Chapitre 9

Write by Larissa92

Adam resta interdit quelques secondes en entendant ces paroles acerbes. Sur le point de répondre vertement, la main de sa femme lui caressant le dos le calma elle le connait si bien. Il avait bien remarqué avant son déplacement pour que Shirley s’était un peu entichée de lui il n’était pas aveugle. Pour être complètement honnête, s’il n’avait pas retrouvé sa femme là-bas il aurait tenté avec elle pour faire d’une pierre deux coups elle avait l’air d’être une femme bien mais comme d’habitude, voire sa femme avait balayé la présence de toute autre femme dans sa tête et dans son cœur. S’il était si tactile avec sa femme en sa présence, c’était en partie pour qu’elle connaisse bien la limite. Heureusement le contra qu’il lui avait fait signé était en béton. La voix douce et pausée de sa femme le ramena au présent :

- Chaque communauté a sa part de mauvaise réputation. On dit bien des camerounais qu’ils sont malhonnêtes n’est-ce pas ? Elle avait le regard rivé a celui de la dame.

Voila ce qu’il adorait chez sa femme. Elle était certes calme mais elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle savait très bien se défendre comme le démontrait le calme soudain de cette femme. Il lui prit la main Shirley quant à elle était mal à l’aise.

- On peut passer a table maintenant si vous voulez. Dit-elle avec un sourire en se levant donnez moi juste 5 minutes pour mettre la touche finale.

Adam la suivit a la cuisine et la regarda sortir la dinde du four. Elle lui demanda d’aller tenir compagnie au salon mais il refusa l’aida a disposer la boisson tandis qu’elle déposait la dinde et les pommes.

- Elle ne m’aime pas beaucoup. Commenta-t-elle finalement en sortant la salade d’avocat au crevette du réfrigérateur. 

- Elle n’a pas besoin de t’aimer ca n’a aucune importance on paye grassement sa fille pour le service qu’elle nous rend. Je ne l’aime pas non plus de toute façon. C’est toi qui as insisté pour la rencontrer.

- C’est la mère de Shirley. Vu vos relations il n’y a pas que le contrat entre vous et vu le service qu’elle nous rend j’ai cru bien faire. Et s’il te plait ne parle pas si fort elles vont nous entendre.

Il leva les yeux au ciel en signe d’exaspération. 

- Ce n’est que le contrat qui nous lie Adriana. Je l’ai fais vivre près de moi parce que je voulais suivre la grossesse de très près. On avait rêvé d’avoir des enfants ensemble et tu sais que j’ai toujours voulu tout vivre dans les moindres détails. 

- Ok allons les rejoindre maintenant s’il te plait. Et s’il te plait arrête de m’embrasser devant elles ca les mets visiblement mal a l’aise.

- Ne me demande pas ca. 3 ans d’absence A. 3 ans je ne vais pas me priver de te toucher ou t’embrasser a cause d’elles. On a du temps a rattraper et tu es ma femme ce n’est pas comme si on était juste copain copine pour que ce soit un manque de respect à la maman.

- Tu es impossible. Dit-elle en sortant.

Il la suivit. Elle invita les deux femme a passer a table. Il n’appréciait pas du tout comment cette femme regardait Adriana comme si elle se sentait supérieure à elle. Il abhorrait cela. Vu tout ce qu’elle avait déjà eu a subir et ne se plaignait pas, elle méritait tout le respect du monde. Parce qu’il devinait bien que le regard de cette femme était a cause du fait qu’elle ne pouvait pas lui donner d’enfant. Du moins elle ne pouvait pas les porter. Elle avait inventé toutes les raisons du monde pour lesquelles elle l’avait quitté mais il savait que c’était la raison principale. Etant enfant unique et elle ayant été abandonnée, ils rêvaient tous les deux d’une grande famille ils voulaient au moins 6 enfants. Le cancer l’avait brisée mais apprendre la destruction de leurs embryons l’avait détruite. Tellement absorbé dans ses pensées, il n’écoutait pas vraiment ce que les femmes se racontaient. Sa femme posa la main sur la sienne. Visiblement on lui avait posé une question il la regarda.

- Maman demandait si tout va bien au travail. Lui dit-elle

Il prit sa main dans la sienne et la porta a ses lèvres avant de se tourner vers la dame.

- Oh ca va très bien madame. Répondît-il les affaires vont bien je ne me plains pas. 

- Et toi Adriana tu travailles ? Demanda la maman en arquant un sourcil.

