Coupable

Write by Lulu-marie


Chapitre 1 : Coupable
[Trois ans plus tard]
***Mathis ***
Antoine : Et voilà comment je me suis retrouvé ici 
Moi : Non comment tu peux être aussi con ?
Antoine : j'aime ma femme
Moi : à ce point?
Antoine : Oui mais je regrette maintenant mon acte parce que cette connasse est entrain de profiter de sa liberté pendant que moi je paie ici pour son crime 
Moi : il ne fallait pas
Antoine : c'est la mère de mes enfants et c'était un accident
Moi : ah les femmes, qu'est ce qu'on ne peut pas faire pour elles
Antoine : je donnerai ma vie pour elle
Moi : et voilà où tu en es
Antoine (me regardant): tu es bien ici à cause d'une femme non? Tu as été accusé d'avoir tuer une femme et par la faute d'une autre femme.
Isaac : les femmes sont des monstres, il faut les fuir et toi si il n'y avait pas ce barreau qui nous séparait je te jure que je t'en collerai une bien mérité....imbécil tu as préfèré moisir dans cette prison par amour? Non mais où a-t'on entendu ceci si ce n'est dans les romans? mon frère tu es bien bête. 
Antoine : et je mériterai bien cette raclée mon frère. 
Isaac (donnant un coup contre le barreau avec rage) : Idiot
Un silence pensant et gênant se fit sentir dans la salle. 
La femme aujourd'hui, la femme à jamais. Femme ange, Femme démon tous ce qui arrive dans ma vie depuis trois ans est un mystère que je n'arrive pas à élucidé. 
Isaac : on dit que tous ce qui arrive a une raison.
Antoine : je ne crois pas moi, nous méritons tous ce qui nous arrive
Moi (silence) : 
Est ce vraiment ce que je mérite ? J'ai passé trois ans à me poser cette question sans jamais trouvé de réponse. 
Une heure après on m'annonça que j'ai de la visite. 
Moi(la regardant): Je suis content de te voir, tu commençais déjà à me manquer
Régina (posant le panier): tiens je t'ai apporté à manger
Moi : trois ans à manger tes délicieux repas chaque jour, je ne sais pas comment te remercié
Régina : j'ai rêvé Mathis
Moi : de quoi?
Régina : de toi, j'ai rêve que tu étais sorti de prison, que tu es allé me faire une surprise à la maison et que tu tenais en main un petit garçon d'à peine deux ans
Moi(riant): comme tu l'as dis c'est un rêve et ça ne peut qu'être un rêve, Régina je suis enfermé depuis trois ans et ça me reste trente sept bonne années encore (frissons)tu le sais. J'ai quarante ans, tu as entendu la sentence du juge, je vais peut être mourir ici, toi tu vas vieillir tu seras mémé de nombreux petits enfants. En tous cas, revoir un jour les rues de Cotonou ce n'est pas de sitôt pour moi. Oublie ça, c'est juste une prémonition
Régina : qui peut se réaliser
Moi : Tu as déjà fait un rêve qui s'est réalisé ?
Régina : non Mathis. Écoute, je sais que c'est difficile mais tu dois pouvoir croire. J'ai le pressentiment que bientôt tu seras libre, je le sens, un miracle s'annonce
Moi (rigolant): un miracle?
Régina : oui. 
Moi : Régina arrête
Nous avons encore discuter pendant dix minutes et elle est repartie. Elle m'a toujours donner d'espoir, je ne pensais pas survire sans elle, surtout les premières semaines ici où j'ai subis des tortures, des agressions, il n'y a rien de pire qu'être enfermé dans une prison avec des délinquants et des meurtriers. Oui de vrai meurtriers sachant que vous êtes innocent. Et si cette femme n'avait pas été là pour me soutenir même si à des moments donnés je n'avais plus aucune raison de vivre, le seul fait de penser qu'elle allait me rendre visite me redonnait la force de m'accrocher à la vie. 
Je suis retourné à ma cellule 
Moi(cherchant) : il est passé par où ?
Antoine : tu cherches quoi ?
