CHAPITRE 82: LE KARMA

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 82: LE KARMA.***


**KELLY NGUEMA**


Cette sorcière vient de partir et je suis tellement en colère. C'est à un tel niveau même que je finis par pleurer car je me sens conne. Quand je pense que cette fille je la prenais comme ma propre sœur, je lui ai raconté toute ma vie, je l'ai présentée à tous mes contacts et l'ai emmenée dans ma famille, je l'ai emmenée partout parce que je pensais que c'était ma sœur, celle que je n'ai jamais eu. Je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle faisait mais je l'acceptais parce que je l'aimais et j'avais confiance en elle, j'étais loin de me douter que c'était un véritable serpent que je trainais à mes côtés depuis plus d'une décennie. Je comprends pourquoi au début quand j'avais commencé à marcher avec elle, tout le monde n'était pas d'accord et me disait qu'elle devait avoir une mauvaise influence sur moi, mais j'avais insisté et elle avait fini par se faire accepter par ma famille. 


Je repense à tout ce qui s'est passé avec elle durant toutes ces années et tous ce que les gens me racontaient souvent sur elle et je me rends compte qu'ils avaient raison quand ils me disaient de faire attention, que Leslie n'était pas une fille bien et qu'elle faisait des choses dans mon dos. Certains m'ont dit qu'elle était avec moi par intérêt et n'était pas sincère. J'avais perdu plein d'amies à force de la défendre mais aujourd'hui je tombe vraiment de haut. Une fille que j'ai pris comme ma sœur s'est permise d'insulter mes parents ? Et pire même, elle faisait des coups en douce pour nous nuire ? J'ai vraiment mal au cœur, je me sens trahie. 


Benjamin : (Me prenant dans ses bras) Arrête de pleurer de la sorte Kéké, tu n'y es pour rien. Cette fille a trompé tout le monde.


Moi: Je me sens tellement conne Benji, c'est moi qui l'ai fait rentrer dans la famille et l'ai emmené partout, donc si elle s'est en pris à vous c'est de ma faute. 


Fresnel : Ne te prends pas la tête Kelly et remercie plutôt le Seigneur qui t'a libéré de cette plaie avant qu'elle ne puisse te pourrir la vie de façon irréversible. Cette fille est la pire des manipulatrices que j'ai eues à voir.


Damien : Je t'assure que j'ai même encore froid dans le dos Fres. Tu sais que quand elle a commencé à pleurer pour dire qu'elle n'était pas amoureuse je l'ai cru?


Benjamin : Moi aussi.


Karl : Et moi donc?


Fresnel : Tu parles que les manipulatrices sont comme ça. 


Damien : Si tu ne l'avais pas poussé à bout, elle aurait certainement continué à mentir et semer le doute en nous.


Fresnel : C'était son plan.


Damien : Tu as vu le calme avec lequel la petite là répondait ? (Se frappant dans les mains en bougeant la tête) Oui elle est forte. Je lui tire mon chapeau. Elle doit faire carrière dans le cinéma car c'est une vraie actrice. Elle peut tuer quelqu'un je jure papa.


Fresnel : À qui le dis tu? 


Carine : (À Linda) Tu le savais n'est-ce pas ?


Linda: Qu'elle était amoureuse de Benjamin ?


Carine : Oui.


Linda: Oui. 


Carine : C'est donc ça tous les sous entendu que Jennifer faisait le jour de la soutenance de Kelly ?


Linda: Oui. 


Carine : Ah. 


Benjamin : Pourquoi tu ne m'as rien dit ?


Linda: Parce que ce n'était pas à moi de le faire. Lorsque je suis arrivée, elle était déjà là et était très aimée. Je ne voulais pas être celle qui viendrait pour diviser votre cohésion.


Moi: Et l'explication qu'elle nous avait donné quand tu l'avais trouvée dans votre chambre


Linda: Je n'y avais pas cru. Je savais qu'elle mentait.


