Chapitre 7
Write by Hübsch
Soirée foto :
Une fois atterri, une voiture nous attendais. J'avais même pas constaté que Ari m'avait recouvert de son manteau. Le chauffeur nous conduisit d'abord dans un café puisqu'on avait encore du temps avant l'événement. Au café, je sautillait comme une gamine et je tirait Ari avec moi. Je voulais lui faire goûter les frites sucrés et aussi le grec. On aurait dit un coucours culinaire. On mangeait pas vraiment. On faisait que goûter une nourriture à une autre. C'était délirant. À la fin j'ai demandé du piment pour mon grec. Je lui ai vraiment déconseillé de me suivre. Fallait voir sa tête quand il a pris une bouchée de mon grec .Il était tout rouge. On aurait dit que sa tête allait exploser. La serveuse lui a apporté du lait frais pour le calmer. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire. Je jure j'ai essayé de me retenir mais plus je voyais sa tronche, plus je pouvais pas. Finalement j'ai explosé. J'ai tellement ri que j'avais mal au ventre. J'ai même pleuré. Il me regardait avec un regard bizarre. Je pensais qu'il m'en voulait. Normal moi je suis une folle aussi de me moquer des gens comme ça. Alors je répondis toujours en riant en plus :
_je suis vraiment désolée. Toi aussi fallait pas me suivre. Je t'avais même prévenu. Moi je suis africaine loo. Mon sang est différent. Ça là c'est même pas piment.
Il ne répondit rien. Il avait toujours cette expression sur le visage. Je pensais l'avoir vraiment offensé alors je me reprends et je cesse de rire et finalement il repond:
_j'aime votre rire Miranda.
_plus de vous. On se tutoie d'accord. Maintenant tu connais mon secret. Je suis une folle. Mais ne le répéte à personne hein.
_Ton secret est à l'abri. Il est temps pour nous de partir.
Puis il sourit.
On se leva et on quitta le café. Direction foto studio. Quelques minutes de route plus tard le chauffeur nous fait signe qu'on est arrivé. Ari me regarde et me demande si je suis prête. Sourire, être polie, charmer je crois que je peux le faire. J'ai pris l'habitude avec mon père. Il m'amenait toujours dans des soirées de gala .selon lui c'est là que le "networking" se passe.
Je lui souris et lui dit qu'on peut y aller.
On est arrivés dans une pièce joliment décoré avec une ambiance de nuit. Les lumières étaient éteintes. Seule la lueur qui émanait des photos éclairait la pièce. C'était à la fois magnifique et romantique. Une musique douce se jouait à l'arriere plan et une odeur de viennoiseries parfumait la sale. L'ambiance était accueillante. Bras dans bras comme un couple Ari et moi on se dirige dans la salle. Une fois arrivée tous les regards se sont braqués sur nous. Je me suis sentie un peu mal à l'aise vu que j'aime pas trop être le centre de l'attention. Je me suis dit que c'etait parce que beaucoup de personnes connaissaient Ari. Ou alors c'est à cause de ma robe à la fois sexy et traditionnelle. On le saura jamais. Mon regard se tourna vers Ari, il me sourit. Son regard suffisait à me rassurer. On parcourait la pièce en admirant les photos qui ont été exposé quand une blonde belle comme le soleil se dirigea vers nous. Elle était ravissante dans sa robe jaune or.C'était le genre de femme qu'on voyait sur la couverture des magazines.
Tout à coup Ari devint nerveux. On aurait dit qu'il l'evitait. La blonde arriva à notre niveau :
_Bonsoir Ari
_Bonsoir Julie. Quel plaisir de te revoir. Comment trouves tu la soirée.
_Plutôt réussie répondit elle !
Dans un court instant, je n'existais plus. J'ai dû me racler la gorge pour attirer leur attention.
_Oh désolé, je te présente Miranda. Une amie.
_Enchantée répondit elle encore.
_Ravie de vous connaître. J'aime votre robe. Elle est ravissante.
_Merci
_Excusez moi je vais me chercher des viennoiseries. Je m'éloigne et les laisse ensemble. Entendre Ari me présenter comme une amie m'a un peu blessé .Mais à quoi je m'attendais. C'est pourtant la vérité. "but I thought we had a thing "!
Je me dirige vers l'endroit où étaient les viennoiseries. Heureusement y'avait du chocolat. Le chocolat suffisait à effacer n'importe quel chagrin. Totalement occupée à savourer mon chocolat j'ai pas remarqué le gars dans le coin qui m'admirait.
_Que fait une si belle femme comme vous toute seule.
Je me retourne et le voilà. C'était un si bel homme. Tellement mignon.
_Mon cavalier a préféré me laisser seule lui répondis-je.
_Quel grave erreur de sa part. Je m'appelle Augie.
_Ravie de vous connaître moi c'est Miranda.
_Comment trouvez vous la soirée ?
_Je pense que le photographe a beaucoup de talents.Les photos expriment les moments cruciaux de notre vie que nous n'avons pas la plupart du temps l'idée d'immortaliser.
_j'aime votre réflexion. Je lui ferais parvenir votre appréciation.
Je souris.
_ Faites je vous en prie !
_ si vous n'avez nulle part à être ce soir peut être que je pourrais vous inviter en boite. Qu'en dites vous ?
_je pense que mon cavalier le mériterait bien que je le plante là mais je crois que je vais avoir pitié de lui.
_j'aime votre humour Miranda. Êtes vous française ?
_je suis française mais d'origine togolaise.
_vivez vous à Paris ? J'ai envie de vous revoir.
_je vis malheureusement à Montréal. J'ai juste accompagné un ami pour participer à l'exhibition.
_Quel dommage ! Voici ma carte. Appelez moi si vous vous retrouvez encore à Paris .
_Avec plaisir.
Il me lança un dernier regard et s'en alla. J'allais me retourner quand j'entendis Ari derrière moi.
_Miranda ça va ?
_Euh oui je vais bien et toi.
_je suis désolée de t'avoir laissé toute seule.
_Oh c'est pas grave. J'ai l'habitude. J'ai compris que vous aviez des choses à régler.
_Laisse moi t'expliquer !
_Pas besoin Ari. On est juste amis.Les amis ça se jugent pas.
_Je sais que j'ai pas le droit mais c'était qui le gars avec qui tu parlais ?
_Oh Augie. Un nouveau ami que je viens de rencontrer. Apparemment tu n'avais pas eu tort de me laisser seule.
Le climat entre nous avait changé. Je lui en voulais tellement d'avoir choisi la blonde. J'avais envie de pleurer mais pas devant lui. Je suis une femme forte après tout. Quelques minutes plus tard la soirée se termina. On alla féliciter la photographe et lui montrer notre admiration. Notre voiture nous attendais à l'entrée pour nous ramener à l'aéroport. Une fois dans l'avion le climat avait changé. C'était chacun dans son coin. Je voulais même pas lui adresser la parole..........