Comme un air de .... rupture
Write by Shanti
Opta : Coucou mon coeur lui dis-je en le voyant entrer dans la maison. Tu rentres tard j'ai essayé de te joindre en vain ne sachant pas à quelle heure tu rentrais.
Il ne me répond pas et fais diversion lorsque je tente de l'embrasser
Opta : ( souriante, le débarrassant de sa veste ) Oh mais tu boudes ta vie maintenant ?? C'est encore cette histoire avec ton dossier épineux qui te mine?
Toujours sans me répondre il fuit mon regard, ça m'a l'air sérieux.
Opta : J'ai une surprise pour toi mais je vais d'abord te faire couler un bain moussant comme tu les aimes, et je mettrais la table en attendant que tu termines.
30 minutes plus tard il me rejoint dans la salle à manger habillé si on peut appeler ça comme ça. Il porte un marcel blanc qui fait ressortir ses bras si puissant et un pantalon en bazin bleu qui tombe sur sa chute rein et dévoile sa belle père de fesses anh . Je sourie en l'admirant qu'est ce qu'il est beau mon homme. Je fond. Oh mais je manque à tous mes devoirs. Je n'ai même pas présenté le bébé. Koro Alaskand 38 ans Gabono-Malien. Travail dans une organisation humanitaire basé à Paris.
Je ne vous l'ai pas décris, excusez-moi je m'abrutie de jours en jours. Je me perd en lui dès qu'il est présent.
Alors il est très grand, il mesure 1m85 pour 98 kgs Mais attention ce n'est pas que du muscle hein. Il est juste comme j'aime c'est mon ours polaire. Il est bien bâti une belle tête bien pleine, il a de magnifiques yeux légèrement en amandes, un sourire de prédateurs, une fossette gauche tout comme moi hihi, une père de fesse à damber une sainte, il est fort mais de plus près, il a ses petits embonpoint qui me font craquer. De bonnes joues que j'aime mordre pour l'embêter, il a horreur de sa. Et Son torse est tellement moelleux que je ne sais plus à quoi ressemble un oreiller. Il a des abdos et des petites pommes d'amour c'est trop mignon j'adore le toucher je ne peux plus me passer de son corps, des bras puissants et tenez-vous bien il supporte mes 70 kgs sur ses genoux sans sourciller, le rêve quoi. Je me sens légère et en sécurité avec lui.
Koyo : (me sortant de mes pensées) Je suis la.
Opra: Excuse moi mon coeur, je rêvassais (lui prenant la main) viens tout est prêt je t'attendais.
Je l'accompagne à sa place, lui donne sa serviette et le sert avant de m'asseoir en face de lui.
Nous avons une table pour 2 qui se déplie pour accueillir jusqu'à 8 couverts, c'est pratique quand on reçoit des invités. Pour le moment ça nous fait des dîners en tête à tête quotidien pour notre plus grand bonheur.
Il est assez silencieux pendant le repas, ne me répond qu'avec son regard ce qui en soit ne devrait pas être un problème ça nous arrive souvent. Seulement la lueur dans son regard n'est pas la comme s'il était éteint. Vivement que son affaire se regle, je n'aime pas le voir triste ça me déchire le coeur mon ours à moi.
Il ne termine pas son assiette et refuse le dessert.
Opra: Koyo tu m'inquiète, s'il te plaît parle moi. Je n'aime pas te savoir dans cet état. Il y a t-il autre chose que tu ne me dis pas.
Koyo : (Me souriant) Non ma Vie ne te mets pas martel en tête je suis juste fatigué en ce moment. Je vais me reprendre, ne soit pas inquiète. Montons s'il te plaît, j'ai besoin de me reposer.
Opra : Tu as raison allons dormir, je dois moi même arrivé une heure plus tôt demain. Je dois finir de rédiger les perspectives pour le nouveau projet avant la réunion.
Moi c'est Onsuma Sakiliba 27 ans, d'origine Malienne je suis travailleuse sociale dans une association qui vient en aide aux femmes victimes violences conjugales.
Je fais 1m72 pour 70 kgs, une poitrine plus que développé, en contrepartie j des fesses normales. un visage plutot rond, des yeux étiré à l'asiatique, une fossette gauche qui accentue mon sourire. Je ne suis pas une beauté divine, je me vois plutot comme une femme plutôt mignonne, agréable à regarder, enfin ça dépend des jours.
Quelques jours plutard son humeur ne s'améliore pas, j'évite de le confronter car en général il se confie spontanément j'ai peur que ce ne doit autre chose que le boulot.
