CHAPITRE 9 : MOUNGUENGUI DAVID PIERRICK

Write by deli

*Point de vue de Pierrick*

Après avoir raccroché j’ai rejoins mes parents dans la salle de séjour, vu que je suis venu leur dire bonjour.

Je les ai trouvés bien installé, papa devant France 24 à regarder l’actualité du monde et maman sur sa tablette à faire je ne sais trop quoi.

Maman : pierrick que tu tombes bien ! J’avais justement besoin de m’entretenir avec toi

Moi (lui faisant deux bises) : maman

Papa (me regardant furtivement) : quel bon vent t’emmène

Moi : je suis juste passé vous dire bonjour

Papa : tu nous en voie ravis

Moi (m’asseyant) : maman de quoi s’agit-il ?

Maman : c’est à propos de Léana Nguimbi

Et c’est reparti pour un tour (soupire d’exaspération)

Moi : oui ?

Maman : Antoinette (la mère de léana) m’a fait savoir qu’elle compte s’installer ici après la fin de ces études, il ne lui reste plus qu’une année

Moi : d’accord

Maman : où en sont les choses entre vous ?

Moi : ça fait un moment qu’on n’a pas eu de discussion

Maman (levant un sourcil) : et pourquoi donc ?

Moi : parce que je suis occupé maman et elle aussi

Maman (changeant de ton) : mais tu t’entends parler

Moi :………..

Maman : tu sais très bien à quel point cette alliance entre nos deux familles peut faire évoluer le statut de notre famille et tu te permets de jouer au gros dos avec cette fille ! Et si quelqu’un d’autre venait à lui mettre le grappin dessus

Moi : c’est tout le bonheur que je lui souhaite

Maman (grondant) : PIERRICK

Vous vous rendez compte qu’à mon âge elle se permet encore de me parler comme à un gamin de 15ans à qui on dicte comment il doit se comporter.

Entre ma mère et moi c’est toujours un peu tendu, elle ne pense qu’à ses intérêts, à la place qu’on occupe auprès de la « haute société gabonaise », du qu’en dira-t-on et franchement ça me saoule.

Tout ce qu’elle fait est calculé, c’est ainsi qu’elle a poussé mon grand frère dans les bras de sa femme actuelle alors qu’à l’époque il était amoureux d’une « va-nu-pieds, une fille sans classe, qui n’apportera rien à notre famille » selon les dire de ma mère.

Elle met le profit avant tout même les sentiments. Si demain je lui emmène la fille d’un président, elle oubliera tout de léana, même son existence elle oubliera.

Si j’occupe la place que j’ai dans le gouvernement actuel c’est juste parce mon grand-père (le père de ma mère) faisant lui-même partie de ce cercle là a placé tous ses petits enfants dans chaque recoin du gouvernement. Je ne dis pas être incompétent pour le poste que j’occupe mais de base je ne comptais même pas me tourner vers ce domaine là mais avec la famille que j’ai c’est pas facile de faire ce qu’on veut car, la famille d’abord et l’intérêt personnel plus tard.

Parfois je regrette d’être né dans une famille si stricte, pas que je n’aime pas les miens, non loin de là juste que pour moi l’amour est plus important que l’argent ou un quelconque pouvoir.

Je suis déjà tombé amoureux dans ma jeunesse, deux fois mais lorsque ma mère l’a apprit et surtout lorsqu’elle a su que je sortais avec des filles étant issues de milieu modeste bah elle a réussit à toutes les faires fuir allant jusqu’à me promettre à léana sans mon avis.

Cette histoire je ne sais même pas comment elle a commencé mais ma mère a réussi à monter la tête de cette fille, à la pousser dans mes bras et faire en sorte qu’elle pense même être amoureuse de moi. Elle ne me lâchait plus et quand je rompais avec elle bah elle allait voir ma mère puis j’ai eu mon bac et je suis parti aux Etats-Unis pour la suite de mes études mais c’était sans compter la ténacité de cette fille car elle m’a suivit, sans même avoir eu son bac elle a poursuivi son cycle là-bas et là elle a finit ses études et vu que je suis rentré lorsque mon grand-père m’a appelé bah ce n’est qu’une suite logique qu’elle me suive.

Un homme de 32ans qui n’est même pas capable de vivre sa vie comme il le souhaite (soupire)

Moi (me levant) : je vais y aller

Maman (se levant) : pierrick je suis ta ère et je n’accepterai pas de manque de respect de ta part

Comme à son habitude mon père ne prête pas attention à nous, une fois que sa femme a parler bah tout le monde se plie

Moi : ce n’est pas mon intention

Maman : tant mieux pour toi ! Au revoir (reprenant place)

Moi : au revoir (m’en allant)

Maman (derrière moi) : la prochaine fois qu’on se verra j’espère avoir de bien meilleures nouvelles.

