Délivrance

Write by Nadiaa

Chap 27 


 

J’ai remis l’enveloppe au chauffeur nous sommes entrés ensemble,  j’ai pris mon sac je suis rentré parce que j’avais fini ma journée. J’ai appelé le curé pour lui dire ce qui se passait chez moi, j’ai pris la moto direction chez moi, à l’entrée c’est tout le quartier  qui me parlait


-          Natacha ta sœur est entrain de bagarrer seule  à la maison elle a pris le couteau pour se suicider on l’en a empêché mais là elle se débat comme une folle furieuse.


-          Laure ?? 


-          Oui elle fait des crises de folie 


Je n’en croyais toujours pas à mes oreilles 


Je suis entrée je  n’ai pas reconnu laure elle était assise par terre à même le sol, on l’avait attaché les pieds pour qu’elle ne fuit pas on a pu la calmer. Quand elle m’a vu elle a commencée à crier


-          Ils viennent me tuer Natacha les voilà que je vois ils sont là ils sont là,  elle me tend le couteau et me dis de me tuer avec.


-          Qui te tend le couteau laure ?


-          Elle, elle (elle tendait le doigt mais on ne voyait personne)


-          Donner moi le couteau donnez-moi donnez-moi ça vite 


Je ne comprenais rien a rien j’ai appelé le curé il m’a dit qu’il est en route avec les membres de la CEV qu’on va faire une prière tous  ensemble.


-          Elle a commencée à pleurer Natacha dis leur de me détacher s’il te plait j’ai mal aux pieds dis leur  de me laisser s’il te plait je ne vais plus toucher le couteau. (elle me demandait de dire aux voisins de détacher ses pieds)


Voir laure ma sœur dans cet état m’embêtait énormément qu’est-ce qui s’est encore passé ? Tout allait pourtant très bien ce matin, c’était son jour de repos et elle était très heureuse.


-          Détachez mes pieds j’ai mal 


-          Ok laure calme toi, détachez là s’il vous plait 


Ils ont détaché ses pieds sans qu’on ne se rende compte elle a pris la course elle courait en direction de la route, a une vitesse inexplicable, tout le monde la poursuivait ; elle avait une force que je ne savais pas si c’était naturelle elle a couru jusqu’à elle voulait traverser la route,  les voitures sur cette route roulaient à une vitesse d’éclaire, à ce moment-là on savait que c’est fini pour elle le  curé est sorti de nulle part et il l’a arrêté.


-          Au nom de jésus rien ne va t’arriver mon enfant, le diable ne prendra pas le dessus sur toi parce que tu n’es pas à lui, rentrons à la maison ( il l'a arrêté)


-          Lâchez moi lâchez moi. Crie t’elle (on dirait qu’il y avait une force surnaturelle en elle)


-          Tu appartiens à ton jésus et non a Satan


-          Tu ne seras pas le sacrifice du mal non non Satan ne t’aura pas au nom puissant de jésus.


-          Amen (nous répondions tous) 


Grando la porté  seul jusqu’à la maison, 


C’est comme ça qu’on a entamé la prière tout le quartier priait, d’autres chantaient d’autres priaient. Elle a commencée à se calmer une fois à la maison  le curé lui a versé de l’eau bénite il a prié longtemps, on priait avec lui. Je cherchais un moyen comment joindre sa mère pour lui dire tout ce qui se passe. Je ne savais pas quoi faire, mais sa mère devait être au courant j’étais une bonne amie mais sa mère a tous les pouvoirs sur elle.


J’ai demandé au curé si je pouvais m’absenter Sandra m’avait laissé un message sur mon téléphone:


<<Natacha si tu peux après le boulot passe nous chercher s’il te plait Loïc n’a pas pu venir il va arriver ici un peu tard, je préfère rentrer comme ca je lui dirais que je suis déjà à la maison il nous rejoint une fois. >>


Comment rester indifférente face à ce message ?


Il était 17h passées et elle était toujours à l’hôpital pourtant on l’a libéré depuis 12h je suis allée à l’hôpital pour l’accompagner chez elle avec le bébé.


Une fois là-bas elle m’a dit qu’elle avait de quoi régler les factures mais que je devrais faire comme si c’est moi qui ai réglé comme ça son mari me remboursera dès qu’il sera à douala. Ça ne me dérangeait pas du tout, sur le chemin de la maison une pluie s'est abattue sur nous, j’avais pitié du pauvre bébé entre les sacs le bébé et le taxi on ne pouvait pas échapper elle nous a bien lavée cette pluie.


Finalement on arrive chez elle l’attitude des belles sœurs plutôt étrange,  un peu comme si elles essayaient de la retenir dehors, elles faisaient des câlins au bébé dans ses bras sans la prendre mais  Sandra a vite compris qu’il avait  quelque chose de bizarre et elle leur a tendue le bébé elle a foncée à l’intérieur rien de bizarre jusqu’ici mais pourquoi cette attitude alors


-          Mince ma belle-sœur chérie vient un peu voir comme la petite ci me ressemble elle est trop belle


-          Elle est à l’hôpital depuis,  combien de fois tu as pensé passer la voir ?


