Clash !!

Write by Opale


     ***Maman de Victoire***


Trois jours plu tard.


Comme chaque matin, j'ai droit à une visite du docteur.


Doc (me souriant) : essayez à présent de vous reposer. Je repasserai dans l'après midi voir si vos constantes sont stables.


Moi(le regardant) : d'accord.


 Toutes épuisée, je m'endore après qu'il soit sorti. Mes enfants viennent me visiter et prendre soin de mes nouvelles chaque jour. Surtout ma petite Victoire qui m'es complètement dévouée. Chaque jour elle fait la navette entre l'hôpital et la maison sans jamais fatiguer pour soit me prendre ceci ou cela. Elle est toujours à mes petits soins. Je vraiment Dieu afin qu'il lui fasse la grâce d'avoir un bon mari et qu'il la maintienne dans cet emploi. Que ses relations professionnelles avec ses patrons ne soient entaché d'aucune erreurs. C'est sur cette pensée que je m'endore. 


 Je me retrouve dans un endroit insalubre, très insalubre. Je dirai même que je suis dans les ordures. Je marche pieds nus au milieu des décharges de poubelles. En marchant j'ai l’impression t’entendre des pas derrière moi mais quand je m’arrête la présence s'arrête. Lorsque je tourne la tête je n'aperçois personne. Et pourtant je suis dans une atmosphère de peur extrême. Les énergies qui règnent dans cet endroits impropre sont lugubres et morose. Au loin j'aperçois une grande porte où les étincèlent de lumière jaillissent. Je me sens attirée vers elle. Je sens au fond de moi que derrière cette porte je serai en sécurité, j'aurai la paix. C'est pourquoi je me mets donc à courir et courir pour l'atteindre afin d'avoir la chance de rentrer et avoir part cette lumière qui m'attire sans cesse. 


   Mais hélas ! Mes efforts sont réduit à rien car une main noire sort de nulle part pour me ramener à l'endroit où j'étais tout a l'heure. Dans ce désordre, dans cette insalubrité, dans cette crasse. L'atmosphère est devenue encore plus lugubre et effrayante que tout de suite. Je me sens oppressée dans mon être intérieure….


      (PORTE QUI S'OUVRE)


C'est le bruit de la porte qui me fait émerger. 


Moi(surprise) : bienvenue mon fils prends place stp !


Le Jeune homme (avec un petit sourire) : j'espère ne pas vous déranger !


Moi : non ça va ! Ne t'en fais pas(le regardant) tu peux me rappeler ton nom stp ?


     C'est le jeune homme qui avait prié pour moi à l'hôpital au dispensaire. Je me lève pour mettre en position assise.


Le jeune homme(me regardant) : je me nomme Bradley…Bradley Davis. 


Moi(souriant) : je peux t'appeler Serviteur Davis.


Brad : appelez moi comme vous le sentez.


      Mon regard se fait insistant sur lui. Je l'observe. Il a parle avec aisance de la parole de Dieu. Il émane trop de sincérité en lui, c'est un vrai homme de Dieu.


Moi(le regardant) : serviteur Davis, la dernière fois au dispensaire tu m'as appelé par tout mon nom, d'où est-ce que tu le connais ?


 Brad(me fixant) : je sers celui qui connait toute chose et rien n'est caché au devant de lui. 


Moi : hmmm….tu es authentique et tu as bon cœur. Restes ainsi et ne change rien.


Brad(humble) : toute la gloire revienne à Dieu. Donnes moi ta main on va prier. 


Brad(les yeux fermés) : Saint ESPRIT, nous soumettons cette séance à ton entière présence. Guide toute chose au puissant de JESUS, amen !


Moi : amen !


 Brad(me regardant) : depuis quand est-ce que vous viviez cette maladie…je veux dire cette situation compliquée ?


Moi(soupirant longuement) : j'ai commencé à me sentir mal depuis mes 15 ans mais choses se sont empirée depuis la naissance de ma fille. Lorsque mon mari m'a abandonné….


Brad(l'aire attentif) : quelle est la situation ou la configuration de ta famille dans l'ensemble.


Moi : je suis issue d'une famille de trois enfants. Nous avons perdu nos parents dans la fleur de l’âge et nous avons été élevée par notre tante. La petite sœur de notre mère. 


Brad(me fixant) : quelles sont tes rapports avec cette tante là ?


Moi( avec véhémence) : je n'ai aucun rapport avec cette sorcière. 


Brad(serein) : l'ESPRIT insiste sur un nom spécialement….à mon oreille j'entends le prénom Simone ? Simone…qui est Simone Adjoua Assamoi ?


