Chapitre 9 : les tourments

Write by Nifêmi

Chapitre 9 : les tourments

----- Valdo----

Comme à l’accoutumé, les réunions du lundi matin  sont les seules qui me permettent de savoir réellement ce qui se passe dans ma compagnie. Et chaque mois je vais en côte d’ivoire pour la réunion mensuelle avec mes plus proches collaborateurs. Et dans quelques jours je dois m’y rendre pour trois ou cinq jours. La société de Gsm s’étend de plus en plus et la prochaine cible selon nos informations et l’étude du marché c’est le Gabon, mais le Congo est aussi une destination potentielle. J’ai fait un grand effort pour rester concentrer, je ne joue pas avec mes affaires, mon père a souffert pour me léguer cette compagnie et je dois en être digne. Mais cela ne m’empêche pas de m’amuser et de laisser libre court à mes fantasmes.

En parlant de fantasme, j’avais prévu punir Bella comme il se doit. Mais franchement ça ne m’intéresse plus ces jeux. Ma conscience n’est plus dutout en paix depuis que j’ai violé cette fille. Je suis revenu m’assoir au bureau depuis que la réunion a pris fin. J’ai fait des recherches et impossibles de trouver les traces de cette Foumi. C’est incroyable. J’ai profité de l’occasion de faire des recherches sur les noms des clientes de Minnie à Disney, tout est exacte. C’est leur vraie identité. Mais il y a deux dont les noms ne sont pas réels : Brigitte EXES et Milady Joy ! Étonnant, je n’avais jamais remarqué ces Clientes depuis…impossible de voir la date du début ! C’est malin de leur part. Bof ! Ce sont les affaires de Dean. Brigitte EXES n’a aucun rapport avec Foumi, ni Milady Joy.

Je mets en veille mon ordinateur, mon téléphone sonne, c’est Joyce. Elle je l’avait complètement oublié :

Moi : allo Joyce !

Elle : Darling, tu oublies moi vite, why ? Toi me manque beaucoup.

Moi : je suis occupé tu le sais bien.

Elle : oui je sais et moi déjà venue pour te voir. Moi te faire surprise

Moi furieux : NON ! Ne viens pas ici, je travaille.

Elle : moi déjà dans ascenseur Darling !

Punaise ! Elle est super collante, malgré que je l’ignore totalement. Mes nombreuses ex non pas été aussi persévérantes qu’elle. Je ne vais pas me mentir à moi-même. Je suis fière de me pavaner avec au vu et au su de tous. Elle est belle, petite de corps avec des rondeurs. Elle a un derrière légèrement rebondi. Elle est très raffinée, ce qui n’est pas étonnant. Son père est un ancien diplomate à la retraite. Et si elle est au Bénin dans l’appartement que je lui loue c’est ma faute. J’ai été séduite par sa beauté au cours d’une soirée à laquelle j’ai été invité à Abuja. On s’est accroché, on était de simple amis jusqu’à ce que je l’invite au bénin et ce qui a suivi à suivi mais le sexe avec elle n’avait aucun sens. J’ai été dégoûté. Une si jolie fille et nulle au lit. Les filles ça n’en manque pas et j’ai jugé bon l’ignoré. Si je l’entretiens c’est à cause de mon image car nombreux savent qu’elle est ma copine.

Bella vient ouvrir mon bureau sans cogner pour m’annoncer que Joyce est présente :

Bella souriante : elle est là

Moi : et depuis quand tu rentres sans cogner ?

Bella piquée au vif : la dernière  fois que j’ai eu à le faire, j’étais qu’une stagiaire et depuis je ne l’ai plus jamais fait. S’il te plait garde ton sérieux pour elle.

Moi étonné : tu cogneras désormais, point final. Installe Joyce je viens dans cinq minutes.

Bella me toisant : je l’ai déjà installée, puis-je disposer ?

Moi sans regarder dans sa direction. J’observe toujours mon écran éteint pendant quelques secondes et je la congédie d’un signe main. Elle sort sans refermer la porte. Quelle est son problème à elle ! Bon sang ! pourquoi elle me tient tête depuis un moment ? pense-t-elle qu’elle me fait une fleur en s’offrant à moi ? Et bien non ! Je lui fais des cadeaux en retour et ça s’arrête là.

