Chapitre15: Douala

Write by ngakomal

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Chapitre15 :

~~~~ Au fond des mers ~~~~

-          Prend place près de moi. Et écoute attentivement. Dis-je. Elle s’exécute et je reprends. Tu habiteras désormais en surface sur la terre ferme.

-          Quoi !! maman je ne veux pas !!! ces êtres sont si insipides et idiots.

-          Oui …. Comme les êtres du ciel nous trouvent vaniteux et beaux pour certains et laids pour d’autres. Mais ce n’est certainement pas une raison valable pour refuser de vivre parmi eux. Répondis-je platement.

-          Maman je suis bien ici, je ne veux changer ma vie pour rien d’autre. J’ai mes amis, j’étudie et m’entraine selon que mes capacités se dévoilent… imagine maman hier encore je ne savais pas que je manipulais l’eau et que c’était ma capacité naturelle. Mon maître me dit que les autres s’agglutinent juste à elle. Fit-elle surexcitée. Tu comprends maman ? je me découvre encore et je ne comprends même pas pourquoi tu veux que j’y aille.

-          J’aurais aimé que tu commence par me poser cette question. Hé bien je songe à ton avenir. Tous les avantages dont tu as droit découlent du fait que tu avais été fiancée bien avant ta conception à l’un des fils du roi.

-          Sérieusement ça se fait ? questionna-t-elle ouvrant grand les yeux de surprise. Et si j’avais été un garçon ?

-          Ben… tu aurais épousé la fille du roi.

-          Cette peste ? merci beaucoup mais je passe mon tour. Dit-elle avec des mimiques de dégoût. Plus sérieusement maman je ne voudrais pas y aller.

-          Tu n’as pas le choix ma fille, de toi dépend l’avenir de notre clan. Je pensais avoir résolue se problème en te fiançant au fils du premier ventre. Mais depuis ce soir une rumeur cours sur fait qu’il soit amoureux d’une mortelle. Il faut que tu aille sur terre. Aucune créature sous ces eaux n’est plus belle que toi. Je pense qu’en te voyant tout retournera à sa place.

-          Et si ça ne marche pas ?

-          Tu devras le séduire. Répondis-je fermement.

-          Et comment maman ? dis-moi ! éclata-t-telle nerveuse. Elle se lève de mon canapé de corail blanc et commence à faire les cent pas. Maman et si j’aime un autre garçon ?

-          Tu passeras à autre choses.

-          Si je te dis que nous nous sommes liés

-          Alors tu te délieras.

-          Maman !!! snif…snif je ne veux pas épouser ce Njané. Hurle-t-elle tout en continuant ses vas et viens. Tout le monde dit que c’est un rustre comme son père. Qu’il n’aimait pas sa vie ici et a préféré les humains a nous son peuple. Qu’il les aimait trop et passait son temps sur les roches à les observés sur les plages. Snif ..sniff on dit aussi qu’il ne parlait pas beaucoup et que ses colères surpassaient ceux de son père. Maman tu me connais je ne suis pas ce que l’on peut appeler calme et passive. J’adore le bavardage inutile. Maman je t’en supplie ne me fais pas épouser un homme aussi sombre. Fini-t-elle en se mettant à genoux devant moi. Fais moi épouser un autre fils DIKONGUE par exemple..

-          Ma fille…. Dis-je en lui caressant tout doucement les écailles…. Qui t’a raconté tout ceci.

-          Snif …snif maman entre les nous à l’école ou dans nos jeux nous parlons de ce que nous écoutons chez vous les parents.

-          Il est certain que la plupart de ce qui se dit de lui n’est pas vrai. Ceux de ses colères que j’ai assistées étaient justifiés et uniquement tournées vers son père.

-          Donc même son frère dit faux ? demanda-t-elle en hoquetant doucement

-          Non. Je dis juste que son frère était très jeune lorsqu’il est partit et que lui aussi n’a eu que des récits. De toute façon Njanè à plus d’avenir sa force grandit de jour en jour et même s’il ne devient pas roi des eaux, il sera un membre important dans la nouvelle disposition de l’univers.

-          Mais pourquoi tu ne m’écoute pas quand je parle ? je ne veux pas. Fit-elle en se levant brusquement. Pour aller en surface il nous faut une autorisation de roi et si le roi demande si je consens, je refuserais.

-          Tu iras avec ou sans l’aval du roi. Je prends sur moi et je t’envoie immédiatement.

-          Mais c’est illégal !!!!

-          Jeune fille tu ne me ferras pas perdre tout ce pour quoi j’ai travaillé.

D’un tour de main, je lui lie les lèvres et la propulse sur un corail. Elle s’y cogne violemment et je me précipite pour la maintenir en place. Cette enfant a réussit à me mettre en colère. Je m’attaque maintenant à lui faire apparaitre des jambes à la place de sa longue queue gracieuse. Elle serait fabuleuse en reine premier ventre. Je lui ai toujours enviée cette grâce naturelle et la luisance de ses écailles. Tout ce dont j’ai toujours rêvé avoir la nature la transmis à ma fille.  La nageoire se fend en deux et fait apparaitre deux pieds progressivement. Le processus est douloureux et vois son visage se tordre de douleur. C’est encore plus difficile à supporter car elle ne peut crie. Après le processus, elle à des jambes parfaites et longues. Elle semble épuisée.

-          Maintenant que tu as des jambes, arrivée en surface, après douze heures tes écailles et tes autres nageoires disparaitront et tu devras évitée de te mouiller plus de deux heures d’affilées. N de mes soldats viendra te prendre ici et te déposera à la surface à un autre soldat. Ce dernier te laissera chez BIBOUM protecteur de Njanè et ton cousin éloigné. Tu prétendras avoir fuis les profondeurs car des hommes veulent te tuer parce que tu es la promise de son poulain. Si tu reviens ici sans avoir réussit c’est moi qui te tuerais.

Comme si le soldat attendait que je finisse mon monologue, il est apparut et je lui ai demandé de l’amener. Je pouvais les voir disparaitre à l’horizon. Il fallait faire vite je ne voulais pas que cela se sache avant que je n’ai rejoint ma maison et mari. La capacité de transformer un poison en humain était rare. Sous les eaux cette capacité apparaissait tous les cent ans et à un seul clan. Si celui-ci venait à mourir, il nous restait toujours la prêtresse. J’ai toujours caché ce don car je ne voulais pas finir derrière les livres à étudier pour remplir une certaine fonction au près du roi. Brrff très peu pour moi. J’ai pris un gros risque et j’espère qu’il en vaut la peine avec les enfants ingrats que nous avons aujourd’hui. Son père croira qu’elle a disparu le temps des recherche on trouvera une lettre qui dira qu’elle est partie à la recherche de son mari suite à la fameuse rumeur qu’il soit amoureux d’une humaine.  Avant de disparaitre, cette petite m’a giflé en détournant un courant marin. Je me suis retrouvée emportée par les flots avant de me ressaisir. Comment a-t-elle fait ? Avec les mains liées ? C’est stupéfiant.