      Je tique…Dieu ! C'est encore quoi cette histoire ?


Brad(continuant) : je la voit te donner à manger alors que tu étais encore enfant…qui est-ce ?


Moi(soupirant longuement) : c'est ma tante qui s'est occupée de nous mes autres frères et moi. C'est une vieille sorcière stérile qui n'a jamais fait d'enfant. En tout cas j'espère que ce n'est pas elle à la base de mon état, si non c'est le feu du Seigneur qui va la bruler ! Si c'est moi et mes enfants qu'elle veut attaquer la, elle…


Brad(le regard très serein) : ah là, non ! non ! non, je vous arrêtes. Ce que vous êtes en train de dire n'a absolument rien avoir avec les images que Dieu me montre. Je suis actuellement en train d'assister à une scène qui s'est déroulée quand vous aviez exactement quinze ans entre votre tante et vous. Je vois une dame épuisée par les travaux champêtres et qui est revenue des champs. Etant fatiguée, elle vous a demandé de lui apporter à boire et vous avez refusé en lui disant ceci « espèce de vielle sorcière, c'est moi qui t'es dite de ne pas faire d'enfant ? pour que tu m'envois à midi chaud chaud là. En tout cas moi je sors, épargne moi » si je mens dite le moi ?


      Je suis toute à coup prose de honte. Mes larmes ont en un rien de temps inondées mon visage. 


Moi(honteuse): non, c'est exactement ce qui s'est passé. 


Brad(me fixant) : elle te nourrissait mais tu lui a refusé à boire. Quand toi-même tu analyses les faits en ton âme et conscience est-ce normale ? Tu as eu à l'insulter par deux fois. D’abord de sorcière puis tu lui as rappelé sa stérilité. Sur le coup de la colère et de la frustration elle a proféré des paroles de malédiction contre toi. Et elle avait amplement raison. Nous les chrétiens souvent commettons certains actes qui crient contre nous et jouent en notre défaveur plus tard. Nous oublions parfois que le Dieu que nous adorons s'appelle YAHAVE SHEDOU OU DIEU DE JUSTICE. Et saches que DIEU est redoutable dans l'assemblée des SAINTS. Constamment, je dis bien constamment le diable se tient devant le trône de Dieu pour accuser. Alors dis moi en de pareille circonstance as-tu raison ou tord si cette dame partait devant le tribunal de Dieu ? Même les anges s'abstiennent d'injurier et de mal parler aux démons. La bible dit que quand l'ange Michaël disputait le corps de Moïse avec le diable, il s'est abstenu de porter des injures contre lui. C'est pourquoi la parole déclare que dans la mesure du possible vivez en paix avec tous. Apparemment, on prie et on adore un Dieu qu'on ne connait pas. L'univers est établi sur des lois…que tu soit enfant de Dieu ou pas, ange ou pas ange, humain ou pas humain mieux tu ne les enfreins pas car tôt ou tard il y aura des retombés. Un acte que tu as commis dans le passé peut crier contre toi aujourd'hui…d’où il faut faire très très attention.


Moi(honteuse) :…


Brad(me fixant) : certes elle est sorcière mais tu t'es toi-même livrée entre ces mains. Car jusqu'ici elle t'en veux encore. Et cette sorcellerie c'est justement les circonstances difficile de la vie qui lui ont fait l’avoir. Elle était en quête d'enfant mais malheureusement elle eut à croiser le chemin des mauvaises entités c'est tout. C'est vrai que la vie n’est pas facile du coté de votre famille mais regarde bien la situation de tes frères. Ils s'en sortent beaucoup mieux dans la vie que toi. Pas pour te frustrer mais je veux te mettre face aux réalités qui s'imposent à nous. Le monde dans lequel nous vivons est bien plus spirituel que physique. Donc quand on pose les actes on mesure leurs portées avant. Aujourd’hui elle a détruit ton mariage et son objectif était d'en finir avec toi. Cette maladie que tu trainais depuis des années n'avait d'autre source qu'elle. Le Seigneur t'a libéré en te guérissant mais ce qu'il me met à cœur de te dire c'est de l'appeler afin de lui présenter tes excuses. Si non, elle trouveras d'autres failles encore sur quoi elle pourra s'appuyer. À des fois on a pas besoin de prière mais juste de petits mots ou d'actes pour être libérée. Dieu veut te donner une seconde chance. Dieu veut te faire rentrer dans une nouvelle saison. Dieu veut aller en eau profonde avec toi mais il a besoin que tes actes passés ne lui empêchent pas d'agir proprement dans ta vie. Appelles la et demande lui pardon. L'Eternel lui-même se chargera de la rétribuer trois fois plus que ce qu'elle t'a fait endurer jusqu'ici. Et crois moi, Dieu est redoutable dans l'assemblée des Saints. La vengeance de Dieu est bien plus cruelle que celle du diable ou des hommes. Autant il est amour, autant il brule comme le feu.