- Non. J’étais serveuse a Manchester avant de revenir. Mais pour le moment je n’en ai pas besoin pour le moment.

- Oh. C’est vrai que ton mari est riche tu peux vivre aisément. Commenta la vieille dame avant de prendre un verre de vin

Il regarda sa femme attendant qu’elle réplique mais elle ne dit mot continuant a manger comme si de rien n’était. Il déposa donc sa fourchette sa femme posa sa main gauche sur sa cuisse pour le dissuader de faire ce qui allait suivre. 

- Madame vous êtes chez ma femme à sa table pourtant c’est la deuxième fois que vous lui manquez de respect. Du coin de l’œil, il vit Shirley bouger sur sa chaise visiblement mal a l’aise. C’est la première fois que vous la voyez pourquoi tant d’animosité a son encontre ? Demanda-t-il d’une voix calme et posée. Si vous voulez bien m’excusez…continua-t-il en se levant. Ma femme serait contre le fait que je vous mette dehors donc je vais aller me coucher vous m’avez coupé l’appétit.

Il sortit dans un silence de mort et alla dans leur chambre.


Adriana leva difficilement les yeux sur les deux femmes assisent en face d’elle. Adam très difficilement les conneries. Et supportait encore moins qu’on s’en prenne a elle. 

- Excusez-le maman il est… très…protecteur. Et pour répondre a votre question ou plutôt votre affirmation, je n’ai pas besoin de l’argent de mon Mari tout simplement parce que j’ai le mien.

- Je vois. Commenta la mère.

- Excuse la Adriana s’il te plait sa réflexion était déplacée.

- Ne t’excuse pas pour moi Shirley. Fit sa mère avec Hauteur en se levant. 

Shirley avait l’air vraiment embarrassé en regardant sa mère se diriger vers la sortie. Elle lui fit signe de la suivre ce qu’elle fit. Ce diner avait été un véritable fiasco elle débarrassa en se demandant ce qu’elle avait bien pu faire de mal à cette dame. Quelques minutes après, elle retrouvait son mari dans la chambre. Sans lui adresser un mot, elle alla se changer et vint se coucher toujours sans lui parler mais elle savait que le silence ne durerait pas longtemps. Comme pour confirmer sa pensée, il demanda sur un ton de reproche :

- Pourquoi tu as laissé cette femme te parler de la sorte ?

- C’est une aînée Adam je lui dois malgré tout du respect. Elle pourrait être ma mère.

- Ce n’est pas une raison pour…

- Adam s’il te plait tu sais qu’on ne peut pas s’entendre sur ce sujet on n’a reçu la même éducation sur ce point la et je n’ai vraiment pas l’intention de me disputer ce soir.

- Fair enough soupira son mari en l’attirant a lui. 

- Tu n’as pas oublié qu’on a rendez-vous a l’hôpital demain n’est-ce pas ?

- Oui ne t’inquiète pas j’ai repoussé mes meetings on va connaitre le sexe du bebe j’ai hâte.


Shirley se leva le lendemain matin avec la même gêne que la veille. Sa mère était vraiment allée trop loin et elle le lui avait dit hier en la raccompagnant. Elle s’était ridiculisée pendant qu’Adriana était resetée maitresse d’elle-même et polie. Elle avait tellement honte était-ce sa manière a elle de faire en sorte qu’Adam s’intéresse a elle ? Et il avait passée toute la soirée a multiplier les attentions a sa femme. Une petite caresse, un petit baiser par ci. Avant ca l’entendre gémir de plaisir et crier le nom d’Adam. Elle avait failli s’étrangler de jalousie toute la soirée a les entendre et à les regarder. Elle secoua la tête pour sortir les images de leurs corps enlacés. L’image que le miroir lui renvoyait la satisfaisait amplement malgré la grossesse, c’était a peine si elle avait pris 5 kilo. Sa robe moulante rouge a longues manches la mettait en valeur. Elle sortit de sa chambre le sourire aux lèvres sourire qui disparu quand elle trouva les futures parents enlacés contre le mur du séjour entrain de se dévorer de baiser. Sérieusement on ne dirait pas qu’ils avaient passés la nuit ensemble et il était a peine 8h. ils ne l’avaient visiblement pas entendus arriver car monsieur souleva la jambe de sa femme pour la passer autour de sa hanche en envoyant la main sous sa robe. Elle toussota donc et ils se séparèrent comme des enfants pris en faute. Si la jalousie tuait elle serait déjà morte pensa la jeune femme en les regardant mettre de l’ordre dans leurs vêtements.  