Fresnel : Vous parlez de quoi?


Moi: L'année dernière Linda avait trouvé Leslie dans leur chambre alors qu'elle était censée être allée aux toilettes, elle nous avait dit que


Je leur ai raconté l'histoire dans le moindre détail.


Carine : Et vous y avez cru à son histoire de ventre et appel?


Benjamin/Moi: Oui.


Damien : C'est pas possible. 


Fresnel : Tu sens la frappe à plein nez. Elle était allée là-bas pour un autre but. 


Linda: J'avais pensé qu'elle était montée avec l'intention d'y laisser quelque chose ou d'en prendre. 


Carine : Les fétiches ?


Linda: Oui.


Carine : Mon Dieu ! Après ça ne peut pas m'étonner qu'on me dise qu'elle fasse des choses comme ça. Avec ce que nous avons entendu de sa propre bouche et le regard qu'elle avait, c'est tout à fait possible qu'elle fasse ce genre de choses.


J'étais vraiment dépassée. J'ai passé toute mon adolescence et mon début de vie d'adulte avec un monstre. Heureusement pour moi, j'avais reçu de vraies valeurs solidement ancrées en moi sinon j'aurais suivi plusieurs conseils de ce monstre et j'aurais gâché ma vie. Heureusement pour moi que j'ai toujours vécu une vie selon mes principes, la façon dont je lui avais donné accès à mon intimité et ma vie, elle aurait seulement pris ça pour me détruire. Je remercie Dieu de m'avoir vraiment préservé de certaines choses avec elle. 


Damien : Vraiment merci à la personne qui avait eu la brillante idée d'acheter une caméra à D, sans ça on n'aurait jamais rien su. 


Benjamin : (Regardant Linda) C'est Linda.


Damien : Tu es vraiment une visionnaire. Benjamin, il faut bien penser à écouter ce que ta femme te dit souvent, cela t'évitera plein de problèmes comme celui qu'on a traîné pendant plusieurs années là. 


Wendy : (Après un moment) Je , je voulais m'excuser.


Nous l'avons tous regardé.


Wendy : Par rapport à ce que Leslie a dit tout à l'heure. Je n'ai jamais dit que je n'aimais pas Linda ou qu'elle utilisait les fétiches, j'ai juste dit que j'avais été jalouse de la façon dont la famille l'avait accueillie. Je sais que je n'aurais jamais dû nous comparer ni dire ce genre de choses et je suis désolée. Mais je peux vous assurer que je n'ai aucun problème avec Linda.


Nous : D'accord. 


Carine : La comparaison est une mauvaise chose car nous ne sommes pas tous pareils et ne naissons pas avec les mêmes chances, chacun vient avec ses choses qui lui sont propres, si tu essaies de te comparer à autrui, tu vas seulement te faire mal pour rien.


Wendy : Je sais.


Carine : Tant mieux. Et ça serait dommage que vous ne vous entendiez pas toutes les deux alors que vous devriez faire front commun pour critiquer les NGUEMA.


Nous avons tous éclaté de rire.


Benjamin : (Riant) Tu vois ton désordre ?


Carine : (Riant) Est-ce que j'ai menti ? 


Linda/Wendy : Non.


Carine : Voilà. 


L'atmosphère s'est peu à peu détendue et nous sommes finalement passé à autre chose. Nous sommes restés chez Benji jusqu'à 22h avant de rentrer chez nous. Karl n'a pas voulu que je rentre chez moi, il m'a entraînée chez lui où j'ai passé la nuit pour éviter que je n'ai à croiser cette psychopathe que je croyais être mon amie alors que c'était une suceuse de sang. Je crois finalement que c'est lui qui a raison, me battre avec elle ne m'aurait pas servi à grand-chose, cette fille a besoin d'être délivrer des mauvais esprits qui l'habitent. Je devrais peut-être commencer à aller à l'église avec Benji et Linda pour prier pour elle, elle en a besoin car c'est une vraie cinglée…


