chapitre9: la fatalité

Write by ngakomal

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~~~~~~~ Mehoum Reine~~~~~~

Je n’arrivais pas à dormir. J’avais reçus trop d’informations et de révélations en très peu de temps. J’essayais encore de les intégrer. Magie ! 5 min dans mon esprit était 5 heures dans le monde normal ou réel ou physique que sais-je encore. Les informations me tombent dessus et à part les prendre tels qu’elles, je ne sais quoi faire.  Je suis toujours allongée et compte les planches du plafond lorsque ma porte s’ouvre en un glissement suave sur le docteur. Le seul que j’ai vu jusqu’ici. Il est tellement hautain et sévère que j’ai cru qu’il ne reviendrait pas.

-          Je n’ai rien vue de très intéressant pour vous. Les autres à qui je pourrais emprunté un bouquin ne sont pas de services. Il vous faudra attendre demain.

-          Merci. Il ne me reste plus qu’à compter les moutons. Quelle heure est-il s’il vous plait ? je lui demande. Il est toujours sur le pas de la porte adossé nonchalamment sur la vitre. Il remonte la manche de sa chemise et dit.

-          Deux heures moins.

-          Deux heures ? je fais comment pour ne pas m’ennuyer ferme avant demain. Je ne suis pas habituer à rester là à ne rien faire.

-          Vous devriez vous y habituer… jusqu’à votre sortit vous n’aurez rien à faire.

Il s’avance dans la chambre en quittant sa posture super sexy et me tend un livre. Je le saisis en regrettant que le livre soit d’un trop grand format pour que je puisse toucher ses longs doigts fins de manière involontairement volontaire. Je ne me reconnais plus. Les garçons en général ne m’ont jamais donné ce genre de pensées. Et depuis mon calvaire d’il y a quelque mois c’est peu si je ne fuis pas en les voyants. Surtout s’ils ont ce regard plein de désir, d’envie et de gourmandise. Je sais de quoi je parle. A l’école les profs m’envoyais au tableau juste pour m’admirer et mieux se lécher les babines. Le plus embarrassant était lorsque je me tournais face à la classe. Les filles me fusillaient du regard et les garçons bavaient littéralement. Je n’ai jamais eu d’amis. Mis à part Raoul avec qui j’ai grandi. Les filles me détestaient et me détestent encore (il suffit que nous sortions ensemble que l’on me sollicite 1 000 fois et pas elle et surtout si je suis habillé comme un sac poubelle). Les garçons quant à eux avaient toujours ce regard lubrique qui me fessait peur et je les évitais de mon mieux.

-          Je n’ai rien trouvé qui ne parle pas de la science médicale. S’excusa t-il. Bonne lecture.

-          Merci.

