chapitre5: Et si

Write by ngakomal

" liker, commenter et partager encourage l'écrivain"

~~~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~~

-          Depuis ce matin tu n’arrête pas de me faire rire vieux dit-il en me montrant ses quarante deux moins dix

-           Franchement arrête de te moquer de moi

-          Tu blague j’espère ? des années que j’attends à ce que tu te mélange à nous. Et miracle !!! une petite fille a réussit à ce que le « mouna sawa » la mette dans son cœur. Et plus risible est qu’elle n’a rien eu à faire. sérieux je veux la voir.

-          Continu de rêver. Dis-je désinvolte

Je suis dans un restaurant près de l’hôpital avec mon seul et unique ami Biboum.  Je ne sais comment il à faut pour savoir que je me montre protecteur avec l’une de mes patientes où que je m’occupe personnellement de ses soins avec le concours des autres médecins. Ce matin il m’a appelé pour me demandé si nous pouvions déjeuner ensemble. J’ai dis oui. Je remue mon café noir sans sucre et la porte à mes lèvres. J’observe (mon passe temps favori) mon ami faire le guignol. C’est tout ce qu’il sait faire en plus de faire de l’argent.

-          Non mec depuis lundi ? dit-il tout sourire

-          Quoi lundi ?

-          Tu sais de quoi de parles. Mais qu’est ce qu’elle à cette petite ? ton air sévère et ton calme olympien ne me dissuade en rien. Je veux la voir et vais la voir. Affirme t-il avec conviction

-          Fait comme il te plait. Dis-je comme si cela ne me fessait ni chaud ni froid. Je sais que je ne peux te retenir ou t’en empêcher mais sache qu’elle est à moi.

Je  connais mon ami. Un vrai briseur de cœur et enfouisseur de compte bancaire. Depuis que nous sommes ici toute la gente féminine à les yeux fixés sur notre table. Deux jeunes hommes bien en chair et respirant la fraicheur et l’argent assis seuls dans un restaurant. Heureusement elles ne m’approchent pas. Un seul regard et elles détalent. Quant à Biboum il en fait des tableaux de chasse. Le seul problème c’est qu’elle y laisse plus que leur cœur sans s’en rendre compte.

-          Pour que tu mettes les choses au clair et marque ton territoire il faut qu’elle ait un truc cette fille. Elle est comment ?  je n’arrive pas à comprendre comment elle attire ton attention sans avoir parlé.

-          Bon !! je te laisse à tes spéculations. J’ai une opération dans moins d’une heure et il me faut me replongé dans le dossier. Je suis sur que tu ne t’ennuieras pas. Dis-je en regardant autour de moi. Lève juste le doigt et elles accourront.

Je quitte le restaurant et me rend à l’hôpital. Je traverse la réception comme à l’accoutumer. Je ne capte personne. Il y a des patients en attente d’être reçu par un médecin généraliste ou un spécialiste.  En entrant dans mon bureau, la secrétaire infirmière chargée de notre collège de chirurgien m’interpelle. Elle fait glisser son regard sur moi et se mord les lèvres.  Elle me tend un dossier en pressant soin de passer un bras au tour de sa taille afin de mieux presser ses seins sous mes yeux dont elle à déboutonner les deux premiers boutons. Pathétique. Je ne me rappelle même plus de son prénom si elle pouvait seulement comprendre que son manège ne sert à rien. Trop peu pour moi. Je prends le dossier.

-          Merci. Murmurais-je en ouvrant mon bureau

-          Mais de rien.  Je suis à votre entière disposition. Susurre-t-elle en me fessant un clin d’œil. Elle tourne ses talons, me montrant son derrière rebondi et s’en va.

Je pose le dossier sur ma table et feuillette sommairement. Je n’ai pas besoin de le relire. Je connais le dossier sur le bout des doigts. Je tire mon tiroir de gauche et en sort le dossier de Mehoun Reine. Ce prénom lui sied à merveille. Dans son lit, on croirait voir un ange, une reine. Elle est d’une beauté sans pareil. J’en ai rarement vue de ma vie et jamais de ce coté du monde. Elle à l’air si candide et si frêle. Mais je devine en elle une force sans pareil. Une femme, une vraie. J’ouvre son dossier. Il n’y a rien qui puisse expliquer le fait qu’elle soit dans le coma. Il est vrai que certaines personnes pour fuir la réalité refusent d’y faire face. Ce qui peux conduire votre cerveau à ce mettre en état de veille complète et permanant. Chez cette patiente l’activité cérébrale est trop dance. Dans un coma normal seul la partit du cerveau qui contrôle les rêves est en activité, ainsi on peut vous maintenir en vie si non il est permis avec le consentement de vos proche de vous débrancher. Mais ici tout fonctionne. En cette semaine les partie du cerveau qui gèrent la peur la vue le rêve les sens ont été sollicités par la patiente. Comment. Je n’en ai jamais vue durant toute ma carrière. Je suis assis à réfléchir lorsque mon collègue pousse la porte en ne lassant dépasser que sa tête.

