Chapitre 8 : Djakwa Bernard Kevin
Write by Dalyanabil
Chapitre 8 :
A peine la porte de ma chambre refermé j’entends des coups,
et sans demande qui sait j’ouvre.
-... Toi
- Oui, toi et moi on n’a pas fini de discuter, tu te prends
pour qui ? Et depuis quand est-tu devenu si malpolie ou peut être que tu es
en manque ? Me répond-t-il furieux tout en avançant vers moi.
Vous l’avez compris Kevin m’as suivi. J'aurais dû m’en
doutez il n'est pas le genre à laisser tomber facilement.
-... (Je suis encore tellement choquée par ce ces mots
insinue que j’ai du mal à trouver mes mots) en man…que ? (je bégaye
presque)
-Oui Mefire en Manque. Tu sais ...
- (bammmmmm, la gifle est partie toute seule. Tous les deux
on se fixe, la tension est à son paroxysme, il se rapproche de moi. Et la
question n’est pas de savoir si il va m’embrasse mais plutôt quand et si je
vais le laisse faire.
Est-ce que vous avez déjà gifle quelqu’un, un mec que vous
désire (oui je le désire encore même si j’en suis pas très fière), dans une
pièce ferme ou la tension est à son comble et le moindre geste peut faire
bascule les choses dans un sens comme dans un autre ??? Non, je ne vous le
conseille pas à moins que comme on dit chez nous vous n’ailliez les moyens de
votre politique.
Bon, petite PAUSE, ARET SUR IMAGE comme dirait un metteur
en scène: La plus grosse dispute qu’on ait eu a été quand j’ai flirté avec son
meilleur ami et que ça a dérape.
Oui oui je vous entends d’ici mais lui et moi on était que
ami, meilleur ami et il n'y avait aucune perspective d’avenir pour un NOUS deux
et son pote était mignon et il me courait après et bien évidemment il s’y était
interposé.
Et j’étais juste arrivé à un point où j’en avais marre de
l’entendre me dire qu’on ne pouvait pas être ensemble parce « j’étais très
jeune » comme si mon âge m’empêchais de le conseiller et de trainer avec
lui et ses potes. Bref je voulais plus et vu qu’il n’était pas près à me le
donne je me suis dit que un Bad boy en vaut bien un autre et j’ai un peu craqué
sur son pote.
Bon expliqué comme
ça l’air fouillis et pas très clair hein !!!! Bon à moins que vous
comprenez le langage de on derrière les on kkrrrrrrrr, autant je fais un
flash-back en bonne et due forme.
15 ans plutôt...
Le lendemain matin de mon emménagement dans mon nouveau
quartier j'ai fait la connaissance du mec mystérieux, aux beaux yeux noirs en
allant chez le boutiquier acheter du pain. Je l’ai croisé a quelque mètre de
leur portail faut dire qu’on était voisin, il rentrait d’un match et il était
torse nu, ces les tablettes de chocolats que vous voulez voir il portait un short court son t-shirt
négligemment lance sur son épaule des sans confiance au pied et tenait ses godasses en main. Je vous ai déjà dit que Kevin n’est pas l’archétype de la
beauté masculine mais DAMN son corps… 1.80 m de pur muscle bien proportionné.
Quand nos regard se sont croisés il souriait de toute ses
dents, je me suis senti super embarrasse encore plus que quand mon ‘grand
cousin’ m’avait bastonné pour la vaisselle et que je m’étais retrouvé presque
nue dans la cour de la concession de ma tante à Foumban qui en passant (la
bastonnade) n’étais pas justifié mais ça
c’est une autre histoire.
