chapitre13: le baisé

Write by ngakomal

"kifez et commentez"

~~~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~~

Le travail est la seule chose dans cette vie qui nous évite de penser. De penser à soit et à ses misères. La concentration et le don se soit dans le cadre du travail, nous évite des pertes de temps et des futilités. Il est plus facile de penser objectifs, prévisions, rendements, opération que de s’imaginer être heureux avec une pléthore d’enfants. Des images, somme toutes faites pour biaiser notre esprit. Il est plus réel et facile de dire des vérités crues même si cela blesse.  Je viens de passer des heures en chirurgie sur une femme pour des myomes. Les radios avaient montrées de faux résultat. Il y avait plus de myomes dans son utérus que ce que je pensais. Elle perdait beaucoup de sang et je n’arrivais pas à la stabiliser. J’ai du lui enlevé complètement l’utérus. DE Toutes manières en le gardant, elle n’aurait jamais pu avoir d’enfants. C’est triste mais vrai. Et c’est justement la raison pour laquelle je me refugie dans mon bureau. J’ai vue le mari de la patiente à sortant du bloc. Je ne pouvais lui parlé car je me le suis interdit. Je m’arrange toujours à parler chiffre, stat. etc… ils trouvent tous que je n’ai pas de cœur.

-          Bon sang ! fis-je dans un mouvement d’humeur.

J’aimerais les voir à ma place seule face à la mort et la vie. J’aimerais les voir prendre ce genre de décision qui, à la fin ne plait à personne. La femme aurait souhaité mourir et l’homme aurait souhaité une femme avec un utérus. Leur vie ne sera plus pareille. Non jamais pareille.  Je me prends la tête entre les mains.  Me plaindre sur leur sort ne servira à rien les dés sont jetés et les jeux sont faits au destin de prendre le relai. Je ne pourrais rien faire de plus. Je compresse le dossier de la dame et le range dans le tiroir intitulé TRAITE.

Je prends un nouveau cas et mis plonge.  Après trente minutes, je le referme. Dans mon mouvement, je vois une note près de ma tablette et la ramasse.  Elle a été écrite par la secrétaire et stipule que Biboum a essayé de me joindre. Surement pour que nous sortions prendre un verre. Il est vrai que nous ne nous sommes pas vu depuis que ma belle est sortit du coma. Je marque un temps d’arrêt, depuis quand est ce que je lui ai donné un petit nom. Je m’inquiète cette petite me marque de jour en jour. Depuis le samedi où je lui avais prêté mon livre, je ne vais la voir que lorsque je suis certaine qu’elle dort. Et je prends un malin plaisir à la regardé comme un bébé dans les bras de sa mère. Il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir envie de lui volé un baisé. Et me le suis refusé. Car en fessant cela je l’aurais en quelque sorte violé. La secrétaire entre et lance.

-          La petite protégée de la chambre 25 vous demande docteur.

-          Il y a un problème, une complication, fis-je déjà entrain d’enfiler ma blouse blanche.

Elle pouffe de rire pour toute réponse et se retient visiblement d’éclater ouvertement de rire. Elle reprend un peu de son sérieux lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle me met en colère à m’irriter ainsi. J’arbore mon visage des mauvais jours ou comme ils aiment le dire dans cette clinique, celui qui file le coton.

-          Inutile de vous fâcher. Je ne fessais qu’une simple observation.

-          La quelle ?

-          En 15 ans de carrière je n’ai jamais vue un médecin fuir les femmes. La plupart avec qui j’ai travaillé avaient tendance à les collectionner. Mais depuis que je suis ici, je me suis dis que vous étiez l’exception qui confirme la règle. Et j’avais raison. Fini-t-elle en croissant les bras comme pour me défier de dire le contraire.

-          Vraiment !

-            Oui vraiment ! Il n’y a qu’à voir les trésors d’ingéniosité que vous faites pour éviter la petite depuis qu’elle est sortie de son coma. mais il …..

-          Mais rien madame, vos élucubrations ne m’intéresse pas. Que veux la patiente.

L’ayant coupé dans son élan, elle parait désappointée. Elle reprend contenance et réplique :

-           Voir son médecin.

-          Pourquoi ?

-          Je ne sais pas docteur. Fit-elle sarcastique. Il faudrait aller la voir pour le lui demandé.

