CHAPITRE 75: UNE LIMITE POUR TOUT.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 75:UNE LIMITE POUR TOUT.


**REINE DIVOKOU MFOULA**


Moi : (Ouvrant) Oui ?

Alvine : (Neutre) Bonsoir, je suis venu répondre à ta salutation.

Moi : Ok. 


Il s’est retourné pour s’en aller avant de marquer une pause pour me parler le dos vers moi.


Alvine : Si le temps et toutes les stratégies que j’avais mises en place n’ont pas pu me faire t’oublier ou me faire rester loin de toi, tu te doutes bien que ce n’est pas ta tête sans cheveux qui me fera fuir n’est-ce pas ? Même si je trouve que tu ressembles beaucoup plus à Arsène comme ça mais bon ce n’est pas bien grave, Arsène même avec sa tête chauve, je l’aime et je le trouve beau gosse. Une chauve de plus dans mon entourage ne changera pas grand-chose. Sache donc que je t’aime toujours et je ferai de toi ma femme, Arsène la fille.


Il a continué à marcher jusqu’à ce qu’il disparaisse de mon champ de vision. Je suis restée statique avant de me reprendre et refermer la porte. Je me suis laissée choir sur la chaise en soupirant, j’ai fait ça pour rien. Dire que j’ai coupé tous mes longs cheveux parce que je pensais que.


Moi : Pff. (Soulevant un petit miroir sur la commode pour me mirer) Heureusement que je suis toujours belle et que cette coupe me va bien. Car si ce n’était pas le cas, j’aurais passé mes nerfs sur quelqu’un. 


J’ai bien regardé mes traits et je me suis aperçu de la véracité de ses propos. Je ressemble beaucoup plus à Arsène comme ça, je savais qu’on se ressemblait énormément tous les deux mais là c’est frappant. Mis à part le fait que mes contours du visage soient plus fin, c’est quasiment lui que je vois dans ce miroir. Et l’autre là se permet de m’appeler Arsène la fille, Tchuip. J’ai posé le miroir avant de me lever et me déshabiller pour passer sous la douche. Ce faisant, je m’arrête devant le grand miroir qui est dans la chambre pour regarder les changements de mon corps. Je souris devant mon ventre qui s’est encore plus arrondi et se voit un peu plus. Quand je sors, il ne se voit pas car je porte des vêtements amples, même dans la maison c’est pareil, du coup personne d’autre que moi ne connait exactement la grosseur. L’autre là me demande souvent s’il peut le voir ou le toucher mais la réponse est la même, c’est-à-dire non. Je finis par aller à la douche prendre mon bain. Quand je ressors, j’enfile une grosse robe, range mes affaires, récupère mon téléphone et je sors pour le salon où je trouve qu’il a déjà dressé la table. Depuis un mois que je suis ici, je ne fais rien. C’est lui qui fait tout et je m’asseois pour manger seulement. C’est lui le HTF de cette maison, c’est-à-dire l’homme à tout faire. 


Alvine : (Me regardant) On peut manger ?


Je ne lui réponds pas et viens m’assoir sur la table dressée. Il me regarde et sourit. Il s’assoit et ouvre les plats avant de se mettre à prier. C’est quelque chose que j’ai remarqué depuis que je vis dans cette maison, il prie, loue et lit la Bible tous les jours. Il va aussi à l’église le dimanche et une fois au milieu de la semaine. J’étais surprise de voir que quelqu’un comme lui fasse ça et je pensais que c’était une blague, mais j’ai fini par comprendre qu’il était sérieux. 


Alvine : Bon appétit.

Moi : Hum. 

Nous nous sommes mis à manger sans que je ne fasse aucun commentaire, Alvine sait préparer comme il sait parfaitement s’occuper d’une maison mais ce n’est pas moi qui vais le complimenter pour ça, on n’est pas amis. 


Alvine : Ta journée s’est bien passée ?

Moi : (Mangeant en silence) 

Alvine : (Après un moment) La mienne s’est bien passée. Nous avons finalement signé le contrat dont je t’ai parlé hier et tout le monde était content. La mise en œuvre se fera à partir de demain ce qui signifie que je sortirai un peu plus tard que d’habitude, au moins pendant deux semaines. 