Je m’apprêtais à le traverse et l’ignore j’ai donc abordé
ma mine des mauvais jours mais lui ne l’entendais pas de cette oreille il s’est
arête et a fixé son regard sur moi, à attendu que je sois devant lui pour se
mettre sur mon chemin
-
Djakwa Benard Kevin (me dit-il avec un grand
sourire tout en me tendant la main et tout à coup l’ignore, le tchipe n’étais
plus une option)
-
Mefire Sabine (et je sers la main qu’il me
tend)
-
T’es bizarre comme fille
-
… (en entendant le « bizarre » j’ai
souris pour la première fois et penche la tête d’un cote, hausse les sourcils
et j’ai répondu) je peux te retourne le compliment, (il m’a regardé surpris
l’air de ne pas comprendre, hummmm moi j’avais compris qu’il me traite de
bizarre, il devait être habitue à ce que tout le monde lui fasse plein de
compliments mais surement pas lui dire qu’il était bizarre krrrrrrr) oui,
bizarre un autre mec aurais compris le message
-
Quel message ???? (avec l’air taquin mais
toujours souriant) chien méchant ne pas s’approche sous peine d’être mordue ou
celui du « je me cache juste parce que je me sens incomprise
-
(heinnnnn, il sort ça d’où le mec, suis
tellement surprise par son analyse tellement pertinente, tellement vrai que je
ne sais pas quoi dire)
-
Alors oui, je suis bizarre, je fais pareil que
toi sauf qu’au lieu d’affiche l’air d’un martyr qui s’en fou moi je rigole avec
tout le monde
-
…
-
Alors Mefire ça te dirais qu’on soit
amis ? On dit qu’à deux c’est plus facile
-
(Bordel de m**de j’étais démasquée et il ne
lui avait même pas fallu 1 minute pour)
-
Quoi t’as pas une réplique bien cinglante a me
balance à la figure ??? Je suppose que c’est oui alors ?? (il est hésitant)
-
J’ai le choix (enfin j’ai retrouvé ma voix, et
effectivement pourquoi je ne me suis pas comporte avec lui comme avec les
autres ?? Je vous explique à cause de mon adolescence assez atypique et
vous comprendriez plus tard encore plus pourquoi je dis ça je me suis tenu
éloigne des mecs je trouvais que c’était une perte de temps en plus je les
trouvaient juste trop cons. Ne riez pas, la seule chose qui les intéressaient
c’était de b**se le plus de filles possible, le foot et pour ceux qui étaient
juste immature l’école mais généralement les intellos me trouvaient très grossière, trash à leur goût.
Ah oui je ne vous ai pas encore parle de ma botte secrète pour les
tenir éloigne : j’étais un garçon manque tchuppppp !
J’avais l’aspect d’une fille avec des formes et ils me trouvaient belle
même si je ne le voyais. Mais dès que j’ouvrais la bouche c’était juste pour
dire « ta gueule, je vais casse tes couilles, t’es un gros naze, ou
encore sérieux, les autres vont parler et toi aussi avec le mignili (petit)
truc que tu trimballe partout qui n’est même pas propre là ????sthuipsssssssss)
bref j’étais une désordonné notoire, une bagarreuse parce que faire la gueule à
un garçon c’est bien mais faut être prête à se défendre et généralement j’avais
pas besoin d’en arrive là il suffisait que j’élevé un peu ma grosse voix et bouscule
un peux et on me fichait la paix j’étais vu comme la pote, la bonne copine mais
jamais comme la petite amie et ça m’arrangeait)
-
Oui (me dit-il avec un air triste) on a
toujours le choix Mefire, TOUJOURS alors amis ?
-
Ok
-
Cool, je suis assis devant chez nous quasi tous
les jours à partir de 18h00 passe une fois qu’on discute (dit-il en désignant
le portail vert à quelque mètre de moi)
-
Ok
-
Vas chez le boutiquier juste en face du mini
terrain et dit lui que tu viens de ma part. A la prochaine.
-
A la prochaine
Et c’est comme
ça que je me suis retrouve à souris pour rien tout le reste de la journée et
les jours suivants : j’étais sous le charme de DJAKWA KEVIN.