CHAPITRE IX : SURTOUT GARDEZ VOTRE CALME...
Write by Chroniques Femmes Fatales
Quelques heures plus tard, ils reprirent la route du campement, avec pour bagages, des provisions pour tout le campement.
- Si ma famille était aussi gentille que la tienne, je crois que je ne voyagerais jamais loin d’eux. Ils sont incroyables. Tu as de la chance Poupina.
Poupina ne répondit pas à Jane, sa tête était à des centaines de lieux de là, elle repensait à ce que lui avait dit son grand-père. Celui-ci avant de partir, lui avait remis un collier de cauris, elle le portait en ce moment, et d’une main pensive, le caressait. Il lui avait dit que cela éloignerait d’elle les dangers. Mais c’était impossible, et Poupina le savait. Un sentiment de colère grandit en elle d’un coup, elle ne comprenait pas pourquoi tout tombait sur elle. Poupina avait lu de la honte dans le regard de sa grand-mère, celle-ci savait ce que leur pacte devait avoir comme conséquence! Et lui avait demandé de ne pas révéler cela aux autres. C’était trop demander de garder cela juste pour elle.
Son destin était en marche, à quoi servait en ce moment de se faire des amis ? De tomber amoureuse.
Elle s’enferma dans son mutisme.
- Nous sommes presque arrivés, cria Richard en prenant la route qui menait au monastère.
Il freina brusquement, ce qui secoua la voiture et ses passagers.
- Tu veux nous tuer ou quoi Richard ! s’exclama Jack.
Richard se tourna vers eux, et posa un doigt sur ses lèvres pour leur demander de garder le silence. Ils voyaient bien qu’il avait blêmi.
- Désolé, mais surtout promettez moi de garder votre calme, dit-il d’une voix qu’il essayait de garder calme.
- Quoi? Tu me fais peur! fit Jane en regardant tout autour.
- Vous gardez votre calme ok?
- Parle!
Le ton de Jack était exaspéré. Richard respira un bon coup.
- Il y a un serpent en pleine route, et pour être honnête, je n’ai jamais vu un aussi gros serpent de ma vie.
Tous passèrent la tête dehors, et virent avec horreur un serpent boa en pleine route. Il coupait la voie de toute sa longueur, on aurait dit qu’il se prélassait, ses écailles luisaient sous le soleil. Poupina cessa de respirer, elle commença à suffoquer, il lui fallait de l’air, mais elle ne pouvait pas sortir, le serpent était là dehors, pour elle.
N’y pouvant plus, Poupina se mit à trembler tout en se recoquillant sur elle-même. Elle ne sait combien de temps elle mit dans cette position, sans prendre conscience de ce qui se passait autour d’elle. Elle n’entendait plus rien, il lui fallait fuir, faire abstraction de l’horreur qui l’entourait.
- Poupina, calme-toi, c’est juste un serpent, rien d’autre, lui dit Richard en essayant de la prendre dans ses bras.
Elle se dégagea, et repoussa sa main, les yeux hagards.
- Tu ne comprends donc rien ? Quand vas-tu comprendre que tout ce qui est anormal et que ce qui arrive en ma présence n’est pas le fruit du hasard ?
- Ce n’est pas ce que j’ai dit, juste que c’est un serpent, tu ne devrais pas t’en faire…
- Tu ne comprends vraiment pas! c’est juste un serpent comme c’est juste aussi de simples cauchemars n’est-ce pas ? C’est normale pour vous n’est-ce pas? Ce n’est pas l’un de vous que l’on cherche à sacrifier.
- Tu devrais te calmer Poupina…
- Et pourquoi ?
Calme-toi, je suis là, nous sommes là...
- Vous êtes encore là, mais allez bientôt repartir, et Dieu seul sait si je vais survivre jusque là. Vous ne connaissez pas ma vie, vous ne voyez que le bout de celle-ci. Dorénavant, je vous interdis de vous occuper de ma vie. Laissez-moi tranquille! Il ne sait rien passé.
