CHAPITRE 70: Love, life, family, marriage
Write by kaynaliah
Dans la tête de Ross
Evan Gabriel Daniel KOUASSI KANTE. Bienvenue mon fils. Je suis toujours
dans la nurserie et je suis avec mon fils. Je lui parle tendrement à
l’oreille. Le regarder me fait juste couler des larmes de joie. Il est
ma plus belle victoire. Je sens une de ses petites mains se refermer sur
mon index droit. Je suis juste heureux. Il est un
parfait mélange de ses parents mais il me ressemble plus quand même.
Des coups frappés à la vitre de la nurserie me sortent de ma torpeur. Je
relève la tête et je vois toute la famille arrêtée là. Je leur présente
à travers la vitre le petit prince. Tout le monde est aux anges. J’ai
du mal à me séparer de lui maintenant. Je le repose délicatement dans le
berceau et l’infirmière s’occupe de lui. Je sors de la pièce pour
retrouver les autres et tout le monde me félicite. Les vieux là sont
tellement enjaillés qu’ils trouvent du temps à me faire des blagues lol.
Je vais voir le médecin qui m’informe que Maira va bien et est en salle
de réveil. Toute la pression que je ressentais s’est envolée en un
coup. J’ai pris mon téléphone et me suis un peu éloigné pour appeler ma
mère et mes sœurs d’abord. Vu l’heure tardive, elles seront là aux
alentours de 9heures 30. Ma mère pleurait de joie au téléphone. Quel
bonheur ! Mon Dieu quel bonheur ! Le reste de la famille se présentait à
notre petit Evan. Pendant ce temps, je me rends au niveau de
l’administration pour remplir la paperasse et tout régler. Je vais par
la suite dans la chambre de la mère de mon fils, de la femme que j’aime
et elle dort toujours. Je me rapproche d’elle, entrelace mes doigts aux
siens avant de prendre place dans le siège situé près d’elle.
J’entends du bruit dans la pièce et cela me réveille automatiquement.
Maira était entrain de se réveiller en murmurant quelques gémissements
de douleur. Je m’assis sur le lit et posai ma main sur son ventre. Quand
elle ouvrit les yeux et qu’elle me vit, elle se mit à sourire.
-« Coucou princesse. Ca va ? »
-« Je suis très fatiguée mais ça peut aller »
Elle a posé sa main sur son ventre et j’ai pu lire de la panique dans son regard.
-« Où est mon bébé ? Où est notre bébé ? » les larmes étaient déjà visibles dans ses yeux
-« Ne t’inquiète pas. Il va très bien »
-« C’est vrai ? »
-« Oui. Tu m’as donné un enfant magnifique. Nous sommes parents d’un adorable petit garçon qui nous ressemble à tous les deux »
-« Où est-il ? Je veux le voir stp »
-« On va l’amener ici. Ne t’inquiète pas »
« Il va bien ? Il est en bonne santé ? Il n’a pas de problèmes ? »
-« Il es parfait bébé. Il est parfait. Je sais que tu tomberas folle amoureuse de lui quand tu le verras car moi c’est le cas »
-« J’ai trop hâte de le voir »
-« Je vais aller voir l’infirmière. Je reviens. Tu veux quelque chose ? »
-« Juste ma petite famille à mes côtés »
Je lui ai souri avant de sortir de la pièce. J’ai alerté un médecin
qu’elle s’était réveillée et qu’on voulait voir notre fils également.
Quelques minutes plus tard, Maira s’est faite examinée et le médecin lui
donnait des recommandations que j’écoutais aussi vu qu’elle a accouché
par césarienne. On l’écoutait religieusement sans l’interrompre. Une
dizaine de minutes plus tard, une infirmière entra dans la chambre tout
en poussant un petit berceau. Maira n’avait les yeux que posés sur cet
enfant qui est le fruit de notre amour. Elle se releva légèrement et
j’ai vu une larme couler sur sa joue qu’elle essuya rapidement. C’est
drôle qu’on ait eu la même réaction en voyant pour la première fois
notre fils. L’infirmière lui a remis délicatement le bébé. Maira était
trop émue. Elle lui a fait pleins de bisous avant de se tourner vers
moi, de m’embrasser et de me remercier. Nous profitons de ces quelques
instants en famille avant d’être rejoints par nos deux familles
respectives. Cinq jours plus tard, Evan et Maira ont quitté l’hôpital et
nous sommes rentrés chez nous. Notre vie avait pris un autre tournant.
