Chapitre 8
Write by Jojo D
*** Belinda ***
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Deux semaines plus tard ***
Jordanne :
alors vous êtes ensemble ou bien ?
Moi :
(me massant les tempes) non… enfaite je
ne sais pas et honnêtement je suis fatigué d’y penser…
Jordanne :
comment ça tu ne sais pas ? Vous vous êtes avouer votre attirance l’un
pour l’autre et vous vous êtes embrasser donc je pense que oui vous êtes
ensemble…
Moi :
(la lorgnant) combien d’hommes-t-on déjà embrasser en te disant que tu leurs
plaisais ?
Jordanne :
(se grattant la tête) une bonne dizaine… ou une vingtaine… Enfin bref je ne
sais plus … (dit-elle perdu)
Moi :
(riant) es ce pour autant que vous avez été en couple ?
Jordanne :
du tout ! Il y’a des mecs qui embrasse mal, très mal même, comme s’ils
voulaient avaler tes lèvres. Tu me vois me mettre en couple avec ce genre de
mecs ?
Moi :
(riant) c’est bon ! Nous sommes enfin sur la même longueur d’onde. Tu vois
donc que rien ne dis que nous sommes en couple ou pas…
Jordanne :
(se recouchant) c’est vrai… Mais il avait l’air trop sérieux pour être du genre
à embrasser des femmes juste comme ça … En plus je l’aimais bien …
C’est à ça que s’est résumer ces deux
dernières semaines, à réfléchir si nous sommes en couples ou pas et si oui
pourquoi il ne me donne pas signe de vie. Apres notre baiser le trajet de chez
lui a chez moi c’est fait dans le silence, un silence limite gênant surtout
pour moi parce que je ne savais pas ce que signifiait ce baiser pour lui. J’étais
bien résolu a lui poser des questions mais une fois qu’il s’est garer devant la
maison le baiser que nous avons encore échanger était tellement intense et fiévreux
que j’en ai tout oublier et c’est tout étourdie et la tête ailleurs que je suis
rentré.
Plus les jours passais plus je me posais
des questions suite à son silence, limite comme s’il ne s’était rien passé.
J’ai été a de nombreuse reprise tenter de demander de ces nouvelles a Roland
mais j’ai fini par laisser tomber. En début de cette semaine j’ai donc décidé
de l’appeler sur ces deux numéros à plusieurs reprises, ça sonnait mais il ne répondait
pas, je me suis même inquiéter mais quand je l’ai vu connecter sur whatsapp
j’ai juste compris qu’il ne voulait pas me parler et que c’était sa façon à lui
de me faire comprendre que ces baisers ne signifiaient rien pour lui. C’est
dégouté et résolu que je me suis faite une raison et que j’ai décidé d’oublier
Johanne et le baiser par la même occasion, je pense même que j’avais réussi a
le faire mais il a fallu que Mlle Eyoum arrive chez moi aujourd’hui pour me
poser des questions à la limite stupide de quoi me refaire repenser a lui ce
qui me fais frissonner surtout quand je pense a … (Je secoue ma tête de gauche à
droite) il faut vraiment que j’arrête de penser à lui, il en va de ma santé
mental et pour la tranquillité de mon cœur…
Une nouvelle semaine, plus stressante
et plus fatiguant que les autres, j’ai souvent l’impression que Roland fait express
de me bombarder de travail oubliant même parfois que je suis malade. Déjà vendredi
par la grâce de Dieu mais j’ai hâte que midi sonne pour aller manger ainsi
profiter pour fuir le travail et rentrer à la maison. Je suis entrain de
boucler mon dossier en attendant quand ma secrétaire viens m’informer que mon
rdv de 12h est déjà là, je n’ai pas de rdv donc c’est tout intriquer que j’accepte
de recevoir la personne, je suis tellement absorber par mon travail que je
n’entends pas la personne entré et fermer la porte derrière elle…
Voix :
bonsoir Linda…
Cette voix, cette façon de
m’appeler … Mon cœur se met directement à battre de façon instable comme si je
venais de courir un marathon, je fais un exercice de respiration assez rapide,
affichant un visage neutre et sans expression je lève la tête vers lui…
Moi :
bonsoir… (Dis-je distante)
Johanne :
comment tu vas ? (il demande en souriant)
Il est même sérieux ce mec ? Presque
3 semaines sans donner signe de vie, sans prendre mes appels, m’ignorer
totalement et il arrive devant moi et me demande comment je vais en souriant ? ;
Si seulement je pouvais lui casser ces dents, un con !