*LE LENDEMAIN*


**LESLIE OYAME**


Je me lève ce matin avec un sentiment mitigé comme quand j'ai dormi la veille. J'ai vraiment l'impression d'avoir perdu Benjamin pour toujours. Je prends mon téléphone et je vais voir sur WhatsApp pour voir les statuts de Kelly et vérifier si elle a écrit quelque chose là-bas mais rien, je regarde les autres aussi rien. Je guette même chez Benjamin qui met un verset biblique chaque matin en statut mais même chez lui je ne vois rien. Mon intuition me dit qu'il se passe quelque chose. Alors je vais dans mon fil de discussion et je rentre dans la dernière conversation que j'ai eue avec Kelly, je ne vois pas si elle est en ligne ou non. J'essaie d'écrire un message que j'envoie mais il ne part pas. Je comprends tout de suite qu'elle m'a bloqué et c'est pareil pour les autres. Je vais sur Facebook, Instagram et Snapchat, c'est pareil. Nous ne sommes plus amie du tout.


Moi: Regardez moi des imbéciles comme ça, vous pensez que comme vous me bloquez là, je vais arrêter de vivre? N'importe quoi. Allez tous vous faire foutre.


J'ai déposé mon téléphone et je suis descendue de mon lit pour aller dans ma salle de bain me brosser. 


Moi: (Devant le miroir ma brosse à la main) Hum. Comme c'est vous mon oxygène (Riant) Il y a vraiment des gens qui se prennent pour je ne sais pas hein. Si ce n'était pas à cause de Benjamin moi j'allais m'allier à ces gens ? Jusqu'à la connasse de Carine là avait voulu me faire la morale oh tes ongles sont trop longs c'est pas joli, elle connaît quoi du joli où elle est comme quelqu'un que Dieu n'avait même pas fini de créer là, elle aussi peut parler du joli? C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité je jure. Pardon OYAME brosse toi, il ne faut pas finir ton énergie avec des scélérats comme ça, tu en auras besoin pour ce soir.


J'ai brossé mes dents et je suis passée à la douche où j'ai pris mon bain avant de venir mettre un cycliste et ma brassière pour faire mon ménage. J'ai mis le linge en machine avant d'aller nettoyer mon salon puis ma cuisine, le tout en musique. J'ai tout aéré et j'ai changé de rideaux . Quand j'ai fini, je suis allée prendre mon linge pour l'étendre dehors. Pendant que je le faisais, le portail s'est ouvert sur Kelly et sa chose. Nos regards se sont croisés et ils sont partis chez elle sans rien me dire. Moi aussi je les ai royalement ignorés en continuant à étendre mon linge. Quand j'ai fini, je suis retournée chez moi avec mes seaux que j'ai rangé dans ma douche. J'ai nettoyé la machine et je l'ai rangée où elle reste. Je suis allée sortir mon poisson que j'ai nettoyé avant de l'assaisonner et de le mettre au four. J'ai pris la banane mûre et j'ai fait des beignets. Quand tout a cuit, j'ai éteint en mettant les beignets dans un sopalin pour que l'huile parte un peu et qu'ils refroidissent. 20 minutes plus tard, je me suis attablée avec mon grand verre de jus. J'ai bien mangé avant de rincer les choses sales et allée m'asseoir sur mon canapé avec mon téléphone en main. Je regardais les commentaires que j'avais eu sur mes dernières publications. Les gens n'arrêtaient pas de me demander à propos des nouveautés sur les marques et tout, d'autres disaient que j'étais une menteuse et je n'étais l'égérie de rien du tout certainement c'était les vêtements d'autrui que j'avais porté et filmé. J'ai préféré ne pas répondre à des imbéciles comme ça qui ont des vies fades et on essaie un peu de les distraire, ils se permettent de commenter des âneries sur les publications des gens.


Moi: D'ailleurs même où est l'option bloquée là, ce sont des nuisibles que je vais bloquer. 


