CHAPITRE XXI
Write by Bicht
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Vous n’avez rien Mademoiselle. Les tests concernant les MST et les IST s’avèrent être négatifs. -
Vous êtes sérieux ?? Alléluia, gloire à
toi Seigneur. Je savais que tu ne pouvais pas abandonner ton enfant dans la
détresse. -
Oui, mais je vais quand même vous prescrire
une pommade à mettre sur vos petites lèvres, j’y ai remarqué des
rougeurs ; je vous demanderai d’y aller doucement également dans vos
rapports à venir. -
Oui, oui il n’y pas de problème. - Et.... - Merci beaucoup docteur. - Madame..... Je ne l'ai même pas écoutée que je sortais déjà de la clinique toute contente,
la paix dans le cœur. Un problème en moins c’est cool.
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Alors ??
Me demanda Kay quand je montai dans sa voiture -
Je n’ai rien, lui fis je avec le sourire. Et
si j’étais enceinte, il me l’aurait dit. -
Tant mieux. On déjeune ensemble ?? -
Je ne peux pas, sorry. Je déjeune avec Ahmed. -
Tu vas lui parler ?? Je veux dire lui
dire pour ton beau britannique ?? -
No way. C’était plus une faiblesse qu’autre
chose. Et je vais le rayer de mes contacts. Il a failli me faire passer à côté
de quelque chose de nouveau avec Ahmed. Figure-toi qu’en rentrant, je me posais
pleins de questions sur notre relation, à savoir si je le veux vraiment. Mais
quand je me suis rendue compte de mon imprudence, claires comme de l’eau de
Roch, les choses me sont apparues. Je ne m’imagine pas être séparée de lui. Je
crois que je lui ai pardonnée, comme on a fait la même chose. A la différence
que lui portera à vie la marque de son infidélité tandis que moi, j’emporterai
ce secret dans ma tombe. -
Ouhm, je ne suis pas d’accord avec l’attitude
que tu as eue en tout cas. Tu estimes lui avoir rendue ??? Bon tu n’es pas
sans savoir qu’il est musulman. S’il prend une troisième épouse, tu vas le
tromper encore ?? -
Je ne m’étais jamais posée la question, dis-je
un peu perdue, -
Bon, il faut savoir. A votre déjeuner là,
n’oublies pas de lui en parler. Sinon, comme je te l’ai dit, c’est l’aigreur
seulement qui va te bouffer. -
Ok, c’est bon j’ai compris. Laisse-moi à la
nuit du Saïgon*. C’est là qu’on va déjeuner. -
La sœur ne te fâche pas. J’essaie d’être comme
une amie pour toi et te présenter les choses telles qu’elles sont. Si je te
mentais, je ne serais pas une amie pour toi, d’accord ?? -
Je sais, fis-je en boudant un peu, mais
parfois, tu me casses trop. Tes propos me concernant sont vraiment durs. -
Excuse-moi, mais toi tu es trop molle aussi.
On dirait que tu n’as pas conscience des choses, et que la réalité t’échappe.
Tu es réfléchie quand il s’agit du travail, tu ne fais rien au hasard, mais
lorsqu’il s’agit de ta vie privée, c’est la catastrophe. Tu fonces tête baissé.
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Tu trouves ?? -
Mais oui ; regarde quand il t’a annoncé
qu’il allait prendre une seconde épouse. Tu ne te serais pas énervée et aurais
parlé calmement, vous auriez mis les points sur les i, et les
« non-dits » comme tu dis-là n’existeraient même pas. J’ai
l’impression que tu es une gamine qui s’ignore en fait lorsqu’il s’agit de ta
vie privée. -
Quoi ?? Mais comment je l’ai appris même
c’est…. Ok c’est bon Ketsia, laisse-moi là. Je vais prendre un taxi. -
Je peux te déposer tu sais ?? -
Non, ça va. Je vais descendre ici. Et je veux
bien accepter la vérité, mais il faut y mettre la manière aussi. Lorsque tu te
confies à moi et que je veux te donner mon avis, j’évite de le faire de manière
cru, pour éviter de te heurter. Je te demande juste un peu de tact. Laisse-moi
là je vais prendre un taxi. -
Lia… -
Je sais, tu ne voulais pas me blesser, mais,
c’est fait. Donnes moi un peu de temps pour digérer tout ça, et toi apprends à
être un peu plus douce avec moi, s’il te plaît.