Chapitre5

Write by Larissa92

Adriana regarda l’homme qui était toujours son mari complètement perdu. Les mots qu’il venait de prononcer avaient pénétré son cerveau mais celui-ci refusait de les analyser.

-      Tu ne peux pas adopter à nos deux noms on m’aurait prévenue. Réfléchit-elle à haute voix.

-      Adriana…

-      Non ce que tu dis n’as pas de sens Adam et c’est cruel en plus. Tu sais que je ne peux pas avoir d’enfants. Dit-elle d’une voix brisée

-      Viens t’asseoir près de moi je vais t’expliquer. Mais s’il te plait laisse moi finir avant de prendre la parole d’accord ?

Elle inspira fit oui de la tête et prit la main qu’il lui tendait. Ils s’assirent sur le tapis en tailleur l’un en face de l’autre.

-      Tu te souviens quand on t’a découvert un cancer un l’utérus il y a 5 ans. Avant de commencer tout traitement on avait décidé de conserver tes ovules. On t’avait opéré quelques mois après la chimio pour retirer la tumeur considérablement réduite par la chimio agressive et…

-      Pourquoi tu me racontes des choses que je connais déjà ? Demanda Adriana la voix faible et les yeux pleins de larmes. Son mari lui prit les mains.

-      Laisse-moi finir mon cœur s’il te plait dit-il avec un faible sourire. Elle hocha la tête et il poursuivit :

-      Donc comme je disais quand on t’a enlevé la tumeur quelques mois après tu étais en rémission. Mais quelques mois après ta rémission on nous apprenait que ton utérus avait été considérablement endommagé et par conséquent tu ne pouvais plus porter de grossesse. La voix d’Adam trembla sur ces derniers mots et les larmes de sa femme coulèrent sur ses joues.

Ils se remémoraient tous les deux ce jours fatidique ou leur gynécologue leur avait annonce la nouvelle. Ils avaient ensuite voulu faire recours a une mère porteuse mais l’hôpital avait détruit ses ovules par erreur. Adam avait failli devenir fou ce jour-là et avait menacé de poursuivre l’établissement en justice. La chimio avait réduit considérablement sa production d’ovules. Ce coup avait joué en la défaveur de leur mariage. Adriana avait sombré dans la dépression et Adam s’était enferme dans un mutisme.

-      L’hôpital m’a contacté il y a un an et ils m’ont fait comprendre que c’était une erreur mon amour tes ovules n’avaient pas été détruites. Les données avaient été mal rentrées dans les archives mon cœur.

Les yeux de sa femme s’agrandirent de surprise et il lui fit un sourire. Elle essuya ses larmes d’une main et la remis dans celle d’Adam qui lui souriait toujours.

-      Donc on peut…enfin je veux dire… sa voix tremblait

-      Oui mon amour on va avoir un bebe.  Dit Adam d’une voix vibrante d’émotion.

-      On n’en est encore loin Adam dit sa femme en lui caressant la joue. On devrait d’abord travailler sur nous et…

-      On devra le faire vite alors parce que notre bebe arrive dans 3 mois dit son mari.

Elle sursauta et se leva du tapis il la suivit dans son mouvement.

-      Je sais que tu vas encore me détester mais s’il te plait laisse moi finir. Je t’ai cherché quelques mois après ton départ sans suite le détective m’a fait comprendre que tu étais rentrée au Cameroun. J’ai cru que tu avais besoin de temps et que tu allais revenir après mais tu ne revenais pas. Quand j’ai eu la nouvelle il y a un an j’ai hésité. J’ai trouvé une mère porteuse et voila dans trois mois on sera parents. Sa femme pleurait silencieusement. Je sais que j’aurais dû…

Il n’eut pas le temps de finir que sa femme courait se jeter dans ses bras. La minute d’après elle l’embrassait à en perdre haleine.

-      Merci murmura Adriana contre ses lèvres

-      Tu n’es pas en colère ? demanda son mari surpris en la tenant a bout de bras.

-      Si beaucoup.  J’aurais aimé que tu me laisses le choix. Répondît la jeune femme. Mais le cadeau que tu me fais est inestimable. Le cadeau que tu nous fais. Mais si c’est seulement pour ça que tu es ici…

-      Je n’avais pas prévu te trouver ici mon amour. Mais te voire…je n’ai jamais cesse de t’aimer je veux que tu reviennes à la maison. Je veux…

-      Oui coupa sa femme on rentre à la maison ensemble. Mais on va tout apprendre de nouveau. Adam sourit et la serra contre lui.

-      Merci mon cœur. J’ai cru que tu me jetterais dehors.