Moi : (Silence) 

Alvine : Au fait, je dois sortir tout à l’heure, je dois voir mon kiné. Il dit que bientôt je vais laisser la béquille vu que je me déplace déjà sans problème sans ça. Mon bras aussi va beaucoup mieux. Aujourd’hui il a dit que nous allons tester des exercices physiques pour voir comment mon corps va réagir.

Moi : (Silence)

Alvine : La visite chez le gynéco c’est samedi matin si je ne me trompe pas et l’après midi il y a l’anniversaire. On va acheter un cadeau commun ou chacun le fera de son côté ?

Moi : (Silence)

Alvine : Arsène la fille tu ne me réponds pas ?

Moi : (Levant mes yeux sur lui le visage amarré) Imbécile.


Comme j’avais fini de manger, je me suis levée et j’ai quitté la table pour ma chambre où j’ai pris mon ordinateur et je suis allée regarder mes pages web et mon site internet pour voir si je n’ai pas des commandes là-bas, je profite aussi à faire les mises à jour nécessaire avant de parler au téléphone avec Iré et Rain, elles me disent qu’elles vont passer ici ce soir pour voir de plus près la folie que j’ai faite sur ma tête. Pendant que je parlais avec elle, il est venu cogner à la porte pour me dire qu’il partait à son rendez-vous avec son kiné. Je ne lui ai pas répondu et il est parti. Oui, je ne lui parle pas en dehors des salutations ou si je suis obligée de le faire. Le week-end dernier j’ai essayé de le faire vu que Lucia et mes neveux étaient là, j’ai donc fait un effort. Il a cru que tout était devenu normal entre nous mais il peut toujours rêver. 

1h plus tard, les filles sont arrivées en même temps.


Rainha : (Regardant ma tête) Tu es complètement folle Divokou, c’est moi qui te le dis.

Moi : (Souriante) Laisse ça.

Irène : Jusqu’à présent, je pensais que c’était un filtre que tu avais mis, mais c’est réel.

Moi : C’est réel. Allons nous asseoir. 


Je les ai ramenées au salon avant d’aller leur chercher à boire et de quoi grignoter.


Rainha : (Regardant la maison) C’est la sienne ?

Moi : (M’asseyant) Non, c’est celle de ses parents.

Rainha : Tu savais qu’ils avaient une maison non loin de chez toi ?

Moi : Oui. J’avais déjà passé des weekends ou des fêtes ici plus jeune. C’est d’ailleurs en venant ici que j’avais trouvé mon appartement.

Rainha : Ok. Il est même où ?

Moi : Chez son kiné.

Irène : Ah. Et dire que tu as coupé tes cheveux à cause de lui, ça a marché ?

Moi : Non.

Irène : Hum. Et donc tu comptes faire quoi ?

Moi : Rien.

Rainha : Tu rentres chez toi quand d’ailleurs ? Tu vas beaucoup mieux non ? Ne me dis pas que tu as pris plaisir d’être à ses côtés pour retomber amoureuse de cet imbécile.

Moi : Bien-sûr que non. Je vais rentrer la semaine prochaine. J’ai déjà dit que c’est bon. J’ai enlevé mon cœur sur lui depuis.

Rainha : En tout cas. T’as des nouvelles de Kaleb ?

Moi : Hum. Non, pas depuis la dernière fois au restaurant. 

Rainha : Lui là même je ne sais même pas quel genre d’homme c’est quoi. Un homme tenant sur une béquille te menace, au lieu de le frapper, tu le laisses avec la femme que tu as toi-même emmené au restaurant et tu t’en vas. Un vrai maboule celui là. 

Moi : Hum. 

