon mari ? m’enquis-je, inquiète

-         Non au contraire, il va bien, il est éveillé ! venez

C’est soulagée et remplie d’émotions que je suis l’homme en blouse jusque dans la salle où se trouve mon mari Sylvain est là, allongé, fatigué, je m’avance heureuse  près de lui tenant ses mains, le visage rempli de larmes, remerciant le seigneur qui me l’a rendu. C’est comme un rêve. Je commençais à croire que le ciel nous était définitivement tombé sur la tête. Il me fait un pale sourire et tend sa main vers ma joue pour me rassurer.

Enfin une bonne nouvelle. Je pleure de joie.

-         Ça va chérie ? me demande Sylvain, une fois que l’équipe médicale nous laisse seuls.

Maintenant qu’il s’est réveillé oui ça va mieux, le reste ce sont des détails, j’aurais le temps de lui expliquer tout ce qui nous arrive et surtout j’espère qu’il pourra reconnaitre les responsables de son agression.

-         Ça va, nous allons bien. Lui dis-je en caressant mon ventre.


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