Nous sommes vendredi soir, la semaine a été longue, habituellement chaque fin de semaine nous sortons dîner et danser parfois, on découvre des restaurants de tout horizon dans différentes villes. Et lorsqu'on peut on part dans une autre région pour le week-end et en profitons pour visiter. j'espère qu'on pourra se rattraper ce week end, il était trop fatigué pour sortir ce soir donc j'ai pas insisté.
Il est monté depuis un moment je range la cuisine et le rejoins dans notre chembre. Je me brosse les dents, enfile un shorty mon bonnet de nuit en satin et me hlisse dans le lit. J'essaie de me blottir dans ses bras mais il est face au mur.
Opra : Nous me tourne pas le dos s'il te plaît tu sais que je n'arriverai pas à dormir.
Pas de réponse. J'allume la lampe de chevet ce qui l'oblige à se retourner.Opra : mon coeur s'il te plaît parle moi je n'en peux plus de te voir comme sa.
Koyo : Je ... je ...... ça ne va plus... je n'y arrive pas .... je vais m'en aller.
Opra : Tu quoi .... qu'est ce qui ne va plus ? Tu pars en voyage d'affaires ce n'était pas prévu?
Koyo : Non, je pars définitivement.
Opra : Oh mais pourquoi tu veux quitter ton boulot comme sa, c'est difficile que ça. Pourquoi tu ne demandes pas tes congés, je prendrai les miennes et on partira tous les deux. Ça nous fera du bien. Tu me manques.
Koyo : Ce n'est pas le boulot
Opra : Oh!! Mais je comprends plus rien c'est quoi alors soit plus clair.
Koyo : C'est... ( il se gratte la tête) je parle de nous
Opra: (Très étonné ) Nous?? Qu'est ce qu'on a Koyo tu me fais peur pourquoi doit-on partir?? On a pas finit de payer la maison.
Koyo : Bon écoute Opra
Ah bon c'est Opra maintenant c'est tres sérieux son affaire j'ai pourtant pas envie de partir d'ici on la faite construire à notre image cette maison. On a nous mm dessinés les plans a la va vite avant de demander à son ami Ravin qui est architecte de nous les mettres au propres et ux normes surtout. La maison est à mi-chemin entre la ville et la campagne ce qui nous permet de profiter de l'air sain et de la nature sans être trop éloigné des commerces et de la vie rurale. C'est une belle maison avec des pièces très spacieuses et lumineuses. Il y a un tres grand jardin avec une balançoire ( je suis resté une grande enfant) j'ai mis un petit potager d'herbes aromatiques. En rez de jardin, nous avons un cellier, une buanderie, une salle de cinéma et une salle insonorisé ( on aime faire la fête). Au rdc il y la cuisine le cellier le double séjour, une chambre d'ami et des sanitaires. A l'étage il y a 4 chambre dont une parentale avec dressing et salle de bain attenante, toutes les chambres sont communiquantes. Il y également un bureau et une salle qui fait office de salle de sport en attendant d'en faire une salle de jeux pour nos futurs enfants. La décoration à été entièrement faite par Koyo, moi je suis nulle.
Koyo : Ce que j'essaie de te dire c'est que nous deux ça ne va plus. J'y ai réfléchi longuement et je pense que la meilleure solution c'est que je parte de la maison.
Opra : Ah ah ah très drôle non sérieusement pourquoi tu me fais tourner autour du pot comme ça. ( lui donnant une tape sur l'épaule) Bien joué J'y ai presque cru mais tu veux que je devienne cardiaque me refais plus un coup pareil
Koyo : ( prenant un ton plus ferme) Tu vas m'écouter à la fin je ne plaisante pas Opra. J'ai déjà trouver un appartement en ville je pars demain.
Opra : .... ( la bouche en O)
Après quelques minutes de silence
Opra : Mais qu'est ce que tu me fais la Koyo depuis quand avons nous des problèmes? Tu t'es renfermé voilà maintenant 2 semaines sans raisons apparentes. J'ai pensé que tu me parlerai au bon moment mais rien tu t'éloignais chaque jour un peu plus et maintenant.. tu .... tu veux me quitter...
Koyo : Je ... je suis dé........
Opra : Non arrête ... tu es dé quoi désolé ? même si tu es trésolé qu'est-ce ce que tu veux que ça me fasse.
Mais enfin merde c'est quoi le problème à la fin, tu as rencontré quelqu'un c'est ça. Qu'est-ce qui n'allait pas avec moi, aide moi à comprendre.
Koyo : Je n'ai rencontré personne ne dis pas de bétises c'est pas toi le problème c'est moi.
