CHEZ LES TANOH
Write by Lari93
Charles-Emmanuel DASLIVIERA
Il est 18 h 30 Min, lors que Annabelle et moi
quittons ma résidence.
Elle a essayé de me convaincre de ne pas me
rendre chez son père.
Mais elle croit quoi ? que je vais me
défiler ? Si je compte faire d’elle mon épouse, il faut bien qu’un jour
j’affronte son père.
Moi : Ton père, il aime le vin ?
Annabelle ?
Annabelle : Oui pourquoi ?
Moi : On m’a appris à ne pas me rendre
sans un petit présent à une invitation.
Annabelle : (sourire) Ce sont les choses
de la bourgeoisie. Tu penses vraiment que tu vas l’amadouer avec ça ?
Moi : Non, je vais juste lui montrer que
j’ai reçu une bonne éducation.
Annabelle : Bonne chance.
Nous nous sommes arrête chez un distributeur
de vins et spiritueux.
J’ai acheté 03 bouteilles de leurs meilleurs vins,
puis un panier de chocolat et des fleurs pour sa mère.
Pendant tout le trajet Annabelle avait les
yeux rivés sur la vitre comme si elle avait envie de sortir du véhicule. Elle
était comme absente, absorbé par ses pensées.
Je roule jusqu’au domicile des TANOH.
Moi : Annabelle, Je gare dehors ou j’entre
?
Annabelle : Désolé (dit elle surprise)
Entre ! Mais Attend, on est arrivé ? Mais comment tu connais la
maison ? (En me fixant) Laisse tomber, j’imagine déjà là réponse.
Elle fait signe au gardien qui ouvre
automatiquement le portail.
C’est une très belle résidence avec un beau
jardin à l’ancienne.
Je gare ma voiture la Audi e-tron GT c’est le
dernier modèle 2021, mon nouveau bijou. Oui, j’aime les voitures mais là je me
demande si j’ai bien fait de la prendre aujourd’hui. Elle en jette un peu trop.
Le parking est déjà bien rempli, je suppose
que ses frères sont déjà là.
Je respire un bon coup pour me donner de la
force avant de descendre du véhicule.
Il est temps d’affronter le Dragon.
Annabelle est devant avec une partie des
présents et je la suis avec le reste.
Nous sommes debout de la porte d’entré de la
maison attendant qu’on nous ouvre.
Moi : Tout ira bien.
Annabelle : Je t’aime
Moi : Moi aussi je t’aime (je l’embrasse
lorsque la porte s’ouvre).
C’est sa mère. Elle nous sourit, c’est bon
signe. Annabelle est son portrait craché, elle tient toute sa beauté d’elle.
Mme TANOH : Bonsoir les enfants.
Moi : Bonsoir Madame. (Annabelle ne dit
rien, Elle à la tête baisser).
Mme TANOH : Entrez !
Nous nous exécutons et la suivons jusqu’au
séjour.
Sans grande surprise ses frères et son cousin
y étaient, mais pas son père.
Mme Tanoh : Prenez place (nous indiquant
les places libre).
Je sens leurs regards sur moi et à vrai j’ai
qu’une seule envie me barré d’ici.
Annabelle pris place en premier et je fais
comme elle toujours en silence.
La mère d’Annabelle repris la parole.
Mme Tanoh : Bonsoir jeune homme, bienvenu
chez nous.
Moi : Bonsoir Madame, Bonsoir Messieurs
(en m’adressant au garçons) merci de nous recevoir.
Mme Tanoh : Annabelle est chez elle
jusqu’à preuve du contraire (en regardant ses fils) donc elle n’est donc pas
une étrangère. Comme on le dit chez nous les AKAN, Akwaba. Quelles sont les
raisons de votre visite ce soir avec ma fille ?
Moi : Merci Madame, votre époux nous a
convoqué ce matin. C’est donc la raison de notre présence. Et en guise de
remerciement à cette invitation nous ne sommes pas venus les mains vide, nous
avons apporté quelques présents.