Ils ne l’avaient jamais vu aussi en colère.
- Tu peux redémarrer, le serpent est parti !
Le reste du trajet se passa dans un silence de mort. Arrivés au campement, Poupina se hâta d’aller téléphoner à la sœur Faustine, elle devait lui dire ce que son grand-père lui avait dit, et il fallait qu’elle la ramène, elle ne voyait plus de raison de rester ici.
Se sentant toujours de mauvaise humeur, elle décida d’aller faire une promenade dans le jardin. Elle réfléchissait, cela lui faisait vraiment du bien toutes ces fleurs autour d’elle. Le jardin avait repris presque son éclat, les fleurs de toutes sortes étaient partout. Les travailleurs avaient fait du bon boulot. Elle respira l’air pur des fleurs.
De loin, Poupina vit Marina venir vers elle. A bien réfléchir, elles ne s’étaient jamais parlées, Poupina était toujours en compagnie de ses amis qui remettaient toujours Marina à sa place, elle voulait bien comprendre pourquoi Marina lui en voulait vraiment.
- Tu sais Poupina, fit Marina à peine près d’elle. Tu n’es pas si vilaine que ça finalement. Encore moins la petite innocente que tout le monde pense. Tu as réussi avec tes airs de sainte, à prendre le seul mec intéressant. Tu es bien maline. Bravo.
Elle prit place sur le gazon, avec un sourire mystérieux sur les lèvres.
- Je veux bien qu’on discute Marina, mais de là à te mettre près de moi, je trouve cela bizarre. De loin, on peut croire que toi et moi sommes amies.
Marina éclata de rire, sans pour autant bouger de sa place.
- Je confirme, tu n’es pas la gentille Poupina que tout le monde pense. Ton cœur est aussi froid que le mien, cela nous fait deux points en commun.
- Deux points ?
- Tu oublies Richard. Moi aussi je le veux, et je sais que je l’aurai d’une façon ou d’une autre. Il a juste pitié de toi, et de tout ce qui t’arrive. Cela s’appelle de la fascination. Quand tous retourneront dans leurs universités, ils auront une anecdote qui animera leurs soirées: la petite infirme qu’ils ont aidé. Ils diront à tous à quel point ils ont fait ceci ou cela pour toi, juste pour bien se faire voir, pour paraître des bonnes personnes. ce n’est pas parce qu’ils taiment bien, c’est juste parce que cela leur donne un bonus de dire qu’ils connaissent une noire qui vit avec un handicap, et fait de son mieux pour être comme tout le monde. Toi tu seras juste un souvenir de bonne conscience. Alors, si j’étais toi, je ne me ferais pas d’illusions. Tous viennent de milieux qui n’ont rien à y voir avec le tien. Tu es leur passe-temps de l’été, et l’année prochaine, ils iront ailleurs, et ça sera une autre personne avec quelque chose de plus drôle.
Regarde-toi. t’es pauvre, t’es noire et tu as un handicap, si ça ce n’est pas une vie de merde, et pourtant j’en ai vu d’autres!
Poupina ressentait l’effet de chaque mot de Marina. Cela la blessait bien plus qu’elle ne voulait le laisser paraître. Marina avait raison, elle le savait, et le leur avait même dit, mais pourtant elle ne voulait pas se laisser faire. Marina avait une raison de la haïr, et c’était Richard.
- Et alors Marina ? C’est leurs vies, elle ne me regarde en rien.
- Arrête donc de jouer avec le feu, tu te brûleras! Ils ne sont pas de ton mond, tout vous sépare!
- Si je comprends bien Marina, je ne devrais pas être avec eux, parce qu’ils ne sont pas d’ici ? Comment on a fait pour t’accepter dans cette organisation ? Tu n’as rien à faire des pauvres où autres. Et je constate qu’il y a une grande différence entre toi et eux. Ils sont humanistes, toi tu es égoïste. Et concernant Richard, peu importe s’il t’épouse dans l’avenir, pour le moment, je suis là, et je compte en profiter. J’aurai la consolation de l’avoir eu avant toi ou celle qui viendra après moi!
