Chapitre 7 : N’ose plus jamais
Write by Les Histoires de Laya
!** Nala Liane MAYE (22 ans) ***
Pierre-Neal : Fais vite Nala !
Moi : Mais je cherche bébé, attends.
En fait je ne sais pas si j’ai oublié mon téléphone à la maison ou si c’est tombé dans la voiture.
Neal : Attends je t’appelle. (Ce qu’il fait) Ça sonne !
Moi : Ah donc j’ai oublié à la maison, mais je vais faire mes snaps avec ton téléphone.
Neal : Toujours toi pour saturer ma mémoire !
Moi : Ahhhhhh tu as le gout ! Quand tes amis voient mes photos dans ton téléphone, ils sont seulement blasés.
Neal (riant) : Mais ils sont déjà avertis qu’ils ne doivent pas te draguer ! Carrément ma sœur !
Nala : Quoi ? (Taquinant) Tu as peur qu’ils viennent te raconter nos choses secrètes ?
Neal (soufflant) : Nala, tais-toi et on retourne !
J’aime trop l’embêter ! Mon jumeau est très protecteur, que ce soit avec moi, Alia ou Ya Liyanah.
Il ne veut même pas qu’un de ses amis m’effleure et ils sont bien prévenus.
Mais je ne lui en veux pas. Moi-même j’ai déjà prévenu mes amies que personne ne touche à ma moitié ! Je ne veux pas !
Ce n’est même pas tant à cause de sa chérie hein, parce que celle-là, je ne l’aime pas et elle ne va pas tarder à sortir de sa vie ! Je vais vous expliquer le pourquoi après ! Laissez-moi d’abord fêter le bac de mes gens.
Moi (prenant sa main) : Allons fêter soooorh !
On se met à marcher et je vois un groupe de 3 filles nous regarder avec insistance. Enfin, y’a 2 qui nous fixent vraiment et l’autre nous regarde vaguement.
Moi : Donc je ne peux pas marcher avec toi sans qu’on ne me fixe ? Tchiup
Neal : Nala, allons tranquillement ! Là tu veux seulement faire ta folie !
Lui-même il me connait non ? Carrément allons seulement ! Non non, je dois demander pourquoi on nous fixe.
Moi (Tirant sa main) : Bonsoir Mlles, je peux savoir pourquoi vous nous fixez avec insistance comme ça ?
Fille 1 (cousine 1) : Bonsoir ! (Aguicheuse) Oh non, on fixait juste le bel homme qui est derrière toi !
Moi : Très bien ! Mais c’est mieux d’arrêter hein ! Petit conseil d’amie !
Je passe mon regard de la première à la dernière et celle-ci me dit quelque chose.
J’ai l’impression de l’avoir déjà vue quelque part.
Je regarde Neal et Neal me regarde aussi, je crois qu’on a la même impression.
Sauf que lui, j’ai l’impression qu’il est troublé.
Et comme je suis pointue
Moi (la fixant) : Excuse-moi, nous nous sommes déjà rencontrées quelque part ?
Elle : Heu, j’ai eu la même impression en vous voyant mais ça ne me revient pas, alors je dirai non !
Bad, j’ai déjà vu cette fille un jour et moi j’oublie rarement les gens.
Neal (la fixant) : À la plage du lycée Léon Mba ! Ça me revient ! (Les yeux brillants) Bonsoir Mlle.
Je la vois se crisper !
Moi : Ah ouiiiiiiii ! Je ne sais pas si vous vous souvenez mais maman était venue vers vous puis vous étiez venus avec elle à notre table, je m’en rappelle !
Elle (sourire) : Ah oui je m’en souviens ! Effectivement, cette belle inconnue qui était à table avec sa famille.
Moi : Oui oui ! Bon, bonne soirée et amusez-vous bien ! Quant aux autres, arrêtez de manger mon frère du regard, c’est perdu d’avance ! Ciao !
Je prends la main de Neal mais il reste sur place ! Il veut me faire quoi comme ça ?
Neal (la fixant) : Je peux avoir votre prénom ?
Elle (sur la défensive) : NON NON ET NON !
Moi : Du calme, il demandait juste ton prénom.
Elle : Et je ne veux pas le lui donner ! C’est bon ?
Moi : Oui mais pas besoin de t’emporter ! Neal, allons-y !
Je le tire et on avance pour retourner dans la boite.
Moi : Qu’est-ce-qui t’arrive ?
Lui : J’ai eu le coup de foudre sista !
Moi (bouche ouverte) : OH ! (Dépassée)Ce n’est pas toi l’homme en couple, fidèle ? Et puis quel coup de foudre Pierre-Neal ?
Lui : Je te jure Nala ! Ce que je viens de vivre c’est le coup de foudre !
Moi : Et tu ferais mieux de zapper ! T’as bien vu comment elle t’a répondu agressivement !
Lui : Ça me perturbe !
Moi : Allons d’abord fêter pardon ! Je ne suis pas venue pour les amours !
On rentre dans la boite et on retourne à notre salon. À 3h, l’ambiance bat son plein, et je suis déjà debout entrain de danser, le feu le feu le feu le feu ! Nala est dans la place !
En plus je danse BIEN comme mes parents ! D’ailleurs je tire ma « notoriété » de ça.
J’ai longtemps été dans un groupe de danse au lycée et aujourd’hui je continue à poster des vidéos de danse sur mon Instagram.
Bref, laissez-moi d’abord enjoy !
Moi(hurlant) : LE BACHOOOOOO CADEAAAAU IYOOOOOOOH.
Je fête comme si c’était mon propre bac, j’aime trop l’ambiance.