- Tu es prête a ce que je vois. Dit Adriana en enlevant les pinces qui retenaient les cheveux qui avaient résisté à leur étreinte

- Oui. Dit-elle simplement

- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda Adam a sa femme comme ses cheveux commençaient a cascader sur ses épaules. 

- Quoi ? Fit celle-ci visiblement surprise.

- Rattache tes cheveux. Tu sais que je n’aime pas quand tu les lâches pour sortir.

- Adam. Dit Adriana en levant les yeux aux ciel. Je sors avec toi pas seule.

- Oui mais je ne serai la que pour 1h au trop.

- Tu déranges. Dit-elle en les relevant tout de même. Content ? On peut y aller maintenant ? Demanda la jeune femme quand elle eut fini.

Son mari esquissa un sourire satisfait lui donna un baiser, prit son sac a main et lui ouvrit la porte. Sa mère pensait vraiment pouvoir séparer ces deux-là ? Se demanda Shirley en les suivant dehors. Adriana l’aida a monter en voiture avant de prendre place a son tour aux côtés de son mari.


Adriana trépignait d’impatience dans la salle d’attente Shirley et son mari eux étaient plus calmes plus que 5 minutes et ce seraient a eux d’entrer. Elle réalisait une fois de plus sa chance elle allait bientôt être maman. Subitement, son pouls s’accéléra et des frissons la parcoururent elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

- Ça va ? Demanda son mari

- Oui je ne… 

Elle ne pu finir sa phrase car ses yeux se posèrent sur le couple qui venaient de faire leur entrée dans la salle d’attente sortant visiblement du bureau du médecin. Sous le choc elle s’accrocha au bras de son mari. Celui-ci suivit son regard et se figea en découvrant le couple qui se parlait et n’avait pas encore remarqué leur présence. La jeune femme qui riait maintenant aux éclats a la blague de son mari se figea en s’accrochant au bras de son mari quand son regard se posa sur elle.

- Qu’est-ce que tu as Sameen ? S’enquit son mari en envoyant ses cheveux dans son dos. Comme elle ne bougeait toujours pas, il suivit son regard et lâcha un : bloody hell.

Aucune ne détachait son regard de l’autre Adriana avait oublié jusqu’a la raison de sa présence à cet endroit. Comme aucune bougeait ni ne parlait, le mari de l’autre se rapprocha d’eux et tendit la main a Adam qui s’était levé lui aussi.

- Hi. I’m Abhilash Zahra this is my wife Sameen Zahra. (Bonjour. Je suis Abhilash Zahra et voici ma femme Sameen Zahra). Ils se serrèrent la main.

- Adam Walker and my wife Adriana Walker. Répondît Adam.

Aucune des deux n’avait bougé et leurs maris les regardaient tenus l’un a côté de l’autre.

- Should we do something? (Devrions-nous faire quelque chose ?)  Demanda le dénommé Abhilash a Adam.

- We should let them figure it out. There is nothing much we can do right now. I always told her to do something to meet her sister. (Nous devrions les laisser se débrouiller. Il y a très peu qu’on puisse faire maintenant. Je lui ai toujours demandé de faire quelque chose pour rencontrer sa sœur.)

- So she new about Sameen’s existence? (Donc elle connaissait l’existence de Sameen ?) Demanda Abhilash.

Adam hocha affirmativement la tête. Et le silence retomba. Sameen finit par s’asseoir sur le fauteuil le plus proche surement fatiguée par son ventre. Elle s’éclaircit la gorge ouvrit la bouche mais aucun son n’en ressortit donc elle la referma les yeux toujours rivés aux siens.

- Miss Shirley? Demanda la voix de la réceptionniste 

Adriana sortit enfin de sa transe elle avait complètement oublié la présence de sa mère porteuse. Elle se leva d’un même mouvement que Shirley qui était assise en face d’eux. Elle s’avança de quelques pas avec Adam et elle avant de se retourner vers sa sœur qui ne l’avait visiblement pas quitté des yeux.

- Je…commença Adriana avant de se taire elle ne savait absolument pas quoi dire.

- Nous allons vous attendre. Déclara Abhilash avec un sourire. Allez-y nous serons la a votre sortie. Elle hocha brièvement la tête avant de continuer son chemins plus bouleversée qu’elle ne l’avait jamais été de toute son existence.