Sans ajouter un mot j’ai quitté la pièce et j’ai prit place dans ma voiture garé sur le parking de la résidence de la famille Mouloungui Etienne.

Avant de démarrer j’ai regardé mon téléphone, un appel manqué de la jolie dalia (sourire en coin), cette fille hum ! J’ai connecté mon téléphone à l’oreillette et après avoir lancé l’appel j’ai démarré ma voiture en quittant ma résidence familiale sans demander mon reste.

   

*Point de vue de dalia*

[Sonnerie du téléphone]

En regardant l’écran, le nom de pierrick s’est affiché

Moi (décrochant) : ah je pensais que tu avais trouvé autre chose de plus amusant à faire

Pierrick : mais non je m’excuse mais j’étais un peu occupé

Moi : d’accord c’est pas bien grave ! Tu es déjà libre ou tu as autre chose à faire ?

Pierrick : je suis tout à toi

Moi : voyez-vous ça

Pierrick (la voix enjouée) : sans arrières pensées bien sur

Moi : bien sur

Moi : à toi de me dire ! Figure toi que je suis également tout à toi, sans arrières pensées bien sur

Pierrick (riant) : d’accord où es tu ?

Moi : chez moi à dragage

Pierrick : nzeng-ayong ?

Moi : oui oui

Pierrick : okay donne moi alors 10 minutes

Moi : ça marche

[Clic]

J’avais complètement oublié que nour était là tellement la voix de cet enfant m’a emportée ; elle a gardée ses yeux rivés sur moi durant toute la conversation que j’ai eu

Moi : qu’est ce qu’il y’a ?

Nour : non non rien

Moi : hum tu me regardes comme un zombie comme ça pourquoi alors ?

Nour : parce que tu es belle (gros sourire)

Moi (avec beaucoup le malin) : je sais, je sais (passant ma main dans mon beau tissage)

Nour (riant) : je sens un brin d’arrogance, c’est de famille apparemment

Moi (riant) : heureusement c’est sorti de ta bouche

Bien que ce pays m’ait manqué ça e dérange de ne rien faire, rester là toute la journée assise à tourner sans rien faire m’énerve, il faut que je reprenne mes marques au plus vite ; à partir de lundi je vais commencer ma recherche de boulot, j’espère que le ciel va m’être favorable car franchement si je mets du temps au chômage ça risque de peser lourd sur nos charges, heureusement que j’ai un loyer de plus à percevoir.

Il faudra aussi que je commence à lancer les procédures pour récupérer les maisons de mon père, à ce niveau je vais devoir faire jouer mon peu de relation voilà pourquoi je dois réussir à séduire monsieur Mouloungui, il me sera d’une grande aide.

Maman a beau dire ce qu’elle veut mais moi j’ai déjà dit que la famille de papa là ce n’est pas ma famille parce que si tel était le cas ils n’allaient pas agir de la sorte mais Dieu sachant faire ses choses a fait en sorte que moi Obame bouche percée je fasse l’école et je sois une belle femme, c’est maintenant là qu’ils verront que effectivement je suis bien de leur famille car j’ai très bien hérité de la folie de mon père en tout cas, affaire à suivre.

[Sonnerie du téléphone]

Moi (décrochant) : allô

Pierrick : je suis à l’école dragage

Moi : d’accord j’arrive

Pierrick : je suis dans une Fiat 500X rouge

Moi : donc une voiture rouge d’accord

Pierrick (riant) : c’est ça

Heureusement je me suis apprêtée depuis, j’ai récupéré mon sac et j’ai dis au revoir à tout le monde

Maman : tu vas où ?

Moi : m’acheter une puce

Maman : à l’heure là ?

Moi : il n’est que 14heures madame

Maman : mais est ce que c’est encore ouvert ?

Moi : c’est ce que je vais voir non

Maman : hum doucement

Moi : okay bisous

Je suis partie sans demander mon reste ! ça fait tout bizarre de me faire contrôler par ma mère après tout ce temps (sourire), bon en même temps même à 50ans maman reste maman.

En arrivant au niveau de l’école dragage j’ai juste cherché du regard une voiture rouge parce que je ne sais pas si on lui a dit que je vendais des voitures quand il m’a parlé le gros français là ; après avoir repéré la voiture je l’ai rejoins à l’intérieur.

Pierrick (se penchant vers moi pour me faire les bises) : bonsoir

Moi (souriante) : bonsoir

Pierrick : tu es très jolie

Moi : oui je sais merci (sourire)

Pierrick (riant) : okay c’est bon à savoir ! Alors où veux tu aller ?

Moi : je te laisse le soin de choisir

Pierrick (démarrant) : okay donc c’est parti

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