Découverte

Write by Boboobg


....Édouard Ngoma.... 

J'ai hâte de rentrer pour les fêtes de fin d'année, maman va faire un petit repas pour accueillir Farah qui a enfin accepter de rencontrer ma famille . 

Pendant que les autres filles se tuent pour ne fusse qu'être connus dans le cercle d'amis de leur mec, ma Farah elle, faut la forcer. 

Des mots de tête cette fille, rien que des mots de tête. 

La conversation est en anglais. 

Whitney(me souriant) : pourquoi tu souris ainsi ? 

Moi : je réfléchis ! 

Witney : a quoi? 

Moi : a ma vie, a ma petite femme qui m'attend chez moi ! 

Whitney (serant le visage) : tu n'es pas obligé d'être désagréable ! 

Moi (piquant dans mon assiette) : tu m'as posé une question et j'ai répondu. 

Whitney est une petite sud africaine au yeux vert que j'affectionne beaucoup. Elle a cet air enfantin qui me rappelle beaucoup Farah, c'est d'ailleurs pour cela que je l'ai voulu. 

Des fois je me surprend à imaginer qu'a la place de ses cheveux lisses, se trouvent une énorme touffe afro noir et que mes doigts se perdent à l'intérieur. 

Toutes les filles avec lesquelles je sors savent qu' il y'a une reine qui occupe toute la place dans mon cœur. Dès le début je suis clair sur ce point, tu es d'accord tant mieux sinon tant pis. 

En ce moment, je penses beaucoup à mon futur. Dans quelques mois j'aurai fini avec les études et j'irai direct rejoindre la boîte de textile de la famille en tant que responsable financier. Me faire de l'expérience et peut être après envisager d'aller à la fonction publique ou pour le mieux à mon propre compte. 

Après que j'aurai bien introduit Farah dans la famille, j'irai me présenter chez elle. Elle est toujours très silencieuse quand il faut parler de sa famille mais une fois qu'elle sera en contact avec ma mère, je l'utiliserai pour faire accepter tous ces projets à Farah. Elle qui sait se faire écouter, trouvera sans doute un moyen pour que cette tête de mule de Farah Odongo accepte de me présenter. 

J'ai envie de faire ma vie avec elle et personne d'autres. Cette fille je l'ai dans la peau. 

Je ne remercierai jamais assez ce jour où je l'ai pris au sortir du CCF. Elle avait dans ses mains l'assomoir d'Émile Zola. J'avais ce jour là remercie in peto ma mère d'être aussi mordue de littérature. Sans lui laisser le temps de ne fusse que répondre à mon bonjour, j'ai commencé à lui parler de la fortune des Rougons, de ce que je pensais de cette façon qu'à eu Émile Zola de parler de la société, des maux héréditaires sur plusieurs générations ! 

J'ai tellement épaté la petite qu'elle m'avait laisser la raccompagner chez elle. Dans ce quartier dont je n'avais jamais mis les pieds auparavant.  Nous avons discuté de littérature tout au long du trajet et à la fin, je lui ai dit que j'avais le dernier livre qui mettait fin à cette œuvre. Elle le voulait alors je l'ai invité le lendemain au restaurant pour le lui offrir : le docteur Pascal. Ce livre m'a permis en quelque sorte de lui voler son cœur de fille difficile. Bien sûr qu'après cela j'en ai bavé encore mais c'était un grand pas. 

Whitney : voilà que tu recommence encore à sourire ! 

Moi : mange au lieu de surveiller mes expressions faciaux ! 

Nous avons finis de manger, j'ai payé l'addition et au même moment mon téléphone s'est mis à vibrer . C'est avec un grand sourire sous le regard blessé de Whitney que j'ai répondu. 

Moi : bébé ? 

Fa: salut ça va ? 

Moi : maintenant que j'écoute ta voix, je vais mieux. Et toi ? 

Fa: j'avais un peu mal à la tête et des vertiges dans l'auditoire alors j'ai préféré rentrer. Je suis dans le bus là. 

Moi (inquièt) : mais fallait même prendre un taxi, et pourquoi pas passer à l'hôpital ? 

Fa (rire) : voilà pourquoi je n'aime pas te dire des choses. 

Moi : promet moi que demain matin tu iras à l'hôpital. 

Fa: non je ne peux pas, ce soir je travaille à la pharmacie, donc demain matin je serai trop fatigué. 