Marina regarda Poupina.
- Je dois avouer que tu te défends plutôt bien. Mais je voulais juste te prévenir que tu ne survivras pas à ce jeu.
Elle se leva et commença à marcher. Elle se tourna en mi-chemin.
- J’espère que tu as aimé le serpent sur la route, la prochaine fois, il sera sur toi.
Poupina après le départ de Marina, mit du temps à comprendre les paroles de celle-ci. C’était impossible, à moins que celle-ci n’ai entendu ses amis parler entre eux. Mais d’une part, Marina avait raison, Richard allait partir, il fallait un miracle pour qu’il ait une suite à leur histoire, pensa Poupina en apercevant Richard venir vers elle. Au fond elle s’en voulait de lui avoir mal parlé ainsi qu’aux autres. Elle le laissa s’approcher.
- On te cherche depuis, tu étais où ?
Il y avait du reproche dans sa voix. En le regardant, Poupina ne put s’empêcher de repenser à ce que Marina lui avait dit.
- Est-il vrai que cette association est celle de ta grand-mère ? demanda-t-elle.
Elle sut que oui, quand elle le vit tressaillir.
- Je ne vois pas pourquoi je devrais le crier sur tous les toits, répondit-il simplement. Je venais te chercher, on a besoin de te parler.
Ils se mirent en route jusqu’au véhicule. Tous étaient là avec des airs tristes. Elle avait encore réussi à rendre les personnes qui comptaient pour elle triste.
- Je voulais m’excuser, je n’aurais pas dû piquer ma crise, vous êtes les personnes les plus incroyables que j’ai pu rencontrer, et je suis chanceuse de vous avoir comme amis, fit Poupina d’une petite voix.
- Tu sais Poupina, ta crise de nerfs est justifiée, ces derniers temps n’ont pas été facile pour toi. Tout le monde serait à bout de nerfs, dit Christelle.
- Et pour ta gouverne, ajouta Jane. On a décidé de t’aider que tu le veuilles ou pas. On est tes amis, et on ne te laissera pas tomber.
Ils avaient l’air si sincère, que sans aucun doute, elle crut en eux.
- Merci, murmura Poupina. J’avoue que pour la première fois j’ai des amis, sur qui compter, et quelqu’un que j’aime, continua-t-elle en regardant Richard. Cela fait du bien.
Richard se leva et lui donna un baiser sur les lèvres.
- Moi aussi je t’aime, dit-il.
Quand Richard se sépara de Poupina, elle se détendit un instant.
- L’un d’entre vous a parlé à Marina ? demanda Poupina.
Tous firent non de la tête.
- Elle et moi, avions eu une petite discussion tout à l’heure. Elle m’a fait un briefing sur vos vies loin d’ici. Mais en partant elle m’a dit que la prochaine fois, le serpent sera sur moi, et non sur la route.
- Je ne veux pas te décevoir, mais nous sommes venus avec Marina. Je sais qu’elle se comporte parfois comme une sorcière, mais elle n’est pas une, dit Christelle. Désolée, mais elle a sûrement entendu cela quelque part rien d’autre.
Poupina secoua la tête.
- C’est vrai. Ecoutez, je ne devrais pas vous le dire, mais vous en savez assez comme moi. C’est un secret de famille, que seuls mes grands parents gardent jalousement.
- Je suppose que c’est ce qui t’a mise de mauvaise humeur ce matin, remarqua Jack.
Poupina racla sa gorge, puis commença.
- Il y a un demi siècle, mes grands-parents ont cru qu’en sacrifiant leur fils unique Cyrille, l’esprit qu’ils avaient invoqué serait satisfait, mais rien.
- Quoi ?
