CHAPITRE VI

Write by Flore LETISSIA

L'un n'allant pas sans l'autre, Ibra commença a fréquenter plus assidûment des filles qu'il invitait régulièrement. Il retrouva avec une aisance déconcertante ses anciennes réflexes de dragueur invétéré qu'il croyait disparus définitivement depuis qu'il vivait avec Dorlande.

Les impacts de son inconduite sur sa vie de couple ne manquèrent pas. Sans encore en avoir la preuve formelle, Dorlande sentit qu'il la trompait désormais. Son intuition féminine l'en avait avertie avant que certaines négligences d'Ibra ne viennent confirmer ses doutes. Il avait oublié son anniversaire et la date qui commémorant leur rencontre. Pour que des dates si importantes pour eux lui sortent de la, c'est qu'il avait l'esprit occupé a autre chose. Effectivement, il continuait à rentrer tard, en dînant de moins en moins chez lui.


Une nuit, Ibra rentra tard, a minuit passé et se coucha juste après s'être douché, Dorlande déjà dans le lit, se leva et partir débarrassé la table. Elle n'avait plus le courage de réveiller la servante qui était également allé se coucher, après avoir longuement attendu le patron pour réchauffer son repas et lui apporter de l'eau. Après avoir mis de l'ordre dans la cuisine et la salle a manger, Dorlande regagna la chambre. Elle se déshabilla lentement de sorte qu'Ibra la qu'il comprenne le message muet qu'elle lui adressait. Elle se coucha a ses côtés et attendit. Elle laissa au moins quelques minutes pendant lesquelles Ibra n'eut la moindre réaction. On aurait dit qu'il ne la voyait pas, elle posa sa main sur sa vaste poitrine poilu et se mit à la caressé lentement et précieusement mais au moment où ses doigts allait se glisser dans son caleçon m, Ibra saisi sa main et l'immobilisa fermement avant de la ramener sur son propre ventre a elle. C'était une manière subtile de lui faire comprendre que cette nuit il n'était pas disposé.

Cependant, avant de lâcher sa main, il réalisa que cela faisait des jours qu'il ne l'avait pas touchée et il voulait à tout prix lui ôter tout motif de plainte. Pour ce faire, leurs rapports intimes ne devait pas subir de variation. Il devait s'arranger pour qu'elle n'ait pas la preuve palpable de ses frasques. 

Il serra donc sa main et transforma son geste de refus en une caresse qu'il voulait sensuelle, il l'embrassa pendant quelques minutes et quand il fut suffisamment prêt, il s'introduit en elle sans se soucier d'elle, de savoir si elle était prête à le recevoir on aurait dit qu'il était prit par le temps comme si son cœur n'y étais plus, la preuve en cinq minutes à peine, il avait fini et s'était etendu a ses côtés. Quelques instants après, il sombre dans un profond sommeil.

Dorlande, les yeux au plafond, analysa toutes les pensées bouleversantes qui tournaient dans sa tête. Cette nuit, elle venait d'avoir la confirmation qu'Ibra la trompait. Elle savait que souvent, les signes de l'infidélité dans un couple se remarquait lors des rapports intimes. Quand un homme se soulage dehors, la fréquence et la qualité avec sa campagne s'en ressentent. Surtout la qualité, qui en prend un sérieux coup, certains hommes pour ne pas être démasqués, s'efforcent de conserver le même rythme, a coups de remontants, mais la qualité de l'acte les trahit un jour ou l'autre, et Ibra n'avait pas échappé à cette règle. Pour Dorlande, l'acte qu'il venait d'accomplir, par acquis de conscience, était juste un accouplement, sans mise entrain ni plaisir. Juste un os qu'il lui jetait à ronger pour calmer afin qu'elle la boucle. D'ailleurs sans même s'en rendre compte il n'avait pas ôter son caleçon, s'il espérait ainsi la rassurer, il e trompait car il venait ainsi de lui fournir la preuve de son infidélité.