Je sors du bureau pour aller voir Joyce. Belle, rayonnante, sexy et très bandante dans robe! Comment on peut s’habiller comme ça un lundi ? Je vais vers elle, il y a un panier de pique-nique qui était par terre sur le tapis du salon des visiteurs. Je fais semblant d’ignorer et je vais lui faire la bise sur les joues. Elle profite pour me mettre la langue dans la bouche. Je l’embrasse pour qu’elle ne se sente pas rejetée. Le baiser est bref, et je l’invite à se rassoir :

Moi : Joyce, je suis en train de sortir pour déjeuner avec un ami, je n’ai pas assez de temps pour discuter avec toi.

Elle : aujourd’hui, toi et moi on mange ici. Pas ami avec toi, c’est moi avec toi. Darling, i miss You. Moi amener riz avec sauce au poulet.

Elle vient s’assoir sur mes cuisses et je capitule. J’enlève ma veste et je desserre ma cravate. Pendant ce  temps, je la regarde en train de mettre les couverts sur la table. Elle sort une bouteille de vin. Ce n’est pas vrai, celle-là planifie quoi encore. Je regarde ma montre, il est 14h passé et je n’ai même pas senti la faim. Le plat de riz à l’air appétissant, je ne la connaissais pas cuisinière. Etonnant pour une fêtarde comme elle. En tout cas je mange avec appétit ce qu’elle me sert. On a discuté et bu la bouteille de vin. Dieu merci je n’ai aucun programme à l’extérieur. Je rentre chez moi à la fin de la journée.

Quelques minutes après, elle s’apprête pour partir :

Elle : Darling, toi venir à la maison le soir ? Moi, je veux de toi.

Moi : j’ai une réunion qui finira tard ce soir, donc ce n’est pas évidemment.

Elle : moi sais que toi mentir beaucoup. Ce soir 20h toi va venir sinon moi partir au Nigéria. Regarde-moi ! Moi vieille, moi avoir 28ans. Mariage bébé moi je veux. Toi toujours me dis réunion. Moi fatiguée.

Elle s’exprimait presque à haute voix, je réussis à la calmer en lui promettant de venir. Je la raccompagne à la sortie pour qu’elle puisse prendre l’ascenseur. Je reviens au bureau et je me demande pourquoi je lui ai promis que je viendrai. Franchement je ne sais pas ce qui me retient à elle. Si je retrouve cette Foumi je pourrais facilement me débarrasser de Joyce. Je ne prévois même pas me mettre en couple pour le moment. Mais si la Foumi reste introuvable je crois que je vais essayer un truc sérieux avec Joyce juste pour avoir des enfants sans le  mariage. En tout cas ce n’est pas encore une option envisageable. Si elle doit me mettre la pression je vais juste sortir de sa vie. Je crois que ce soir je vais finir par mettre les choses au clair avec elle. Ainsi elle pourra repartir au Nigéria si ça lui chante. Je suis embrouillée.

Pour me vider la tête, je pars au bureau de Bella. Elle laisse toujours sa porte ouverte. Le bruit de mes pas est étouffé pas le tapis moelleux, elle était assise sur son bureau en fixant l’écran. Elle portait des écouteurs, alors je jette rapidement un coup d’œil sur son écran avant de lui toucher l’épaule droit. La coquine regarde un film pornographique. Elle sursaute et appuie ‘’ECHAP’’ sur son clavier. Je retiens sa main, mais trop tard, l’écran est devenu noir. Alors en la fixant dans les yeux je pose sa main sur ma bosse qui grossissait. De sa main je me caresse la bosse. Elle n’était pas surprise mais gênée car c’est la première fois je la surprends ainsi. Je viens rarement dans son bureau. Je lâche sa main et j’ouvre la braguette, d’un coup mon pénis se dresse majestueusement de toute sa longueur. Je reconnais que je suis long et bien gros, je ne l’ai pas demandé c’est juste un don. Qui fait parfois fuir les filles. Je garde la base de mon pénis de la main gauche et de l’autre main j’empoigne la tête de Bella et je rapproche la verge de sa bouche. Elle a toujours eu du mal à me faire une fellation à cause de ma grosseur. Mais je m’en contrefiche. Elle m’a pompé les nerfs tout à l’heure. Elle mérite cette correction.

