Chapitre 9
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 9 : Disparue …
( J'aime avant de lire )
** Agudo **
Moi : Oui, c'est ça ! Que n'a-t-on jamais v…
Favor ( me coupant ) : Agudo la ferme, tu comprends ? La ferme ! Ça ne te fatigue pas de faire la jalouse et de vouloir séparer les personnes qui s'aiment ? Pendant que toi, mon propre sang tu es ici à prendre du bon temps lui il est à mon chevet prenant de mes nouvelles. Pendant que tu es ici à prendre du bon temps il me tient la main pour marcher parce que j'ai mal. Tu m'as vu entrer, t'es-tu précipité vers moi pour m'aider ? Non, donc ne critique pas la bonté de celui qui l'a fait. Aussi, si tu veux penser que les gens sont comme toi à sortir avec le mec de sa sœur tu as le droit. Tu as le droit mais uniquement avec tes amies parce que le général n'est pas toujours pour tout le monde. Je ne sais pas si tu n'es pas fatiguée d'écouter ta propre voix mais je le suis tellement elle est irritante. Sur ce, tu vas fermer ta bouche et me laisser reprendre de mes forces en paix. ( Regardant Ikeme ) Tu peux rentrer, je vais me reposer, ne t'inquiète pas.
Je rêve là ?
A quelle heure elle ouvre sa bouche pour me répondre ?
Depuis quand d'ailleurs ose-t-elle ?
La chute a bousculé son cerveau au point où elle a oublié qui je suis ?
Je peux la faire dégager de cette maison et elle le sait.
Je la regarde rentrer dans la maison puis je me rasseois.
Juliet ( me regardant ) : Est-ce la fille dont tu nous parle souvent ?
Moi ( regardant la porte de la maison ) : Oui, c'est elle la pauvresse que mon père a décidé de garder.
Umoma ( regardant ) : Et elle te répond ainsi sachant qu'elle vit sous ton toit ?
Moi ( les regardant à tour de rôle ) : Je cherche depuis longtemps un moyen de la chasser de cette maison mais je n'y arrive pas, Olaedo prend toujours sa défense et papa l'écoute toujours.
Umoma ( après une courte réflexion ) : Olaedo ? Et si tes éloignais, l'une de l'autre?
Juliet ( intervenant ) : Comment ?
Moi ( la regardant ) : Oui, comment ? Olaedo la couve trop.
Umoma : Écoute, on sait tous ce qui peut causer des problèmes entre des personnes qui disent s'aimer : l'argent ou les mecs pour les filles.
Moi : Favor n'a pas de mec.
Umoma : Olaedo si. Ce que j'essaie de te dire c'est que tu peux créer un malaise entre les deux grâce à Ikemefuna. Tu penses que si tu dis à Olaedo que son mec la trompe avec sa sœur elle va douter ? Je ne pense pas.
Moi : Ah mais bien sûr, tu as tout à fait raison. Je vais utiliser la photo que je viens de faire pour appuyer ce que je dirai. Le problème c'est que si c'est moi qui la mets sur les réseaux, elle n'y croira pas.
Juliet : Qui sait mieux colporter dans ton entourage qu'un journal aussi prestigieux que … ?
Nous : Ragots !
Moi : Bien trouvé, je le fais dès maintenant. Par contre, vous allez m'aider à répandre la nouvelle de votre côté. Il faut que ça paraisse vrai, d'accord ?
Umoma ( souriant ) : Compte sur nous pour cela, ça va fuser d'ici demain ne t'inquiète pas.
Je souris en pensant à l'ampleur des dégâts, tes jours dans cette maison sont comptés ma petite Favor. Tu vas retrouver dehors et sans soutien. L'image a été envoyée donc j'attends me résultat dès demain.
Nous sommes restées à papoter encore un peu puis chacun est rentrée chez elle.
Favor n'est pas sorti de sa chambre de toute la soirée, pour mon plus grand bonheur.
Aujourd'hui est un grand jour, je me lève de bonne humeur et j'ouvre mes réseaux sociaux. Je vais voir la page du journal de l'Université et comme voulu, ma photo est publiée et les commentaires sont superbes ( sourire ).
Je vais prendre une douche, m'habiller puis je descends au salon et je trouve mes parents assis devant la télévision.
Moi : Bonjour papa, bonjour maman.
Maman : Bonjour mon bébé, bien dormi?
Moi ( prenant place ) : Oui, très bien ! Et toi? Papa ?
Papa ( froid ) : J'ai bien dormi, merci !
Maman : Moi aussi !
Papa : Qui a vu Favor depuis qu'elle est rentrée ?
Maman : Pas moi, elle reste enfermée depuis Qu'elle est là.
