CHAPITRE XIII

Write by Bicht

-          Merci Marine pour ce déjeuner, il était succulent.

-          De rien ma belle. Tu reviens quand tu veux, ma porte t’es toujours ouverte.

-          Merci, au revoir mes petites puces.

-          Au revoir Tata ; à bientôt.

-          Ketsia, on s’appelle ? lui dis Marine

-          Oui en semaine.

-          Ok. Bye bye oh.

 

On embarqua avec Ketsia.

-          Tu t’es bien entendue avec Marine on dirait ??

-          Oui, elle est simple et sympathique. Je ne crois pas que ce soit le genre d’ami à t’abandonner sans nouvelles.

-          Roooo, Kk.

-          Ouhmmmm oublies moi.

 

On est passé au supermarché acheter du vin blanc, du champagne, des fraises et des cerises pour notre après-midi. J’avais une recette de cocktail qu’il fallait que j’essaies à tout prix.   

-          Chez toi c’est grand.

-          Ce n’est pas chez moi

-          Dans ce cas pourquoi tu gares ??

-          J’habite juste à côté.

-          Ah je vois ; tu es locataire.

-          Non, je vis dans la maison d’à côté et mon mari dans la maison principale avec sa femme.

-          Quoi ?? C’est quoi cette embrouille ??

-          Tu es trop pressée. Je vais te raconter tout cela tout à l’heure.

 

Je mis le vin blanc dans des bacs à glace pour le congélateur lors qu’on entra dans la maison.

-          Tiens ça en attendant que mes glaçons soient formés, dis-je tendant à Ketsia une coupe de champagne avec une cerise à l’intérieur

-          Bon explique moi cette histoire.

Après une quinzaine de minutes, j’avais fait le tour, et mes glaçons étaient formés. Je mis l’ensemble des glaçons dans un Blender, j’ajoutai les cerises, et du champagne. Après m’être servie et elle aussi, on trinqua

-          A nos aprèms de l’époque

-          Qui étaient des aprèms smoothie

-          Mais rien à changer ; on boit des smoothies alcolo maintenant

-          Tu es conne Ketsia.

 

 Je lui expliquai ce que mon frère m’a dit lorsqu’on se dirigea vers le canapé pour prendre nos aises.

-          Alors, qu’est-ce que tu en pense ??

-          Concernant tes parents, je suis du même avis que MJ. Tu vas mourir de rancune et d’aigreur si tu ne pardonnes pas et n’avances. En plus, on a qu’une seule mère ; rien ne devrait justifier qu’on lui en veuille au point de ne plus vouloir lui reparler. Toi, tu n’es pas parfaite ; après ce que tu m’as fait, je suis encore là à t’écouter t’épancher sur ta vie parce que je t’aime ; je suis arrivée à passer au-dessus de to indifférence légendaire pour retrouver mon amie. Tu devrais donc la rencontre et écouter ce qu’elle a à te dire. Concernant ton mari, j’aimerais savoir une seule chose : pourquoi tu ne le quittes pas ??

-          Je……. Je l’aime Ketsia

-          Mais tu es sûr que cet amour est réciproque ?? Par rapport à ce que tu me dis là, j’en doute.

-           Je …… Je me suis retrouvée seule, sans aucun repère et il était là. Il a été présent tout ce temps quand je n’avais que ma famille au téléphone. J’ai des souvenirs avec lui et je ne veux pas abandonner parce qu’il a une autre femme ; je… Il m’a dit que c’était pour les enfants alors je m’y tiens.

-          Tu crois qu’il l’aime ??

-          A passer beaucoup de temps avec une personne, on finit par avoir ne serait-ce que de l’affinité pour elle. S’il l’aime bien, je comprendrai. Tu sais, sa frustration par rapport aux enfants, je la comprends. Le médecin a dit que tout allait bien, et qu’on devait juste attendre le bon moment. On a attendu 5 ans, et le résultat n’a jamais changé. Tu devrais voir son regard quand il est avec des enfants. Et rentrer chez soi et ne trouver que sa femme, je comprends qu’il puisse péter les plombs à un moment. Et si cette fille peut lui donner ce que je n’arrive pas à lui donner depuis le temps, tant mieux.

-          Tu n’as jamais pensé que ta belle-famille pourrait être derrière tout ça ??

-          Je ne sais pas, je n’y ai jamais pensé.

-          Tu vois, peut être que c’est ta belle-mère qui te fait un mauvais tour.

-          Non, elle a des filles quand même, elle ne peut pas se rendre coupable d’une telle atrocité.

-          De toutes les manières, ton type là je ne crois pas qu’il ressente un quelconque truc pour toi. Ton discours ne tient même pas la route, parce que si tu me dis qu’il t’aime, il devrait au moins rendre les choses plus facile pour toi.

-          Je crois que les choses sont déjà assez compliquées pour lui. Je ne t’ai pas dit mais la fille en question est enceinte depuis un moment déjà.

-          Comment ça ??

-          Bientôt 1an je dirais.

-          1an ??

-          Oui, c’est pour tout ça que je reste à l’écart.

-          Ce n’est en rien une raison valable pour se comporter de la sorte ; quand tu ne veux pas de quelqu’un, tu la quittes tranquillement. Et toi aussi tu es assise là, comme une maboule. Tu es heureuse ??

-          Je l’ai été tu sais

-          Je ne te parle pas du passé. Je te parle de maintenant, actuellement. Si on te met un pistolet sur la tête et puis on te demande : « tu es heureuse ?? tu ne réponds pas tu meurs » alors, je t’écoute.

-          Je n’en sais rien ; mon travail me satisfai….

-          Non non, n’essaies pas de noyer le poisson. Personne ne te parle de ton travail. Je te parle de ton mariage. Bon depuis combien de temps il n’y a pas eu litball ??

-          Tu parles de quoi ??

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ANELIA