Elle proteste en me repoussant :

Elle : ta Joyce est où ?

Moi…

Elle : depuis deux ans qu’on baise, tu n’essaies même pas d’officialiser les choses entre toi et moi et tu ramènes Joyce de nulle part, et ça se pavane sous mes yeux. J’ai un cœur tu sais !

Moi : tu as fini ?

Elle : non ! Toi et moi on doit discuter sérieusement, je dois savoir ce qui se passe réellement entre nous.

Moi : ma belle Bella ! Il y a une chose que tu n’essaies pas de comprendre. Que diront le personnel si je m’affiche avec toi ? Je pense correctement à nous ! Je ne peux pas me passer de toi et tu le sais bien. Pour Joyce c’est juste pour contrat concernant une affaire privée au Nigéria, ne t’en fais pas.

Elle triste: tu nous officialise quand ?

Moi : exaspéré : bientôt, j’ai ma petite idée ! Aller viens, il se ramollit. Ne lui fais pas ça !

Elle : non !

Moi énervé: Tu veux quoi encore ? Ne fais pas ta difficile.

Elle sérieuse : c’est quoi ta petite idée ?

Moi calme : je vais consulter le conseil d’administration pour te nommer au poste de la directrice des ressources humaines. Celui qui est là est en train d’aller au Gabon. Ainsi on pourra se fréquenter quand et comme tu veux.

Elle souriant : je fais l’effort de te croire mais c’est difficile à avaler.

L’exercice de la patience, je ne sais pas le faire. Alors je la soulève te je la couche sur le ventre par terre sur le tapis. Elle se débat avec son petit corps frêle. Ce qui m’excite gravement. Je la maintiens au sol d’une main et de l’autre, je remonte sa robe ovale, je pousse son string à coté pour la pénétrer. J’ai eu comme un flash et je me relève subitement. Je bredouille des excuses et je sors rapidement de son bureau. Je l’entends me demander de revenir, qu’il n’y avait rien de mal. Non je ne pouvais pas, si elle savait ce que j’ai à cette pauvre fille le samedi passé elle allait me comprendre.

Je range mes effets et je prends la direction du parking. Il n’était pas encore 16heurs, j’appelle Joyce pour connaitre sa position. Elle me confirme qu’elle vient à peine de garer à la maison. Je l’informe que je viens dans une heure. Je démarre la voiture en trombe. Je suis malade ! Qu’est ce qui me prend d’agresser les femmes comme ça ? Ai-je hérité ce côté frivole de ma mère ? Je n’en sais rien, mais je connais mon père avec un tempérament calme et un comportement exemplaire. J’ai besoin d’aide. A qui je peux en parler ? Je ne vois pas, même pas à Dean. Foumi me trouble à la fois. Je dois trouver une solution. La seule option que j’ai c’est de prendre Joyce au sérieux et de continuer ma vie sexuelle très ardente à cendrillon. Je n’en peux plus. Ma tête chauffe.

 

-----Bella----

Qu’est-ce qui vient de se passer à l’instant ? Je n’ai même pas crié et il est parti comme ça ! Il devient fou ou soit il a vu un fantôme. Mais je suis épuisée d’entretenir ce type de relation avec lui. Je prends de l’Age. Mes parents me mettent la pression. A 28 ans je ne suis pas fixée sur ma relation amoureuse. Mes cousines et sœurs sont déjà en couple et d’autres déjà mariées. Pourtant j’aime du plus profond de mon cœur Oswald. Je l’ai toujours aimé. Je dois trouver une solution… une visite chez le vieux est nécessaire. Je vais l’amener à m’officialiser malgré lui.

 

--- Joyce---

Merde, ce gars c’est maintenant il vient, il m’a pourtant dit 20 heures !! Alors que moi j’avais prévu un gouter sexuel avec mon gars préféré. Cet homme me fait l’amour divinement bien. Je ne suis pas compatible sexuellement avec Oswald. Son sexe me dépasse. Depuis que lui et moi on a fait l’amour, on ne l’a plus jamais repris. Et tant mieux. Mon gars dont je paie les services est trop bon. Je sors de ma rêverie.