Son cœur tambourinait dans sa poitrine en un rythme effréné. Elle écoutait tout ce que le gynécologue leur disait d’une oreille distraite. Sa sœur l’attendait dans la salle d’a cote. Elle était a une porte d’elle. Une seule porte les séparait physiquement alors que mentalement c’était tout. Elle avait tellement repoussé cette échéance se refusant même a penser a ce qu’elle lui dirait car tout ce qui venait dans sa tête était juste : on t’a préféré a moi. Mais elle se ressemblaient tellement ! sur son visage, elle reconnaissait chaque trait du sien on aurait dit qu’elle se regardait dans un miroir mis a part le gros ventre bien sûr. Une autre chose qu’elle avait de plus qu’elle : elle pouvait porter la vie en elle contrairement à elle. Elle l’avait fui depuis le jour ou elle avait mis les pieds a Londres s’assurant de ne pas fréquenter les mêmes endroits qu’elle. S’assurait de ne pas avoir les mêmes fréquentations. Aujourd’hui elle était la de l’autre cote de cette porte.

- Tu écoutés Adriana ? Demanda Adam la ramenant sur terre. Shirley s’était changée et était couchée pour l’échographie.

- Sorry j’étais ailleurs. S’excusa la jeune femme. Son mari lui pris la main en signe de sollicitude. 

- On va voire si le bebe se développe toujours bien et il nous dira pour le sexe.

Le médecin pressa la sonde sur le ventre de Shirley et commença a aller de gauche a droite. Un bruit qu’elle devina être les battements du cœur du bebe et son cœur fit un bond heureux dans sa poitrine des larmes lui montèrent aux yeux. Elle se serra contre son mari en pleurant de joie avec la main de Shirley dans la sienne. 

- Tout va bien la grossesse progresse normalement. Dix doigts, dix orteils et un cœur fort. Et je sais que vous attendez tous ca alors c’est une fille. Dit le genyco avec un sourire.

- Je t’avais dit que c’est une minie toi mon amour dit Adam en l’embrassant sur le front.

- Je ne te dirais jamais assez merci Shirley en allant l’embrasser sur les joues. 

Celle-ci se contenta de lui sourire. Le médecin la laissa aller se changer tandis que son mari et elle sortait de la salle de consultation main dans la main. Il l’arrêta dans le couloir et se mit face a elle.

- Tu as la chance aujourd’hui de parler a ta sœur. J’aimerais que tu mettes tout ressentiment a son encontre de cote. Le choc que j’ai vu dans ses yeux était réel elle ne connaissait pas ton existence.

- Je ne sais pas quoi lui dire. Avoua sa femme d’une petite voix.

- Alors ne dit rien et regardez vous comme vous le faisiez tout a l’heure. Proposa son mari lui arrachant un sourire.

Ils trouvèrent le couple assis cote a cote. Sameen c’est comme ca que son mari l’avait appelé leva les yeux sur elle. Elle avait repris le contrôle de ses émotions apparemment car son regard paraissait indifférent.

- On vous laisse la annonça Abhilash en se levant. Nous serons à la cafétéria.

- Shirley vient avec nous. Consentit Adam en prenant par la main cette dernière qui venait d’entrer.

Aucune des deux sœurs ne dit mot jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Le silence se prolongea un long moment après qu’Adriana fut assise puis Sameen le brisa :

- Tu es celle entre nous à avoir été au courant de mon existence. Tu ne crois pas que ce serait mieux que tu me dises comment et pourquoi ?

Elle la dévisagea un long moment. Elle caressait machinalement son ventre rebondit et l’envie la tenailla. 

- J’avais 12 ans a l’orphelinat au Cameroun plus précisément a Douala. Je voyais des enfants se faire adopter les uns après les autres par des couples venus d’ailleurs depuis des années le jour de mes 12 ans j’ai pris mon courage a deux mais je suis allée voire la mère supérieure une femme odieuse et méchante avec moi pour je ne sais quelle raison. Je lui ai demandé pourquoi on ne m’adoptait pas aussi. Je croyais qu’elle racontait des choses mauvaises sur moi mais non elle m’a dit ce jour la avec un grand sourire que c’était sur recommandation de ma mère biologique. Sameen eu un mouvement de recul mais elle continua. Ma mère biologique leur aurait dit que j’était un enfant diabolique. Qu’il ne fallait pas qu’on me donne a une famille au risque que je les détruise. 