Moi :…


Brad(me regardant) : Veux-tu l'appeler ?


Moi(essuyant mes larmes) : oui…oui


 Brad(sortant son téléphone) : tu connais son numéro ?


Moi : oui…je l'ai dans mon dans mon sac à main.


     Je tire la main en arrière pour récupérer mon sac à main où se trouve mon calepin. Je sors celui-ci puis je l'ouvre à la recherche du numéro de ma tante. 


Moi(lui montrant avec mon doigts) : tiens voici !


     Il prend le petit livret de mes mains et compose le numéro dans son téléphone. Il lance et me le passe.


   Elle décroches à la troisième sonnerie. Je me racle la gorge avant de prendre la parole.


Moi(le téléphone à l'oreille) : allo mama…c’est Natalie oh. C’est Nathalie.


Elle (normal) : ah ! Nathalie comment tu vas ? 


Moi (naturelle) : oui je vais bien, Dieu fait grâce. Maman en faite je t'appelle pour te demander pardon pour tout ce que je t'ai dit, tout ce que j'ai fait….


       C'est des excuses sincères que je lui présente. Elle-même est étonnée par ma réaction. Jusqu’à elle me demande si je vais bien ou si je n'ai pas mal quelque part. Au final, elle me répond qu'elle a compris. C'est sur ces mots que je met fin à l'appel. Je remets le téléphone à l'homme de Dieu.


Brad(sous l'onction) : je te parle par le prophète que je suis de la part du Dieu drapé de gloire et de majesté. Ton Dieu a vu ton acte d'obéissance. Et par cet acte il applique dans ta vie le décret concernant les oins de L’Eternel. Il a dit à Israël autrefois, pour toi je donnerai l'Egypte…et en ce matin il te dit….pour toi seule…ils tomberont tous. Tu jouiras des fruits de l'arbre car tu récolte plus que tu n’en as semé. L'huile et la farine ne manqueront plus chez toi. La longévité fait partir intégrante de toi. Ton Dieu te prend par la main et te fait rentrer par cette porte qui t'as été fermé jusqu’ici. Tu goutes aux délices de ses merveilles…soit bénie !


Moi (la voix tremblante) : amen !!


Brad(les yeux fermés) : rends grâce ! Rends grâce ! Rends grâce parce que ce qui arrivera, tu ne pourras le contrôler et c'est en ta faveur ! 


       Pendant une quinzaine de minutes nous bénissons et rendons grâces à Dieu dans une atmosphère d'adoration intense puis il me laisse. Je ne tarde pas à m'assoupir. Je me revois dans le même rêve et dans les mêmes circonstances que tout à l'heure. Et quand je me mets à courir. Cette porte s'ouvre toute seule au devant de moi…et j'arrive enfin à y entrer…la main noire qui voulait me nuire a disparu….


Moi(me levant brusquement) : Cet homme de Dieu est vivant et le Dieu qu'il sert est vivant et REDOUTABLE dans l’assemblée des SAINTS !



  ***Victoire Sea***


Couchée dans le lit, je suis mi endormie et mi réveillée. J'ai l'impression que quelque chose m'oppresse de l'intérieur. Je vois comme une deuxième peau qui m'étais collée se décollée de ma véritable peau…après une lutte intrinsèque cette entité se décolle de moi et prends la porte. 


La dame(au pas de la porte) : jusqu'ici tu vivais une vie qui n'était pas la sienne. Ton corps est trop propre pour que j'y habite. Je préfère m'en aller.


À bien la regarder, c'est une femme. Elle me collait comme une seconde peau mon Dieu ! Elle sort sans jamais regarder en arrière. Il faut que j'en parle à madame dès que j'arrive au boulot.


      (Sonnerie d'alarme) 


Mon heure de prière est arrivée. Je m'octroie quelque minutes afin d'émerger totalement puis de rentrer dans la douche me laver le visage et venir prier. De cinq heure du matin qu'il était c'est à six heure que je prononce mon amen final et d'aller me doucher enfin. 


  C'est aujourd'hui que je reprends le boulot. Je suis enthousiaste d'y être. Maman a été libérée hier à l'hôpital. Elle est en pleine forme. Je paris combien Diane doit être débordée au boulot. En même temps il fallait que je m'occupe de maman durant la semaine maladie que m'a donné madame. Je termine mon habillement et de réveiller maman. 