J'ai cherché ça dans mes paramètres et j'ai modifié les types de commentaires que je pouvais voir.


Moi: Espèces de chiens que vous êtes, venez encore commenter des conneries. Bandes de souffrants. 


J'ai déposé mon téléphone et j'ai allumé ma télévision pour mettre E, j'ai regardé les wags pendant un bon moment avant de retourner dans ma chambre pour me laver et me changer car il était déjà l'heure de la réunion, j'étais même déjà en retard. Je me suis rapidement apprêter avant de sortir. Les deux là aussi sortaient et Kelly avait une petite valise à la main. J'ai bombé mon torse et relevé mon menton avant de sortir. Je suis arrivée à la route et j'ai pris mon taxi pour dragage. J'ai marché un moment jusqu'à la maison. Une voisine m'a arrêtée pour me dire que le gars qui a enceinté Lauria est là avec ses parents et apparemment c'est un bel homme, il n'a pas l'air d'être un voyou. J'ai préféré ne pas répondre et j'ai continué ma route. Je suis arrivée devant la porte et je suis rentrée dans le salon où se tenait une dizaine de personnes.


Moi: Bonjour.


Ils ont tous tourné les têtes pour me regarder et mon regard a croisé celui de Princy qui se tenait aux côtés d'un homme d'un certain âge qui lui ressemblait beaucoup. 


Princy: (Surpris) Leslie ?


Moi: (Surprise) Princy?


Princy: Qu'est-ce que tu fais ici?


Moi: C'est à moi de te pauser cette question, que fais-tu chez mes parents ?


Princy: Tes parents comment ? Je pensais que ton père était mort et ta mère en province. 


Maman : Ça c'est quelle histoire ?


Lauria : Vous vous connaissez ?


Princy: Oui. C'est mon ex. 


Tout le monde : Hein?


Lauria : (Se levant) C'est ton ex comment ? Il s'agit de ma grande sœur.


Moi: C'est lui le père de ton enfant ?


Lauria : Oui. 


Moi: (Riant nerveusement) C'est une blague n'est-ce pas ?


Lauria: (Pleurant) C'est pas possible.


Moi: NZE donc tu me couches et après tu vas coucher ma propre sœur jusqu'à l'enceinter? Tu es malade?


Princy: J'étais censé savoir comment que c'était ta petite sœur ? Tu ne m'avais présenté aucun membre de ta famille et je tiens à te dire que ta sœur et toi vous ne vous ressemblez pas. 


Je suis mince et très clair de peau comme mon père. Lauria est potelée et noire, elle a plus hérité du côté de ma mère. À part quelques traits que nous avons, nous ne nous ressemblons pas effectivement, si on ne te dit pas que nous sommes parentées, tu ne peux pas savoir.


Le monsieur : Princy, tu veux bien nous expliquer toute cette histoire ? Parce que je t'avoue que je ne comprends rien. Tu sors avec deux sœurs ?


Princy: Non papa. Je ne sors pas avec les deux sœurs. 


Le monsieur : Alors explique nous.


Princy: J'ai rencontré Leslie il y a cinq alors qu'elle était en terminale et que je rentrais de la Suisse. Je lui avais fait la cour et on s'était mis ensemble. Après un an de relation j'avais demandé à rencontrer ses parents mais elle m'avait dit que son père était décédé et que sa mère n'était pas sur Libreville mais à Minvoul, elle m'a dit qu'elle restait avec son oncle et que ce dernier était très méchant. Elle ne voulait pas me présenter à qui que ce soit. Elle me disait qu'elle n'était pas à l'aise chez son oncle qui la maltraitait et voulait qu'elle parte de chez eux. J'étais donc allée lui louer une maison à la démocratie. Nous sommes restés ensemble pendant 4 ans et elle n'a jamais voulu rien me dire sur sa famille, j'ai voulu vous la présenter à plusieurs reprises mais là aussi elle n'a pas voulu. Elle a voulu garder cette relation secrète je ne sais pour quelle raison. J'ai fini par me lasser le jour de l'anniversaire d'Evrard et j'ai mis fin à cette relation en décembre. Depuis je n'ai plus jamais rien su d'elle. J'ai rencontré Lauria en Janvier à la plage, elle m'avait plu et j'avais pris son numéro de téléphone. On s'est fréquenté pendant un mois et nous avons décidé de nous mettre ensemble. Elle m'a parlé de ses parents et m'a dit qu'elle avait une grande sœur mais je ne savais pas qu'il s'agissait de Leslie vu que cette dernière était censée être orpheline de père et ne m'avait pas dit grand-chose sur sa famille. Je ne pouvais pas savoir. 