Moi : mon chapelet
Antoine : ton vieux chapelet ? Le voilà
Moi : remet moi ça 
Antoine : tu fais quoi avec ce vieux chapelet à chaque fois ?
Moi (la lui arrachant des mains) : ce n'est pas ton problème
Antoine : Ne me dis pas que ça t'amenera au paradis, ou encore mieux ça te fera sortir d'ici (rigolant)
Moi : primo, quelque soit la vieillesse de cet chapelet, ça ne m'empêchera pas de faire ce que je veux faire avec et secondo ne touche plus à mes affaires c'est clair?
Antoine (levant la main) : Comme l'eau de roche
Moi : merci 
J'étais ici avant lui et il doit respecter mon intimité même si on partage la même cellule. Ici les choses ne se font de la même manière, si tu es nouveau tu dois te plier aux exigences et te faire petit devant les autres j'en ai subit aussi sauf que moi je ne me suis jamais mêler à eux ils ont fini par comprendre. Et aujourd'hui personne ne me cherche, je fais partir des anciens ce sont les nouveau qui subissent moi je ne m'approche jamais d'eux. 
J'ai finis par me retirer dans un coin de la pièce pour prier. Il fut un temps je n'avais plus goût à ça et à chaque fois cette femme me ramenait à l'ordre quand elle me rendait visite. J'avais fini d'egrainer les derniers grains du chapelet quand on m'annonça que j'avais de la visite. Grande fut ma surprise de voir mon avocat maitre Armand.
Armand : bonjour Mathis 
Moi : Maître, je ne vous attendais pas
Armand : je vois ça. Mais si je suis là c'est parce que j'ai une bonne nouvelle pour vous
A l'écoute de sa phrase mon coeur s'est emballé de joie. Les bonnes nouvelles m'ont fuit ça fait longtemps
Armand : j'ai envoyé une nouvelle demande d'appel et le juge a accepté
Moi (le fixant): ...
Armand : vous n'avez pas l'air heureux.
Moi : pendant deux ans nous avons essayé de faire appel et toutes les tentatives on été vaines
Armand : et cette année ils ont finalement accepté donc réjouissez-vous Mathis
Moi : dois je vraiment me réjouis maître ?
Armand : bon je sais qu'on peut s'attendre à tout mais on ne perd rien pour essayer de toutes façons vous êtes déjà ici
Moi : et on risque de doubler ma peine?
Armand : non pas du tout. Cet appel peut réduire votre peine ou de ne pas la touché.
Moi : donc je ne perds rien en essayant
Armand : pas du tout. 
Moi (soupirant): d'accord c'est prévu pour quand?
Armand : dans un mois, je vous tiens informer. Et surtout ne le dites à personne.
***Lara***
Moi : très bien mon équipe sera présente pour la réception et pour les frais de dédouanement ne vous en faite pas je m'en charge.... C'est ça .... Merci... Nous serons à l'heure.... Merci ...Bye.
Click
Lui (m'enlaçant par derrière) : tu ne te fatigues donc jamais
Moi : Non mon amour 
Lui (me retournant) : chérie ? 
Moi : oui?
Lui : je t'aime 
Moi (l'embrassant): Merci d'être rester auprès de moi, merci pour le soutien Elyed je t'aime, je t'aime tellement
Lui : bon je dois y aller
Moi : moi aussi (bisous) à ce soir 
Lui (clin d'oeil) : à ce soir chérie. 
Moi (criant) : Elyyy
Lui (revenant sur ses pas) : Oui?
Moi : tu as oublié ceci
Lui : ooh que ferais-je sans toi?
Moi( souriant): rien du tout
Lui : tu me rappel ma mère avec tes paroles
Moi : Nous avons toutes ce don. Maintenant file, et rentre vite s'il te plait on a un dîner avec tes parents.
Lui : bonne journée chérie.
Moi (le regardant s'en aller) : pareillement
Ah mon mari j'ai finalement appris à l'aimer et aujourd'hui j'en suis éperdument amoureuse. Il est resté a côté de moi, il m'a supporté pendant mes crises, Elyed ne m'a pas lâché d'une semelle, je suis la femme la plus heureuse et j'ai un homme merveilleux à mes côtés.
Bon il faut que je me prépare j'ai encore une heure pour me rendre à la boutique. 
***Elyed***
Moi : je me sens coupable
Nella : je crois qu'il serait mieux de lui dire la vérité avant qu'elle ne découvre elle même 
Moi : je n'ai pas le courage. Tu connais Lara elle ne me pardonnera jamais.
Nella : dans les deux cas elle ne te pardonnera pas alors tu ferais mieux d'agir toute suite parce que je ne ... Pi ..pi .. Pi..
Moi : Allô ... Allô Nella allô pfff cette connexion(me passant la main au visage) je ne peux pas risquer de perdre ma femme, mon mariage non. Lara est la femme de ma vie pourquoi, pourquoi je ne suis qu'un idiot. 
Secrétaire : M. Vous allez bien?
Moi (relevant la tête) : Oui qu'est ce qu'il y a ?
Elle : vous avez l'air inquiet
Moi : ça va. 
Elle : Okay, puisque on y est je vous rappel votre rendez-vous de 10h avec M. Oswald. Et j'ai apporté les dossiers à transmettre au comptable
Moi : laisse les dossiers je vais vérifier. 
Elle : ce sera tout
Moi : merci. 
Je n'ai vraiment pas la tête sur les épaules en ce moment, je ne suis qu'un lâche. 
***Régina***
Lara : comment va ma petite princesse ce matin? 
Mevel (débordante de joie): ...
Moi : une vraie pipelette celle la
Lara : tu embellies chaque jour et tu rends ma journée encore plus meilleure à chaque fois. 
Moi : donne la moi,
Mais dis donc tu débordes d'énergie ce matin toi tu as mangé quoi? Tata Sarah t'a donné quoi?
Mevel : du lait
Moi : lait ? Juste du lait ?
Mevel : oui
C'est la tradition chaque matin nous passons rendre visite à la petite avant de démarrer notre journée. Lara et moi faisons en sorte qu'elle ne manque pas d'affection surtout maternelle. Même son père est présent pour elle. Mélissa était notre soeur et notre devoir c'est de nous occuper de sa fille. Les week-ends on les passe ensemble toutes les trois. Mevel fait beaucoup pensé à Méli, à trois ans on dirait une grande demoiselle.
Pavel : bonjour mes dames
Moi : bonjour Pavel
Lara : bonjour Pavel tu vas bien?
Pavel : oui et ton mari?
Lara : il va bien, il te passe le bonjour. 
Moi : comme d'habitude nous sommes passez dire bonjour à cette merveille qui a le dont d'embellir notre journée à chaque fois.
Lara : bon on va y allez, à ce soir, je t'apporte du gâteau comme tu aimes sois sage 
Mevel (dans les bras de papa) ouiii tatata
Nous avons prit congé des do Rego. 
Avant de monter dans la voiture j'ai reçu un appel
Moi (m'éloignant) : allô ?
Lui : Prison civile de Cotonou gardez l'écoute
Moi : allô ?
Lui : Régina c'est bien toi?
Moi : Oui ma..
Lui : Mathis tu es seule?
Moi(regardant Lara): oui 
Mathis : tu peux passer me voir demain 
Moi : bien sur, que ce passe t-il? 
Lui : rien de grave j'ai quelque chose à te dire. J'aurais aimer que tu viennes toute suite mais tu étais là ce matin et la même visite n'est pas autorisé deux fois dans la journée je vais devoir patienter dans trois jours. 
Moi: dis moi Mathis il n'y a rien de grave j'espère? Parce que tu me fais peur
Lui : non non sois sans crainte 
Lara : tu montes Régi ? Tu peux parler dans la voiture non?
Lui : je dois te laisser mon je crois que ...[fin de votre conversation]
Lara : c'était qui?
Moi : euuh personne
Lara (me fixant) : ... Personne ? Tu parles toute seule maintenant au téléphone ?
Moi : Lara
Lara : d'accord oh je comprend que c'est privé.

A suivre...

Dernière Volonté