Papa ( la regardant ) : Et ça se comprend. Et toi, Agudo ?
Moi ( petite voix ) : Je l'ai vu quand Ikemefuna est venu la déposer hier et depuis, lus rien
Papa : Ok.
Silence …
Moi : Papa ?
Il a levé la tête.
Moi : Le Général a demandé à vous voir pour parler de Chioke et moi.
Papa : Qu'y a-t-il à dire sur Chioke et toi ?
Moi : Nos fiançailles, as-tu oublié ?
Papa : On les invitera à dîner, disons dans une semaine, ça te va ?
Moi ( souriant ) : Oui, c'est parfait !
Onye fait les tours au salon, elle est en train de faire la table pour le petit-déjeuner.
Favor sort enfin de la chambre et s'avance vers nous.
Favor ( regardant mon papa ) : Bonjour tout le monde.
Papa ( la regardant ) : Bonjour Favor.
Nous : Hummm !
Favor ( me regardant ) : J'aimerais savoir si c'est possible d'avoir ma sacoche, il y'a ma pièce d'identité à l'intérieur et j'aimerais l'avoir.
Moi : De quelle sacoche parle tu ?
Favor : De celle que tanti et toi m'aviez confisqué. Vous pouvez garder l'argent si vous le souhaitez mais remettez moi simplement ma pièce d'identité.
Moi : Mais…
Papa : Agudo tu te lève tranquillement pour lui remettre sa carte. En plus de la carte, tu lui remets son argent. Combien y avait il à l'intérieur Favor ?
Favor : 20.000 naira
Elle ose maintenant cette fille, non mais quel toupet !
Papa m'a foudroyé du regard, obligée de me lever et d'aller derrière fouiller la sacoche. Je ne sais même plus où je l'ai jeté aussi.
J'ai cherché et j'ai enfin trouvé donc je reviens au salon pour la lui remettre, maman quant à elle lui remet son argent.
Quand elle récupère l'argent, elle le compte et elle retire ce que maman avait mis en plus puis elle retourne dans sa chambre. Elle ressort quelques secondes après et sans s'arrêter, trace directement jusqu'à la porte.
Nous sommes passés à table et dès qu'on a fini, papa est allé au travail. Je suis donc resté avec maman.
Moi : Papa est fâché ?
Maman : Oh, ne t'inquiète pas, ça va lui passer très vite.
Moi : Mais je ne comprends pas pourquoi ça l'affecte autant, tout comme nous il n'a jamais vraiment apprécié Favor et je le sais.
Maman : C'est une chose de ne pas aimer quelqu'un et une autre de vouloir sa mort. Juste pour te dire qu'il pense que c'est de notre faute et il ne peut être que fâché.
Moi : Je vois !
Bref ! Croyez-moi, je suis désolée qu'elle ait fait cette chute, je ne le voulais pas et je n'ai même pas fait en sorte qu'elle tombe mais ça ne veut pas dire que je l'aime. Jamais je ne vais l'aimer, sauf si elle a de l'argent. Pour l'instant elle n'en a pas donc, on ne sera jamais amies et mon seul souhait est qu'elle me libère ma maison.
Après ma discussion avec maman, je suis remonté dans ma chambre me changer. Je dois sortir, je vais aller voir Chioke. Je m'habille et prends mes clés.
Maman : Où vas-tu ?
Moi : Voir Chioke.
Maman : Ah okay! Tu diras à ses parents, s'ils y sont qu'on les invite dîner dans quelques jours.
Moi : Je le ferai.
Je suis sorti pour aller m'installer dans ma voiture. Le privilège d'être enfant de riche, tu as tout et tu ne manque de rien ( sourire ). C'est le bonheur, je ne suis pas là à trainer dans les rues du Nigeria à essayer d'écouler une marchandise expirée ou encore à porter de vulgaire vêtements.
Je viens de me garer dans la concession Ebubo, je vais voir dans la grande maison pour transmettre le message de mes parents premièrement. Je les trouve à table, ils m'invitent à manger avec eux mais je n'ai pas le temps parce que je dois voir mon fiancé. Je leur dit ce que maman m'a demandé de dire puis je sors de chez eux et vais chez lui.
Je voulais frapper mais non, je vais lui faire une surprise. Donc je fouille dans mon sac la clé de sa maison je ne trouve pas, pfffff je vais frapper … obligée ! Personne ne réponds donc je retourne chez ses parents leur dire que je rentre et au lieu de rentrer chez moi je vais une bonne fois chez Umoma pour lui parler de notre petit plan d'hier. Je frappe et c'est sa colocataire qui m'ouvre, elle vit dans une maison et partage les charges avec elle donc. J'ai cru apercevoir le véhicule de Chioke en venant, certainement une erreur.