Et il s’en alla. Je n’avais pas observé chez ce docteur des comportements …. Il semblait être aveugle. J’avais l’impression d’être normale. Il me rendait normale. Avec le sourire je pris le livre et parcouru la quatrième de couverture. Il parlait de génétique et de mutation. Si ce n’était pas comique ça…. Il fallait bien dire que ma vie toute entière était à sa phase de mutation.

~~~~~~~ Soh Raoul ~~~~~~

-          Bonjour mon poussin. Bien dormis ?

-          Très bien maman.

-          Alors comment c’était hier à l’hôpital ? ton ami va bien ? elle s’en remettra ?

-          Oui maman elle s’en remettra. Dis-je en prenant place à la table du petit déjeuner. Papa était déjà partit appelé tôt le matin pour un problème à la douane.

Nous sommes à table maman, ma sœur lyse et moi. Assis à la cuisine à manger les bons plats de maman Rosette notre cuisinière, ménagère, nounou et gouvernante. Maman se repose beaucoup sur elle.

-          Sérieusement Raoul, il faudrait te tirer les vers du nez ou que j’aille moi-même à l’hôpital prendre des nouvelles de cette petite.

-          Maman il est sérieusement triste qu’elle soit à l’hôpital. Il ne reste plus à la fenêtre pour la voir aller au marché. Explique  Lysy à ma mère.

-          Tais-toi s’il te plait. Je te l’ai déjà dis maintes fois. Ne te mêle plus de mes affaires surtout quand je parle avec maman. Lui répliquais-je tout à fait conscient du fait qu’elle avait raison sur toute la ligne.

-          Pourquoi ? demande-t-elle boudeuse. Je sais que je ne suis pas aussi belle qu’elle mais moi je suis ta sœur. En plus elle ne t’aime même pas.

-          Arrête Lysy ! ton frère s’inquiète pour elle parce qu’elle est son ami de toujours. Il t’aime aussi. Plus qu’il n’aime reine car tu es sa princesse. Dit ma mère pour l’apaiser

-          Oui Lyss tu es ma princesse.

-          Alors pourquoi tu n’as jamais mon temps ? demande-t-elle la plus grande sérénité dont elle est capable du haut de ses dix ans.

-          Je suis juste préoccupé. Excuse-moi princesse. Dis-je en allant lui plaquer un gros bisou mouillé sur le front.

-          Burrrggg. Mina-t-elle dans une grimasse qui nous fîmes éclater de rire.

-          Maman, j’y suis allé hier avec Michel. Elle était endormie d’après le docteur qui garde la carte magnétique de sa chambre. Elle serait sortie du coma dans la journée mais je n’ai pas encore eu l’occasion de lui parler. Expliquais-je

-          Et comment il va Michel ?

-          Tu veux dire comment il fait pour vivre avec des êtres si mauvais et qu’en plus ce soit ses parents ? il le vit mal. Surtout ce qu’il a été fait à Reine dernièrement.

-          Qu’est ce qui la amener à l’hôpital mon fils.

-          Maman je ne peux te le dire. Une confidence reste une confidence. Elle ne veut pas que les gens la prennent en pitié. Elle préfère garder la tête haute. Et je te connais maman dès que tu sauras, tu voudras faire quelque chose. Et elle n’appréciera pas.

Je me concentre sur mon petit déjeuner. La cuisine est assez spacieuse. Le  plan de travail est directement à l’ opposer de la table de façon à ce que les repas soient glissés facilement sur la table.  Nous mangeons en silence. Maman rosette entre sur ces entre faits dans froufrou de pagnes et de tabliers.

-          Rhââaa comment vas ta petite amie ?  demande maman rosette la mine inquiète.

-          Combien de fois dois-je vous le dire ? elle n’est pas ma copine elle est juste mon amie.

-          Papa dit que lorsqu’on renie quelque chose avec force et à plusieurs reprises soit c’est la vérité soit le contraire est ce qu’il a envie. Observe lysy

-          Je vous préviens si vous la faites fuir avec votre affaire de petite amie là….. je ne sais pas ce que je ferrais mais ce ne serra pas bon !

Je me lève avec mon reste de repas et prend le couloir à gauche qui mène à l’indépendance qui est mien. Mon chez moi chez mes parents n’est pas très grand mais, il possède un salon qui sert à la fois de cuisine et de sale à mangé et une chambre.  Je dépose tous ce qui encombre mes mains sur la table de cuisine et me pose sur le canapé. J’allume ma PS4 et lance un jeu jeux de guerre. J’ai envie de démolir.

Ma sœur est vraiment éclairée, elle a su voir l’amour que je porte à Reine. Je n’en avais pas conscience avant qu’elle ne frôle la mort.  Je sais, elle ne voudra jamais être avec moi. En plus d’être son ami, je suis son confident, en fait je croyais l’être. Elle a laissé un autre la touché. Avec le regard outré qu’elle lançait au collège aux garçons qui s’intéressait à elle et la peur que je pouvais lire en elle, un autre a su la mettre en confiance au point de la mettre enceinte. Cette dernière pensée me met en colère et je perds mon jeu. Je dépose ma manette et m’allonge.  Je pensais qu’elle me disait tout. Je lui disais tout. Tout ce qu’elle vivait dans leur maison de malheur, elle me le racontait et je trouvais les mots pour la faire rire. J’en ai même pris sur mon argent de poche pour l’inscrire à l’université publique. Afin qu’en apprenant avec moi elle puisse valider ses UV.  Je me sens trahit, j’ai mal.   Je suis dans mes pensées lorsque j’entends une personne cogné à la porte. Je ne réponds pas. Je ne veux voir personne.

-          Poussin je peux te parler ? demande ma mère en apparaissant au dessus de moi derrière le canapé.

-          Pas maintenant maman. Je ne veux pas en parler. Elle m’a fait si mal. Elle m’a trahit.

-          Que l’enfant d’autrui à fait quoi ? en plus étant dans le coma mama ! elle est forte.

Je sourie. Elle sait me faire rire même dans mes moments de blues.

-          C’est bien j’aime mieux ça. Ecoute mon fils ne te mets pas martèle en tête. Tu ne peux juger ton amie sans lui laisser la chance de se défendre. Prend du recul et attend de lui parler pour prendre ta décision.

-          C’est compris maman.

Sachant que je ne veux éterniser la conversation, elle ressort et s’en va. Resté seul, je repasse dans ma tête les moments que nous avons eu ensemble volés par morceau à sa famille de dingue. Depuis qu’elle avait mis pied dans ce quartier, j’avais tout fait pour gagner son amitié. Surtout pendant les trois ans où les marques de brûlure repoussaient la majorité.  Au fur et à mesure que ses cicatrices disparaissaient en laissent place à cette beauté merveilleuse. Elle est si douce, apaisante, réfléchie et charitable. Je ne comprends pas comment elle a pu me caché le fait qu’elle soit enceinte. Et qui est même ce type qui lui a fait cet enfant. Je connais son programme par cœur. Elle ne sort presque jamais. Mais quand ? Las de me posé des questions aux quels je ne trouverais jamais de réponses, je reprends mes manettes et relance un nouveau jeu. Pourquoi tout dans cette vie est si difficile ? Tout se passerait bien si je n’étais pas tombé amoureuse d’elle comme tout les autres hommes de son environnement direct où indirect.

"je wanda sur le fait que je quémande les commentaires mais je le fais quand même . please laissez une trace de votre passage"

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