Comment cela était il arrive? Qu'avait-elle fait à Ibra? Du moins, que n'avait-elle pas fait pour lui plaire, lui être agréable dans leur vie intime ? Elle avait mise en œuvre tout ce que son esprit pouvait concevoir. Elle prenait toutes sortes d'initiatives, le gratifiant de toutes les caresses imaginables, a la limite de la luxure. Elle était convaincue que la quête du plaisir n'avait pas de garde-fous, quand il s'agissait d'un couple officiel. Elle se disait qu'une femme devait faire découvrir a son homme toute les variantes des jeux érotiques, dans son lit à elle, au risque de le voir aller les rechercher dans celui d'une autre.

Non, le comportement d'Ibra ne provenait pas d'une insatisfaction sexuelle, elle en était convaincue. Il lui avait même fait des compliments de ses prouesses plus d'une fois. 

Mais alors, que s'était-il passé ? Était-ce la fatalité, l'usure inéluctable du couple ? Un si jeune couple comme le leur, qui entrait a peine dans sa cinquième année ? Était-ce possible ? Si tel était le cas , que devait-elle faire ? Y avait-il seulement un remède à cette situation ?

Elle passa en revue une pléthore d'hypothèses toutes aussi contradictoires les unes que les autres. Jamais elle ne s'était imaginée être confrontée si tôt à une telle situation. Elle réalisa que tous les couples étaient déjà vieux au moment où ils étaient fondés, parce qu'ils étaient uniformément soumis aux mêmes aléas et souffraient des mêmes maux que les plus anciens. Ce fut la première nuit blanche que Dorlande vécue aux côtés d'Ibra. Une qu'elle passa à envisager leur avenir commun avec moins d'assurance et de sérénité.

Le lendemain, elle appela Corcher et s'en ouvrir à elle. Selon son amie, la situation était effectivement préoccupante mais non alarmante pour l'instant. Elle lui conseilla d'en discuter avec Ibra.


- mais comment parler d'une chose aussi latente, pernicieuse qui rampe et se répand comme une hydre ? Je n'ai aucune preuve concrète. Que vais-je lui dire ? Tu m'imagines lui demandant pourquoi il ne me fait plus l'amour avec autant de fougue, de don de soi qu'au début ? Il pourrait parfaitement me répondre qu'il a trop d'occupations, de nouvelles responsabilités qui lui exigent de lui plus de temps et d'énergie.

- je reconnais que effectivement que c'est une situation assez délicate. C'est comme de sentir venir le danger et d'être dans l'incapacité de l'éviter. Je ne sais pas quoi te dire... Tu veux que je lui parle?

- si tu veux... Quoi que j'ai la certitude que cela ne servira pas à grande chose. Oh, Corcher, j'éprouve une lassitude tellement profonde... J'en suis d'ailleurs a regretter sa nomination. N'est-ce pas après cette promotion que tout a commencé ? 

- je t'en prie, ne dis pas ça... Tout finira par s'arranger, j'en suis sûre... Filt Corcher sans conviction. 

- je l'espère vraiment, même si j'ai de plus en plus de mal à y croire.


Dans la soirée...

Quand Ibra rentra du travail ce soir-là, Dorlande lui parla. A sa grande surprise, il s'excusa immédiatement,avec un ton des plus sincères, d'avoir oublié son anniversaire et celui de leur rencontre. Il promit de tout faire pour réparer une erreur aussi grave. Le lendemain, il rentra tôt avec une montre de chez Zino, et un splendide bouquet de roses rouges pour elle. Puis ils allèrent dîner en amoureux au Montparnasse. A leur retour, il lui fit l'amour avec une affectueuse attention qui l'a combla de tout son être. Elle en arriva à douter des preuves qu'elle pensait détenir quant à l'infidélité de don compagnon.


// On kiffe et on commente, désolée je suis prise énormément par le boulot, voilà pourquoi je suis lente. //

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

PASSION DÉVORANTE