VENGEANCE VS AMOUR : page 17

*Condamné.

JULIE 

Oui je sais je me ridiculise devant Andy, mais en même temps, je l’aime et je n’arrive à l’oublier. Je suis comme ancrée en lui, d’habitude seuls les hommes à part Maxime me font la cour de cette manière, mais cette fois ci c’est moi qui supplie un homme pour qu’il m’accepte dans sa vie, même un tout petit peu de son temps, je prendrai. 

Je crois que c’est vraiment ça que l’on appelle l’amour, sinon à part la fois ou lui et moi avons un peu flirté car il était ivre moi et lui n’avons jamais été proche. Il a préféré à ma grande surprise Jamila plutôt que moi. Mais elle est morte certes c’est triste. Mais c’est ma chance de l’avoir. 

J’aime trop cet homme, je ne sais pas si c’est sa façon de me traiter ou juste parce qu’il est craquant. Mais je l’aime et savoir qu’il m’accepte dans sa vie me fait plaisir. Je prie afin qu’un jour il ressente aussi ce que moi je ressens aujourd’hui. 

Moi : (sms) merci encore chéri 

Lui : (sms) chéri ? Julie j’ai été clair, on sera ensemble mais on n’y va doucement. 

Moi : (sms) je sais et ne te demande pas de me trouver un petit non aussi. Mais j’aime et je veux s’il te plait t’appeler ainsi.

Lui : ok tant que tout est clair

Moi : merci, bisous. 

Lui : ok bye. 

Bon je vais me remettre au travail avant que le président ne vienne, aujourd’hui il a assez de discours à prononcer donc, je dois m’y mettre. Qui est ce encore ? 

Moi : oui allô, c’est qui ? 

Lui : tu n’as plus mon numéro ? C’est Maxime (hautain) 

Moi : ah Maxime, je suis occupée 

Lui : oui je sais, ce soir on peut se voir ? (toujours le même ton) 

Moi : je commence une relation avec un homme sérieux et bien alors Maxime je t’en supplie oublie moi 

Lui : ah bon, donc tu me jettes ? (rire) femme ingrate 

Moi : nous nous sommes fait plaisir mutuellement donc pourquoi parles-tu d’ingratitude ? Ou bien à cause du travail ? Tu peux me le reprendre si tu veux  (énervée) 

Lui : (hautain)  il doit vraiment compter celui-là pour que tu veuilles lui rester fidèle. Ok bon vent alors de toutes manières tu commençais à m’énerver et m’ennuyer avec tes positions nonchalantes tel une morte. 

Il raccrocha. Hum ça c’était Maxime ça, toujours à gâcher l’humeur des gens. Je me demande comment Jamila a pu le supporter toutes ces années. 

JAMILA 

Depuis maintenant plusieurs jours Majid me fait assister à des réunions avec le personnel de ces différentes entreprises et aussi avec les différents partenaires et me présente à tous. Actuellement j’assiste à une réunion annuelle sur le budget d’une des entreprises familiales ce qui justifie la présence de Lizzie qui est aussi actionnaire. 

Lui : ok merci à tous, on reprend du service mais surtout pensez à manger vu le nombre d’heures que nous venons de passer ici à discuter (souriant) 

Tous riaient et quittaient la salle 

Lui : ça va Luvie ? Tes interventions ont été parfaites (me rassurant) 

Elle : comme toujours, ma belle-sœur assure (souriant) 

Moi : merci, (soulagée)  au fait mon amour je ne comprends pas ma présence ici chaque fois.

Lui : tu es ma femme et tu veux devenir une personne influente non ?  Alors tu te frottes aux affaires 

Elle : en plus tu es notre partenaire là 

Moi : QUOI ? (ahurie) 

Lui : Lizzie (ton dure)  

Elle : oups pardon je pensais que tu savais (voyant qu’elle avait fait une bêtise) 

Moi : non 

Lui : Lizzie je t’en supplie laisse nous seuls 

Elle : ok encore désolé 

Moi : tu comptais m’en parler au moins ? 

Lui : (me tirant et me faisant asseoir sur ces pieds) bien sûr que oui Luvie 

Moi : je risque d’écraser tes jambes avec ce poids là 

Lui : arrête de parler de toi comme une grosse baleine, tu ne l’ai pas et même si tu penses l’être tout le monde n’est pas pareil. En plus moi je t’aime comme tu es et désire être 

Moi : c’est vrai ce mensonge ? (souriant) 

Lui : (souriant)  aussi vrai pour ne plus qu’il soit vu comme un mensonge. Luvie je t’aime et tu es superbe, alors si des personnes t’oint laissés croire ce qu’ils avaient envie que tu crois efface cela de ta tête car ma femme, ne prends pas en compte les paroles des autres, elle les ignore et avance.

Moi : ca à l’air tellement facile dans ta bouche (tirant sa bouche) 

Lui : et ça le sauras si tu t’y mets. Ecoutes je t’ai mis actionnaire de tous mes biens là si jamais je quitte ce monde avec l’appui de Lizzie il te sera plus facile de prendre les rênes de tout je dis bien tous mes biens. 

Moi : mais et Lizzie ? 

