Chapitre 9
Write by St Daniel
Les chroniques de Saint Daniel
Titre : L’amour des temps.
Auteur : Saint Daniel
Chapitre 9
Sylvia : Audrey ? Celle-là même qui t’a quitté du jour au lendemain comme si de rien n'était ? Tu l’as garde chez tes parents ?
Ulrich : Ecoute Sylvia ! Ce n’est pas ce que tu crois. Je…
Sylvia : T’inquiète ! Il y a des amours que le cœur ressent et il y a quelques-unes qui touchent l’égo aussi. Mais je sais que ceux de l’égo sont inoubliables, un peu comme perdre quelqu’un de chère qui est son humanité.
Ulrich : Je ne l’aime plus ! Sylvia, c’est toi que j’aime.
Sylvia : Ça ne change rien. Il y aura toujours ce toi qui pensera à elle et qui volera toujours à son secours. Je prie seulement que tu gardes en mémoire mon nom.
Que dire ? C’était mon unique question.
La nuit a été longue pour moi. J’étais resté là à retourner au tour de ma pensée. Réflexion après réflexion je ne savais pas où poser la tête jusqu’au lever du soleil. Déjà à six heure j’avais fini de faire le petit déjeuner et je me suis doucher. Je m’habillais pour le boulot quand Sylvia s’est réveillée.
Ulrich : Bonjour ma dulcinée comment tu te sens ? Bien dormi ?
Sylvia : On pourrait dire que j’ai bien dormi si monsieur n’a pas passé sa nuit à penser à son ex. Enfin j’ai dormi mais je n’étais pas dans tes bras.
Ulrich : Désolé ! Ça ne se répétera plus. Bon tu viens ? Je t’ai fait moi-même le petit déjeuner.
Sylvia : Attend que j’aille me brosser les dents.
Ulrich : Te brosser les dents ? Ça va se refroidir. Et puis ça ne tue pas l’africain. Donc amène tes grosses fesses que je te nourrisse à la petite cuillère.
Sylvia : Ok d’accord. Mais après tu attends pour m’amener chez tes parents. Avec ta maman on a prévu un truc de femme pour aujourd’hui.
Ulrich : Toi et ma maman !? Ok ! Mais ne crois pas tout ce qu’elle te dira sur moi.
Sylvia : Tu dis que ta maman est une menteuse ? (Rire) J'irais la rapporter ça.
Je l’ai tiré vers moi et après un baisé doux et tendre je lui ai servi le petit déjeuner.
Déjà à huit heures nous sommes chez mes parents. J’ai salué maman et je suis partie derrière voir Audrey.
Audrey : Bonjour Ulrich !
Ulrich : J’ai tant réfléchi ! J’aimerais bien te faire beaucoup plus que ça ! Mais je ne peux pas. Je vais t’aider à traverser la frontière, là-bas tu pourras refaire ta vie. Je vais aussi te trouver cinq cent mille. C’est tout ce que je peux pour toi.
Audrey : Ulrich tu ne comprends pas. Où que j’aille je suis en danger. Ils vont me poursuivre jusqu’à me trouver.
Ulrich : Ça je m’en fiche. Tu m’as brisé le cœur autrefois. Maintenant que je me remets des blessures que tu m’as infligées tu reviens et tu crois que je vais juste te revoir comme avant ? À l’aveugle ? T’as détruit ma vie ! Sylvia !!!
Audrey : Désolé ! Je ne voulais pas. Excuse-moi ! On peut y aller ?
Sans tarder je lui ai dit d’y aller m’attendre dans ma voiture. Je suis partie voir ma maman et après quelques échanges je me mets en route. Quand je suis arrivé dehors je suis tombé sur Sylvia qui sortait de ma voiture. Je me demande ce qu’elle pourrait venir chercher là-dedans. Et quand j’ai demandé à Audrey à savoir de quoi elle et Sylvia ont exactement parler elle ne m’a dit rien.
Plus tard dans la matinée vers dix heures je suis arrivé au boulot. Je tombe sur mon père dans l’ascenseur qui me parle d’un homme de la société que je dois rencontrer à tout prix avant la fin de la semaine. Dès que je le quitte je me rends dans mon bureau où je retrouve Keola (Ma cousine).