L’affaire de Kaleb, c’est une histoire sans importance. Rainha lui avait dit que j’avais des pages en ligne et qu’il devait aller prendre des informations là-bas s’il voulait me revoir. C’est ainsi qu’un après midi, il avait poussé la porte de ma boutique et avait demandé à me voir. Je l’avais naturellement reçu et nous avions échangé ensemble pour prendre des nouvelles. Avant de partir, il m’avait demandé mon numéro et je le lui avais donné vue qu’on n’est pas ennemis et que de l’eau a coulé sous les ponts. Il m’avait bien-sûr écrit et avait fini par m’inviter au restaurant. J’étais partie et j’avais l’intention de lui dire ce soir là qu’il ne devait pas se faire des idées entre nous, que je consentais bien à être amie avec lui mais sans plus. Il est beau et c’est un bon parti pour n'importe qui mais certainement pas pour moi car je ne ressentais pas la même chose que lui pour moi. Par le passé c’était déjà le cas et j’avais forcé en dépit de mon ressenti à me mettre en couple avec lui mais que maintenant j’avais grandi et je n’avais pas l’intention de refaire la même erreur. Je savais ce que je voulais pour moi et ce n’était clairement pas lui. C’était ce que je comptais lui dire mais l’imbécile là avait débarqué pour faire son show et Kaleb était parti sans même chercher à résister. Son action rejoignait parfaitement ma décision, il n’était clairement pas fait pour moi. 


Irène : Bref. Laissons celui là où il est. Tu as vu que j’ai posté ta photo sur mon statut en disant que tu étais complètement folle n’est-ce pas ?

Moi : Oui. 

Irène : Eh bien figure toi qu’il y a eu plusieurs réactions dessus et parmi lesquelles celles d’Aubrun.

Rainha : (Se raclant la gorge) Hum-hum-hum.

Moi : Ne commence pas Rain.

Rainha : (Souriant) Tu m’as entendu dire quoi ? C’est Iré qui parle. (À elle) Continue chérie. Aubrun a dit quoi ?

Irène : D’abord il a envoyé des cœurs avant de dire qu’il la trouvait magnifique avec cette coupe qui d’après lui, lui va à merveille. Ensuite, il m’a dit qu’il descend sur lbv ce soir et m’a demandé de te demander si c’était possible que vous caliez le fameux rendez-vous qui n’a jamais pu se faire. Il m’a demandé de lui envoyer ton numéro pour qu’il puisse t’appeler.

Moi : Je ne sais pas. Je suis enceinte.

Irène : Il le sait. Tu sais très bien qu’on parle tout le temps et qu’il prend toujours de tes nouvelles à chaque fois. Tu sais la condition que je lui avais donné te concernant, n’est-ce pas ?

Moi : Tant qu’il n’est pas au Gabon, tu ne lui donnera rien sur moi. 

Irène : Voilà.Et donc il y a un mois, je lui ai dit que tu étais enceinte, ça lui avait fait un coup d’ailleurs le pauvre et il m’a reproché de ne pas bien te surveiller vu que j’ai laissé quelqu’un d’autre te mettre enceinte.

Rainha : (Riant) Voilà un autre malade.

Irène : Laisse. Après cette discussion, il m’avait dit qu’il allait descendre pour trois mois. Je pensais qu’il blaguait alors je n’ai rien dit. Mais pourtant (Nous montrant des photos d’un billet d’avion, de deux valises et de lui dans un avion) il m’a envoyé ça pendant qu’on parlait, l’anglais rentre au bercail pour trois mois.

Moi : Je vois.

Irène : Et donc, je confirme le rendez-vous ou non ? 

Rainha : Donne lui son numéro. 

Moi : Rainha.

Rainha : Quoi Rainha, le mec te plaisait bien quand tu l’avais vu non ? Tu avais ouvertement flirté avec lui et vous étiez même prêts à envisager quelque chose s’il n'était pas reparti à Manchester.

Moi : C’était il y a deux ans et de l’eau a coulé sous les ponts depuis.

Rainha : Il ne te plaît plus ?

Moi : Je ne sais pas.

Rainha : (Me regardant fixement) Tu as rebloqué sur Abessolo c’est ça ?

