
CLAUDE, MA MÈRE EST MORTE ET PARAÎT QUE T'ES MON PÈRE...
Write by Dja
"JE NE SAIS MÊME PAS OÙ SE TROUVE MON TÉLÉPHONE. ME.R.DE ! OÙ AI-JE MIS MON PANTALON ?"
Je me lève, la tête dans le brouillard, le froid dans les fesses.
FAUT QUE J'AILLE PISSER !
Quelques instants plus tard, je me retrouve au salon, après avoir vidé ma vessie.
IL ME FAUT UN BON CAFÉ POUR ME REMETTRE LES IDÉES EN PLACE APRÈS LA SOIRÉE DE FOLIE D'HIER. ET, IL FAUT ÉGALEMENT QUE JE SONGE À REMERCIER KARL POUR LA PETITE DE CETTE NUIT. PU.TAIN MAIS QUELLE BOMBASSE !
Je me dirige dans la cuisine américaine, grande de 20m2.
Grand chef cuisinier d'un palace de la capitale française, je ne suis pas peu fier de ma réussite.
Je verse une bonne dose de grains à moudre dans la machine et 3mn après, je m'installe dans la balancelle, sur le balcon de mon appartement de 100m2, au 8e et dernier étage d'un immeuble du 16e arrondissement de Paris.
Cet appartement, je l'ai acheté dès que j'ai décroché mon contrat et cela fait 5 ans déjà.
A propos, moi c'est Claude Mboumba. Jeune et fringant gabonais de 29 ans, arrivé en France à l'âge de 6 ans avec ma mère Charlotte dont je suis l'heureux fils unique. Après des années de travail comme gouvernante dans un hôtel, elle est rentrée au Gabon pour finir ses vieux jours.
Chaque mois, je lui envoie une belle somme pour ses dépenses et autres besoins. Je sais qu'elle ne les utilise pas pour elle mais, plutôt qu'elle partage à tous les membres de sa famille qui gravitent autour d'elle comme des sangsues.
Bof, j'ai arrêté de me battre avec elle à ce sujet. Qu'elle fasse ce qu'elle veut, c'est son argent. De toute façon, elle ne manque de rien. Elle a des maisons en location ainsi qu'un magasin de vêtements prêt-à-porter...
Je souris à cette pensée.
Si je lui envoie de l'argent, c'est parce que ma mère, c'est la femme de ma vie. Depuis tout petit, je me suis promis, en la voyant trimer chaque jour pour s'occuper de moi, que lorsque je serais grand, je lui offrirait tout ce qu'elle voudra.
Aussi, dès l'âge de 15 ans, j'ai commencé à travailler, et me suis dirigé vers une formation professionnelle dans les métiers de la cuisine. Des années plus tard, me voici grand chef et occupé à rendre la seule et unique femme de ma vie heureuse.
Charlotte n'a pas eu la vie facile. Mariée tôt et maltraitée par un mari volage, c'est en rusant que nous sommes venus en France. A cette époque, son patron français avait besoin d'une gouvernante pour un de ses amis qui organisait souvent des réceptions où le gotha du pays se donnait rdv.
C'est ainsi qu'un jour, l'ami en question dragua ma mère et celle-ci lui fit miroiter un semblant d'amourette à la seule condition qu'il l'envoie en France pour une période de vacances. Le type qui n'avait sûrement jamais vu un corps aussi beau et bien développé que celui de ma mère respecta sa promesse et au mois de septembre, alors qu'elle mère venait à nouveau de passer sous le rouleau compresseur des poings de mon père, nous embarquions dans un avion, ni vu ni connu à destination de Paris.
Ce jour-là, mon père, Justin Mboumba dont j'avais appris au fil des années à ne plus détester le nom, s'était endormi nu, sur son lit après s'être à nouveau vidé sur et dans ma mère, dans notre minuscule 20m2 de studio, pendant que me bouchant les oreilles, je tentais vainement de pas l'entendre éructer les émanations du vin qu'il éjectait chaudement sur ma mère.
TU LA FERMES, FILS DE CH.I.ENNE ! TA MÈRE ET TOI VOUS NE ME SERVEZ À RIEN !
Alors qu'il se ruait sur moi, une ceinture à la main, ma mère lui assena un coup de poêle sur la tête et les chevilles.
A la vitesse de l'éclair, elle s'était rhabillée et son sac à main en bandoulière, elle me souleva dans ses bras et nous sortîmes de la maison.
Derrière nous, Justin baignait dans une marre d'urine tandis que nous nous dirigions à l'aéroport pour prendre le vol de 22h47.
Charlotte n'avait parlé de son projet à personne. Nous avions fait un arrêt rapide dans une boutique pour nous acheter des vêtements propres et pour qu'elle se rafraîchisse afin d'ôter le sang qui suintait de son nez et nettoyer le reste de l'odeur affreuse de mon père qui dégoulinait de ses cuisses.
Je ne comprenait rien, moi tout petit et blotti contre la hanche maternelle lorsque le lendemain à 6h, nous atterrissions à l'aéroport Paris Charles de Gaulle, accueillis par une amie de ma mère dans les bras de laquelle pour la première fois depuis notre départ je la vis pleurer et s'épancher.