-          Adrian ! qu’est ce que tu fais encore là. la patiente est déjà au bloc 3.

-          Tu as avancé l’heure ? demandais-je en me levant et allant vers lui.

-          Non c’est toi qui es en retard. Tu m’a dis à la dernière réunion d’activité que tout doit être prêt, organisés et contrôlé trente minutes avant chaque opération. On dirait que cette enfant te prend vraiment la tête.

-          Qu’est ce que vous avez tous dans cet hôpital ?

-          Rien doc.  C’est juste que nous somme un peu comme dans un zoo. Il est si rare de voir que tu t’intéresse à  quelqu’un encore moins à une femme.

-          Intéresser oui mais pas comme tu le pense

-          Hahahaha  tout le personnelle le pense. Bonne chance à toi pour leur prouver le contraire.

-          Beuff je n’ai rien à prouver.

-          Tu parles maintenant comme des jeunes ?

Nous devisons tranquillement dans le couloir en nous dirigeant vers le bloc opératoire. En sale de préparation et de désinfection, il continue à me taquiné. C’est le seul qui se permet de le faire. Mes airs d’ours mal lécher ne lui font pas peur m’avait-il dit le mois suivant notre encontre dans cet hôpital. A dire vrai je l’ai laissé faire ou laissé entrer dans mon espace vital parce que Biboum me la conseiller. Il est plus facile de se fondre dans la masse lorsque l’on n’est pas complètement appart. Les railleries de Math amusent les infirmières. Il est affligeant de les voir si content si insoucieux.  Nous commençons à opérer. C’est partie pour au moins 8 heures.

     ~~~~~~~ Soh Raoul ~~~~~~

Cela fait des jours je n’ai pas vue Reine. Nous avons notre petite routine depuis le jour où elle est venue s’installer ici. Le quartier des barrières comme elle aime bien le dire et se moquez. Ce nom veut tout simplement dire le quartier des maisons chics aux grandes barrières appartenant aux familles riches. Depuis que ses parents adoptifs ont refusé qu’elle continu à l’université après le BAC, j’ai décidé de lui faire lire mes cours, les lui expliquer selon ma conception et nous faisions les exercices ensemble. Elle avait pour habitude de finir ses travaux au plus vite du mercredi au vendredi pour que nous puissions étudier en en l’absence de sa mère. Comme Béthanie est toujours dans sa chambre où dehors avec ses amis, il est facile pour Reine de venir chez mes parents sans en courir les conséquences.  Elle a toujours dit et pensée que ses parents ont refusé de l’envoyer à l’université par fierté et par paraitre. Il était inconcevable pour madame Blairon d’envoyer une orpheline peut être bâtard en Europe pour suivre les études supérieures. Comme ma mère dit, elle aurait préférer se faire tuer que de rabattre sa fierté et de faire un enfant habitant sa maison fréquenté l’université publique. Aujourd’hui nous sommes vendredi, il est seize heures et je m’inquiète. Je suis assis devant une boutique à deux pattés de maison de chez les Blairon à attendre de voir passer Michel où son père. Ce sont les seuls dont elle parle en bien. Certes le son père ne la défend jamais mais c’est pas qui porte le fouet. Non il est complice mieux vaut attendre Michel

-          Je ne t’ai pas encore Remboursé ? me demande le boutiquier  qui vient juste de remarquer ma présence devant sa maison.

-          Si. Tu l’as déjà fait. Répondis-je

-          Qu’est ce que tu attends alors ?

-          Rien. tu me chasse?

-          Non. Mais je n’aime pas que vous les garçons de ce quartier vous preniez ma boutique pour voyourisme de Reine.

-          Pardon ? Fis-je de surprise

-           Oui vous venez ici, vous achetez seulement pour la voir. Mais  pour toi je ne te comprends pas. Tous les autres sont jaloux de toi parce que tu est tout le temps avec elle. Et toi aussi tu viens ici la voyouté.