~~~~~~~ Angel Douala~~~~~~

Je suis dans une colère noire, que ma mère me fasse ce coup vraiment… je ne sais pas. Et ce pingouin de soldat qui me parle sans cesse pour justifier l’attitude de ma mère. Je me trouve obligée d’aller sur la terre ferme car d’après ce que j’en sais il faut que ma mère refasse revenir mes nageoires ou celui qui travail auprès du roi et partir le voir c’est signer l’arrêt de mort de mon clan tout entier. Moi qui croyais que ma mère était réfléchie… nous arrivons à la surface.

-          Mlle Douala nous sommes arrivés et je ne pourrais pas vous accompagner plus loin. La plage est déserte et comme le soleil se couche vous n’attirerez pas l’attention. J’ai pris ceci sur la plage un peu plus tôt. Dit-il en me tendant des morceaux de tissus. C’est pour vous couvrir.

Je prends et les porte tant bien que mal. En fait il m’apprend à les mettre. Lorsque c’est fait, je nage vers la plage et sors de l’eau. Je remarque un homme seul et vais vers lui.

-          Je vous attendais mlle, couvrez vous avec ceci. Dit-il en me tendant une grande serviette. Il permettra de cacher vos écailles quand nous traverserons l’hôtel pour atteindre la voiture.

Je hoche simplement la tête. Avec tout ce qui vient de se passer, je sais que je ne contrôle plus rien. Allons seulement.

-          Dans deux jours après vous avoir fournit en vêtement et autres et vous avoir remis de l’argent utilisé en ce monde, je vous amènerais chez le protecteur.

Je hoche encore la tête dans l’affirmative et nous marchons en quittant la plage. Arrivée devant la voiture, il ouvre la portière et me demande de m’assoir sur le siège. Je m’assois en laissant mes pieds dehors. Il sourit et porte mes pieds pour les déposés délicatement à l’intérieur. Le chauffeur me regarde avec étonnement. Ben quoi ? Je ne suis jamais entrée dans ces choses. Je les ai vues dans nos livres et c’est tout. Pas la peine qu’il me regarder comme si je venais d’une autre planète. Le monsieur monte à ma droite.

-          Jeff c’est bon allons y.  murmure t-il

Le dénommé Jeff fait des gestes bizarres à l’avant et le vrombissement de la voiture me fait sursauter.

-          Du calme tout va bien. Ce bruit est naturel, il permet de faire déplacer la voiture.

Avant qu’il ne termine sa phase, je me suis sentie déplacé sans avoir fait d’efforts. Ce pouvait être génial ce truck.