Lauria : (Pleurant en mettant la main sur la tête) Seigneur, je suis enceinte du gars de ma grande sœur ?


Princy: Bébé stp arrête de pleurer, je ne suis pas le gars de ta sœur mais le tien.


Moi: Tu es malade NZE? Tu crois que tu vas me laisser pour te mettre avec ma petite sœur ? Ça ne va pas dans ta tête non?


Papa : Donc OYAME, je suis maintenant mort hein?


Moi: Hein?


Papa : Tu as dit à ce jeune homme que je suis mort? 


Moi: Il n'est pas question de ça papa, il est plutôt question de ce sorcier qui sort avec moi et ma sœur en même temps.


Princy: Rectifie ton langage Leslie, on sortait ensemble et on ne le fait plus.


Moi: Je n'ai jamais dit que cette relation était terminée tant que je ne l'ai pas décidée, toi et moi on est ensemble.


Princy : Mais tu es malade Leslie.


Moi: Oui c'est la malade là que tu suivais comme un chien pendant quatre ans.


Lauria : (Se levant ) Je veux partir d'ici. 


Princy : (Se levant à sa suite pour la retenir) Bébé stp attends, je te jure qu'il n'y a plus rien avec cette fille. Toi-même tu le sais, je ne t'ai jamais rien caché sur moi quand on a commencé, je t'ai dit que je sortais d'une relation de quatre ans qui n'avait pas marché parce qu'elle était à sens unique, je t'ai dit qu'on allait aller doucement pour apprendre à se connaître. Même si cet enfant n'était pas au programme mais tu as toujours su que j'ai voulu être sérieux avec toi, j'avais déjà dit que je viendrai voir tes parents, Lauria je te l'avais déjà dit. Ne change pas d'avis maintenant alors qu'on est en train de construire quelque chose (Prenant son visage entre ses mains) Bébé stp, je t'aime et on va avoir un enfant.


Lauria : D'accord.


Moi: Pardon ? D'accord avec quoi? Tu ne peux pas continuer une relation avec lui.


Lauria : C'est mon petit ami et le père de mon enfant Leslie.


Moi: On se fiche pas mal de cette chose qui est dans ton ventre, je suis sortie pendant quatre ans avec lui, vous ne pouvez pas être ensemble.


Papa : Sors d'ici Leslie.


Moi: Hein?


Papa : Je t'ai demandé de sortir Leslie.


Moi: Tu ne vas pas me dire que tu vas accepter les présentations là papa, il s'agit de mon petit ami. Lauria sort avec mon petit ami.


Papa : Tu es une vraie sorcière Leslie, c'est moi qui te le dis, sors de ma maison.


Moi: Je ne sors pas d'ici, ce n'est pas ta maison, c'est celle de mon grand-père.


Maman a ramassé sa babouche et me l'a lancé au visage. Un de mes grands frères est venu me soulever pour me mettre dehors. 


Moi: (Me débattant) Lâche moi Léandre tu m'entends non, lâche moi.


Il m'a déposé hors de la maison avant de rentrer et fermer la porte à clé.