-          Wehh laisse comme ca 


Sandra m’a demandé d’entrer déposer la valise du bébé dans sa chambre mais sa petite belle-sœur m’a presque empêché, Sandra l’a remarqué et elle s’est avancée elle a ouvert sa chambre, Mr Loïc était lui au chaud dans les draps avec une jeune femme.


 

-          Bravo Mr je comprends maintenant pourquoi tu n’as pas pu venir nous chercher.


J’observais ses belles sœurs dehors elles se murmuraient des choses du genre pourquoi elle est vite rentrée comme ça, orrrrrr! ça va prendre feu là-bas dedans, tu sens que ce n’étais pas la première fois qu’elles couvraient les arrières de leur frère mais cette fois ca a échoué.


-          Loïc donc cette fille est plus importante que notre fille que nous venons d’avoir ?


-          Calme-toi Sandra 


-          Que je me calme ? tu sais que je devais passer en donnant naissance à cette petite fille ? tu sais que j’allais mourir, (elle l’a agressé en le disant elle pleurait)


-          Calme toi, on va discuter après 


Quelque chose m’a marqué la panthère n’avait aucune gêne même se lever du lit niet, elle est restée là elle zappait les chaines à l’aide de la télécommande.


Sandra a sauté sur elle,  elle s’est mise à la frapper mince!  son mari la poussé il défendait la fille là, ses belles sœurs sont entrés, une m’a tendu l’enfant que je n’ai pas pu refuser elles sont entrées elles ont poussé Sandra dehors tu n’as pas le droit de la frapper madame


-          De quel côté vous êtes, vous ? leur demande Sandra 


-          Du coté de personne tu n’as pas le droit madame tu crois qu’on l’a accouché pour toi seule ?  lui répond une de ses belles sœurs


-          Je comprends maintenant pourquoi vous êtes ici, vos foyers vous ont dépassé c’est ma part que vous êtes venu gâter hein


Quand elle discutait comme ça avec ses belles sœurs son mari a profité pour bloquer la chambre il est resté dedans avec sa bien-aimée, même sortir voir son enfant il n’est pas sorti. Elle a constaté qu’il avait bloqué la porte


-          Loïc ouvre vite cette porte, que cette fille sorte rapidement  d’ici sinon je vais vous bruler vif tous ici dedans je ne joue pas avec vous


-          Essaies on ne va pas te dire- lui répond sa belle-sœur loin dehors 


J’essayais de la calmer mais j’étais sidérée qu’une belle famille comme ça puisse exister dans ce monde, en plus des femmes qui sont appelées à être mariées  et qui sont mêmes mariées  pour certaines. Je n’ai pas pu me retenir je les ai insulté là-bas 


-          Vous n’avez pas honte ? des femmes comme vous, vous osez traiter une autre femme comme vous comme ça, pauvres imbéciles, vous êtes incapable de faire quoique ce soit de vos vies vous êtes obligé de faire des conneries comme ça pour espérer l’aumône de votre frère  le seul qui a la possibilité de manger à sa fin dans votre famille de merde là.


-          Toi-même tu fais quoi de ta vie – me répond une 


-          Rien mais je ne détruis pas celle des autres, c’est tout simplement de la jalousie, oui vous avez mal de la voir belle heureuse en ménage et avec un bon boulot il faut que vous vous battez pour détruire son couple. pensez à cet enfant qui n’a pas demandé à naitre et qui ne sait rien à vos conneries de la vie, c’est une façon d’accueillir un bébé chez eux ? j’ai honte pour vous qui n’avez pas peur de Dieu


-          C’est un nouveau bébé ? Ou un nouveau Dieu, qui l’a chassé  de chez eux ?  me répond t- elle 


Entre temps Sandra continuait à crier et à menacer Loïc qui ne se gênait même pas. J’avais juste envie de lui dire Sandra rentrons chez nous mais où ? Est-ce que nous on avait encore une maison à nous ?  Je la calmais au mieux.


-          Sandra reste calme ton mari ,n’est qu’un idiot je ne sais pas quel genre d’homme traiterait sa femme comme ça devant sa maitresse pire encore devant son bébé qui sort tout juste d l’hôpital, cet enfant qui a traversé le froid et la pluie pour arriver  chez eux mais quel accueil digne d’un père pour son enfant pitoyable ! 


Cette parole l’a probablement choqué, il est sorti 


-          De quoi tu te mêles toi ? dis-t-il 


-          De quoi je me mêle ? de tout, tu sais qui est venu chercher ta femme tard dans la nuit pour l’emmener à l’hôpital accoucher de ton enfant ?   pendant que tu te tapais toutes les putes de la ville ? bah c’est moi, c’est encore moi qui ai payé les frais d’hospitalisation et d’accouchement de ta femme tu me les rends maintenant ? un homme un vrai ne se rabaisse pas de la sorte devant sa maitresse, un vrai homme a du respect pour son épouse celle qui a porté son enfant 9 mois dans son ventre ne mérite pas une telle humiliation tu n’es qu’un idiot heureusement que je n’ai jamais eu du respect pour toi parce que j’ai le flaire des hommes de ton espèce si non j’allais terriblement le regretter.