Mme Tanoh : c’est bien généreux à vous Monsieur ?
Moi : Charles Emmanuel DASYLVIERA Madame.
Mme Tanoh : Enchanté jeune homme bienvenu
encore chez les Tanoh.
Moi : Merci Madame (elle se leva pour
récupérer les paquets que je tenais).
Mme Tanoh : Accordez-moi quelques minutes
pour les ranger et vous apporter de quoi vous rafraichir vous en aurez besoin. Annabelle
suit moi avec le reste.
Elle et Annabelle sorti du séjour pour je ne
sais quelles pièces de cette maison me laissant seul avec ces 05 gaillards.
Je ne savais quoi dire, alors je soutenais
leurs regards en silence.
Andrew : Brice tu sais certaines
personnes entre dans la maison des gens, se joue les biens éduqués comme s’il
était invité en villégiature.
Ça démarre bien. Les couleurs sont annoncés.
Brice : (sourire) Laisse Andrew, on verra
bien la suite.
Michael : c’est l’arrogance du riche, il
se croit au-dessus de tout.
Jason : « On gare le bolide dernière
génération. Madame, je vous ai rapporté des présents ». C’est la corruption ou
quoi ? on dit de venir t’expliquer tu envoies des cadeaux ?
Emile : Tout doux les soldats le combat
n’a pas encore commencé. Laissez l’ennemi s’épanouir dans le champ de mine (en
riant).
Ils éclatèrent tous de rires.
C’est de moi qu’ils parlent ? Je souris. Mieux je me concentre sur mon
objectif « Monsieur Tanoh ». Il faut toujours rester focus sur ses
objectifs. Et puis merde, ma bouche a pris le dessus sur ma conscience.
Moi : Désolé, Messieurs enchantés de
faire votre connaissance. Annabelle m’a
dit tant de bien de vous. Je me rends compte qu’elle avait totalement raison (Avec
l’aire de supériorité qui va avec). Mon côté prétentieux a pris le dessus
Brice : Qui est ton égale ici ?
Moi : Je suis juste courtois avec vous
grand-frère.
Brice : Pas de familiarité, Tu ne fais
pas partie de notre famille.
Moi : Pas encore chère ainée, pas encore
(avec le sourire).
Aie ces yeux ont viré au rouge. Ils étaient
tous énervés sur le coup. Mais, Il fallait que je leur montre que Je sais aussi
piquer et que je peux leurs tenir tête. Je suis Charles Emmanuel DASYLVIERA un
loup de la finance à la tête d’un grand patrimoine qui nourrit de nombreuse
famille, je ne me laisserais jamais marché là-dessus.
Andrew était prêt à prendre la parole lorsque
leur mère et Annabelle reviennent dans le séjour. Il stoppa net. Je pense que
m’attacher à cette femme me facilitera les choses dans cette famille.
Mme TANOH : J’espère que mes fils ne
vous ont pas trop ennuyé ?
Moi : Non Madame. Ils ont été très
courtois (Annabelle me regarda d’un air surpris).
Brice : (En se levant) Maman, je pense
qu’il est temps d’informer Papa de leurs présences. Jeune fille on doit parler
(en s’adressant à sa sœur avant de disparaitre dans le couloir).
J’espère qu’ils ne lui feront rien, je
bouillonne déjà à cette pensé.
Madame me proposa des rafraichissements, que
je pris. Elle avait raison je commençais à avoir chaud malgré la climatisation.
Il réapparait 05 min plus tard.
Brice : Vous mon père, vous attend dans
son bureau. Au bout du couloir la porte à votre gauche.
Bonne chance, ne crier surtout pas personne ne
viendra (dit-il avec le sourire).
Ce sont de vrai sadique, seigneur.
Je me lève pour emprunter le couloir et me
rendre dans le bureau de son père comme indiqué.
Je TOC à deux reprises, avant qu’on me demande
d’entrer.