Moi: (Tambourinant dessus) Ouvrez-moi la porte là. Princy tu ne vas pas te mettre avec ma petite sœur c'est moi qui te le dis. Imbécile, tu as fini de me coucher et tu t'en vas pour enceinter ma sœur jusqu'à tu oses venir avec tes petits pieds pour te présenter devant mes parents, sors ici espèce de chien. Tu m'entends non, sors ici. 


La porte s'est ouverte avec fracas sur mon père qui m'a mis une claque en plein visage qui m'a fait valser avant de me faire atterrir au sol. 


Papa : (Tremblant de colère) Ton manque de respect avec les gens ça va finir aujourd'hui Leslie tu m'entends non ? Tu cries sur les gens que tu es qui? Comme on t'a toujours laissé faire ce que tu as voulu tu te crois tout permis. La seule raison pour laquelle je ne t'ai pas encore maudit parce que tu es mon propre sang et que tu portes le nom de ma mère, mais ne me pousse pas à bout. Tu prends tes pieds et tu quittes ma maison, jusqu'à ce que je vais mourir, ne remets plus jamais les pieds ici sinon je ferai ta prison. Comme on t'a toujours fait honte au point de nous faire passer pour mort devant des gens et venir nous manquer de la sorte, c'est bien. Je te libère donc du poids que constitue cette famille sur tes épaules. Va libre et oublie nous, je ne veux plus jamais te revoir. 


Il a tourné ses talons et est rentré dans la maison sans refermer la porte. Je suis restée par terre avec ma main sur la joue tant j'étais choquée. Mon père n'avait jamais levé sa main sur moi de toute ma vie. Il vient de faire quoi là, me renier? 


Moi: (Me relevant en essuyant la poussière sur moi) Je me casse d'ici, vous m'avez d'abord apporté quoi de bien dans ma vie. N'essayez même pas de m'appeler quand vous allez crever de faim ta femme et toi. N'importe quoi. 


J'ai tourné mes talons et je suis partie de là. J'ai sorti mon téléphone et j'ai regardé ma joue qui était toute rouge. Il ne perd rien pour attendre l'homme là, il se joue les indigner avec qui ? Je suis montée jusqu'à la route et j'ai aperçu la voiture de Princy garée à côté, je ne l'ai pas vue en venant car je n'avais pas prêté attention. Je me suis assise dessus pour attendre. Trois heures de temps sont passées avant qu'il ne remonte avec ses parents, un gars du même âge que lui, Lauria, Léandre et Loyd, notre dernier. 


Princy : Que fais-tu sur la voiture ?


Moi: D'abord tu t'éloignes de ma petite sœur parce que je t'ai déjà dit que tu ne peux pas être avec elle.


Loyd: Ya Leslie tu as quel problème ? 


Moi: Toi tu la fermes.


La femme : Mais cette jeune femme est dérangée ce n'est pas possible ? Pi c'est quoi que tu avais suivi chez celle-ci ?


Princy : Jusqu'à présent je me le demande maman, j'ai beau chercher mais je ne trouve pas.


Moi: Tu ne sais pas hein? Tu es un rigolo Princy, c'est moi qui te le dis. Et vous madame , je ne vous permets pas de me traiter de folle car on ne se connait pas.


La femme : Jeune fille comme tu l'as dit, on ne se connait pas et si tu as l'habitude de t'amuser avec les gens, il faut bien regarder les visages (Montrant Princy) Celui-ci est mon dernier enfant donc pour te dire que tu n'as même pas l'âge d'un d'entre eux donc si tu t'amuses avec moi je vais tellement te faire du mal que tu regretteras le jour de ta naissance. La folie que tu crois avoir, je vais t'arrêter ça vite fait. Maintenant tu dégages rapidement de cette voiture et tu vas te produire ailleurs impolie. 