-      On va être parents dit-elle un sourire béat aux lèvres le tirant le canape. Dis-moi tout. Tu connais le sexe du bebe ?

-      Non j’hésitais à demander mais j’ai les écographies dans le téléphone. Tu veux voire ?

 

Adam n’arrivait pas a croire a sa chance. Il regardait sa femme s’extasier devant les photos en lui serrant la main sous le coup de l’émotion. Une tristesse voila son regard une seconde.

-      C’est ton enfant même si tu ne le porte pas dans ton ventre mon amour.

-      Tu sais que je déteste quand tu lis en moi comme dans un livre ouvert. Répliqua la jeune femme avec un faible sourire

Elle posa la tête sur son torse en gardant les yeux fixés sur l’écran du téléphone.

-      Tu es sûre que c’est notre enfant n’est-ce pas ? voulu savoir Adriana

-      Oui mon cœur je suis certain c’est une moitie de toi et moi.

-      Je veux voire celle qui porte cette grossesse.

-      Elle vit chez papa elle a signe un contrat. Apres l’accouchement elle s’en ira.

-      Est-ce normale que j’ai envie que tu me fasses l’amour ?

Adam sourit et la prit dans ses bras il la conduisit dans la chambre et la déposa délicatement sur le lit comme si elle était faite de porcelaine. Il lui fit l’amour avec une lenteur qui la rendit folle.

-      On rentre a la maison demain. L’informa son mari

-      D’accord. répondit Adriana en se serrant contre lui. Il était reste en elle après l’amour et refusait d’en sortir surtout qu’il ne s’était pas ramolli.

-      Papa n’en reviendra pas que tu reviennes a la maison. Il était certain que tu me jetterais dehors.

Elle rit et posa un baiser sur son bras avant de le mordre légèrement. Elle se tourna vers lui le faisant ainsi sortir d’elle. D’instinct, Adam sut que les problèmes arrivaient.

-      Il y en a eu combien ? Commença sa femme

-      Adriana…

-      Non Adam je veux savoir. Dis-moi combien il y a eu.

-      Une vingtaine dit-il d’une voix sincère.

Sa femme ne sourcilla pas et continua de le fixer son regard était impassible.

-      Combien étaient sérieuses ? Questionna encore sa femme.

-      Aucune c’était juste…

-      Pour le sexe termina Adriana.

-      Et toi ?

-      Aucun Adam. Tu m’avais fait promettre d’être le seul. Contrairement a d’autres je tien mes promesses. Son ton était mordant.

-      Adriana…

-      Je ne supporterai pas une tromperie Adam. Coupa sa femme.

Il tressailli sous l’insulte et se leva du lit. Il passa son pantalon et alla dans le salon. Il fut rejoint par sa femme cinq minutes plus tard. Elle avait passe un kimono. Elle vint se placer à cote de lui devant la baie vitrée donnant sur Manchester Piccadilly Garden.

-      Je ne t’ai jamais trompé Adriana ce que tu as dit était injuste. On n’était plus ensemble et tu avais demandé le divorce. Je t’ai attendu un an et tu n’es pas venue. Je ne pouvais pas venir de faire rentrer de force tu m’aurais accusé de vouloir te contrôler te dominer et ne pas prendre en comptes tes sentiments. J’ai signe les papiers du divorce Adriana. Je les ai signe il y a 4 jours et je les ai envoyés a mon avocat. J’avais perdu espoir. Avoir un enfant de toi me suffisait je ne savais pas que tu étais revenue.

 Elle s’était raidit a ces mots. Elle n’avait jamais cru qu’il signerait ces papiers. Son mari était raide comme le marbre a ses cotes.

-      La balle est dans ton camp Adriana. Si tu veux qu’on annule je…

-      Annule. Coupa Adriana

-      Ok. Dit-il sans bouger.

-      Je suis désolée pour tout a l’heure c’est difficile pour moi de t’imaginer donnant du plaisir aux autres femmes que moi. J’ai des images dans ma tête Adam. Tu ne peux pas comprendre. Fit-elle d’une voix monotone.

Il vint l’enlacer par derrière.

-      Je sais très exactement ce que ces images peuvent faire. C’est a cause d’elles que je suis allé vers d’autre femmes et que je criais ton nom en jouissant. J’ai cru devenir fou en t’imaginant entrain de jouir dans les bras d’un autre homme.

Elle posa la tête sur son torse.

-      Je ne devrais pas mais je suis heureuse de l’entendre. Dit sa femme. Je n’ai juste pas envie de me retrouver entrain de me battre avec une femme pour toi. En plus on aura un enfant sur lequel veiller. Je t’aime comme une folle mais…

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