Le lendemain matin.

~~~~~~ FOKAM Estelle ~~~~

Ce matin je suis arrivée au bureau un peu plus tôt avec appréhension. Je ne sais comment me comporter avec mon patron. Je lui suis infiniment reconnaissante du fait qu’il m’est accepté à ce poste malgré mon inexpérience. J’avais les diplômes certes, mais  je manquais cruellement d’expériences. Un autre m’aurait viré dès qu’il avait constaté que je confondais les procédures administratives, que je n’arrivais pas à prendre les notes. Non lui, il a pris la peine de tout m’expliquer et en moins de deux mois j’étais au taquet. Qu’il ait de l’intérêt pour moi est flatteur.  Qui ne le serait pas ? Surtout que je ne suis pas le genre de femme qui fait tourner les têtes à son passage. Peut- être je me trompe. En quatre mois, il s’est montré correct avec moi. Pas de regards ou de sous entendus. Il serait plus simple de prendre son comportement d’hier comme une marque de sympathie et rien de plus.  Sur la base de cette nouvelle conviction, j’entame ma matinée. Je commence par nettoyer le bureau de monsieur BIBOUM avant de  mettre en place la salle de réunion pour la séance de dix heures.

Je retourne à mon bureau et range les documents du jour. J’organise son agenda afin de fixer ses rendez-vous du jour.  L’ascenseur de notre étage s’ouvre et je me donne l’air de me concentrer de plus belle.  J’entends les pas avancer près de moi. Heureusement que les écouteurs à mon oreille me donnent un certain air.

-          Ah non !! Tu ne me diras pas que tu es trop occupée pour me donner les nouvelles croustillantes du couloir. Fit- la voix en enlevant gaillardement les écouteurs de  mes oreilles. C’est bien Julie la commère de la boîte. La dernière personne que je souhaitais avoir dans mon petit espace qui me sert de bureau.

Il lui suffit d’avoir une information si minime soit-elle. Avec le don particulier qu’elle possède elle la transforme en un drame pas possible. Que le ragot soit une bonne ou mauvaise nouvelle, elle trouve toujours le moyen de tout faire tourner au drame. Il parait même qu’elle se vente d’avoir invariablement un fond de vérité dans ce qu’elle raconte. Et je constate comment elle s’y prend.

-          Alors tu ne me réponds pas ?

-          Je ne sais pas de quoi tu parles Julie. Mais bonjour quand même.

-          Si c’est bonjour tu veux je te donne en million. Dit-elle en tirant une des chaises d’attente pour s’assoir bien en face de moi. Bon dis-moi. Est-ce vrai que le e le patron et toi êtes rentré hier ensemble.

-          Non ce n’est pas vrai.  Nous avions un dossier à traiter avec un client et il avait besoin de moi. Nous sommes partit ensemble mais après l’entretient, je suis rentrée chez moi et d’après ce que j’ai compris, il est revenu ici et c’est tout.

-          Tu es sûr ? parce que la rumeur court que le boss s’intéresse à toi. Tu sais bien qu’il couchait avec la fille des archives non ? comment elle s’appelle déjà….

-          Je ne sais pas non plus. Je suis nouvelle ici et de ce que je sais, tu es la seule qui fait circuler les rumeurs donc….

La cage d’ascenseur s’est ouverte sur monsieur BiBOUM et je me suis penchée pour le regarder. Dieu ! Qu’il était beau dans cet ensemble bleu marine cousu près du corps. Vraiment…. Toute femme se sentirait flattée. Je me redresse et constate que Julie me fixe singulièrement. Elle lève un sourcil interrogatif et moqueur.

-          Redis-moi qu’il ne s’intéresse pas à toi. Murmure-t-elle.

-          Je te le redis. Ce n’est pas parce que je salive sur lui comme toutes les femmes de cette entreprise que cela voudrais dire qu’il s’intéresse à moi.

-          Pas moi en tout.

-          C’est le mariage qui t’as rendu insensible aux bonnes choses. Je réplique et nous rions en chœur.

-          Puis-je me joindre à vous mesdames ? Demande-t-il s’arrêtant près de nous.

-          Bien sûr monsieur. Mais vous ne serez qu’avec votre secrétaire. Moi je dois retrouver mon poste.

-          Dommage ! car avec elle. fit-il en me désignant de la tête, on ne s’amuse pas. Elle est trop bien élevée. Dit-il dédaigneux

-          Très flatteur monsieur, mais désolé pour vous je suis prise. Achetée, titrée et bâtie.

-          Oohh que de peines !! s’exclama t-il en mimant une douleur intense à la poitrine. Reprenant soudainement son sérieux. Bon passez une bonne journée madame et vous Mlle FOKAM activez-vous ! la journée est très  chargée. Venez que nous puissions mettre en place un programme digne de ce nom.

Ainsi dit, il entra dans son bureau en le laissant légèrement entre-ouvert. Julie se mis à glousser. Je jure que si elle avait été claire de peau j’aurais vue des rougeurs sur ses joues.

-          Alors madame je suis mariée, de toi à moi …..il fait de l’effet a qui maintenant ?

-          Laisse comme ça … ma chérie c’est une vraie fripouille. Déclara-t-elle avant de reprendre le chemin de son bureau.

Après son départ, je pris les papiers dont jamais besoin pour notre briefing matinal et je aspirais deux grandes gorgées d’air pour me donner une contenance. Il me faut absolument rester professionnel en tout point. J’entre et m’assois en croisant les jambes. Qu’est ce qui me prend tout à coup ? J’ai envie de lui plaire.

-          Je ne savais pas que je vous plaisais tant que ça Estelle. Au vue de tous les chis-chis que vous m’aviez faits hier.

-          Vous vous trompez Monsieur je….

-         

Par les Eléments