Moi : Non. Entre Alvine et moi, il n’y a rien et il n’y aura plus jamais rien, je l’ai déjà dit. Nous allons juste avoir un enfant ensemble et c’est tout. Ce n’est pas à cause de lui. Sauf que je suis enceinte et je n’ai pas envie de me prendre la tête avec qui que ce soit maintenant. Je ne veux rien faire avec l’enfant d’autrui dans le ventre.

Irène : Je comprends ton point de vue. Personne ne te demande de commencer quelque chose avec lui mais cela ne t’empêche pas d’accepter son rendez-vous. Vous allez juste manger et discuter, rien de méchant. 

Moi : Je ne sais pas.

Rainha : Tu as bientôt 30 ans Reine et tu ne fais aucun effort pour rencontrer des hommes, tu veux devenir mère Theresa ?

Moi : (Souriant) N’exagère pas non plus. Je te rappelle que je suis enceinte.

Rainha : Ça ne compte pas parce que d’abord tu n’étais pas en couple et ensuite cela s’est fait tout à fait par hasard. Enfin cela n'a eu lieu qu’une seule fois. Ce n’est pas une relation mais une simple erreur.

Moi : Soit.

Rainha : Donc tu vas aller à ce rendez-vous et voir si oui ou non, cette alchimie qu’il y avait eu entre vous deux la première fois y est toujours. C’est peut-être l’homme de ta vie comme ça. 


Nous avons entendu le bruit de porte qui se ferme et avons toutes levé nos yeux sur Alvine qui nous a regardé à tour de rôle en silence pendant un moment avant de passer devant nous sans rien dire pour aller à l’étage. Il n’a pas salué les filles parce qu’ils ne s’entendent pas. Toutes les fois qu’il les a salués, elles ne lui répondaient pas. C’est vrai qu’il insistait toujours mais aujourd’hui non, on dirait qu’il est fâché.


Irène : (Après son départ) Regardez-le, un sauvage.

Rainha : Laisse-moi celui-là, il croit que qui a son temps ? Revenons à nos moutons. Donc tu iras voir Aubrun n’est-ce pas ?

Moi : Je vais y réfléchir.

Rainha : (À Irène) Elle est d’accord. Confirme.

Moi : Hum.


Je n’ai pas voulu beaucoup argumenter, elles n’ont qu’à faire comme elles veulent. Aubrun est le cousin d’Irène qui vit en Angleterre depuis des années, il est né ici mais a grandi là-bas car ses parents s’y étaient installés lorsqu’il était tout petit. Je ne le connaissais pas du tout, j’avais déjà entendu parler de lui mais sans plus. Il y a deux ans, il était venu pour les vacances. Moi je n’étais pas ici mais en Turquie avec Alvine qui m’avait accompagné vu qu’il était en congé. J’étais allée pour la boutique, rencontrer des fournisseurs, des personnes sûres avec lesquelles je devais collaborer. J’y avais fait un mois et demi comme prévu et on était censé rentrer seulement Al nous avait pris des billets pour Dubaï ou j’avais eu l’opportunité de rencontrer d’autres fournisseur et donc j’avais passé toute mes vacances à l’extérieur. Quand j’étais rentrée, il lui restait une semaine au Gabon avant de rentrer. Ils lui avaient organisé une soirée d’adieu chez les parents d’Ire qui avait fini en boite de nuit. C’était durant cette soirée que je l’avais rencontré et on s’était plu. En boite, il s’était rapproché de moi et on n’avait flirté ensemble mais ce n’était pas allé plus loin vu qu’il était retourné chez lui deux jours après. Sauf que j’avais dit aux filles qu’il me plaisait bien et qu’il y aurait pu se passer quelque chose entre nous s’il était ici. Mais je n’avais pas voulu me prendre la tête avec un truc à distance et cette histoire était restée comme ça. 