Moi : Bonjour, elle est là Umoma ?
Elle : Oui !
Moi : Merci, je vais la trouver dans sa chambre.
Elle : Je ne sais pas si c'est une bonne chose.
Moi : Pourquoi ?
Elle : Ce ne sont pas mes affaires mais elle est avec son mec donc je ne pense pas que tu puisses y aller.
Moi : Comme tu as dit, ce ne sont pas tes affaires… merci !
Elle est à avec son copain? Enfin je vais le voir, elle nous l'a tellement caché à Juliet et moi donc tant pis ce que je verrai au moins je mettrai un visage sur le mystérieux petit ami.
J'ouvre la porte et je pense avoir fait une erreur ( rire ).
Moi ( entrant ) : Excusez m…CHIOKE !!!!???
Je rêve là !!!!
Chioke ( se redressant rapidement ) : Agudo, qu'est-ce que…
Moi : Umoma ?
Je les regarde à tour de rôle et je sens toute la colère du monde monde monter.
Moi : Umoma ? Chioke ?
Ils ont rapidement cherché de quoi se couvrir le corps.
Umoma : Je peux tout t'expliquer Agudo.
Moi : C'est donc lui ? C'est donc pour ça que tu as refusé de nous le présenter ? Chioke ( le regardant ) ? Tu ne pouvais pas te trouver un autre homme que mon fiancé ? Et toi Chioke …
Chioke : Arrête s'il te plaît !
Moi ( hurlant ) : Arrêtez quoi? Je vous trouve en train de me cocufier et tu viens me demander d'arrêter ? Tu es sérieux là ? Je te cherche chez toi or tu es en train de prendre du bon temps entre les jambes de cette catin.
Umoma : Je ne te permets pas, ok ? Tu passe ta vie à crier haut et fort que tu es riche alors pourquoi sortie encore avec un homme riche ? Laisse ceux là pour nous qui n'avons que le strict minimum. En plus, on sait tous que Chioke ne t'aime pas et tu sais depuis longtemps qu'il te trompe. C'est dommage que tu ne le saches pas, si tel est le cas d'ailleurs.
J'ai bondi de là où je suis pour aller m'affaler sur elle, heureusement que Chioke est là sinon elle devait me sentir passer.
Chioke ( me retenant ) : Tu es devenue folle ? C'est ton amie quand même.
Moi : Lâche moi, lâche moi !!!! Quelle amie? Une amie qui couche avec mon fiancé ? Elle t'a fait quoi dit moi, elle t'a drogue c'est ça ? Tu ne l'aurais jamais fait.
Chioke : Mais arrête de faire la naïve, toi et moi on sait il y'a bien longtemps que ça a cassé. Si on se supporte jusque que là c'est à cause de nos parents sinon en réalité il n'y a plus rien.
Moi ( en larmes ) : Mais qu'est-ce que tu raconte ? Je t'aime moi et …
Chioke : C'est faux et tu le sais! C'est le confort que tu cherche, cette relation a été toute tracée pour assurer le confort de nos deux familles… rien de plus donc Arrête de raconter n'importe quoi. Je ne pouvais plus me murer dans ce mensonge et j'ai voulu voir quelqu'un d'autre. Je suis désolée si c'est sur ton amie que mon dévolue est tombé mais je n'y peux rien, c'est ainsi.
Moi : Ne… ( pleurant de plus belle ) Ne me fais pas ça Chioke, surtout pas pour elle. Elle ne t'aime pas, c'est ton argent qu'elle aime. Ne me fais pas ça pitié !
Umoma : Il t'a tout dit je pense, maintenant tu vas sortir de chez moi. Si tu veux discuter de tout ceci, tu vas attendre Chioke chez lui parce que ça ne me regarde nullement. Vas-t-en immédiatement !!
Je l'ai regardé, j'ai regardé Chioke puis j'ai essuyé mes larmes du revers de la main avant de sortir de chez elle.
C'est bien la pire image de ma vie tout ça… mon fiancé avec une de mes meilleures amies, je n'y crois Pas !
Comment ose-t-il me dire tout ceci et devant elle en plus ? Ce n'est pas possible, j'ai sûrement rêvé.
** Olaedo **
Je viens de finir mes vacances et il faut que je rentre. La dernière fois, je ne sais pas ce que j'avais pour me retrouver au sol sans pouvoir me lever avec une douleur de dingue. Maman a prié de toutes ses forces et les minutes qui ont suivi, la douleur était passée. Je n'ai rien compris mais j'étais soulagée de ne plus avoir mal. Du coup, en prenant l'avion elle n'a pas cessé de me dire de prier encore et encore chaque jour. Nous sommes enfin arrivés et j'ai pris un taxi pour qu'il me laisse jusqu'à la maison, ce qu'il a fait. Je n'ai trouvé personne mais je crois bien que Favor est dans sa chambre parce que j'entends du bruit.
