Chapitre 7 :

Write by Maya my'a


(…)


Dans un tas de documents, ma mère, fouillait nerveusement les feuilles entreposées. Elle ruminait en agitant la tête. Lorsqu'elle s'aperçut de ma présence, elle cacha si vite toute la paperasse, en gardant entre ses mains, un dossier vert.


-Depuis que les vacances ont sonné, tu ne restes plus à la maison. Tu es debout ! Debout dans port gentil. Je me demande : que cherches-tu ? Laisse-moi te prévenir, les hommes ne vont jamais assurer ton avenir, sauf si tu tombes sur un homme vraiment bien. Tu es jeune ; tu as tout le temps ; toute la vie devant toi ; le sexe ne passe pas ! Tu le feras jusqu'à te fatiguer. Dans trois jours, George arrive. Quand il se rendra compte de tes multiples sorties, il s’énervera ! Tu as conscience que s'il arrête de payer ton école, tu vas perdre ? Et, si tu perds, je perds.


Je croisais mes mains en la fixant droit dans les yeux. Elle me laissait planter là, et continuait de murmurer.


-Hum, la puberté te perturbe vraiment. Tu t'excites comme une puce, au point de ne plus tenir sur place. Pourtant, tu sais que George n'aime pas quand tu sors. Même aux veillées de prière, je n'y vais plus avec ma copine Sidonie, parce qu'il n'approuve pas.

 

 L'ogre pouvait parler pendant une semaine, et se fâcher durant deux semaines, parceque Minique s'était absentée à la maison juste pendant deux heures.

 

-Certes, tu es jeune, mais ce n'est pas une raison pour des Incessantes sorties.

 

(...)


George était de retour ; son pétrolier était de retour. Il lui avait certainement manqué. Elle lui fit un large sourire hypocrite. Et il lui donna sa bouche, qu'elle saisît avec joie. Ce type puait un mensonge gigantesque. Aveuglé par ses petits soins, il ne s'en rendait pas compte. Les deux se mentaient. Je savais que Monique était fausse, ce jour-là.


Elle prit ses effets de ses mains en caressant sa nuque. Ce gros porc était aux anges. Elle déballait aussi tôt ses sacs, en mettant les vêtements sales dans la machine à laver. Pendant ce temps, il alla dans leur chambre.

 

 Le temps de se déchausser, maman fit tiédir d’eau. En l'invitant à se débarbouiller, elle posa le seau à la Douche. Monique était si douce, si heureuse de se mettre au service immédiat de son mari.   


Sous la douche, George prenait son bain, quand Monique soutirait un document de son petit sac. Rapidement, en sueur, elle courut le mettre parmi mes cahiers. Ensuite, toute souriante, elle lui informait que j'irais déposer David chez sa sœur. Cette dernière le voulait pour l'anniversaire de sa fille. De plus, il y restera pour deux jours.

 

Je l’entendais parler devant la porte de sa chambre. Je la sentais nerveuse. Ma mère avait air de mettre en place un plan machiavélique.

 

George souhaitait que Monique ait emmené David à ma place. Il essayait de la convaincre. Sauf que pour ce plan, certainement, très obscur, il ne risquait pas de le réussir. J'avais pressenti son petit jeu. En conséquence, pour faire obstacle, je m'opposais en rejoignant de toute vitesse Monique qui, s'était rendue dans la buanderie changée sa serviette. Je jouais alors une de mes meilleures cartes, pour déjouer son piège. Oui ! Car George préparait un coup contre moi, j'en étais sûr.

 

 - Maman ! Laisse-moi emmener David chez ta belle-sœur. Tu dois profiter du retour de ton mari ; tu sais, c'est nécessaire pour l'équilibre de ton foyer. De surcroit il a fait un mois en mer.


-Hum ! Jessica ! Pas assez pour qu'il cesse de courir derrière toutes les femmes de ville.


-Pour une fois, Maman ! Montre-toi plus avenante !


-Hum ! Jessica vas-y ! Je trouverai une bonne raison pour qu'il passe à autre chose.


En sortant, je soutirais discrètement le document qu'elle avait soigneusement caché entre mes cahiers. J'avais hâte de découvrir le contenu. J'étais sûr que ces documents appartenaient à son mari, l’ogre.


Monique me donna les sous du taxi, puis je filai avec le petit. Ayant appris mon départ, George se mit en colère. Une colère sournoise. En effet, il n'avait pas intérêt à faire remarquer à Monique que mon départ le mettait hors de lui.


Après notre départ, ma mère boucla la maison, et le récupéra dans tous les coins de la maison : de la chambre à la douche, en passant au salon jusqu'à la cuisine. George criait presqu'en pleurant.


De 11 heures à 17 h, la maison fut leur terrain de jeux. Bien sûr, un jeu bestial : une partie de jambes écartées.

 

Le couple mit une pose, pensant à mon retour prévu entre 17 h et 20 h, mais passé ces heures, ils reprirent fougueusement leur rythme. George fatigué, s'était cloué au lit, n'ayant plus de force de se lever.


Stupidement, il communiquait le numéro de son compte épargne et courant à maman. Discrètement, elle l'enregistrait. Et le fit signer beaucoup documents. Le goût du sexe l'aveuglait.

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