Moi :
(ignorant sa question) j’ignorais que j’avais un rdv à 12h, dit moi donc que puis-je
faire pour toi ?
J’ai été tenté de le vouvoyer mais
ça aurais semblé puéril …
Johanne :
il est bientôt midi et je sais que tu ne négliges jamais ta pause, alors je
suis venu t’inviter… (dit-il toujours en souriant)
Il se fou de ma gueule je vous
dis… !
Moi :
et c’est seulement maintenant que tu t’en rends comptes ? C’est trois
semaines après que tu viens me sortir ce genre de connerie ? Non mais tu
es drôle hein… !
Johanne :
(imperturbable) c’est la première fois qu’on me dit que je suis drôle…
Moi :
et ça ne sera peut-être pas la dernière…
Je n’ai même pas envie de perdre
mon temps à discuter avec lui parce que je sens qu’il est venu ici juste pour
me faire chier, alors l’ignorant complètement je retourne à mes dossiers, je
l’entends tirer une chaise pour s’assoir. Quand mon alarme sonne 12h30 c’est
soulager que j’enregistre mes données, range mes documents et je me lève pour
m’en aller, arriver devant la porte je constate que Mr n’a pas bouché…
Moi :
tu comptes passer la journée ici ou bien ?
Johanne :
j’ai besoin de te parler mais comme tu ne veux pas m’écouter je vais rester
ici…
Moi :
(haussant les épaules) tu fais comme tu veux… Je demanderais à ma secrétaire de
fermer après toi quand tu te décideras enfin à rentrer… Bonne après-midi … (fermant la porte derrière moi)
Il croyait peut être que j’allais le
supplier ? Il est bien fou, il peut bien dormir là-bas si ça le chante,
j’en ai rien à foutre. Je laisse les consignes à ma secrétaire et je descends.
Je suis en train d’ouvrir ma portière quand je me sens retourner et plaquer
contre la voiture, le moment de panique et de peur passé j’essaie de respirer
normalement tout en le fusillant du regard…
Moi :
tu veux me tuer ou quoi ? (dis-je en lui donnant un coup sur la poitrine)
Johanne :
(arrêtant mon bras) j’ai besoin de te parler, qu’on puisse discuter …
Moi :
je n’ai rien à te dire Belinga ! Laisse-moi rentrer chez moi…
Johanne :
pas grave ! Je parle et tu écoutes…
(dit-il en se collant de plus en plus à moi)
Je sens déjà mes résolutions flancher…
Moi :
je dis non ! Laisse-moi rentrer… (Dis-je avec moins d’assurance la tête
baissé)
Johanne :
(me relevant la tête en me fixant) Tu m’écoutes juste après tu seras libres de
t’en aller… (Rapprochant son visage du miens) Stp Linda… (dit-il la voix grave)
Le cœur ce traitre !
Ce regard !
Cette voix !
J’en frissonne !
Toutes les résolutions que j’avais viennent de fondre comme la neige au soleil. Je me ramollie dans ces bras et il le sait, il sait déjà qu’il a gagné la partie. Sans me quitter des yeux il me prend les clés des mains et sans que je m’y attends il me prend dans ces bras contourne et me dépose sur le siège passager avant de refaire le tour et d’aller du côté conducteur…