Je pose mes affaires dans la chambre et je vais frapper à sa porte, l'envie d'explications m'a trop rongé l'esprit donc je dois immédiatement la voir.
Favor : C'est ouvert.
Moi ( entrant ) : Bonjour Favor.
Favor ( sautant sur moi ) : Ola, je suis si contente de te voir. Tu viens d'arriver ?
Moi ( souriant ) : Oui oui.
Favor : Tu m'as tellement manqué.
Moi ( la regardant ) : Et moi donc ! Tu vas bien ? Tu n'as plus mal ? Viens on va s'asseoir.
Favor ( s'asseyant ) : Oui oui, tout est ok, je n'ai plus mal.
Moi ( doutant ) : Hummm
Favor ( rigolant ) : Le médecin m'avait donné une semaine et il avait raison parce que ma douleur est passée.
Moi : Dieu merci ! Elles sont où les mégères ?
Favor ( éclatant ) : Je n'en ai aucune idée.
On a beaucoup raconter, je lui ai donné ce que je lui apporté et à un moment, il a fallut que je lui demande.
Moi : Favor ?
Favor : Oui?
Moi : Sais-tu ce qui se dit un peu partout ?
Favor : Non, dis-moi.
Je me suis levé pour prendre mon téléphone qui était sur sa table de nuit et je lui ai monté ce qu'il fallait.
Favor ( regardant mon téléphone ) : Quoi? Comment ? Mais ils racontent n'importe quoi. Tu ne crois pas à tout ça n'est-ce pas ?
Moi : …
Favor ( se levant ) : Mais non, tu ne peux pas croire à tout ceci. Cette photo a été prise par Agudo quand il est venu me déposer à la maison, le jour de ma sortie de l'hôpital. Je l'ai simplement remercié, il n'y a rien entre lui.
Moi : Trop de commentaires, trop de choses dites et j'avoue qu'à un moment j'ai douté et …
Favor : Je suis très vexée que tu ai pu penser une telle chose, jamais je ne pourrai te faire ça. Mais ne t'inquiète pas, je peux bien comprendre que tes doutes. Bon retour chez toi, je dois aller voir Ikena.
Moi : Fav, attends…
Trop tard, elle est déjà sorti.
** Ogbonna **
Ça fait une semaine déjà et je pense que Favor n'a plus de douleur. On me fait trop de bruit déjà, il faut que je recommence mon histoire.
Je ne l'ai pas vu à table ce soir, elle aime trop rester dans sa chambre et plus encore depuis son accident.
Moi ( me levant du lit ) : Je reviens.
Chisom : Où vas-tu ?
Moi : Où vais-je chaque soir ?
Chisom : …
Je suis sorti de la chambre en direction de celle de Favor, je l'ouvre et je ne trouve personne. Je vais voir à la douche, rien !
Je sors de sa chambre pour fouiller les autres pièces de la maison mais rien.
Je vais au salon regarder l'heure, il est 01h. Il est 01h, où est-elle ? Elle ne va pas me dire qu'elle est à l'hôpital. Je prends le téléphone et appelle l'hôpital mais on me dit qu'elle n'y est pas.
Moi ( hurlant ) : Chisom ? Ola? Agudo ?
Elles durent à descendre donc je les appelle à nouveau et elles viennent en courant presque.
Olaedo : Papa que se passe-t-il ? Pourquoi tu cries ?
Moi : Où est Favor ?
Agudo : Oh papa, c'est pour ça que tu me réveille ?
Moi : Je répète, où est Favor ?
Olaedo : Dans sa chambre papa.
Moi : Vas voir si tu veux, peut-être que de tes yeux tu la verras mais je ne l'ai pas vu.
Olaedo : Comment ?
Elle est immédiatement allé dans sa chambre pour voir mais elle revient en panique.
Olaedo : Papa, elle n'y est pas. Où est Favor ?
Papa : Vous l'avez vu aujourd'hui ?
Olaedo : Oui papa, quand je suis arrivée elle était à la maison et après elle m'a dit qu'elle allait voir son frère à l'hôpital, c'est tout.
Papa : Et toi Chisom, tu es bien silencieuse.
Chisom : Je ne sais pas où elle peut être.
C'est pas possible ça, où est-elle allé ?
Elle va me causer des problèmes cette fille, où est-elle ?
Elle ne peut pas disparaître comme ça.
Où es-tu Favor ?
Il faut qu'on aille à sa recherche.