Je savais au regard que cette femme me lançait qu'elle ne bluffait pas en plus son fils m'avait déjà dit que sa mère était une femme très dure. Je suis descendue et je me suis éloignée d'eux en murmurant des choses inaudibles. Ils sont montés dans la voiture, j'ai vu Princy embrasser Lauria sur la bouche avant de la serrer dans ses bras, il est ensuite monté dans sa voiture et est parti avec les siens. Je suis revenue à la charge.


Moi: Lauria ?


Ils se sont retournés.


Moi: Je t'ai dit quoi? 


Lauria : (Me tournant le dos) Laisse moi tranquille Leslie pardon.


J'ai voulu la pousser pour qu'elle aille tomber mais Loyd m'a bloqué et m'a éloigné d'elle. Je lui ai bien damé mon sac sur son visage.


Moi: Toi Loyd là, je vais te faire du mal, tu m'entends non ? Lâche moi.


Loyd : Ya Léandre ramène Lauria à la maison pardon, ya Leslie n'a plus toute sa tête.


Moi: imbécile Loyd, chien. C'est à moi que tu dis ça ? On verra encore qui va s'occuper de toi. 


Quand Lauria était loin, il m'a lâchée et a fui. J'ai ramassé un caillou et je lui ai lancé ça, mais c'est parti toucher un monsieur qui passait par là. Le monsieur s'est retourné pour me regarder, j'ai fui et je suis allée arrêter un taxi pour partir de là, j'étais vraiment essoufflée quand je suis montée dans le taxi. Je lui ai demandé de me déposer devant un club à Nzeng, il fallait que j'évacue tout le stress que j'ai eu ces deux jours. En apercevant ce club, j'ai voulu danser. Il était encore 19h et c'était encore vide mais ce n'était pas mon problème. Je suis allée m'asseoir au bar et j'ai commandé des shots que j'ai commencé à enchaîner les uns à la suite des autres. Les gens ont commencé à venir peu à peu et au bout de deux heures, il y avait déjà beaucoup de gens. Des gars ont essayé de me draguer mais je les ai bien insultés avant de me rendre sur la piste de danse où je me suis défoulée comme jamais. Il y a un homme qui est venu me coller par derrière. 


Lui: (À mon oreille) Comme on se retrouve.


J'ai levé mes yeux et j'ai rencontré les siens dans le miroir, il s'agissait du gars qui voulait me déposer chez Benjamin la veille. Je ne sais pas pourquoi mais lui je ne l'ai pas repoussé. J'ai dansé avec lui pendant un moment avant qu'il ne m'entraîne sur leur salon, il était avec deux autres gars qu'il m'a présenté comme étant ses amis. Je n'ai pas retenu leur prénom et de toutes les façons ça ne m'intéressait pas. J'ai encore bu avec eux et j'ai eu envie de faire l'amour.


Moi: (À son oreille) Excuse-moi, tu m'as dit que tu t'appelais comment ?


Lui: Arsène.


Moi: Arsène, j'ai envie de baiser.


Il a paru surpris avant de me sourire. 


Arsène : On va quelque part ?


Moi: Oui.


Arsène : D'accord bébé (Aux autres) Alvine, je fonce.


Alvine: Comment ça ? Ça fait à peine deux heures que nous sommes là.


Arsène : Je sais mais bon, il y a urgence.


Alvine : Je vois. 


Nous nous sommes levés et sommes partis de là pour sa voiture. J'ai commencé à le toucher pendant que nous étions à l'intérieur, il a dû garer devant un motel et a pris une chambre. Il avait un seul préservatif sur lui qu'on a utilisé la première fois, mais j'étais tellement déchaînée et ivre qu'on n'a pas dormi de la nuit et avons dû le faire sans les autres fois avant de nous écrouler sur le lit comme deux masses. Quand j'ai ouvert mes yeux, je ne savais pas où j'étais. J'avais mal partout et ma tête cognait de ouf, un homme nu dormait derrière moi.


Moi: Merde!


Je me suis levée comme j'ai pu, j'ai porté mes vêtements et je suis partie de là comme une voleuse…

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