Sameen tressaillit visiblement choquée mais Adriana se refusa a lever les yeux vers elle. Elle ne voulait pas lire de la pitié dans les yeux de cette femme.

- Je lui avais demandé si elle connaissait cette femme elle m’a répondu avec plaisir que oui et m’avait donné son nom. Priya Chopras Colton.

- God. Murmura Sameen la main toujours sur son ventre. Comme si elle avait espéré jusqu’à la dernière minute qu’il ne s’agisse pas de sa mère. 

- A 18 ans j’ai été contacté par un avocat qui me donnait une somme vraiment énorme léguée par ta mère. Fin il m’avait fait comprendre que c’était anonyme mais je n’étais pas dupe. J’aurais pu faire l’orgueil mais j’avais besoin de cet argent. Je l’ai donc accepté et quelques mois plus tard j’étais a Londres. Je l’ai retrouvé grâce a internet et envoyé une lettre naïve que j’étais croyant qu’elle répondrait qu’elle regretterait peut être de m’avoir abandonné mais je n’ai jamais eu de retour. En lisant les articles sur sa parfaite petite famille j’ai compris pourquoi. 

Elle leva enfin les yeux et rencontra son regard chargé d’une profonde compassion. Pas de pitié.

- J’ai compris qu’elle t’avait toi. Continua-t-elle néanmoins. Passer pour Oxford avec les honneurs, major de sa promotion a Oxford CEO de sa propre entreprise après ça. Qui demanderait mieux comme fille ? finit-elle la douleur dans la voix

Sameen la regarda horrifiée.

- Tu penses qu’elle t’a abandonné à cause de moi ? comment pouvait-elle savoir que je serai intelligente alors qu’on était encore des bébés ? 

- Mais elle n’a pas eu tort n’est-ce pas ? Tu es aujourd’hui a la tête d’une entreprise qui vaut des millions et moi je vis toujours de l’argent qu’elle m’a si généreusement donné. Remarqua-t-elle amèrement. 

Contre toute attente, elle vit de la douleur passer dans les yeux su semblables aux siens. Pourquoi avait-elle mal ? sa vie était parfaite.

- Adriana. Dit-elle en levant la main pour la toucher mais elle se déroba en reculant vivement. La même lueur de douleur passa dans les yeux ambrés 

- Ecoutes. Je propose qu’on se voie ailleurs pour mieux discuter de tout ça. On ne peut pas rester ici indéfiniment. S’il te plait insista Sameen en la voyant hésiter. Je n’ai rien a faire aujourd’hui Hilash me police pour que je ne fasse rien de mes dix doigts on pourrait aller chez moi pour mieux discuter

Elle la regarda sa main s’était reposée sur son ventre Adriana vit la robe de Sameen bouger légèrement. Elle aurait aimé poser sa main dessus. Cet élan la surpris.

- Tu peux toucher si tu veux. Dit Sameen et sans attendre sa réponse, elle prit sa main et la posa sur son ventre. Elle reçut des coups et sourit malgré elle.

- Elles ne sont généralement aussi vigoureuses que quand leur père est près de moi.

- Des jumelles. Constata Adriana avec envie

- Des triplés plutôt. La corrigea Sameen

La elle était soufflée. Exactement ce qu’elle disait tantôt la vie de cette femme était parfaite. Elle s’apprêtait a retirer sa main quand elle reçût une décharge électrique elles sursautèrent toutes les deux.

- C’était quoi ça ? Demanda Adriana en regardant sa main.

- Je n’en ai aucune idée. Répondît Sameen en regardant son ventre. 

C’était vraiment étrange pensa la jeune femme.

- Je te le concède. Dit Sameen

- Tu me concèdes quoi ? Demanda Adriana

- Tu as dit que c’était vraiment étrange ce qui vient de se passer.

Elle posa un regard ahurit sur elle et la elle entendit sans qu’elle eût besoin d’ouvrir la bouche : 

- Non pas encore. 

Pas encore quoi ? Pensa-t-elle sans vraiment se rendre compte de ce qui se passait

- Non mais elle lit en moi ? Entendit-elle encore dans sa tête.

Adriana porta la main a sa bouche les yeux agrandit par la stupeur.

- Ne panique pas. Ne panique pas. Lui murmura Sameen en prenant sa main.

Et là, comme par magie, toute la peur qui l’habitait disparu.

- C’est quoi cette histoire ? Lui demanda-t-elle. J’exige une expliquation.


Fin suite dans Sameen



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