Evan grandissait à vue d’œil pour notre plus grand plaisir. Il est
tellement aimé, choyé, entouré. Nous écrivons une nouvelle page de notre
histoire : Maire, Evan et moi.
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4 MOIS PLUS TARD
La vie de famille est tout simplement merveilleuse. Evan grandit à vue
d’œil et est en bonne santé. C’st le plus important pour nous. Ses
grands-mères n’arrêtent pas de le gâter. J’épaule beaucoup Maira et elle
ne fait pas les choses toutes seules. Dès que Maira a cicatrisé, en
plus d’être présente pour notre fils, une autre chose l’intéressait plus
que tout : perdre ses kilos de grossesse et elle les a perdus vu toutes
les séances de sport qu’elle faisait. Mais ce qui la gêne un peu est la
petite cicatrice sur son ventre qui nous rappelle la naissance de notre
bébé. Je l’ai rassurée au contraire en lui disant que c’était la plus
belle preuve. Elle a porté la vie. Elle a porté notre enfant durant 9
mois et cette cicatrice n’est que la victoire de sa venue au monde. Elle
ne devrait pas au contraire être gênée par cette cicatrice mais en être
fière. Quelques mois après la naissance de notre fils, on a décidé
mutuellement de le baptiser. Lorsqu’on devait choisir le parrain et la
marraine, Maira a exigé que la marraine soit Alex car sans elle, Evan ne
serait peut-être pas là. Elle m’a donc expliqué qu’elle a été la voir
chez elle et lui a dit qu’il n’y avait rien entre elle et moi et que si
elle voulait me récupérer, il fallait qu’elle agisse maintenant. Evan a
eu Gabriel comme parrain et Alex comme marraine. Ils étaient émus par
notre choix mais on savait qu’on avait pris la bonne décision.
J’ai pris des congés il y a quelques jours et j’ai décidé d’envoyer ma
petite famille en Afrique du Sud pour changer d’air et aussi surtout
pour passer enfin à l’étape supérieure avec Maira. Je veux faire d’elle
mon épouse légalement et devant Dieu. J’ai pris soin de garder toujours
la bague sur moi depuis notre arrivée afin qu’elle ne tombe pas dessus
par accident. Cette demande je la voulais simple car pour moi les choses
les plus simples sont les plus belles. C’était un samedi et nous
marchions tous les deux sur la plage de « False bay ». On marchait
amoureusement les doigts entrelacés dans ceux de l’autre et discutions
gaiement. Evan était resté à l’hôtel avec ses nounous préférées :
Cynthia et Malia qui font également partie du voyage. Nous nous sommes
allongés sur un transat de la plage, elle au dessus de moi et nous
regardons droit devant nous pour contempler le coucher du soleil. Je me
suis levé par la suite et ai saisi sa main afin que nous continuons
notre marche.
-« C’est tellement magnifique ici chéri. Merci….Merci pour tout »
-« Mais de rien. Tu sais ce qui serait encore plus magnifique ? »
-« Non. Quoi ? »
-« Tu es mon être tout entier et souvent je me demande que ferais-je
sans tes sarcasmes qui me séduisent, et toi qui me repousses souvent
quand tu es énervée
Tu me fais tourner la tête, sans rire, je n'arrive pas à te cerner
Que se passe-t-il dans cette jolie tête ? Je te suis dans ta course mystérieuse et magique.