Opra : C'est toi quoi? moi je n'ai pas de problème avec toi tu es parfait pour moi. Je ne me suis jamais plaint. On s'aime...
On s'aime toujours hein
moi je t'aime mon coeur,
tu ne veux plus m'aimer !
Le silence est interminable oh seigneur mon coeur me fait mal. Je ne peux pas y croire Koyo n'est pourtant pas un farceur et nous ne sommes pas le 1 er Avril. Ou bien il me puni mais je ne me souviens pas de quoi il voudrai se venger. C'est vrai que je lui fais des farces de temps en temps mais ce n'est jamais allé aussi loin. Mais non il a dit qu'il part demain il a trouvé ou habiter.
Opra : Demain !! Tu comptais me prévenir ou c'était quoi ton plan, m'envoyer un sms, me laisser un mot sur le frigo? Mais merde Koyo quand il y a un problème on en parle avant de tout foutre en l'air sur un coup de tête. Mais qu'est-ce que je raconte ce n'est pas un coup de tête puisque Mr est déjà installé appartement. Tu trames ça depuis combien de temps hein. Dis-moi, dis-moi.
Je n'arrive plus à contenir mes larmes qui menacent de couler depuis que mon coeur a reçu ce choc et que mon cerveau à assimiler l'information Koyo me quitte vrai vrai et je n'ai rien vu venir quelle pauvre conne je fais.
Opra : Tu m'as remplacé si facilement tu vas vivre avec elle c'est ça ( lui dis-je en martelant son torse avec mes poings). Qui c'est celle qui me vole ma vie?
Il ne répond pas et me laisse faire jusqu'à ce que je m'écroule vidé de mes larmes et de mes forces. Je ne tiens plus sur mes jambes. Mon Dieu aide moi.
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Nous sommes samedi matin, la nuit est passé sans que je ne puisse fermé l'œil Koyo non plus n'a pas dormis. Il m'a laissé me blottir dans ces bras pour cette derniere nuit. Je n'avais plus de force pour crier ou parler. J'ai retourné le problème dans tous les sens je ne comprends pas.
Vous me direz sûrement que je me voile la face et qu'on a réellement des problèmes mais je vous assure que non. On a pas de problème, on ne s'est pas disputé, je ne l'ai pas trompé, je ne lui ai rien volé, je ne lui ment pour ainsi dire jamais. Qu'est-ce qui fait que ses sentiments disparaissent soudain au point qu'il veuille me quitter.
Opra : ( tapotant sur son torse) Mon amour s'il te plaît tu sais que mon coeur ne supporteras pas de te perdre. C'est ma mort que tu veux? Je vais mourrir à petit feu je ne sais plus vivre sans toi. Tu sais que je ne dors pas vraiment pendant tes voyages. Tu me laisses m'habituer à toi pour me laisser? Tu disais que j'étais ta vie donc tu l'abandonnes aussi facilement? Tu laisses ta vie a qui? Hein? Tu me lasses dans cette grande maison avec qui?
Je n'ai jamais fait une journée sans te parler ou t'écrire depuis notre rencontre. Je...je...vais pas y arriver.
Koyo : Je suis vraiment désolé de te faire du mal mais crois moi c la meilleure solution. (Tentant de se lever)Je vais y aller
Opra : (Essayant de le retenir non) s'il te plaît reste... reste au moins ce week-end.
Koyo : Ne rend pas les choses plus difficiles c'est vraiment mieux comme ça.
Mon Dieu qui est cet homme ? Je ne reconnais plus mon Koyo. Je le regarde se lever et faire ses bagages, spectatrice du drame qui se joue. Lorsque j'entends la porte d'entrer claquer je me précipite dans les escaliers le temps d'ouvrir la porte vroum vroum. Il... Koyo... il m'a laissé. Je pleure à même le sol devant la porte de notre maison.
Demain est un autre jour.
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Je n'ai pas eu de nouvelles depuis son départ. Koyo ne répond ni à mes appels ni à mes messages. Je n'arrive plus à fermer l'oeil. La vue de notre mit m'est insupportable. Je quatte le canapé du salon depuis. Je réussis à fermer l'œil 1h ou 2 chaque soir entre 5h et 7h du matin.
Nous sommes mercredi c'est notre réunion hebdomadaire au bureau inutile de dire que je suis tout sauf productive, j'ai laissé ma binôme présenter le projet. Elle me connait on travaille ensemble depuis seulement 1 an mais elle est tellement douce et à l'écoute. Je n'ai pas pour habitude de parler de moi au boulot, on est la pour aidés des personnes qui vivent des choses bcp plus difficiles que ma misérable pseudo rupture.