Moi : si tu me laissais m'occuper de toi, tu n'aurai pas à travailler la nuit dans cette pharmacie. 

Fa : on ne va pas revenir sur cette discussion. Je n'ai pas envie qu'on se fâche Ed! 

Moi(énervé) : c'est toi qui te fâche toujours pas moi. C'est bien beau de vouloir être indépendante mais quand le poids des responsabilités est trop lourd et qu'il y'a des gens capables de te soulager, je ne vois pas pourquoi t'enteter ainsi. 

Fa (agacé) : tu sais quoi c'est bon, tu m'as saoulé. On s'écrit plus tard ! 

Moi : bébé, bébé raccroche pas ! 

Fa : de toute façon je n'ai plus de crédit. 

Click. 

J'ai essayé de l'a rappeler mais comme je m'endoutais déjà, elle n'a pas daigné répondre. Voilà ! À chaque fois que nous ne sommes pas d'accord sur un point et notamment sur ce point là, elle se fâche et impossible de la joindre pendant des jours. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai hâte qu'elle soit en contact avec ma famille. J'aurai en ce moment là des gens pour plaider ma cause. Elle le fait exprès car elle sait à quel point je déteste cela. Mais que faire, comme elle a l'habitude de le dire, j'ai signé pour ça. 


.... Farah Odongo.... 

Ce n'est pas possible d'être aussi borné. Que je te laisse t'occuper de moi en tant que qui ? Mon petit ami oui mais pas mon père. A part Monsieur Itoua paix à son âme, aucun homme ne s'est encore occupé de moi jusque là et ceci continuera jusqu'à ce que je n'ai plus la force dans mes mains pour le faire. 

Il est hors de question que je passes ma vie à suivre le chemin de celle qui l'a enfenter. Nada ! Si Dieu voulait que je sois un parasite, il n'aurai jamais mis à mon service, cette tête remplie d'idées, ses petits bras certes petits mais capable de porter ses responsabilités que sont Belle et mes sœurs. 

Beaucoups me diront que c'est exagéré,que je devrais me contenter d'être belle et de laisser Ngoma s'occuper de moi. Mais ce serait là aller à l'encontre de mes principes. Principe que je ne bafouerai pour rien au monde. Jamais. 

Quand le bus s'arrête au marché Mikalou, je descend et m'en vais m'arrêter devant une table pleine de mangue. D'habitude je préfère les achetés et en manger chez moi après avoir moi même nettoyer la peau avec de l'antiseptique mais là j'en ai trop envie. Rien que de les voir là, j'en ai l'eau à la bouche. 

Je dévore deux mangues bien aigre debout dans la rue avant de reprendre la route de la maison. J'ai des goûts trop bizarre depuis un moment. Je dois avoir des ascarices c'est sûr. Il faut que je penses à acheter des vermox pour tous le monde, c'était quand déjà la dernière fois que je me suis deparasité ? 

Je suis devant la cour à discuter avec Monsieur Lambert qui s'est donné pour activité de débroussailler l'entrée quand je vois Don sortir de ma maison. Hein quoi ? Don sortir de ma maison ? 

Je crois bien que je vais commettre un meurtre aujourd'hui. Que les saints viennent me retenir parceque aujourd'hui je vais tuer l'enfant de Sandrine Odongo ! 


.... Naomie Itoua.... 

C'est sûr que ya Farah devait être très bonne au lancé de javelot pendant ses cours d'éducation physique parceque la précision avec laquelle le balaie a fait bisous à mon front non ce n'est pas possible ! 

je vois même les étoiles danser devant mes yeux pendant que je perds l'équilibre et tombe sur le ciment bien lisse de notre salon. 

Je n'ai même pas le temps de me lever que je sens l'odeur du parfum cher que ya Ed lui a offert me recourir. 

Les coups se mettent à pleuvoir sur mon petit corps. Je fais de mon possible pour cacher mon visage pendant que mon dos reçois de grosses gifles bien appliquées. J'ai l'impression que ma peau va craqué !  

Farah (hors d'elle) : c'est la bordelerie que tu veux faire chez moi ? C'est l'irrespect que tu veux me montrer? Je vais te tuer  ! 

Moi (en larme) : pardon yaya, pardon ! 

Farah (me tirant les cheveux) : c'est à moi que tu manques de respect ? C'est à moi Itoua ! 

Ma Lambert (la tirant par le bras) : Farah arrête, tu vas tuer l'enfant ! 