- Cyrille? Attends, tu veux dire, LE Cyrille?
- Sacrifié? Comment ça sacrifier?
Les questions fusaient de partout, elle décida de tout leur dire.
- Comme je vous l’ai dit au village, mes ancêtres n’ont jamais eu plus de un enfant à la fois, à croire que c’était une malédiction, du moins, jusqu'à mon grand-père. Mes grands-parents après leur mariage, avaient eu un seul garçon. Malheureusement, il était très maladif. On avait beau lui donner tout genre de traitement, rien n’y faisait, il ne prenait pas le poids, toussait tout le temps, et certaines langues disaient qu’il n’atteindrait pas la maturité. La situation s’empira quand il partit en vacances chez la soeur de sa mère, un serpent le mordit, il garda le lit et ses jours furent désormais comptés. Ma grande tante se sentit tellement mal et surtout coupable qu’elle proposa à mes grand-parents de leur donner un autre enfant, à condition de faire ce qu’elle leur dirait. Et avec mon arrière grand-mère qui était inconsolable, parce qu’elle voyait déjà tout ce que ses ancêtres et elle avaient bâti partir en fumée, ils décidèrent de suivre les conseils de ma grande tante. Elle les conduisit à Kribi, la ville balnéaire, et invoqua un esprit des eaux. Celui-ci décida de les exaucer, mais à condition d’avoir un sacrifice humain en échange. Sous les conseils de mon arrière grand-mère et ma grande tante, ils acceptèrent finalement, et avec toute la tristesse du monde, ils sacrifièrent leur fils aîné pour payer le prix du sang que leur demanda l’esprit. Et au lieu juste d’un enfant, mes grand parents eu dix fois le nombre d’enfant perdu. Puis leurs enfants eurent d’autres enfants qui ont aujourd’hui, d’autres enfants, et ceux-ci commencent déjà à avoir des enfants à leur tour. C’est toute une tribu que mon grand-père a eu de l’esprit invoqué. Durant ces années, l’esprit n’est jamais venu réclamer son dû, ils se disaient que cette histoire était finie, jusqu’à ma naissance.
- Alors c’est toi le sacrifice qu’il réclame ? demanda John.
- Oui c’est moi. Je suis celle qui doit être sacrifiée pour que notre famille ne disparaisse pas. Si jamais je refuse, un à un les membres de ma famille vont mourir, en commençant par l’aîné qui est mon père, et ainsi de suite.
- QUOI? s’écria Jack. C’est une blague?
- Malheureusement non; Tu as vu ce qui se passe. Elle avait dit cela à grand-père, et il s’était dit qu’avec la mort de Cyrille, le sacrifice serait fait, mais non. Elle a attendu que nous soyons suffisamment nombreux pour réapparaître, sachant que grand-père souffrira de voir tous ces enfants mourir.
- Désolée Poupina, mais je ne comprends pas la réaction de ton grand-père. Pourquoi a-t-il fait appelle à cet esprit ? C’est triste, mais c’est aussi la vie non ? Il pouvait adopter s’il voulait vraiment un héritier, ou alors prendre une autre femme, je sais que cela se fait ici.
Poupina se tourna vers Jane.
- Tu sais, je comprends mieux. Il a fait cela, pour préserver l’héritage familiale. Nous venons d’une ancienne famille riche en terrains. Et ici en Afrique, la terre est l’une des plus grandes richesses pour un homme. Il la lègue à ses enfants qui laisseront cela à leurs enfants, ainsi, l’héritage sera préservé, car, ils auront toujours leur lieu pour revenir. L’homme sans terre, n’a pas d’origine, on ne sait pas d’où il vient ni d’où il partira, il traverse juste le temps. Or un homme sans enfants mais avec juste des terres ne saura pas quoi en faire, il verra son héritage partagé par des inconnus, et son nom disparaîtra, car les inconnus mettront leurs noms sur le sien. Mon arrière grand-mère a eu peur de voir son héritage partir en fumée. Alors elle a mis la pression sur son fils pour que notre famille ne disparaisse pas. Et aujourd’hui, il est sûr et certain que son nom demeurera à jamais.
