Chapitre 8:Conseil de Nicolas

Write by King olaé

-Dans trois jours,  c'est mon anniversaire. Enfin, ce que mère et les autres m'ont fait comprendre. Ce que je pensais être un accident,

n'était rien d'autre qu'un camouflage de la vraie histoire. T'imagines-tu, juste parcequ'ils n'ont pas été satisfait d'avoir  tuer ton père, ils ont voulus faire de même avec le fils! Seize ans après, si ce n'est pas la haine pure et simple, qu'est ce que c'est Nicolas ?


  Dėpassé, il passe sa main au visage avant de me répondre :


- Je n'ai pas les mots, l'ami, me dit-il, Tu as sûrement été malchanceux dans cette histoire .

-Non !!! Je ne pense pas  que cela soit dû à la malchance. J'ai perdu toute mon histoire de jeunesse.... 

- Faudrait plus y  penser, me coupe t'il.  Concentre toi sur le présent et ce que la vie t'a redonné, ajouta Nicolas. 

-Que veux-tu dire?

- Ton amnésie est rétrogradée,  tout ton passé est effacé. Tu dois tout apprendre à nouveau et refaire tes émotions. La chance que tu as maintenant, c'est ta famille qui, chaque jour, te donne des informations sur ton passé. Ça fait neuf  mois que tu es réveillé, la vie autour de toi a changé. Tu es encore jeune, c'est pas encore trop tard pour reconstruire ta vie. 

- Je veux juste comprendre pourquoi ce sont ils acharnés sur moi ainsi? Est ce que j'ai fait la même chose que mon père? lui dis-je frustré. 

- Tu le sais déjà, me répondit-il, mais tu veux juste la confirmation en retrouvant ta mémoire. Ce qui risque de ne pas être facile, suppose  Nicolas en mettant ses deux mains dans la porche de son blouson.

- C'est vrai, mais  ils ne vont pas  massacrer tous les HOUSSOU qu'ils croiseront sur leur route. 

- Non, pas comme ça, je sais où tu veux en venir, mais  ils ont sûrement fait leur recherche pour savoir qui tu étais vraiment et une fois ton identité confirmée alors... Il ne poursuit pas sa phrase mais  en désignant du doigt  mon état actuel . 

-C'est ce que j'aimerais comprendre.Et s'ils le savent alors, ils sont aussi au courant pour ma mère, mes soeurs, mon frère et ma cousine qui aide ma mère depuis son arrivée ici. Qui va les protégés eux, s'ils revenaient à la charge?

- C'est un autre cas, me  dit-il, mais elles sont toujours là. Donc, on peut effacer cette hypothèse. 

- Toutes les nuits, je suis en perpétuelle réflexion sur cette affaire, lui racontais je .Et le seul problème, c'est...

-Ta mémoire ou ton amnésie,  réagit Karlson qui viens d'entrer dans la chambre avec un sachet contenant une glacière qui n'est pas passé inaperçu à mes yeux. Désolé, je n'ai pas pu m'empêcher de vous entendre à la porte avant d'entrer.

-Ça ne fait rien, lui dit Nicolas en le  regardant s'asseoir dans le canapé. 

- Oui, tout revient à lui, ma feuille blanche. 

-Il a plusieurs méthodes mais ne pense   même pas  que je vais abordé ces sujets avec toi, me dit Nicolas d'une voix sèche . N'y pense même pas jeune homme.

-Pourquoi? lui dis-je 

- Il ne faut pas s'amuser avec ces mots, je risque de perdre mon autorisation d'exercer ce métier  juste en discutant de cela , se justifie t'il. 


     Nicolas prend un long soupire puis :


-C'est mon premier cas d'amnésie que je traite, j'ai lu et vu d'autre gérer cela mais je n'avais aucune idée de quoi cela avait l'air jusqu'à ce que Corine et vous ne débarquiez, j'ai dû contacter 

 certains amis pour savoir quoi faire avant ton réveil.


     Karlson et moi sommes mis à rire de lui,  jusqu'à ce que je me suis penché sur le côté gauche,  oubliant que mes deux jambes sont toujours en l'air. La vie de ma mère, le rire c'est transformer en un hurlement. 


- Putain John, réagit Karlson en sursaut.

- Tu as oublié ta position, ajouta  Nicolas. 

- Merde, dis-je en essayant de contenir mes larmes de coulée tout en inspirant et en expirant de  l'air de la bouche. 

- Tu as oublié tes deux jambes juste un instant, réplique Karlson. 

- Et ils l'ont ramené à l'ordre aussitôt, dit  Nicolas d'un air moqueur mais qui m'aide à me repositionner. 

- Comment ferions nous pour ces deux jambes? lui questionne Karlson. 

- Votre  mère et vos soeurs ont lancé la procédure de transfert, répondit Nicolas. 

- Comment ça? s'adresse Karlson à Nicolas étant  supris. 

- Pardon!  dis-je supris aussi. 


     Encore une nouvelle dont je ne  m'attendais pas.


- Tu ne savais pas non plus, me demanda Karlson .  

- On a évoqué, cette affaire mais je ne savais pas qu'elles avaient déjà commencé les procédures de transfert, en regardant Karlson. 

- Elles sont venus me voir et je leur ai proposé l'hôpital d'un ami en Pologne. Il est spécialisé dans les cas comme toi. Il va plus s'occuper de toi que de moi.

-C'est pas possible de prendre des décisions sans consulter l'intéresse lui même!

- Ne te méprendre pas John ; affirme Nicolas. Tu n'éprouve aucune émotion, incapable de prendre une décision dans ton état. Et pire, tu vois ta position,  avec un air sérieux. Elles n'ont pas eu le choix, ajoute-t-il. 

 

    Je ne dis rien et me contente juste de l'écouter et Karlson de même.

 

-Vous deviez alléger la tâche à cette dame, son mari à été tué et toi tu as failli subit le même assaut, c'est trop d'émotion d'un coup pour elle . John, je sais que tu ne réagis pas à ces larmes mais essaye de faire ça pour elle, me conseille Nicolas.

      

   On ne dit toujours rien, Karlson et moi. 


-Je sais le nombre de fois que je suis passé devant ta porte et la voir entrain de prier à ton chevet. Ce n'est pas facile de vivre caché avec ces enfants pendant des années sans l'aide de quelqu'un et un beau jour recevoir un appel marqué en plus,  que l'un d'eux est à l'agonie. Tu vois, d'habitude, c'est elle qui apporte la nourriture. Mais c'est Karlson qui te l'a fait cette nuit, dit-il en me fixant droit dans les yeux.


      Karlson, lui qui était assis dans le canapé, s'empresse de se lever et dit :


- Ha j'avais oublier.  C'est ton dîner, dit il en se  grattant la tête . 

- Oui ça, je l'avais remarqué, lui dis-je .

-C'est  la pâte noire et sauce de  légumes, affirme t-il .

- Maman se repose alors j'ai voulu le faire à sa place, dit-il. 

- Salue tout le monde de ma part, lui dis-je avec sourire. Et dis merci à mère.

- Je n'y manquerais pas . 

- Et sois prudent surtout, en le mettant en garde.

- Oui, c'est un chauffeur de grande soeur Grâce qui fera l'aller et retour avec moi.

- ok.


     Il dépose le repas puis ressort. Nicolas lui fait un bye bye  de la main et ferme la porte. 


- Je peux juste te  conseiller d'avoir confiance en ta famille, elle seule peut t'apporter le réconfort que tu cherches en ce moment, finit par conclure Nicolas en se retournant dans ma direction.

- J'ai compris.

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