Farah (voix tremblante) : si je le revois encore ici, si je te revois encore à me désobéir Itoua. Je jure que tu sors de chez moi. Parceque ce n'est pas chez moi, dans ma maison que tu viendra faire des saletés. Ho non ! (me fusillant du regard) n'y comptes même pas ! 

Ma Lambert(me blamant) : donc toute ta beauté là c'est chez Obiang que tu vas donné ? Que ce garçon là à quoi à te donner en retour, un vas nu pieds comme ça. Bon qu'à fumer le chanvre et voler l'argent que sa pauvre maman gagne en vendant son poisson au marché ? Non mais les enfants d'aujourd'hui ! 

Tchrrrr regardez moi la femme mégère là. Si tu ne ne venais pas de me sauver de la colère deya Farah, j'allais bien te laver. Les enfants d'aujourd'hui, binberk ! 

Ma Lambert :Tu n'as même pas pitié de ta pauvre sœur qui se tue pour vous. Une jeune fille comme ça qui au lieu de prendre soin d'elle, se sacrifie pour vous ? (regardant fafa) ma fille laisse, je suis sûr qu'elle a compris. (me regardant) elle ne va plus recommencer ! 

Moi : sniff yaya je suis désolé ! (un doigt en l'air) je promet de ne plus recommencer ! 

Farah : ne me parle même pas, ne me.... 

Elle vacille, madame Lambert l'a soutient avant de l'aider à s'assoir. 

Ma Lambert : ma fille c'est comment ? 

Farah : j'ai des vertiges, j'ai besoin d'eau ! 

Je cours lui servir de l'eau qu'elle boit en me lançant un regard tueur heee Don regarde dans quel pétrin du m'a mise comme ça? La fille ci ne va pas me pardonner d'aussi tôt avec son cœur rancunier là hum. 

Ma Lambert : Hum ma fille tu es sûr que ça va ? 

Farah : oui,ça me fait ça depuis quelques heures hein ce n'est pas grave. C'est Édouard qui a raison je dois aller me faire consulter. 


... Farah Odongo.... 

Le malaise de tout à l'heure m'a embrouillé l'esprit. J'en ai même oublié toute la colère que j'avais. 

Maman Lambert n'arrête pas de me lancer des regards très insistant en me demandant si je suis sûr d'aller bien. 

Moi : je ne veux plus te voir ! 

Naomie s'en va dans la chambre les yeux baissés avec son visage comme la pastèque. 

Ma Lambert (chuchotant) : il faudra aller a l'hôpital hein au centre marien Ngouabi là bas, il prennent les consultations prénatales gratuitement. Ma fille josirene a été prise en charge là bas jusqu'à terme. 

Moi (ouvrant grand les yeux) : haaa non hein je ne suis pas enceinte maman ! 

Ma Lambert (souriant) : j'ai eu huit enfants donc reconnaître une femme enceinte est pour moi aussi claire que l'air. Ça fait des semaines que je veux te le dire mais je pensais que tu savais. 

Moi (rire nerveux) : pas possible. 

Ma Lambert : ton bonami est quelqu'un de bien, je suis sûr que tout ira bien. 

Je fais un calcul rapide de mon cycle dans ma tête. J'ai un retard d'environ deux mois. Je n'ai jamais eu un cycle régulier donc cela ne m'avait pas inquièté de ne pas avoir mes règles. Mais les suppositions de Ma Lambert me font peur tout s'un coup. 

Moi : je... Je ne peux pas être enceinte. 

Ma Lambert: en tout cas, je vais envoyé la petite janis t'acheter vos test là, tu vas voir que j'ai raison. 

Elle se lève et me laisse à mes questionnements...je ne peux pas être enceinte, à chaque fois je prends toujours quelque chose pour empêcher ce genre de situation. En 22 ans de vie je n'ai jamais eu ça ! 

Une vingtaine de minutes plus tard, la petite janis vient me donner un  petit sachet dans lequel se trouve deux evytest. 

Je cour dans la douche du dehors où je pisse sur les deux test au même moment, je ne veux pas attendre jusqu'à demain comme me le dit la notice. Sur chacune, deux énormes barres rouge apparaissent. 

Des larmes de rage jaillissent de mes yeux telle une fontaine. Tous les projets, mes espérances à l'eau ! 

Heeee Dieu, Ngoma m'a enceinté! Édouard m'a mis le gros ventre !!! 




Farah, rebelle de la...