-          On dit l’observer. Remarquais-je

-          Comme tu veux mais je n’aime pas çà. Reine est trop bien pour vous.

-          Ha bon ? je réponds amusé.

-          Oui oui. Vous les riches là vous êtes trop un genre. Il lui faut un garçon comme moi. Tu vois non ? affirme t-il avec tout son sérieux. Il est à fond dans sa conversation. Je suis sur qu’il n’est pas seul la haut. En fait c’est dans cet état que ma Reine met tous les hommes et moi y compris.

-          Très bien. Répliquais-je en éclatant de rire. Il sait y faire.

J’aperçois la voiture qui ramenait Reine de l’école et maintenant Michel remonter la rue en direction de leur portail. Je prends congé du boutiquier et cours vers la voiture. Je la rattrape quand elle passe la barrière et entre avec elle. Lorsque Michel descend de la voiture, le chauffeur fait sa manœuvre et sort. Surement pour aller attendre Béthanie.

-          Bonsoir Michel. Comment tu vas ? j’introduis mon propos.

-          Cou-ci cou-ça.

-          Bien. Je n’irais pas par quatre chemins. Est-ce que Reine est là ? je voudrais là voir.

Dès que j’ai prononcé le son nom, il s’est littéralement décomposé. Son sac de classe est tombé au sol. En fait il l’a laissé choir. Il s’est trainé sur la terrasse et sait assit sur l’une des chaises. Je me suis précipité à ses pieds. Je ne comprenais pas. Qu’est ce qui ne tourne pas rond dans cette maison.

-          Qu’est ce qui se passe ? reine est encore punie ? elle n’a pas le droit de sortir. c’est ça ?

-           Non. Raoul c’était affreux sniff sniff. Tout ce sang. Je sens encore l’odeur quand j’y entre. Snif snif. Comment as t’elle pu faire ça. Pourquoi ma famille est comme ça ? sniff snif. Tu bien hein. Ta vie est bien. Ta mère n’est pas comme la mienne. Pourquoi elle n’aime pas Reine comme Béthanie et moi.

-          Michel calme toi. Calme-toi.  Je te dis. Ça va aller. Je le prends dans mes bras et il s’accroche à moi. Il pleure vraiment pour de vrai qu’est ce que j’ai bien pu dire pour déclencher ça ?

-          Calme-toi et explique-moi. si non je ne pourrais rien pour toi. Il se dégage et essuie ses larmes

-          Ma mère a battu reine pour une histoire de brosse à cheveux qu’elle à eu avec Béthanie. Sniff sniff. Elle la frappait encore et encore. Reine suppliait mais ma mère ne l’entendait pas. Elle n’arrêtait pas. J’ai crié snif  sniff je lui demandais d’arrêter. Je le lui ai demande. Sniff sniff. Maman à voulu … à voulu snif snif…. Papa a amené Reine à l’hôpital. Elle est toujours dans le coma. Sniff sniff

-           Seigneur ! depuis quand ?

-          Lundi sniff.

-          C’est qu’elle hôpital.

-           Je ne sais pas. Papa n’en parle pas. Ils font tous comme si rien n’était arrivé. Sniff sinff et si elle était vraiment mauvaise ?

Nous étions là à parler et j’essayais de le rassurer du mieux que je pouvais. Mais moi je n’en menais pas large. Il n’avait pas complètement tord en ce qui concernait sa mère. Nous avons entendu la voix de madame Blairon résonner comme un gong derrière moi et avons sursauté tous les deux.

-          Mais qu’est ce qui se passe ici ? mon bébé pourquoi tu pleure ? hooooh mon choux. Dit-elle d’une voix mélodramatique.

Il se lève, bouscule sa mère, porte son sac et fille dans la maison. Sa mère reste in moment comme perdu dans ses pensées où comme ne revenant pas du geste de son fils.  Elle se tourne vers moi agressive.

-          Et toi que fais-tu ici ?

-          Rien madame. Je tendais de consolé Michel

-          Ok. Maintenant que c’est fait tu peux disposer.

Je suis sortit et ai repris mon poste d’observation chez le boutiquier. J’envoie un sms à ma mère pour la prévenir que je rentrerais tard. J’attends son père. Même s’il rentre à minuit je serais là. il me suffit juste de l’intercepter avant qu’il n’entre chez lui en priant qu’il me donne le nom de l’hôpital et le numéro de la chambre.


PS: je vous en prie ce sont vos commentaires qui donnent envie d'écrire où de se donner entièrement

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Par les Eléments