Ulrich : Merci beaucoup pour ton aide. Je te revoudrais ça.
Keola : Ça je le sais. Pourquoi m’avoir fait appel ? Qui tu as aidé avec une telle somme ?
Ulrich : J’ai aidé une amie.
Keola : Tu ne peux pas jouer à ce jeu là avec moi. Et tu le sais ! T’as aidé Audrey à fuir le pays. Tu sais qu’elle est recherchée pour meurtre ? Non ! T’as encore des sentiments pour elle !?
Ulrich : Non ! C’était juste une aide. J’ai été clair avec elle. Et elle est consciente que c’est la dernière fois. J’ai Sylvia maintenant ! Elle porte même mon futur.
Keola: La tromperie est le couple. Laisse ton amertume s'exprimer afin que tu te soulages la conscience. C’est mieux que de tout garder et te ronger le cœur. Tu sais très bien que même avec enfant vous les hommes vous êtes capable de…
Ulrich : Je ne suis pas les hommes !!! Je suis moi ! Je suis Ulrich !!!
Keola : La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, qu'elle soit empoisonné ou non. Ton père nous l’a bien appris ! L'histoire ne finira pas de 36 manières, tu le sais ! Soit tu forces ton égo à l’oublier pour de bon ! Soit c’est elle qui te fait comme elle désir ! Tu sais dans quel bordelle elle s’est mise toute seule !?
Ulrich : … (Moi sans mot)
Keola : Certains personnes portent le masque du maquillage, et d'autres celui du sourire. Tu maquis quel côté de ton égo ?
Ulrich : Les souvenirs reviendront quand elle sera là. Peut-être le sentiment aussi ? Mais je ne serai plus le même et rien ne sera plus comme avant !
Keola : Bref j’espère que tu sais ce que tu fais. Vu que tu n’oublies pas qui tu es !
Après ses mots Keola est parti sans plus rien me dire. Après son départ je ne savais pas trop quoi dire. Alors j’ai pris ma journée. Je suis rentrée chez mes parents par la suite et j’ai retrouvé Sylvia. Elle était allongée sur le divan quand je suis venu
Sylvia : Chéri ? Qu’est ce qu’il y a ?
Ulrich : Pour être tout à fait normal c'est toi qui me manque.
Sylvia : On se croirait dans le monde de Narnia.
Ulrich : Dit je peux poser la tête sur ton ventre et discuter avec lui ?
Sylvia : Oui !
Ulrich : Tu m’écoutes ? La prochaine fois que je la reverrai je lui dirai que je l'aime. Cette femme qui te porte, elle est le bien et le mal. Ces deux concepts qui sont ma peur. Car l’amour aussi magnifique qu’il peut être il est aussi destructeur. Quand tu auras besoin de quelqu’un à qui parler elle sera là, mais ne m’oublie pas. Le jour je revois les photos de ma dulcinée, ta mère, dans ma mémoire et je…
J’allais dire, j’avais les mots au bout des lèvres, mais Sylvia ne voulait pas que je dise un mot. Elle avait les larmes aux yeux. Je me suis levé et lui ai essuyé le visage. Je la demande à savoir ce qu’elle a quand mon téléphone portable sonne, un numéro inconnu.
Ulrich : Allo ! À qui ai-je honneur ?
Inconnu : C’est l’hôpital La bonne Harmonie. On vient de nous amener votre femme Audrey !
Ulrich : Audrey !? Ce n’est pas ma femme !
Inconnu : Monsieur j’ignore la mésentente qu’il y a eu entre vous mais sachiez qu’elle se bat pour vivre. Elle a dit que vous êtes son unique famille. Votre numéro a été ses dernières paroles.
A suivre…
Ulrich devrait se rendre à l’hôpital ?
Et si vous êtes Audrey ? Que direz-vous !
Chapitre 10
Auteur : Saint Daniel
Titre : L’amour des temps.
Les chroniques de Saint Daniel
Hirondelle et le Saint