***Tia***
Cousine 1 : Nala se prend trop quand-même hein !
Cousine 2 : Franchement ! D’abord où est son problème si on fixe son frère ? Pff, tu sens une sœur envahissante quoi.
Cousine 1 (me fixant) : Et dans tout ça, c’est même toi qu’il regardait. Tchoo, donc j’ai mis tout mon gros boule en évidence et il regarde là où y’a pas beaucoup.
Cousine 2 (riant) : Je te dis oh sista !
Moi : Je m’en fiche qu’il me regarde, allez même le draguer si vous voulez, mesdames aux gros boules et belles formes.
Ça m’a saoulé et j’ai avancé ! Chacun son corps ! Je suis mince et alors ? Je n’ai pas de grosses formes et alors ? Et puis même, leur Pierre-Neal, qu’elles aillent se faire foutre avec lui !
Et il ose me demander mon prénom ! Tchiup, s’il pense que je suis comme les autres filles qui s’excitent devant lui, il va être déçu alors. Qu’il n’ose surtout pas m’approcher, je suis toujours prête à sortir les griffes.
Je retourne dans la boite et la fête bat son plein, je n’ai même pas le temps de me poser que Cinthya me tire sur la piste de danse.
Je ne décline pas et je danse avec elle.
Nous sommes face au miroir dans lequel je vois très bien qui peut être derrière moi !
Je danse chacune des musiques qui passent, je m’amuse bien.
Soudain le DJ balance du Lova Lova Anelka « Dance des gabomas ».
Le boite de nuit s’enflamme, tout le monde est debout !
On danse la ntcham et on déboule sur ce son.
Après s’être bien amusées sur la piste, on retourne à notre salon et elles décident de prendre des shoots.
Moi (à son oreille) : Je ne veux pas en boire, je ne veux pas être saoule.
Cinthya : Akié, fais-moi confiance un peu ! Je suis là non ?
Moi : Manita, comprends juste que je ne veux pas boire ça !
Faire confiance ? Oh non ! Je ne fais confiance à personne. On m’a déjà violé à cause de cette fameuse confiance accordée aux gens. Donc non merci !
Vers 4h, je vais aux toilettes me soulager et quand je vais rincer mes mains, je tombe nez à nez avec le Pierre-Neal.
Je fais ce pourquoi je suis là et je remets une touche de gloss sur mes lèvres.
Il me fixe à travers le miroir, mais quand je vous dis me fixer, il me mange du regard, et j’ai horreur de ça. Le sale porc qui a fichu ma vie en l'air me mangeait aussi du regard.
Lui : Excuse-moi de te fixer autant mais c’est plus fort que moi ! Tu es belle !
Moi : Tu ferais mieux de te rabattre sur celles qui bavent devant toi, parce que moi, tu n’auras même jamais l’occasion de m’effleurer. Si tu crois que ta beauté fait tomber toutes les mouches, alors sache qu’il y’a une mouche qui n’est pas tombée.
Je ferme ma pochette et quand je me retourne il fait le geste qui me fait vriller à coup sûr.
Lui : Excuse-moi, je ne voulais pas que tu croies que tu es une proie (posant sa main sur mon épaule) Je suis…
Moi (attrapant sa main et la tournant de toutes mes forces) : N’ose plus jamais poser ta main sur moi. PLUS JAMAIS TU M’ENTENDS (voix tremblante) PLUS JAMAIS !
Lui (avec la douleur) : Je ne le ferai plus, pardonne-moi, je ne voulais pas te faire du… !
Moi (le coupant) : Tais-toi ! Les hommes vous êtes tous ainsi (tremblant) Vous voulez toujours abuser de nous ! Mais moi, on n’abuse pas de moi, PLUS JAMAIS tu fais ça !
Sa sœur (entrant) : Qu’est-ce qui se passe ici ?
Moi : Que ton frère ne me touche plus JAMAIS ! J’espère que c’est clair.
Je suis retournée m’enfermer dans le toilette, histoire de respirer un peu.
Je les entendais parler mais je m’en foutais, fallait pas qu’il me touche.
La dernière fois qu’un homme a été trop proche de moi, j’ai fini les pieds écartées sur un lit, violée pendant toute une nuit.
Moi (me parlant) : Non, calme toi Tia, ce n’est pas le lieu, tu es censée être heureuse, calme-toi.
Je prends le temps de me calmer et quand je sors, ils sont toujours là.
Sa sœur (massant sa main) : Neal, elle ne veut pas de toi, laisse-la bon sang, c’est quel coup de foudre ça ? Regarde maintenant comment ta main est rouge et enflée, on va dire quoi à maman quand elle va voir ta main ainsi ?
Quand elle réalise que je suis là
Elle (furieuse) : T’avais pas besoin de lui faire mal ainsi. Mon frère n’est pas agressif et je peux jurer sans me tromper qu’il ne t’a rien fait. Il t’a fait quoi pour que tu l’agresses ainsi ? C’est bon, on a compris que tu ne veux pas de lui !
Moi (la fixant) : Bon, je réalise que j’y suis allée très fort car je vois sa main bien enflée, mais c’est de sa faute, il m’a touché. Et personne n’a le droit de toucher Tia, je dis bien personne. Bonne guérison !
Je retourne dans la boite mais j’ai perdu le gout de m’amuser.
À 6h on sort de boite, on prend des burgers et on va chez Cinthya avec 3 filles dont les deux cousines de tout à l’heure et une autre.
On se serre dans le taxi.
Arrivées chez Cinthya, on mange, on se douche et on tombe dans un nerveux sommeil.