Chapitre 9: Au fond de la cellule.

Write by Tunde William

    ** Wilfred Jean Claude Hounton** 

- Allez Jean Claude , viens jouons au jeu de l'illusion de la vie. 

-( Moi) Non merci Alyson .Ça ira.

Alyson est l'un de mes compagnons d'infortunes. Lui, il a été arrêté parce qu'il a volé des médicaments dans une pharmacie pour sauver son petit frère malade.

-( Alyson)[ coopèrant] Ne me dis pas que tu n'as pas envie de jouer. 

-( Moi) Non , n'insiste pas.

-( Alyson) Ne te laisse pas abattre mon cher ami. Il faut que tu sois fort pour ta maman. Ne le soit pas pour toi même mais pour elle. 

-( Moi)[ M'effondrant en larmes] Non ,non ma mère mourra . Depuis près de 7 mois qu'elle est dans cet horrible coma. Tout est de ma faute. Je n'ai pas su la protéger et la rendre fière. Je ne mérite pas d'être son fils. 

Pour la première fois depuis mon incarcération je m'autorise à pleurer. Je m'en veux terriblement . Maman s'est fracassée la tête sur le sol pavée quand la voiture m'emmenait au trou. J'étais assis près de la fenêtre et je la voyais s'effondrer sur le sol faible et impuissante. C'était de ma faute si actuellement elle se bat pour vivre.  On avait par d'argent mais c'était grâce à son ami d'enfance qu'elle est encore dans le néant , le vide séparant la vie et la mort.

- (Alyson)[ Condescendant] Ne te laisse pas abattre. Tu viens de faire six mois . D'ici les trente restant tu t'en sortiras. Tu as encore de la vie devant toi. Penses à tout ceux que tu aimes. Tu trouveras sûrement la force pour continuer.Mais avant ça accepte ta situation actuelle et tu verras. La porte s'ouvrira d'elle même. 

-( Moi) [ M'enervant] Ne recommence pas Alyson sinon je vais m'enerver. Compris ????

-( Alyson) Ça ne te servira à rien de t'enerver. Surtout celà au contraire t'aidera car tes bourreaux se lasseront. Tu ne leur servira plus de vides couilles ils vont désormais te trouver sans saveur. Ne joue plus aux forts avec eux, n'essaie même plus de te braquer. Offre toi à eux quand ils viendront te réclamer . N'hurle plus de rage ni de douleur. Sinon tu ne ressortiras pas d'ici vivant. Tu ne verras plus ta mère quand elle sortira d'affaires crois moi. 

Lorsqu'il me parlait , j'étais déconnecté du monde réel . On me violait chaque fois que l'envie leur prenait. Et celà c'était les ordres de Carmelliah. On m'avait dit qu'elle allait se venger de moi mais je ne l'imaginais pas à ce point. J'étais battu à mort.Mon corps musclé ne restait plus rien. J'avais des cicatrices sur tout le corps . Certains plaies s'étaient même mal cicatrisées. Qu'avais je fais ??? Rien si ce n'est de laisser mes pulsions sexuelles me dominer dans cette maudite boîte de nuit. Je ne supportait pas l'alcool ni le brouhaha assourdissant que laissait la musique. Cette nyit là j'avais les nerfs en pelotes et le crâne en feu. Carmelliah s'était assise sagement à côté de moi et me tenait compagnie. Malgré son habillement extravagant et sa beauté artificielle je l'ai désiré . Elle s'était donnée dans les locaux des toilettes et j'ai pris fiévreusement ce qu'elle m'offrait sans savoir que c'était un piège. Elle avait tout manigancer soigneusement et avait même des témoins. Je n'ai pas nié avoir eu des rapports sexuels avec elle puisque mes spermatozoïdes étaient retrouvés dans son appareil génital. Pourtant nos avions eu recours au préservatif mais celà n'était pas une raison valable. Elle avait eu sa vengeance et ma mère s'est retrouvée morte l'hôpital par ma faute....

- (Alyson) Fais ce que je te dis et sois dociles quand viendront tes bourreaux. Apprends seulement la définition de Hakouna Matata . Tu réussiras j'en suis certain.

-(Moi) ok compris . J'ai pris note de tout ce que tu m'as dit . J'en tiendrai compte . Promis. Maintenant laisse moi seul un moment je t'en prie.

-( Alyson) Sûr ???

-( Moi) Oui chef.

-(Lui)[ me tappant que les épaules] Qui est ton chef ??? Idiot. Remercie plutôt ma carrure imposante et mes muscles impressionnants. Sans ça on serait tout les deux déjà morts dévorés pas les rapaces.

