chapitre vingt-deux

Write by Pegglinsay

Chapitre vingt-deux

Karim

Une semaine depuis que moi et Val baise et cela ne me déplait pas du tout. On ne se parle pas, on n’essaie pas de régler nos différends mais je ne compte pas faire le premier pas ; j'ai trop donné. Je veux seulement voir où elle compte arriver avec cette situation. Apres deux ans de vie misérable où elle m’a mené à la baguette, la moindre des choses ce serait de me parler mais non ; madame s’enterre dans son mutisme. Elle me prépare le p’tit dej chaque matin et réchauffe mon lit chaque soir et cela me satisfait et ce moment.

Concernant Sam, elle m’a écrit après deux jours pour me dire qu’elle ne regrettait pas son acte et que, ce qu’elle a fait me permet de savoir ce qu’elle attend de moi. Je n’ai rien trouvé à lui reprocher alors je lui ai dit que je la comprenais mais que je ne pouvais pas la suivre sur ce chemin. Je ne veux pas divorcer pour des histoires de fesses. J’aime encore ma femme même si Sam ne me laisse pas indifférent ; la seule chose que je veux c’est de vivre en harmonie avec la femme que j’aime et mes enfants.

Je sors de la salle de bain et prends une serviette pour m’essuyer et l’attacher à mes hanches quand je tombe sur Valencia assise sur mon lit. Je ne la calcule même pas et avance vers mon dressing et sors mon tenue de sport.  

- Bonsoir Karim !

- Valencia !

- Tu sors?

- …(je ne répond même pas et continue de m’habiller)

- Karim je te parle !!!

- (je me tourne vers elle) tu dis ?

- Je voulais…(elle se lève et vient se placer derrière moi et caresse mon dos)

- Je vais au gym alors à plus ! (je me tourne et lui fait face) t’as besoin de quelque chose ?

- Oui ! (Elle caresse mon torse nu)

- Cela ne peux pas attendre ?

- On doit parler de certaines choses ?

- …(c’est maintenant que madame veut parler)

- On pourrait faire un resto, un de ces jours afin d’être seuls…(elle passe ses deux mains autour mon cou, se met sur la pointe des pieds) on doit parler de nous mon chéri, murmure-t-elle entre mes lèvres avant de m’embrasser. 

- Val !

- On devrait parler de notre relation (elle entre une main dans mon short et caresse mon sexe) de…de savoir on en est bébé !

Je ne sais plus depuis quand j’attends ces phrases dans la bouche de ma femme et je ne peux exprimer ce que je ressens en ce moment. Je me demande est-ce que vraiment (oui je dis vraiment) ma femme Val veut que cela change entre nous. Est-ce qu’elle est prête à faire des concessions à reprendre à vivre comme mari et femme. Je devrais sauter de joie puisque c’est ce que j’attendais mais il y a cette retenue que j’affiche comme si je savais que ce que je vis en ce moment n’était pas réel. 

- (je mets fin à ses caresses et lui dit) Je dois y aller Val…

- T’es sérieux là !!?? Tu vas me laisser ainsi, excitée comme une chienne en chaleur !!!

- (Je souris en voyant la tête qu’elle fait) Cela fait une semaine que je ne me suis pas rendu au gym et…

- (elle commence à se déshabiller) demain tu pourras y aller ! C’est pas comme si tu avais un contrat à signer là-bas.

- (je la regarde faire son manège) Valencia !!!!!

- Bébé !!

Elle est maintenant toute nue et me pousse vers le lit. Je me laisse tomber  et elle se met en califourchon sur moi.

- Tu pourrais sortir après mon chéri…

Je la laisse faire et ne fais que la regarder.

- Jeudi  je serai libre, murmurai-je.

- Tu dis ?

- Jeudi après-midi je serai libre pour notre tête a tête.

- D’accord amour !!!!

- Val tu vas me tuerrrrrrrrrrr

- Ce n'est que le début mon beau !!


Djamal

Une semaine depuis que Kara me fuit et je n’arrive pas à la comprendre. Chaque matin je me lève, le p’tit déjeuner est déjà prêt et les filles aussi puisque c’est moi qui les dépose à l’école mais je ne vois que rarement leur mère. À mon retour du boulot, soit elle est allée  l’église soit elle est déjà endormie. La seule fois où j’ai pu la voir pendant cinq minutes c’est quand elle avait des courses à me donner à faire. Depuis notre baiser, je ne sais quoi attendre d’elle. 

– Djamal c’est une chrétienne alors n’attends pas qu’elle va te sauter dessus comme font les autres. C’est une femme avec pleins de responsabilités alors si tu n’es pas prêt pour faire du concret avec elle alors bat les pattes (me souffle ma conscience) 

- Aujourd’hui je suis décidé à lui parler quitte à l’attacher sur mon lit (je souris en pensant à cette image de Kara sur mon lit attachée avec des cravates et moi entrain de…)

- Djamal ressaisis-toi !!!! me crie encore ma conscience.

- Oui je disais… on doit parler !

C’est pour cela ce samedi, je me suis levé des 6 heures (chose que je fais rare en week-end à moins que je dois aller en province). Je me brosse les dents, me rase et prends une douche vite fait. Puis voyant que Kara sortait de chez elle,  je suis allé faire le guet dans la cuisine tout en éteignant l’ampoule qui était dans la cuisine. Cinq minutes plus tard, elle est dans la cuisine et ouvre la porte.

- Seigneur !!!! lance-t-elle en mettant une main sur sa poitrine. Mais qu’est-ce-que tu fais là Djamal ???

- Je suis chez moi!, marmonnai-je en souriant.

- Tu vois bien ce que je veux dire…

- J’ai une faim de loup alors je suis venu voir ce qu’il y a à manger.