J’ouvre et entre, il est assis derrière son
bureau la mine fermée comme ce matin.
Ce monsieur fait peur, mais je dois tenir.
Je suis debout attendant qu’il me permette de
m’assoir.
Il me fixe longuement avant de me faire un
signe de la main. Je m’exécute.
Le silence est pesant, il est temps de
démarrer les hostilités.
Moi : Bonsoir Monsieur. (Il ne répond
pas)
Je suis Charles Emmanuel DASYLVIERA, vous avez
demandé à me voir ce matin, alors je suis là.
Mr TANOH : Je crois que le message du matin,
n’était pas suffisamment clair.
Moi : Désolé, mais je ne vous suis pas.
Il sort d’un des tiroirs de son bureau une arme.
Un revolver apparemment chargé et la pose sur la table.
Mr TANOH : Le message du Matin était
« ne tourner plus autour de ma fille ». Mais je vois que vous répondu
à l’invitation cela suppose que vous pensez avoir assez de crans pour
m’affronter.
Alors je vous écoute.
Et pour ça (en me montrant du doigt l’arme), Sachiez
que l’état me donne le droit de m’en servir que si moi ou les miens se sentent
menacés.
Vous êtes venu seul donc sa sera un meurtre
facile à maquiller.
Il l’avait dit si froidement, que j’en ai eu
des frissons. Ses yeux étaient sincères. Ce monsieur n’hésitera pas un jour à
me descendre si jamais je fais du mal à sa fille. J’en suis sure.
Les mots de Bertrand me reviennent entête
concernant son ex « Il se sont raviser, car il est le fils d’un homme
important au Sénégal et c’est un pays étranger leurs actions ne serais pas
passé inaperçu »
Dans cas, il faut trouver les mots justes. Charles
respire, (dis-je pour me réconforter).
Mr TANOH : Alors je vous écoute.
Moi : (Je ne dis rien) ……….
Mr TANOH :
On ne va pas y passer la soirée ?
Moi : Monsieur TANOH, sauf votre respect,
je ne quitterais jamais votre fille. Sauf si c’est elle qui le décide.
Rassurez-vous votre message du matin était plus que dissuasif. Mais je suis
ici, ce qui traduit la sincérité de mes intentions.
Mr TANOH : Que lui voulez-vous à ma
fille ?
Moi : Je l’aime, je la respecte et je
compte l’épouser si jamais elle le veut.
Mr TANOH : Et parce que vous l’aimer, que vous l’inciter
à s’éloigner et à mentir à sa famille ?
Moi : Je vous promets que jusqu’à ce
matin, j’ignorais ces faits. Je suis moi-même très proches de ma famille et
pour rien au monde j’inciterais Annabelle à s’éloigner de vous.
Mr TANOH : Alors c’est donc Annabelle qui a décidé toute
seule d’agir ainsi ?
Moi : Malheureusement OUI, je suis désolé
car j’en suis la cause principale, alors ne lui en tenez pas rigueur. Elle n’a
pas mesuré les conséquences de ses agissements. Je compte assumer auprès de
vous toutes ses actions et veuillez si vous m’y autoriser à m’assurer que cela
ne se répète plus.
Mr TANOH : Vous avez un discours
flatteur, mais sachiez que ce n’est pas du business. Il s’agit ici de ma fille.
Peu importe ses agissements, elle sera toujours ma fille. J’ai veillé et je veillerais toujours sur
elle.
Je ne peu pas vous séparer de ma fille, du
moins pour l’instant car je la sens impliqué dans cette romance. Mais vous jeune
homme, regardez-moi Bien (son regard est toujours Noir) peu importe qui vous
êtes et ce que vous avez, si jamais par votre faute Annabelle devient une toute
autre personne et dévie des règles fondamentales de cette famille, je vous casse
la gueule et je vous tue. Et si vous oser lui briser le cœur avec votre
comportement volage, je vous tue. Je n’ai rien à perdre je ne suis qu’un pauvre
retraité.