BONJOUR CLAUDE, JE SUIS TATA CLAUDINE. TU ES MON HOMONYME HEIN. C'EST À CAUSE DE MOI QUE TU PORTES CE PRÉNOM.
Mon homonyme de tante avait été une 2nde mère pour moi. Nous avons vécu ensemble durant des années, jusqu'à leur départ au Gabon. Elle vivait seule, veuve sans enfant. Son époux était décédé deux ans plus tôt. Alors qu'elle attendait leur enfant, elle avait fait un malaise et avait fait une fausse couche.
Tata Claudine ne s'était jamais totalement remise de ces décès et avait ainsi choisi de rester seule, malgré les nombreuses demandes amoureuses dont elle faisait l'objet. Elle se réfugiait dans la religion et plusieurs activités associatives dans lesquelles ma mère également s'était engagée.
J'en suis là de mes souvenirs quand un bruit derrière me fait me retourner et que je souris.
La fille que j'ai ramenée hier est mal bonne. Je me mets à rire carrément en pensant à la tête de Tata si elle l'a voyait bouger son C..ul de la manière la plus indécente qui remettait mon Cloclo au garde-à-vous.
Je ne peux décemment pas refuser l'invitation sournoise de la go qui vient se dandiner devant moi, en faisant semblant de ramasser un invisible objet sur le sol.
La promesse cambrée du serrage de sa vulve si bien dessinée me fait carrément grogner que, ni une ni deux, je sors d'un tiroir de la petite table du salon un préservatif, me l'enfile à la hâte tandis que la fille dont j'ai complètement oublié le prénom... (Sally ? Cathy ? Daisy ? Bof, tant pis ! Je ne vais pas l'épouser de toute façon...) passe un doigt sur la tranche de ses 2 belles lunes bien arrondies.
Elle n'attendait que ça on dirait. Je la prends au salon, dans la cuisine pour finir sur le carrelage du couloir qui mène à la chambre.
Des heures plus tard, j'appelle un VTC qui la conduit où elle veut. Je regrette un peu de la laisser partir. Mais bon, c'est toujours ainsi. Je ne veux pas d'attache ni de promesse. Les histoires de cœur, j'ai vu ce que ça fait et je me suis promis que jamais je ne ferai pareil à une femme. Donc, juste une bonne baise, quelques billets pour dire merci et basta !
.........
Des années ont passé, et ça y est, je suis THE BOSS de ma chaîne de produits pâtissiers.
Hier, j'ai reçu la médaille du meilleur ouvrier de France par les mains même du président de la République en personne, lors d'une cérémonie donnée en l'honneur des éminences de ma profession.
Mes 2 sublimes femmes étaient présentes, assises au 1er rang.
Maman pleurait alors que Tata Clau faisait semblant de seulement se moucher... j'étais si heureux de les voir ainsi, fières de moi et du travail accompli.
Ce matin, je vais paresser au lit, et ensuite, les accompagner faire leurs courses. Elles retournent dans 3j au Gabon, car elles sont venues exceptionnellement pour l'occasion.
Alors que je regarde les infos sur une chaîne d'informations continues, j'entends ma mère depuis le salon.
Ouille ! Quand elle dit mon nom comme ça en y ajoutant celui de son père, c'est qu'il y a 1 pb.
Je mets rapidement un short et un t-shirt et court la rejoindre au salon. Devant elle se trouvent 2 dames ainsi qu'une gamine aux cheveux d'un vert pomme chewing-gum qui ne cesse d'en faire claquer un dans sa bouche, au grand dam de ma mère qui se tourne vers moi les yeux lançant des éclairs :
MERIÈ CLAUDE MBOUMBA KOUMBA IBOUANGA (là je sens que je vais prendre cher, mon arrière-grand-père aussi est cité) ! DEPUIS QUAND TU AS UNE FILLE ET JE NE SUIS PAS AU COURANT ?
Je ne comprends pas tout à fait ce qu'elle vient de dire et me tourne vers les 3 nouvelles personnes dans le salon :
MESDAMES, BONJOUR ! JE PEUX SAVOIR CE QU'IL Y A ? QUI ÊTES-VOUS ET QUE VENEZ-VOUS FAIRE CHEZ MOI ?
Avant même que l'une des dames ne réponde, la fillette qui joue avec son chewing-gum en l'enroulant sur son doigt vient se poster devant moi :
CLAUDE MA MÈRE EST MORTE IL Y A 3J. ET PARAÎT QUE T'ES MON PÈRE. DONC, JE VIENS VIVRE CHEZ TOI.
De quoi !? Mais qu'est-ce ce qu'elle raconte cette gamine ?
Et d'abord c'est qui sa mère ?
A suivre...
......................................MERIÈ : JE DIS HEIN (en punu dans le texte)
Bon mardi tous
Prenez soin de vous et que la lumière qui brille en vous ne s'éteigne jamais
Joyeux anniversaireaux natifs du jour