Et j'en ai tellement le tournis que je ne sais pas ce qui m'arrive mais
je sais que ça ira car tu es à mes côtés. Même en ayant la tête sous
l'eau, j'arrive à respirer. Tu es ma folle et je suis raide dingue de
toi. Pourquoi ? Mon être tout entier aime tout en toi, tes courbes et ta
silhouette entière, tous tes défauts parfaits. Je veux que tu me donnes
tout de toi. Je te donnerai tout de moi. Tu es ma fin et mon
commencement. Même quand je perds, je suis gagnant car j’ai le plus
important à mes côtés, la femme que j’aime tant et qui m’a donné un
enfant. Combien de fois devrais-je te dire ? Que même en pleurs, tu
restes magnifique.
Si le monde te démoralise, je suis là, et cela
peu importe tes humeurs. Tu causes ma propre perte, tu es ma muse, ma
pire folie, mon inspiration….Tu es mon tout. Je ne peux cesser de
chanter tout en pensant à toi car ça résonne dans ma tête pour toi.
Cartes sur table, mettons nos cœurs à découvert. Risquons le tout pour
le tout, bien que ce ne soit pas facile. Je veux que cette date
d’aujourd’hui soit marquée dans notre histoire, dans nos vies. Tu es la
femme de ma vie et il n’y a toujours eu que toi. Tous les sentiments que
j’éprouve pour toi dès la seconde où mes yeux se sont posés sur toi
n’ont jamais cessé de croître. Je t’aime de plus en plus chaque seconde.
Tu es ma raison d’être, mon bonheur, mon essentiel, la clé de mon
bonheur. Je t’ai perdu pendant 4 longues années et je refuse de te
perdre encore une fois. Je t’ai à mes côtés et je veux que tu restes à
mes côtés ma chérie. Il est donc évident que je veuille que tu porte mon
nom. Alors je vais te reposer la question que je t’ai posé il y a
quelques années . Maira Heidi Rubi KOUASSI, veux-tu m’épouser afin que
je puisse t’aimer, t’honorer et te chérir tout au long de notre vie? »
dis-je tout en ayant un genoux à terre.
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Dans la tête de Maira
Je n’y crois pas. J’ arrive pas à y croire. Oh Mon Dieu. Je ne me suis
jamais doutée de quoi que ce soit. J’ai des larmes qui coulent sur mes
joues et je me jette dans ses bras tout en criant un « oui ».
-« Je t ‘aime bébé »
-« Tu acceptes vraiment de m’épouser ? »
-« Oui »
-« Pour le meilleur et le pire ? »
-« Oui »
-« Dans la santé et la maladie ? »
-« Oui »
-« Tu me rends heureux, tu sais ça ? »
-« Oui bébé. Embrasse-moi stp »
Entre deux baisers quelques instants plus tard.
-« Au fait, elle est où ma bague ? »
-« Retourne-toi pour la voir »
Je me suis retournée et j’ai juste eu les larmes aux yeux. Notre fils.
Mon petit Evan était dans les bras de Malia et portait une bague de
fiançailles à un de ses orteils et un anneau à l’autre. Malia et Cynthia
souriaient. Ross s’avança vers Evan, lui embrassa délicatement le
dessus de la tête avant de prendre ma bague et de me la glisser au
doigt. J’en fis de même avec son anneau mais tout en étant en larmes.
Il me serra dans ses bras avant de me donner un bisou chaste sur le
front. Je vais me marier. Malia était tellement heureuse et elle m’a
longuement serrée dans ses bras après que Ross ait pris Evan.
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5 mois plus tard
Ca y est. On l’a fait. Je suis mariée devant les hommes et devant Dieu à
l’homme de ma vie, Ross Elikyah KANTE. Ross m’a offert le mariage de
mes rêves tout simplement. Entourés de nos familles et nos amis, nous
nous sommes dits « oui » à Dubai. C’était beau, c’était féérique. Je
suis heureuse et maintenant place à la fête.
Le Psaume 144 me revient en mémoire et me rappelle à quel point Dieu est merveilleux et fidèle.
Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais !
Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n'est pas de limite.
D'âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses oeuvres.
Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits,
annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Le
Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit, fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;
tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité.
Il répond au désir de ceux qui le craignent ; il écoute leur cri : il les sauve.
Le Seigneur gardera tous ceux qui l'aiment, mais il détruira tous les impies.
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! * Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais !