Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Dis-moi quand tu comptes te rendre chez mon père et on serra présent avec vous (En regardant son petit frère).

Moi : Demain, car il faut battre le fer quand il est chaud. Je ne veux pas qu’il l’apprenne autrement.

Brice : Ok, demain il y a le déjeuner de famille. Alors viens avec Annabelle, elle en a manqué certains ces jours-ci.

Moi : Ok merci.

Une première étape déjà franchis reste à parler au général, souhaitez moi bonne chance.

 

Le lendemain

Il est 05h du matin et comme vous pouvez le constater je suis éveillé.

C’est aujourd’hui que je dois rencontrer le général.

Et je ne sais pas comment, j’arriverais à le convaincre.

Je suis assis dans l’une des bergères de la chambre et aucune idée ne me viens à l’esprit.

Je crois que mieux vaut laisser les choses se faire tout seul.

Je porte mon regard sur Annabelle qui dort paisiblement.

 La regarder m’apaise.

Aujourd’hui Olivia ne sera pas avec nous, elle a aussi sa famille et dois déjeuner avec les siens.

 

C’est l’heure du départ, Annabelle n’a pas voulu allez tôt ce matin.

Nous sommes assis à l’arrière du véhicule et Bertrand nous conduis.

Bien sûr comme à mon habitude, j’ai pris des présents pour son père et sa mère.

A notre arrivé, Brice et Michael sont déjà présent, assis avec leurs parents sur la terrasse.

Nous les saluons avant de prendre place à notre tour.

Mr Tanoh : (En s’adressant à sa fille) Finalement tu as retrouvé le chemin de la maison. En plus, tu n’es pas venu aider ta mère ce matin.

Elle ne dit rien et baisse la tête.

Mme Tanoh : Benoit laisse l’enfant tranquille. Comment vous allez tous les deux ?

Moi : Nous allons bien madame, merci. Et vous ?

Mme Tanoh : Appelle moi Maman s’il te plait nous sommes en famille ici.

Mon vieux mari et moi allons bien (il fronce les sourcils en direction de sa femme sans rien dire). Sauf que ta chérie se fait rare dans cette maison et mets mon époux dans tous ses états. Il faut lui dire de venir nous voir plus souvent.

Moi : ok Maman. En plus nous ferons l’effort d’être plus fréquemment présent les dimanches.

Mme Tanoh : Tant mieux. Annabelle s’il te plait suit moi dans la cuisine. J’ai besoin que tu m’aide pour quelques bricoles.

Mr Tanoh : Mais Alice tu as déjà tout finis.

Mme Tanoh : Benoit, j’ai des choses à faire et j’ai besoin de ma fille.

Mr Tanoh : Humm, Ok

Annabelle se lève et suit sa mère dans la maison.

Michael : Mais Charles Emmanuel apparemment tu as une sacrée passion pour les véhicules !! (En regardant celle qui nous a conduit jusqu’ici). Ton parking doit être bien fourni.

Moi : A vrai dire, depuis tout petit j’aime les voitures c’est naturellement que plus grand avec plus de moyen, je prends plaisir à me les offrir.

Michael : Ça se voit ! En plus il est modeste (En riant). Tu es né déjà avec la cuillère en or dans la bouche.

Moi : (En riant) Détrompe toi Frère j’ai dû mériter chaque centime de mon père. Je n’ai pas eu le privilège d’être un fils a Papa.

Michael : Tu sais même si tu étais un enfant raté tu aurais eu droit a ses centimes. Tu es son seul hériter.

Moi : Crois-moi cet homme est capable de léguer toute sa fortune a des associations caritatives.

Michael : Lui et Papa s’entendrons bien.

(Son père lui jette un regard froid sans rien dire)

Moi : Mr TANOH pourrait-je vous parler en privé s’il vous plait ?

Il me regarde intensément avant de répondre oui de la tête et se lever.

Je le suis en silence, jusqu’à son bureau.

Es le bon moment, j’aurais du peut être attendre après le déjeuner.

Il y aurait eu aussi plus de monde.

Bon courage, on y va.

 

Annabelle TANOH

 

Je suis avec ma mère dans la cuisine.

Elle ne me donne rien de précis à faire. Je dois dire qu’elle me fait tourner en rond dans cette cuisine.

Moi : Maman, mais tout est déjà prêt. Je fais quoi au juste ?

Elle : Tu es a combien de semaines ?

Moi : Quoi ?? Tu parles de quoi maman ??

Elle : j’ai eu 05 enfants Mademoiselle. Tu es a combien de semaines ? Ah je comprends mieux votre présence ici.

Moi : Maman s’il te plait ce n’est pas aussi simple.

Elle : Explique-moi donc afin que comprenne Anna, on n’avait dit plus de mensonge n’est pas ?

Moi : Ok je suis à bientôt 04 mois. Maman Mais……

Elle : Mais quoi ? c’est normal que tu sois enceinte. Tu vis pratiquement avec lui et vous êtes en couple donc c’est quoi le souci.

Moi : Maman

Je me mets à lui raconter toute l’histoire sans évoquer bien sur Daniel et ses plans diabolique.

Elle : Pourquoi c’est si compliqué d’être heureux seigneur ?

Annabelle s’il est ici alors tu comptes à ses yeux.

Moi : Je sais Maman

Elle : Ton père aura du mal à accepter la situation mais ça lui passera. Je serais la mon bébé.

C’est l’homme que tu aimes, alors tu aimerais l’enfant de cette femme comme le tien. S’il t’a choisi toi prouve lui qu’il a fait le bon choix. Et défends-le, lorsque ton père fera sa crise.

Elle : Ok maman.

Moi : Viens dans mes bras mon bébé sera bientôt Maman.

Elle me prend dans ses bras toute heureuse, j’avoue que ses mots m’ont rassuré.

Mon sourire disparait lorsque je vois passer Papa et Charles en direction du bureau.

 

Charles-Emmanuel DASLIVIERA

 

Nous sommes dans le bureau depuis 05 minutes et c’est le silence total.

Mr Tanoh : Je vous écoute, vous ne m’avez pas faire venir ici pour mes beaux yeux n’es pas ?

Moi : Oui monsieur excusez-moi.

Mr Tanoh : Alors allez-y, j’ai des personnes à recevoir.

Moi : Monsieur Annabelle et moi nous attendons un heureux évènement. Elle porte mon enfant. Et je viens vous l’annoncer personnellement. Et reconnaitre ma paternité.

Mr Tanoh : Vous avez donc engrossé ma fille sans l’avoir fiancé, ni épouser (dit-il calmement).

Moi : Je compte épouser votre fille Monsieur TANOH. Et ce depuis le début de notre relation. Mais cet enfant Nous ne l’avions pas prévu Maintenant.

Et je compte faire ma demande à votre fille quand elle le voudra naturellement et non sous la pression familiale à cause de la grossesse.

Mr Tanoh : (IL sert les poings et serre la mine) Ok. Je prends en compte votre marque de considération. Je ne me contenterais pas d’un enfant reconnu. Je ne sais pas combien de temps il vous faudra, mais ma fille doit être honoré.

Moi : Je ferais au mieux Monsieur.

Mr Tanoh : Bien (En se levant)

Moi : Mais Monsieur

IL me regarde

Mr Tanoh : Quelque chose d’autre ?

Moi : Oui (Il se rassoit).

Mr Tanoh : Que dois-je savoir de plus ?

Moi : J’ai aussi, j’ai aussi (Dis-je presque tremblant)  ….

Mr Tanoh : Quoi ??? (En criant) parler

Moi : Mon ex est aussi enceinte.

Il se lève brusquement et ces son poing que je reçois en plein visage.