-( Moi) [ Souriant] Tchipp peureux . Il haussa les épaules et s'en alla s'asseoir non loin de moi. C'est vrai c'était grâce à sa carrure que nous sommes encore tout les deux en vie. Sinon on allait nous déguster tout crus. Les prisons béninois n'ont rien en commun avec ceux occidentaux. Ici c'était un trou et les prisonniers vivaient comme des oiseaux en cage. On avait seulement qu'une porte métallique comportant deux ou trois barres en fer qui permettent de filtrer la lumière du soleil et de voir un peu l'extérieur. On avait pas de latrines ni de fosses d'aisance. On se contentait de faire les besoins dans un petit saut qui était posé souvent dans un coin du taudis. On était souvent une centaine de personnes dans la cellule. Chacun s'asseyait à côté de son prochain coude à coude. Si tu es l'as de t'asseoir tu resteras alors debout. Dans cette petite cellules se trouvait pourtant un grand réseau de maffia. Les policiers même étaient au courant de chaque gang. Ils vendaient la drogue que récupérait le chef de chaque Gang. 

-( Un officier) [ En frappant la porte de la cellule] L'heure de ma promenade est arrivée. Sortez de vos cellules .

Nous sommes sortis en rang de notre cellule. Chacun tenais le bras gauche de son voisin et grâce à sa main droite se protégeait les yeux de la lumière du soleil qui vous aveuglait. On ne voyait presque pas la lumière du soleil dans les cellules . C'était aussi l'heure pour aller nettoyer la cour arrière de la prison, verser les sauts d'aisance,laver les autos ou voiture du clergé de la prison. Puis nous irons sous la surveillance des gardes aller se laver dans la douche. C'était le moment que je redoutais le plus puisque c'était la bas que jz je me faisais sodomiser par les prisonniers payés par le père d'Hélène. Le soleil qui brillait brûlait le dos de chacun de nous quand on était absorbé chacun par une tâche qui lui était assignée. Un coup de sifflet marqua la fin de la promenade et c'était d'un pas clopin clopan que je regagnait la cellule les jambes molles, le moral dans le bas des chaussettes et l'anus endolorie et rougeâtre.

Retour dans les cellules.

Retour des idées noires.

Retour de la frustration et des pleurs.

Retour de la solitude.

Prisonnier je le suis.J'ai très envie de me donner la mort mais c'était sans compter sur la vigilance des gardes qui ne nous laissait aucun objet pouvant permettre la réalisation de ce forfait. Ici je suis malmené , on ne te laisse pas le choix. C'était ça ou rien. Retours des pleurs quand assis à l'étroit près des autres prisonniers je pense à ma mère.Elle est actuellement couchée sur un lit d'hôpital selon ce que m'a rapporter la mère d'une amie. Seule et sans défense.Il paraît que son ami d'enfance avait ordonné qu'on ne l'a débranche pas. Il avait même ordonné que des infirmières soit à sa service 24h/24. Ma mère était seulement âgée de trente neuf ans était par ma faute clouée sur un lit. Elle était très jeune on l'a prenait souvent pour ma sœur. Je ne l'a ressemblait par du tout. Elle était très belle et très jeune aussi malgré son commerce de vente de poissons frais. Je me demande parfois si elle ne m'avait pas eu à quoi ressemblerait sa vie. Elle serait certainement une femme influente dans le monde des affaires ou une mannequin de renommée internationale. Elle a voulu se sacrifier pour moi. J'étais un fardeau pour elle. Elle pouvait me laisser dans une bac à ordures ou simplement me déposer devant une porte ou devant un orphelinat mais pourtant elle ne l'a pas fait. Elle m'a choisie moi au lieu de la facilité comme le font certaines personnes. J'étais son courage quand on l'a traitait de pute. Mon sourire était son soutien, mes pleurs son défi puisqu'elle n'aimait pas me voir pleurer. Mes rires étaient ses moments de distraction et surtout mes réussites sa fierté et le fruit de ses économies. Pour moi elle a renoncé à ses rêves , sa jeunesse ,à tout. Elle m'aimait d'un amour inconditionnel et moi que lui ai je offrir ???? Rien , nothing ,nada. Je l'avais déçu . Si elle meurt ce sera entièrement de ma faute. Et ça je ne le permettrai pas. J'espère que son ami d'enfance fera tout pour le sortir d'affaires afin que je puisse la serrer dans mes bras et lui dire que je l'aime. Il ne me reste que trente mois à faire pour que je puisse finir de puger ma peine. J'espère  seulement que Dieu ne me rappellera pas à lui pendant ses trente prochains mois . Mais si ma mère meurt alors je le retrouverai au Ciel si je ne suis pas mort. Mort à cause des brimades dont je la suis victime toute trouvée ou simplement à cause d'une infection que mes bourreaux m'auront refilé. J'ai grave peur de ce que demain sera si éventuellement ma mère et moi sortons vivant de cette période tragique......