Maman (me regardant) : tu parts déjà ?


Moi (avec mon sac) : oui, tu pourras gérer toute seule ?


Maman(avec une pointe d'humour dans la voix) : Aya, je ne suis pas ton enfant oh !


Moi(souriant) : c'est bon oh, je partais déjà. Je t'en prie maman ne fais pas de geste inutile stp…si tu as un problème. Tu m'appelle, je t'es mis du crédit d'appel hier. Il te suffira juste de lancer mon numéro. 


Maman(faussement outrée) : et c'est à moi que tu parles comme si tu étais une blanche ? Eeeeh, je suis même foutue. Aya je ne suis pas le jeune qui vient te visiter chaque jour ici !


Moi(faisant mine de ne rien comprendre) : jeune homme ! Jeune homme ! Quel jeune homme ?


Maman : je ne suis pas née de la dernière pluie hein !


Moi(riant) : c'est bon, je m'en vais.


Maman(me regardant) : que tu pourras fuir longtemps devant ta vieille maman ?


Moi : on sera à ce soir, passe une bonne journée maman !


Maman(me regardant sortir) : que Dieu veille sur toi mon enfant, je salue ta patronne.


     C'est avec le sourire aux lèvres que je sors de la maison. Maman est une vrai comédienne. J'essaie de dépêcher mes pas pour atteindre le goudron. Parce qu'il a y aussi le problème d'embouteillage à gérer. 


           (Pampam !  Pampam !Pampam !)


Moi(décalant sur le coté) : pardon oh mon frère, viens passer.


    Etant tellement pressée, je ne remarque pas la personne au volant de la voiture c'est quand elle va garer quelques mètres devant moi et que j'arrive à son niveau que je reconnais la tête de Mr. Gbané. 


  Mr. Gbané(le sourire aux lèvres) : tu veux y passer toute la journée ? Aller monte !


Moi(souriant) : donc tu étais même sérieux hier ? Mais fallait m'appeler je t'aurai attendu à un point bien précis !


      Je monte à bords du véhicule puis je mets la ceinture.


Mr. Gbané (la main sur le volant) : je t'ai appelé mais tu n'as pas décroché. 


Moi(sortant mon téléphone de mon sac) : ah oui c'est vrai, il était au fond de mon sac. Huit appels en absence ? Toi aussi t'exagère !


Mr. Gbané(ironisant) : veillez m'excuser madame la ‘’lady boss’’ mais nous avons reçu les ordres très strictes de l'organisation mondial du travail pour vous conduire au boulot !


Moi(éclatant de rire) : on peut être têtu comme ça ?


Mr. Gbané (la main sur le volant) : les ordres sont les ordres. Je n'allais quand même pas laisser la seule haut cadre de ce pays qui nous reste venir en retard au travail ! Avec les bouchons qu'il y a actuellement ! 


Moi(riant) : c'est bon, tu as gagné. On peut aimer se moquer des honnêtes citoyens comme ça ? 


  Mr. Gbané(me regardant brièvement) : alors comment tu te sens ? 


Moi(souriant) : très bien !  mon boulot m'a manqué, j'ai hâte d'y être en tout cas.


Mr. Gbané : apparemment tu adore l'informatique ?


Moi : tu veux parler de ma passion ! J'adore.


Mr. Gbané : un peu comme la finance avec moi. 


Moi(le regardant) : le fait de laisser ton poste vacant ainsi pendant des semaines ne va pas te porter préjudice ? Je veux dire, ton patron ne vas pas se fâcher ?


Mr. Gbané (petit rictus) : non ne t'inquiète. J'suis en vacance !


Moi : ah d'accord, je vois.


Mr. Gbané : ou bien tu veux que je m'en aille ?


Moi : non, c'est pas de ça que je voulais parler. 


Mr. Gbané(riant) : ah on ne sait jamais. Vu que tu es la haute cadre de ce pays, on ne sait jamais. 


Moi(remuant la tête) : on ne peux plus rien faire pour toi franchement.


    Il se met à rigoler et de se concentrer sur la route. C'est dans une bonne ambiance que nous arrivons au boulot.


        ***Diane Aka***


Rien qu'à la voir passer le pas de la porte me répugne. Il a fallut qu'elle me fasse son sourire d'idiote pour plus m'énerver.


Victoire(souriant) : bonjour ma belle ! Comment tu vas ?


Moi(l'agressant) : sérieusement ? Tu me demandes comment je vais alors que madame s'est absentée durant toute une bonne semaine je ne sais où pendant que je me tapais son sale boulot ?