Me suis-je fait bien comprendre ?
Moi : Oui Monsieur (Que pourrais-je dire
d’autres).
Mr TANOH : Bienvenu chez les TANOH (En
me tendant la mains).
Faut dire que j’ai peur, Je viens de signer
mon arrêt de mort car ce monsieur ne blague pas mais je réponds à sa
salutation.
Mr TANOH : Vous venez de signer
votre engagement vis-à-vis de ma fille. Venez, on attend dans le séjour.
(Je le suis sans rien dire)
Pendant
de temps dans le séjour
Annabelle TANOH
Je suis en panique quand je le vois
disparaitre dans le couloir.
Brice : Annabelle assoie toi, personne ne
va le manger ici (Je n’ai même pas remarqué que j’étais débout). Tu ferais
mieux de nous expliquer ce qui se passe.
Moi : Je suis désolé.
Andrew : C’est tout ce que tu trouves
nous à dire ?
Moi : Je suis désolé Andrew, vraiment je
ne mesurais pas la proportion de mes actes et ce soir tout le monde en fait les
frais.
Brice : Facile de se victimiser.
Jason : Du grand m’importe quoi ?
Maman : Du calme elle a agi par amour. Chose
qui lui a manqué depuis belle lurette (en me regardant avec tendresse. Maman à toujours
su lire en moi).
Brice : Certes Maman, mais la force de
cette famille c’est son unité, basé sur une confiance solide. Si Annabelle avait
été honnête on aurait pu s’assurer que cet homme est bien ou pas pour elle
avant qu’elle ne s’y engage. On aurait pu lui faire comprendre qu’il détient
une perle rare très bien gardé. Aujourd’hui nous sommes tous sur le fait
accompli. Annabelle on a tous grandi. Bien vrai que PAPA soit dure nous avons
tous œuvré pour que tu es ton indépendance parce qu’on estimait qu’il était tant
pour toi de prendre ton envole. Je suis déçu par ton attitude. Qui sais ce que
tu nous cache encore ?
Moi : je vous demande pardon, surtout toi
Andrew (Mes larmes coulais sans que je m’en rend compte).je ne vous cacherais
plus rien. C’est moi qui ai voulu que cette relation soit discrète et il
ignorait tout de mes obligations familiales.
Michael : Ok Viens par-là (En me prenant
dans ses bras), du calme petite fleur. On t’aime et on veillera toujours sur
toi. Notre rôle est aussi de te faire comprendre que la famille est importante.
Si tu es heureuse, on est aussi heureux. Mais si tu es malheureuse, on ne le supporterait
pas. Donc préviens ton prétentieux de copain qu’on là dans le rétroviseur.
Moi : Merci
Emile : Ne nous refais plus le coup, je m’aime
être convoqué.
Andrew : Moi je ne te pardonne pas. Tu comptais ne pas venir à ma cérémonie et en
plus tu as doublé mon ami Daniel.
Moi : Pardon Non !!
Jason : Elle fait pitié Andrew. En plus on
ne sait pas si le type vas l’abandonner après son échange avec papa. Daniel
aura peut-être sa chance.
Ils se mettent à rire. Il a peut-être raison,
j’ai peur pour Charles. Il risque surement de m’abandonner après son entrevue
avec PAPA.
Emile : Moi je pense qu’il a du cran il
va s’en tirer. Il a du caractère.
C’est la voix qui nous signifia qu’ils avaient
terminé. Le visage de Charles était neutre.
PAPA : J’espère que nous n’avons pas été
long ? Monsieur Dasylviera et Annabelle vont prendre congé de nous, ainsi
que les garçons (En s'adressant à son epouse). Demain il y a réception, il faut qu’ils rentrent tous se reposer.
Je vous attends tous Demain (en regardant
Charles).
Charles : Ok Monsieur, nous serons là.
Les garçons : Ok PAPA.
C’est dans le silence que Charles et moi
sommes retourné à sa résidence.