Plus elle leurs expliquait cela, plus elle comprenait la décision de son grand-père.
- Nous sommes suffisamment nombreux pour le rendre immortel ce nom. D’autant plus qu’on a une grande espérance de vie dans notre famille. Mon arrière grand-mère est morte à cent dix-sept ans. Cela fait juste cinq ans. Et elle n’était pas la seule à atteindre la centaine, presque tous nos ancêtres l’ont fait. Elle a toujours dirigé cette famille d’une main de fer même jusqu'à sa mort.
Poupina arrêta de parler, un silence s’installa dans le véhicule.
- Cela n’explique pas pourquoi cet esprit t’a choisi. C’est dingue cette histoire, fit Richard en se levant.
Poupina remarqua ses poings crispés, il était en colère.
- Je ne sais pas exactement. Tout ce que je sais, c’est que ma grand-mère avait le même âge que j’aurai d’ici peu. Le plus bizarre est que ma grande tante, habitait ici à Obout, et selon mon grand-père, on avait enterré Cyrille ici, dans le cimetière du village.
Elle vit la peur sur le visage de ses amis, ils comprenaient ce qu’elle refusait d’accepter depuis que son grand-père lui avait dit la cruelle vérité.
- Le cimetière où Cyrille qui t’avait conduite ?
Poupina fit oui à Jack.
- Qu’est-ce qui nous empêche d’aller demander des explications à ta grande tante ? continua jack.
- Peut-être parce qu’elle est mort Jack. Mon grand-mère me l’a annoncé hier. Elle est morte quand j’avais trois ans. Quelques jours avant mon accident.
- Je ne sais pas pour toi, mais je sens que ce fameux Cyrille qui t’avait conduit dans ce cimetière, n’est autre que le Cyrille de tes grands-parents. En plus de cela tu ne l’as jamais revu cet enfant, observa Christelle.
- Tu veux dire que celui qui a voulu me tuer est mon oncle ?
- Et que la femme qui cherche à te tuer c’est ta grande tante, termina Christelle.
- Oui, et l’esprit qu’ils avaient invoqué est le plus puissant ici, mon grand-père dit que c’est une « Mami Wata », autrement dit, « la mère de l’eau » c’est l’esprit des eaux qui règne sur la mère de Kribi. Elle est vénérée par tous les habitants de cette région. Elle est réputée pour sa grande beauté, mais aussi pour son immense jalousie.
- Ma mère me racontait des histoires sur cette « Mami Wata ». Je croyais que c’était juste une légende, comme dans toute ville. Elle m’a même recommandé que si on y passe, que je ne ramasse rien qui provient de la mer, surtout les bijoux, dit Christelle.
- C’est vrai, l’esprit de la mer est très puissant. Il te possède à partir des objets que tu ramasses. Si tu ramènes quelque chose provenant de la mer chez toi, alors tu l’as invité. C’est comme la légende des vampires, une fois que tu les invites, ils peuvent t’atteindre. Elle, c’est par les objets retrouvés qu’elle te possède cette Mami Wata. Elle donne tout ce que l’homme désire au monde, mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours un sacrifice. La légende voudrait que chaque habitant d’origine kribienne, en possède un esprit. Ils déposent une cuvette ou un vase d’eau dans une pièce, en particulier la chambre, et comme c’est une sirène, elle reste dans ce récipient. Il paraît qu’elle est très jalouse, elle ne supporte pas que l’homme qu’elle possède en aime une autre.
- Je croyais que les sirènes dans les contes, étaient de bonnes fées fictives, et non réelles et dangereuses, fit John.
- Crois-moi, elles sont réelles et puissantes, et à chaque fois qu’elle fait son apparition, il pleut.