Victoire(arquant un sourcil) : tu as un problème avec moi ? Ou tu disjonctes des fois ? Au cas où tu l'aurais oublié tu n'es pas ma patronne donc laisse moi passer pour faire ceux pourquoi je suis payée.


Moi(de mauvaise grâce) : eeeeh c'est l’hôpital qui se fout de la charité ! Quand la bougnoule royale se donne des aires, ça donne ça ! À ta place c'est un merci que j’aurai dit au lieu de me comporter comme si de rien était. 


Victoire (pouffant) : je te demandes pardon ? Pourquoi est-ce que je devrais te remercier dis moi ? Je pense que tu n'es pas la seule ni la première à faire le boulot d'autrui parce que depuis qu'on nous a assigné ce poste c'est bien moi qui me tapais ta part de travail alors que madame allait se promener au bras de je ne sais qui. 


Moi(furieuse) : tu es sure que tu pourras tenir sur le terrain où tu t'avances ? Parce que j'aimerais te dire que ce n'est pas ma faute si je fais de l'effet aux hommes contrairement à toi qui est toujours collée à tes grosses jupes de sœur. Sans style et sans saveur. Franchement, tu t'es vu ? Non mais est-ce que tu t'es vu ? En plus de faire la lèche botte à la patronne, c'est avec moi que tu veux faire la maligne ? 


Victoire (les bras croisés sur la poitrine) : ah ! C'est donc ça ! Tu es jalouse de moi. Et puis rectificatif, je ne fais pas la lèche botte auprès de la patronne….on va plutôt appeler ça de la faveur divine, tu vois un peu de quoi est-ce que je veux parler ? Peut être que oui peut être que non. Parce que souvent ta réflexion est limitée donc je ne vais pas m'attarder sur ce sujet avec toi. Gardes ta haine et ta frustration pour toi ma belle ! Et puis autre chose, ces une semaine passée à la maison je prenais soin de ma mère mourante pas comme toi qui s'absente pour des raison honteuses ! On se connait ici de toute façon !


      J'avais tellement la rage que je voulais lui en coller une en plein visage comme ça elle apprendra le respect. Mais la conne a stoppé ma main à la volet.


Victoire (bloquant ma main) : ne t'avise surtout pas si non je vais te montrer qu'on laisse tous notre folie à la maison avant d'entrer par ici.


Moi(folle de rage) : espèce de sale idiote ! Imbécile de premier rang que tu sois.


      Pas de bol ! C'est le moment que prend le type de la dernière fois pour nous surprendre.


Le Mr(surpris) : wow ! Qu'est-ce qui se passe ici les filles ! (Me regardant sévèrement) Ne lui parle plus jamais sur ce ton mademoiselle, ok ? on ne se bat pas ici ! (Faisant un câlin à la bougnoule) tout doux ! (Me regardant) elle a été beaucoup stressée la semaine dernière donc stp sois moins dure avec elle.


     Mon cerveau bug ! Je suis sur le cul ! C'est moi ou il vient de poser la tête de la bougnoule sur son épaule en lui caressant la joue ? J'avale difficilement ma salive…une sourde colère monte en moi…


Le Mr(regardant l'idiote) : tiens, j'étais venu te rendre ça ! Tu l'as oublié dans la voiture. 


Victoire : merci…


Le Mr(posant un regard insistant sur elle) : ça peut aller ?


Victoire (croisant son regard) : oui t'inquiètes, je vais gérer!


    Il lui caresse une dernière fois la joue avant de s'en aller ! Depuis quand est-ce que tout ceci a commencé ? Dans mon dos en plus ! Cette fille est une garce !


Moi(vénère) : et ça se joue les exemplaires alors qu'on écarte les jambes au premier venu. Une vraie pute !


Victoire ( froidement ) : entre pute on se connait sauf que moi je suis une pute de Qualité, t'as oublié la précision.


  Moi(la regardant) : il ne fallait pas que tu fasses ça ! Tu auras de mes nouvelles !


Victoire (prenant place devant l'ordinateur) : causes toujours miss monde ! 


      Sa zen attitude m'exaspère. Je prends toute ma mauvaise humeur pour aller m'assoir dernière mon poste. Tout en réfléchissant à la méthode à appliquer pour dégager cette impolie qui veut contrecarrer mes plans. Je l'ai trop sous estimé. C’est pourquoi elle a pris une longueur d’avance sur moi. Mais qu'elle ne s'inquiète pas, je vais la régler comme une horloge. N'importe quoi, des conneries comme ça ! Ce type sera à moi !


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