Fâchée, elle tourne les talons et sort. Je monte les marches le pas lourd et m’arrête devant la porte vitrée de Reine. Elle est assise sur le lit et devise gaiement avec le jeune homme qui s’était présenté à mon bureau avec son père. Cela ne m’étonne qu’à demi car j’avais montré sa photo et celui du père de ma patiente à ma secrétaire pour qu’elle puisse leur donné la carte si je suis indisponible pour le faire. Leur éclat de rire soudain me connecte à eux.

-          Non c’est pas vrai. Dit Reine en riant aux larmes.

-          Si je te dis. Et tu aurais vu la tête qu’à fait Estmé quand je lui ai dis que nous ne pouvons être en couple parce que je suis avec toi. Joseph a sauté à mon cou en me donnant des bises baveuses. Et tout de suite après il est allé s’écrouler devant Estmé en la suppliant de se mettre avec lui.

-          Mais il est fou ? il devrait plutôt la consolé norr ou je me trompe.

-          Tu te trompe ma sœur. Moi-même j’ai wanda quand elle a accepté. Il parait qu’elle acceptait de sortir avec lui qu’à la seule condition que je sois déjà avec une autre.

-          Tu m’étonne ! en quoi le fait d’avoir une petite amie influence sa décision d’être avec jo.

Le garçon se gratte la tête  avant de répondre.

-          En réalité dès notre rencontre je lui ai demandé de sortir avec moi et elle à dis non parce qu’elle n’était prête et je lui ai fait promettre que le jour qu’elle le sera qu’elle me donne la priorité.

-          Vraiment. Tu es un grand malade !!! dit-elle en partant dans un autre éclat de rire. Et maintenant on te donne la femme tu refuse !

-          Que c’est facile ?

-          Plus sérieusement Raoul. Tu devrais ne plus te cacher derrière notre amitié et entamée une vraie relation de couple. Depuis la 1ere où tu étais avec claire et que tu as du rompre parce qu’elle ne supportait pas la petite hideuse à tes basques, je ne t’ai plus vue avec une vraie copine.

-          Elle devrait te voir aujourd’hui un ange. Et ce qui concerne les copines j’en ai eu.

-          Oui. J’ai moi-même vue ça celles que tu couchais avec et dès que ça commençait à être sérieux tu y mettais un terme ?

-          Arrête d’entrer dans mon cerveau. Reine. C’est pas cool

-          Je fais de mon mieux. fit-elle en riant. Mais je n’y arrive pas. Donne ton cœur a une go et donne toi la chance que ça marche.

-          Celle a qui je veux la donner n’en voudra pas.  Dit-il triste.

-          Alors cherche celle qui t’aime et elle en voudra. Elle lui caresse la joue et il pose sa main sur la sienne pour approfondir la caresse. Aller viens là … espèce de gros bébé et ils riairent encore aux éclats.

C’est ce moment que je choisis pour faire mon entrée. Ils se sont repris et se sont tourné vers moi.

-          Bonsoir

-          Bonsoir docteur. Répondirent-ils en chœurs

-          Vous avez demandé à me voir Mlle, il y a-t-il un problème particulier ?

-          Oui. Répond-t-elle tout simplement. Elle me regardé puis fais de même avec son ami avant de revenir à moi. Elle fait le manège deux fois de suite. Je comprends qu’elle veut me parler en privé. Vous- pouvez repasser?

-          Non. Si je sors je ne rentrerais. Ma journée est finie. Je préfère  attendre.

Sur ces mots, je tire la seconde chaise de chambre et prend place un peux à l’écart. Je sors mon téléphone et me donne l’air d’être occupé.

-          Ok j’ai compris. De toute façon il me fallait déjà rentrée. Avec les embouteillages de cette heure du soir ce n’est pas donné.

-          Vraiment. Merci Raoul de comprendre. Tu reviens quand ?

-          Peut-être après demain.

-          Loin comme ça ? et tu me laisse ici avec qui ?

-          Et puis c’est toi qui me dis de me chercher une amoureuse. Tu pense qu’elle autre fille peut seulement me regarder quand tu fais ta possessive là. dis-il en roulant les yeux.