- Et pour cela tu as besoin de fermer la porte ???

- Bon d’accord, je veux te parler Kara.

- Ben… je ne vois pas pourquoi tu… (elle essaie de se défiler).

- (je m’avance vers elle et l’attrape par les hanches. Je la sens se raidir) tu laisses tout ça sur l’ilot et tu me suis.

- Djamalllll

- C’est un ordre Kara, lançai-je d’un ton ferme. 

- D’accord.

On s’est installé au salon, les deux sur le sofa puis j’ai commencé :

- On est des adultes pas vrai ?

- Oui, me répond-elle.

- On sait plus ou moins ce qu’on veut dans la vie ? On n’est plus des adolescents qui se cachent pour ne pas affronter la réalité. Si il y a quelque chose qui nous dérange, on le fait savoir , on ne fuit et je sais que tu n’es du genre à te défiler au moindre problème, alorrrrrrrrsssss dis-moi ce qui ne va pas ?

- Avant de te répondre j’aimerais que te poser une question. Ta réponse me permettra de te répondre.

- Vas-y !

- Entre toi et moi… ce baiser… 

Je souris en voyant son gêne, hmmmmm. Une femme de trente-deux ans gênée de parler d’un baiser, lol.

- Si je t’ai embrassé c’est juste pour te dire que je veux plus qu’une relation d’amitié entre nous. Je veux plus Kara, je veux qu’on sorte, qu’on soit ensemble très chère. Tu me plais énormément Kara !  

- Je vois. Je ne vais pas faire semblant en te disant que cela ne m’a pas plu ou que tu ne m’attires pas (je souris). Djamal tu me plais aussi mais…

- Le «  mais » qui gâche tout !

- On vit sur le même toit…

- Et ? l’ interrompis-je 

- Laisse-moi finir s’il-te-plait. On est sur le même toit et on décide de se mettre ensemble, pour moi c’est comme si on accepte de vivre en concubinage (j’ouvre les yeux). Tu vas me dire qu’on ne partage que la même cour mais tu sais que ce n’est pas vrai. Tu t’occupes de moi et de mes enfants comme le ferait un mari. De plus, je vais vouloir passer plus de temps avec toi, toi également. Et je vais commencer à laisser les filles dormir chez toi. Je vais commencer à délaisser le studio et tout. Ce n’est pas que j’en ai pas envie mais avant toute chose je suis chrétienne Djamal et je dois, au tant que je peux, fuir le péché. 

- Donc c’est pour cela que tu me fuis !!?? Je suis un « péché » pour toi ? 

- (elle sourit) tu sais très bien ce que je veux dire Djamal !!!!

- Pas vraiment non !

- Comment dire….on sera tout le temps ensemble… et l’inévitable pourrait arriver… t’es pas un « péché » t’es un appel au péché (j’éclate de rire) arrête !!! Je suis sérieuse. 

- Donc si je comprends bien, on ne pourra pas être ensemble tant qu’on sera dans la même maison.

- Ça c’est  l’une des raisons majeures.

- Les autres ?

- Djamal tu ne vas pas à l’église !

- Mais tu m’y emmèneras ! je ferai tout pour que cela marche entre nous tant à commencer à chercher un appart à louer pour toi et aller à l’église chaque jour.

- (elle se met debout) ce n’est pas aussi simple Djamal !

- Alors éclaire moi (je me lève, la fis face et la tiens par les deux mains) Je sais ce que je veux Kara et je te veux dans ma vie. (je m’approche beaucoup plus de son visage mais elle se dérobe) Comme ça je suis un appel au péché ? quel type  de péché ? Dis-moi ? murmurai-je près de ses lèvres. 

- Lol Djamal ! t’es pas un enfant quand même !

- Comme ça tu fantasmes sur moi ?

- Lol, mais je n’ai jamais parlé de fantasmes !!!!

- C’est tout comme chérie !

- (elle sourit en entendant le mot « chérie » )…

- Sois ma p’tite amie ?

- Lol tu ne penses pas qu’on est trop vieux pour utiliser ce mot !!???

- Lol ! ben…soit ma grande amie alors !

- T’es pas possible toi ! maintenant, je pourrais aller faire le p’tit déjeuner ?

- Non !

- Et pourquoi ? demande-t-elle en essayant de se dégager de mon étreint. 

- Je n’ai pas encore eu ce que je veux (je serre mon étreint en la tenant pas les hanches et la colle à moi)

- Djamallllllll 

- J’adore quand tu cries mon nom ainsi chérie !

- Je dois sortir tôt ce matin et…

- Ah oui ! Tu vas où ? Si je peux me le permettre.

- A l’église avec les filles, on est samedi Djamal ! Les cours bibliques des filles !

- Ah c’est vrai ! Mais il est encore assez tôt. Tu m’as tellement manqué !!! 

- (elle sourit)…

- Comme je suis officiellement ton homme alors j’ai l’autorisation de t’embrasser comme je veux, où je veux, quand je veux et…

- Comment ca où tu veux ??? mon corps est sacré donc… 

- Mais madame je ne parlais pas de votre corps mais d’endroit !! hmmmmm la sœur en Christ à l’esprit mal tournée, chose qui ne me déplait pas.  

- Lol ! démon !!!!

J’ai capturé ses lèvres et elle me laisse faire et y prend gout. Je passe une main sur sa nuque pour approfondir le baiser et descends l’autre vers ses fesses pour les presser mais elle se détache rapidement. Hmmmmm je crois que cela ne va pas être facile d’être avec Kara, pas facile du tout. 


Manifestez-vous si vous avez besoin d'un bonus pour plus tard ohhhhhh!!!! je vous attends! Il va avoir de l'action, lol! Facon de parlerrrrrrrrrrrrr

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