Moi : eh toi sors ! sors ! Toi dois partir !

Lui : mais on vient de commencer sexy Minnie !

Moi triste : oui moi, je sais mais mon mari vient

Lui : tu n’es pas mariée, arrête ça. Viens dans mes bras.

Moi : DEGAGE !!

Il s’exécute automatiquement, s’habille et fout le camp. Merde, trop têtu ce gars, pourtant j’aime son côté charmeur. Je suis méchante avec lui mais je n’ai pas le choix. Je l’entends jurer mais je ne comprends pas ce qu’il dit. L’essentiel est qu’il parte et qu’il ne gaspille pas mon plan. Je ne souhaite plus retourner dans cette pauvreté. Ce n’est pas facile. J’envoie une bénédiction mon informateur. Grace à lui j’ai eu le tuyau de cette soirée à Abuja. C’est en filtrant les informations de groupes de personnes en groupe de personnes que j’ai su qu’il y avait un jeune millionnaire héritier béninois à la soirée. J’ai vite identifié le pauvre pigeon et  j’ai usé de mon charme pour me retrouver ici, à Cotonou, avec Oswald.

En réalité je suis une escorte au Nigeria ! Les politiciens et les hommes d’affaires sont mes clients les plus fidèles. Je me faisais beaucoup d’argent mais hélas c’était insuffisant. Je devrais m’entretenir pour être très attrayante et c’est très couteux pour une fille de mon teint. Je devrais aussi payer mon geôlier. Le plus vieux et ancien geôlier de ma vie. J’ai un pincement au cœur quand je pense que je ne connais pas mes origines. J’ai commencé le travail du sexe depuis que j’avais 8 ans. Je ne sais rien fait d’autres à part ça. J’ai grandi de foyer en foyer, personne n’a eu la gentillesse de me raconter les circonstances de ma naissance. Mes souvenirs de mon enfance ont commencé par être claires quand j’avais 6 ans. J’étais un enfant placé qui faisait tout dans une famille. J’aidais la maman de la maison à faire les petits travaux. Par malheur pour moi, elle a surpris son fils ainé me faire des attouchements et après son pervers de mari aussi. Le seul choix qu’elle a eu à faire est de me vendre à un monsieur. Ce monsieur n’était rien qu’un proxénète. J’avais 8 ans quand j’ai été cédée à Baba. C’est comme ça on l’appelait. J’ai longtemps été son jouet favori. Ce porc me touchait partout et disait au petit que j’étais qu’il sera patient pour me dépuceler. Qu’il attend juste mes premières règles. A sa grande joie j’ai eu mes règles à l’âge de 12 ans. Mais bien avant je subissais des attouchements et des viols avec ses doigts. Contre tout attente, il a vendu ma virginité à un indien contre beaucoup d’argent. Dans ça, j’ai juste eu droit à de nouveaux vêtements. Baba n’a jamais couché avec moi mais il me vendait quand l’occasion se présentait à lui. Je l’ai supplié de me libérer quand j’ai eu mes 25 ans. Il me disait que je suis incapable de lui payer ce que je valais.  Que si je pars son business va chuter. Alors je me suis échinée, j’ai travaillé dur à la sueur de mes fesses pendant 2 ans pour lui payer presque 10.000.000 f CFA en plusieurs tranches. Et il trouve que ça ne lui suffit pas. Alors j’ai saisi l’opportunité de m’échapper à Cotonou pour être sous la protection de cet homme influent : Oswald d DRAVO ! Un homme que je n’aime pas.

On parle du loup on voit sa queue. Je l’entends sonner. Il est à la porte. Le tour dans mon passé m’a rendu plus que déterminer à mener à bien ma mission. Mon chagrin est que je ne connais pas ma vraie origine. Une si belle métisse comme moi ! Et tout le monde m’appelle : Joyce LIGHT. Ce qui facilite ma fausse origine, fille d’un ancien ambassadeur qu’on ne connait pas. Je vais ouvrir, je vois un Oswald avec une mine défaite. Je vais en profiter pour pousser le pion. Mais mes connaissances en français me font trop défaut.

Moi : Darling toi avoir quoi ?

Lui : Joyce, laisse-moi rentrer d’abord.

     
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