Chapitre 9 : Le complot (2)

Write by Djiffa

Les deux policiers s'assirent en face de moi.

-"Alors Madame Caroline c'est bien cela. ? Je hochai la tête pour dire oui.

Le policier reprit.

- nous allons enregistrer tous vos propos qui vont nous servir de preuve. Il donna l'autre à l'autre policier qui mit en marche l'enregistreur. Le premier policier reprit.

- Nous sommes ici dans notre pays. Nous avons nos lois qui sont très rigides concernant le trafic de drogue. Mais nous prenons toujours la peine d'écouter ceux qu'on arrête avant de décider de leur sort. Mais déjà je vous annonce que tout porteur d’une quantité de moins d'un kilogramme est condamné de 10 ans à perpétuité et plus d'un kilogramme conduit systématiquement à la peine de mort. Mes pieds se glacèrent. Le policier reprit.

- Alors dites-moi Madame quels sont les autres membres de votre réseau. ?

- Monsieur l'officier, je ne fais pas de trafic de poudre. Je ne sais même pas comment ça s'est retrouvé dans ma valise.

- Oui oui Madame, c’est toujours ce que les dealers disent.

- Je vous le jure.

Le policier m'ignora et continua.

- Qui êtes-vous venus voir ici ?

- J'allais à Dubaï avec ma belle -mère et ma fille et nous sommes arrêtés ici pour deux jours pour saluer un couple ami à moi et mon mari.

- Donnez-moi leurs noms et leurs contacts téléphoniques.

Nous devons les interroger ainsi que votre belle -mère. Je le leur donnai. Le policier reprit.

- Depuis combien de temps faites-vous ce trafic ?

- Monsieur je suis l'épouse du Ministre des Finances de mon pays. Je ne peux pas faire une telle chose. Vous pouvez appeler pour vérifier. Même votre Ministre des finances sait que je viens. Il est ami avec mon mari. Les deux policiers se mirent à rire, puis le second me dit.

- Madame notre Ministre des finances vous connaît. ?

- Non, mais il connaît mon mari et je dois même le voir pour lui donner un paquet de la part de mon époux.

- Madame, vous délirez. Si votre époux était ami au Ministre des finances, il saurait que ce dernier est malade depuis deux mois et qu'il est en train d'être soigné à Paris. C'est quoi cette histoire. ? Guillaume m'avait pourtant dit qu'il avait eu le Ministre au téléphone la veille de notre voyage. Je réfléchis une seconde et je demandai aux policiers si je pouvais avoir mon téléphone portable pour leur donner le numéro du ministre pour qu'ils l'appellent et vérifient l'information. Ils acceptèrent. Le second policier sortit et revient deux minutes après avec mon téléphone en main. Je pris et leur montrai le numéro pour qu'ils appellent. Mais cela s'avérait être un faux numéro. Je tombais des nues.

- Madame, non seulement vous êtes un dealer, mais vous voulez impliquer une de nos autorités dans votre sale trafic. ?vous serez même exécutés plus vite que prévu. Les deux policiers me laissèrent toujours menottes en main et fermèrent la porte. Mon Dieu qu'est ce qui m'arrivait. ? Guillaume m'avait menti. ? Et pourquoi. ?dans quel but. ? J'étais dans mes pensées quand la porte s'ouvrit à nouveau et un agent me fit lever et me conduisit hors de l'aéroport. Une fois dans la voiture, il me banda les yeux, ce qui m'empêcha de voir le chemin parcouru. Puis, finalement nous arrivons à destination. L'on me conduisit dans une salle et c'est là où le bandeau me fût ôté des yeux. Je me retrouvai en face de deux femmes qui me demandèrent d'enlever mes vêtements. Une fois que je me suis exécutée, elles me donnèrent un uniforme à porter. C'est la tenue des prisonniers. J'allais donc être incarcérée. Ensuite, un monsieur entra dans la salle. Sans me saluer et me regardant avec mépris, il commença.

- Madame vous avez plus d'un kilogramme de poudre en votre possession. Selon nos lois vous êtes condamnés à mort. Vous serez donc exécutée dans deux jours. Mais avant, vous avez le droit d'échanger avec trois personnes de votre choix pour leur dire vos dernières volontés.

- Monsieur, je vous en prie, c’est une erreur, ne me faites pas ça. Vous pouvez interroger ma belle-mère et Monsieur Boris l'ex collègue de mon mari ainsi que sa femme.

- Justement, ils sont été tous interrogés. Monsieur Boris et sa femme ont dit qu'ils ont quitté votre pays depuis trois ans donc ils ne peuvent rien dire. Mais votre belle -mère a affirmé que vous êtes une mauvaise personne et que c'est bien possible. C’est même parce que vous êtes mauvaise que votre mari a tenu à ce que votre belle -mère voyage avec vous pour prendre soin de votre fille car vous avez des amants et aimez trop vagabonder.

- Monsieur c’est faux tout ça dis-je en le suppliant.

-"Madame arrêtez de mentir. Même votre époux joint au téléphone a nié vous avoir remis un paquet pour le Ministre des finances car il ne le connaît même pas. Comment une femme aussi belle que vous peut avoir un coeur aussi noir? Allez, levez-vous et avancez. Diablesse. Le Monsieur me conduisit dans une salle ou j'étais seule. Il me fit savoir que le lendemain je devrais leur dire les trois personnes que je veux voir avant mon exécution. Je n'avais même plus de force pour pleurer. Je comprends tout maintenant. Guillaume, sa maman et sûrement Anna ont fomenté un plan pour me faire tuer afin que Guillaume puisse épouser la fille du Président. Car une fois morte, le mariage est considéré comme annulé. C'était donc un COMPLOT. Ce jour où ils sont venus me demander pardon, ils avaient leur plan. Merde! Je me souviens qu'une fois, Anna m'avait dit "si tu t'aimes et que tu aimes ta fille, signe le divorce." J'ai donc été piégée. Ma fille! Oh que va-t-elle devenir? Elle va vivre avec ces personnes ignobles. ? Comme le coeur de l'être humain est mauvais ! Guillaume et sa famille veulent me faire disparaître juste pour la fille du Président. ? Moi qui leur ai fait tant de bien par le passé. ? Je ne pouvais pas croire que tout ça m'arrivait. Comme j'ai payé sa scolarité jusqu'à il est entré à l'université, aujourd'hui il.me remercie en monnaie de singe. C'est sûr qu'il connaissait les lois de ce pays et savait que je serai condamnée à la peine capitale. Mais cette fois -ci ils sont allés trop loin. Je vais mourir, mais mon fantôme ne va pas les laisser vivre en paix. Je le leur promets. Mon coeur bouillonnait de rage. Donc c'est Guillaume qui a mis le paquet de poudre dans ma valise. Tout est clair maintenant. Tout ça parce que j'ai refusé de signer le divorce et que ce faisant, je l'empêche d'être le gendre du Président. Eh la vie!

A suivre. ....

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Le complot