Lui : Lizzie est super riche, oui même l’héritage elle à toucher plus que moi, normal c’est une femme elle mérite d’avoir tout. En plus elle est chef d’entreprise donc vous serez partenaire seulement pour ce qui est des entreprises en commun, le reste sera ton affaire. 

Moi : tant que tu seras là tout ira bien (m’adossant sur lui) 

Lizzie avait grand cœur, accepté de m’avoir comme partenaire. Je devais la remercier. 

Lui : Luvie tu vas vite apprendre et pourra gérer seule car crois-moi tu es bourré d’intelligence. Je ne serais toujours là mais tu seras déjà bien placé quand je partirai (caressant ma joue) 

Moi : pourquoi parle tu de partir ? Nous vivrons ensemble, vieillirons ensemble et peut-être mourrons ensemble chéri (sûre de moi) 

Il se crispait. 

Moi : tu ne veux pas de cela pour nous chéri ? (ne comprenant pas) 

Lui : (sérieux)  écoutes moi bébé. J’ai hérité de beaucoup de biens, de valeurs et principes de ma famille et cela me sauve aujourd’hui. Mais sache que j’ai aussi hérité d’une maladie, la drépanocytose et je suis en quelque sorte un condamné. 

Oh non pas ça Seigneur, comment ? Drépanocytose ! 

Lui : (toujours sérieux mais me parlant en caressant mon dos) je ne veux pas que tu me prennes en pitié, je veux juste qu’il n’y est plus de secret entre nous. Lizzie n’a rien, c’est moi seul qui en ai hérité et souvent comme la dernière fois  j’en souffre vraiment. Donc je veux que tu saches que même si je pars je serais heureux car tu as été avec moi et aussi j’ai pu t’aider à te venger. 

Moi……

Lui : je suis désolé de te l’apprendre ainsi, mais Luvie je préfère que tu le saches 

Moi :……

Lui : je t’en prie pardonne-moi. Lorsque j’ai su cela, j’ai toujours voulu le cacher pour éviter d’être prit en pitié. J’essaie d’expliquer cela à mon fils pour ne pas qu’il souffre trop et ne veuille au monde à mon départ. Et puis Dieu t’a emmener, je sais qu’avec toi et Lizzie, il ne sera jamais seul

Moi…..

Lui : (à mon oreille) je t’en prie Luvie parle moi

Je me jetai à son coup et éclata en sanglots. 

Lui : (me caressant le dos) eh chut, je suis là, je vis et respire encore et je suis toujours ton mari. Ne fais pas mes funérailles pas maintenant. Chuttt 

Moi : (le serrant) je t’aime tant, je t’aime tellement et tu es tellement bon et bien Majid, j’ai comme une grosse douleur dans mon ventre. 

Lui : (me serrant) Luvie, je suis là. Allez arrêtes de pleurer, je t’aime et pour vous je me battrai pour vivre assez longtemps 

Moi : (le fixant avec des larmes) promets le moi. 

Lui : (m’embrassant) c’est promis Luvie, je te le promets. (M’embrassant) 

Oh mon Dieu mon Majid un condamné ? Pourquoi ? 

LIZIE 

Je suis chez moi avec Jamila et nous regardions la télé. Elle est venue passer la journée avec moi mais aussi me remercier pour tout selon elle. Je l’aime bien Jamila en plus elle aime mon frère, le contraire de son ex-femme décédé, alors avec moi c’est simple tant que tu feras le bonheur de mon frère et son fils tu fais le mien. 

En plus avec tout ce qu’elle a subi, elle mérite que l’on aide à se venger. Moi je suis prête à tout pour l’aider vraiment tout. Elle n’a qu’à parler et je ferai. 

Elle : vraiment merci beaucoup 

Moi : (riant)  allez ça va avec les mercis maintenant. Sinon tu as une idée de comment on va procéder pour la vengeance, vu que c’est un homme à femmes,  je me suis dit que je pourrais engager une belle américaine pour lui faire tourner la tête et avoir la carte si elle est encore là. 

Elle : (souriant) oui, oui, mais je pense à un truc plus fort, lui faire mal petit à petit, d’abord avec ces biens, ensuite son nom sa réputation et enfin son prestige 

Moi :  (épatée mais toujours souriante) wahoo, faudrait donc une personne qui le connaisse bien comme toi. Pourtant j’ai peur qu’il te reconnaisse, je vais nous prendre des jus 

Je reviens et la trouva concentrer sur la télé en train de regarder une émission 

Moi : je suis là tu as l’air concentrer inh 

Elle : oui, j’ai trouvé. Il me fait cela (touchant l’écran) 

Moi : une émission comme Klhoé Kardashian ? 

Elle : non, j’ai déjà une identité Jokeybed Nelson, mais il faudrait un visage à cette identité. Un visage inconnu de tous et pour cela je dois travailler sur mon corps et mon alimentation afin d’être métamorphosée et de devenir réellement Jokeybed Nelson car actuellement je suis toujours Jamila avec ce poids-là. 

Moi : (souriant) je vois il te faut donc une Revenge body 

Elle : YES !!!!

Moi : compte sur moi pour t’engager les meilleurs spécialistes (heureuse) 

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