   ** Claude Marcel d'Oliveira**

 -( Moi) Allô docteur. Du nouveau ????

-( Le docteur) Non C'est le statut quo. Son état est stable . On dirait surtout qu'elle s'est construit une barrière psychologique. On dirait qu'elle a subi des évènements tragiques et qu'elle ne veut pas se réveiller de peur de sombrer. 

-( Moi) Ok. Rappellez moi si vous avez du nouveau. Clic.

À la fin de l'appel  je suis tétanisé, j'étais de plus en plus faible depuis le jour où je me suis évanoui dans mon bureau. Quand j'étais dans les vapes je nous voyait Marie Jeanne et moi marchant ensemble. Elle était devant moi et moi j'étais derrière . Elle marchait posément et doucement quand moi heureux je courrais pour la rattraper. La distance qui nous séparait était infirme mais c'était kilométriques selon moi. Quand je l'ai rattrapé ce fut la voix d'un homme qui criait qui attira son attention.La voix était semblable à la mienne et criait Maman Maman. C'était mon fils qui l'appelait Maman. Mon fils que j'ai renié. Il était très beau et ressemblait trait pour trait à mon père. Elle m'a dit alors d'aller sauver son fils et me poussa dans le vide.Je me réveillai à l'hôpital et quand je fus valide pris le premier vol pour Bénin. Ce fut très difficilement que j'ai vu Marie Jeanne. On s'apprêtait à l'a débranché mais je me suis opposé. J'ai pris tout les frais en charge et je suis rentré directement aux states. J'avais prévu de retrouver mon fils et de le faire sortir de prison mais j'oubliais à chaque fois. C'était comme si ma mémoire me jouait des sales tours. Tout mes projets concernant Marie Jeanne et notre fils vont tout droit dans les oubliettes à chaque fois que j'emets le vœu de les accomplir.... C'était le docteur qui s'occupait de Marie Jeanne qui me rappelait à chaque fois l'évolution de sa situation . Et je me souvenais instantanément que je devrais sortir mon fils de prison. Je pris alors le téléphone pour appeler un ami avocat quand Vicky entra dans le bureau. 

-Salut chéri. Mais qui appelle tu comme ça en pleine nuit.

-( Moi) Je dois appeler un ami pour lui donner le dossier de Mon fils Jean Claude.

-( Vicky) Mais il fait déjà nuit. Tu l'appelleras demain. Mais pour l'instant il faut venir me faire plaisir.

-( Moi) Mais il n'est que 8h du soir .

-( Vicky) 08 h du soir oui , mais ça ne t'attendra pas dit elle en se mordant les lèvres sensuellement et en se déhanchant en venant vers moi.

  ** Narrateur externe** 

Elle jeta à terre sa nuisette sexy en exhibant sa poitrine plantureuse à l'air. Lui , comme un toutou déposa tranquillement le téléphone qu'il tenait en main et en se concentrant sur le déhanché sensuelle de son épouse. Il ne savait pas que sa mère et Vicky s'étaient arrangées pour lui effacer la mémoire concernant Marie Jeanne et son enfant. C'était le plan diabolique qu'avait eu la venimeuse Irène d'Oliveira pour protéger leur secret. Chaque fois qu'il émettait le vœu de lancer les démarches concernant la sortie de Jean Claude, Irène ressentait.le signal. Elle prévenait alors Vicky qui l'obligeait à le remettre plus tard. C'était soit un appel urgent,soit un cri désespéré, une alarme déclenchée ou simplement une crise d'hysterie qu'elle utilisait comme moyen de persuasion. Cette fois c'est le sexe qu'elle a trouvé . 

- Prends moi ici et préparons la venue de notre troisième enfant. Cette fois c'est d'un garçon que je veux. Je suis dans ma bonne période lui dit elle.

Lui aussi le prit alors sauvagement sur la table de son bureau parce-que il voulait un garçon. Un enfant !!! Alors que le sien même était dans une situation inconfortable et que les deux autres qu'il se dit avoir eu avec Vicky n'était pas pour lui. C'était la magie du bracelet qui le rendait stérile . Il ne pouvait avoir d'enfant qu'avec une seule personne dans sa vie . Et cette personne ce n'était nulle autre que Marie Jeanne , celle qui dormait sur un lit d'hôpital d'un sommeil profond .... Il s'élança alors dans ses ébats amoureux avec Vicky dans le but d'avoir un autre enfant pendant le seul qu'il n'ai jamais eu était entrain de se faire bastonner et de se faire sodomiser copieusement ......

On le pensait fou mais en réalité il n'était qu'un inconscient qui ne se connaissait par lui même. C'était pathétique venant de sa part et surtout humiliant pour un homme de son rang dont l'âme était aveugle et l'esprit borgne........





L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Forgive me......