Elles sont restées jusqu’à 21h avant de rentrer chez elles. Alvine n’est pas redescendu, chose assez inhabituelle car normalement, il vient toujours m’emmerder avec ses bêtises où il s’assoit à une distance assez raisonnable et parle avec le bébé. Il le fait tous les soirs depuis la nuit où on était revenu de l’hôpital tous les deux. J’ai attendu toute seule au salon mais il n’est pas revenu, j’ai mangé toute seule et j’ai veillé jusqu’à près de minuit sans avoir une réaction de sa part. Il n’est pas venu dire bonne nuit à son fils cette nuit. Tous les soirs il cogne à la porte et dit bonne nuit, il ne l’a pas fait. Je me suis posée plein de questions au point d’avoir une insomnie la moitié de la nuit. Le lendemain, je l’ai trouvé en bas déjà assis sur la table en train prendre son petit déjeuner. Il a apprêté pour moi mais n’est pas venu me chercher comme d’habitude. 


Moi : Bonjour.

Alvine : (Levant ses yeux pour me regarder quelques secondes avant de les reposer sur la table, froid) Bonjour.


Je l’ai regardé un moment avant de m’asseoir et manger. Le repas était silencieux, il a fini avant moi, a débarrassé son côté et est parti à son boulot sans un mot pour moi.


Moi : Mais qu’est-ce qui lui arrive ? Il ne me demande pas comment je vais et ne prend pas non plus des nouvelles de son fils ?


J’ai mangé et j’ai débarrassé, rincé et je suis aussi partie. En journée, je n’ai pas reçu mon paquet de popcorn et mon déjeuner comme tous les jours précédents, il ne m’a pas non plus écrit avec un de ses nombreux numéros de téléphone. Je n’arrivais pas à me concentrer sur quoique ce soit tant j’étais absorbée par mes pensées. J’ai reçu l’appel d’un numéro inconnu, je pensais que c’était lui mais ce n’était pas le cas, c’était plutôt Aubrun qui appelait. Nous avons discuté un peu et il m’a reconfirmé le dîner ce soir, j’ai accepté de vive voix avant de raccrocher. Lorsque je suis rentrée à la maison, Alvine n’y était pas. Je me suis souvenue qu’il m’avait dit la veille qu’il allait rentrer un peu plus tard pendant deux semaines. J’ai passé le temps comme j’ai pu avant de m’apprêter pour mon rendez-vous. Lorsque j’ai ouvert la porte du salon pour partir je suis tombée sur Alvine qui voulait rentrer. Il m’a regardé de la tête aux pieds avant de me fixer dans les yeux avec un visage sans expression.


Moi : (Brisant le silence) Bonsoir.

Alvine : (Silence)

Moi : Ok, tu peux libérer le chemin, je veux passer. 

Moi : (Après un long moment de silence) Tu sais Reine, je ne suis certainement pas le meilleur des hommes et je sais que je suis sans doute le plus gros connard que toi et plusieurs autres filles avant toi aviez rencontré sur votre chemin. Je t’ai blessé après la nuit que nous avions passé ensemble chez toi je l’admets et c’est la raison pour laquelle j’ai accepté les coups, les injures, le mépris et toutes les actions désagréables que tes amies et toi aviez manifesté à mon égard jusqu’à présent, je l’ai bien mérité. Je t’ai présenté mes excuses et j’ai essayé de t’expliquer les choses mais tu m’as envoyé me faire foutre je ne sais plus combien de fois maintenant. Je suis prêt à accepter beaucoup de choses pour toi Reine mais certainement pas que tu me manques de respect en t’apprêtant dans ma maison pour aller rencontrer un autre homme. C’est pourquoi je ne vais te le dire qu’une fois Reine, si tu sors de cette maison pour aller rencontrer cet Aubrun, tu pourras considérer que c’est la fin. Moi Abessolo, je ne sais pas encore comment je ferai, mais je peux te jurer sur la vie de notre enfant que je trouverai le moyen de te sortir définitivement de mon cœur, je te le garantis.


Je suis restée en train de le regarder dans les yeux avant de prendre la parole.


Moi : Ce n’est pas trop tôt, maintenant si tu as fini de raconter tes conneries, tu me libères le chemin car je suis attendue. 


Il m’a regardé quelques secondes avant de se mettre sur le côté. Je suis sortie et j’ai grimpé dans ma voiture puis je suis partie de là, il n’a qu’à aller se faire foutre….


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