-          Oui oui. Je sais que c’est juste de la jalousie mal placé. Elles sont jalousent de la mauvaise personne. Il suffit qu’elles apprennent à me connaitre.

-          Il faudrait que tu laisse faire.

-          J’aimerais te voir à ma place. Manière les filles me regardent en vieille chouette rombière. Surtout celles avec qui tu sors.

-          Toi avec tes expressions. Dit-il le sourire aux lèvres et en secouant la tête. Cette expression me fait rire surtout la manière comique qu’elle a employée pour le dire.

-          Tu viendras avec Michel ?

-          Cela dépend. Si nous pouvons rouler ta mère oui. Dimanche passé nous devrions venir ton père lui a donné la permission, mais ta mère a gâché nos plan en créant une sortit avec Michel. Elle pensait peut-être arranger les choses. Tu sais il est très mal et veux à sa mère. Il ne parle pratiquement plus à sa mère et à peine à son père. Il s’enferme dans sa chambre tout le temps.

-          Ce n’est pas bien d’en vouloir à sa mère. Quelque soit ce qu’elle a fait.

-          Tu parles parce que tu ne t’es pas vu ce mati là. cet enfant est traumatisé à vie. Quand il me racontait il en tremblait de peur et d’inquiétude. Tu n’imagine pas le poids que tu enlève des épaules quand je lui dirais que tu es sortie du coma.

-          C’est sa mère. Il ne doit pas lui en vouloir. Elle a ses raisons. Je ne sais pas…

-          Ecoute Reine ne m’énerve pas pour rien hein. Il n’y a que toi pour trouver des excuses à cette sorcière.

-          C’est aussi un peux ma mère. Dit-elle les larmes aux yeux

-          Je suis désolé de te le dire mais ta mère n’est plus Reine et cette femme est un bourreau pour toi et rien d’autre.

-          Tu ne sais pas ce que je donnerais pour que ma mère soit encore en vie.

Il va la prendre dans ses bras et la berce un tout petit peu. Cela deviens trop personnel je devrais m’en aller. Mais curieusement je n’en ai aucunement envie. Ce jeune homme me donne des réponses aux multiples questions que je me suis posé sur cette jeune fille.

-          Bon je te laisse. Regarde comme j’ai réussi à te faire pleurer. Alors que j’avais prévue que tu pleure mais de rire.

Elle sourit et lui répond :

-          Merci d’être venu. la prochaine fois pardon garde moi les battons de manioc.

-          Sans faute.

Il pose un baisé dans ses cheveux crépus et défraichis, se tourne me lance un « bonne soirée » et s’en va. Nous restons là en silence. J’attends patiemment qu’elle se remette de ses émotions. Pendant ce temps, je fais un sms à Biboum.

Texte : Salut vieux. Quoi de neuf ? Tu voulais quoi tout à l’heure. Il me répond immédiatement.

Texte : juste pour prendre un verre. On se prend au bar du coin de rue de ta clinique dans trente minutes ?.

-          Si vous avez terminé. Est-ce que vous pouvez me dire comment je me porte de manière générale ?

Je lève la tête de mon téléphone et le glisse dans la poche de ma blouse après avoir tapé un rapide « ok ». Je constate qu’elle à pris la peine de se mettre en position assise dos au mur et ses pieds nus se balancent sur le rempart du lit.

-          Oui. Je voulais juste vous laissé le temps de vous ressaisir. Dis-je

-          Merci pour votre attention. Murmura-t-elle

-          Pour vous répondre, dans l’ensemble vous allez bien. Lors de votre chute vous vous  êtes cogné la tête ce qui a provoqué une commotion, qui vous à mis dans le coma. Vos côtes ont été fracturées et d’après la dernière radiographie, ils guérissent assez bien. En ce qui concerne le fœtus, nous avons dû procéder à un curetage d’urgence afin d’empêcher une ablation de l’utérus. Car vous perdiez beaucoup de sang et le fœtus était irrécupérable.

Je suis là entrain de faire du mieux que je peux pour lui expliquer pourquoi. Lorsqu’elle baisse la tête et deux seconde plus tard j’entends des reniflements. Seigneur ne me dites pas qu’elle pleure. Et je fais quoi moi maintenant ? J’ai horreur de ces situations c’est la raison pour laquelle je laisse généralement cette tâche à mes co

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