-          C’est pourquoi tu l’as aussi eu avec le père de ton enfant non ? d’ailleurs où est-il ce petit  enfant tu peux me le dire ?


Je n’ai pas pu dire un mot de plus il a réussi à me la boucler, Sandra avait déjà crié si bien que tout leur quartier est sorti. Elle est entrée dans sa chambre elle a pris la valise de son bébé et elle m’a dit allons Natacha.


-          Loïc ça va vous couter très cher croyez-moi – dis telle avant de sortir de là


-          Il n’a pas daigné la suivre et l’empêcher de partir ni lui ni ses sœurs, elle a appelé sa belle-mère de nombreuses fois pour lui expliquer la situation en route  mais elle n’a pas pris, certainement elle était déjà au courant de tout. Honnêtement quand on sortait on ne savait pas où on allait


-          Sandra où comptes-tu aller avec le bébé ? 


-          pour le moment dans un hôtel en attendant que la situation s’arrange 


-          Parce que tu espères que ça s’arrange Sandra ? il ne s’est même pas intéressé a sa fille c’est quel genre d’homme ça ?   

 elle n’a plus rien dis, quand on marchait les gens nous regardaient d’autres disaient o les hommes sont méchants et tout ce qui va avec.


Il pleuvait abondamment et on ne trouvait toujours pas de taxi je me demandais bien ce qu’avait fait ce petit être pour souffrir de la sorte avec nous  a ses premières heures sur terre.


On a stoppé plusieurs taxis personnes ne s’arrêtaient la pluie augmentait le tonnerre grondait et sa faisait même peur.


-          Sandra la nuit va bientôt tomber comment on fait ?


-          Je sais même ? me dis-t-elle    -


Pendant qu’on y était une voiture s’est garée devant nous et ce n’était pas un taxi mais un personnel


-          Où allez-vous ? j’ai regardé à l’intérieur et c’était Gaby l’ex de Sandra


Quand elle a remarqué que c’est lui elle ne voulait plus entrée, elle a avancée en trainant la valise 


-          Sandra entrons Gaby va nous laisser quelque part bonjour Gaby


-          Bonjour Natacha comment vous allez ? qu’est-ce que vous faites là dans la pluie comme ça avec ce jolie bébé montez je vous laisse quelque part.


-          Non merci dis – elle 


Moi je me suis empressé de monter avec le bébé 


-          Sandra monte les bandits peuvent nous agresser ici en plus moi je dois rentrer chez moi.


Je me demandais ce qui se passait à la maison est ce que laure était déjà calme ? Comment allait se passer la nuit-là j’avais très peur j’entendais toujours que la sorcellerie est monté je n’avais jamais vécu une scène comme celle-là.

 Gaby savait apparemment pourquoi on était dehors a cet heure-là, c’était le voisin de Sandra donc il a dû écouter les ragots il est allé la laisser dans un hôtel et il m’a laissé chez moi Sandra et moi on s’était donné rendez-vous le lendemain.


Je suis arrivé chez moi toute effrayé me demandant ce qui allait se passer si elle faisait à nouveau une crise dans la nuit.


On m’a expliqué que quand elle sortait en courant et que le curé l’a arrêté là c’était pour que la voiture la cogne et que ce n’était pas du tout volontaire mais qu’on la poussait à le faire. Qui donc ? hummm 


Je suis entrée elle était en dormie tout le monde était rentré, je n’ai pas voulu la réveiller j’ai entamé une prière cette nuit j’ai prié chanté elle m’a rejoint elle était très calme elle m’a montré les prières que le curé avait laissé ensemble on a prié on a chanté puis on s’est endormi.


Très tôt le matin elle m’a réveillé avec un cri


-          Laissez-moi laissez-moi je ne vais pas mourir au nom de jésus mon jésus m’a sauvé.


Je me suis levée brusquement et elle aussi,  elle le disait  dans le rêve, toute effrayé je lui demande


-          Laure laure est ce que ça va ??


-          Oui oui ça va 


-          Pourquoi tu as crié comme ça


-          Parce que je les ai vus à nouveau ils me disaient qu’on les a chassés avec la prière mais qu’ils reviendront.


-          Eux qui ? 


-          Une femme avec deux hommes puis un autre qui a la tête baissée et le visage couvert.


Mince la sorcellerie en direct quoi ? On a continué à prier le matin-là, on a chanté les louanges du seigneur elle avait rendez-vous à la paroisse avec le curé il devait avoir des séances de prière de délivrance pour elle. Je lui demandais de vraiment s’impliquer car plus elle croit plus ça marche. Elle m’a dit qu’elle allait  appeler sa mère pour tout lui raconter j’étais d’accord parce que malgré tout une mère reste une mère quand elle sent son enfant en danger elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour l’aider à s’en sortir.  Je suis allée  au boulot une fois arrivée  le comptable m’interpelle 


-          Où est l’argent de la livraison d’hier ?


-          Je l’ai donné au chauffeur comme d’habitude


-          Comment ça au chauffeur ? il ne nous a rien remit et il a dit que tu l’avais avec toi mais comme t’as eu un souci tu as du parti urgemment


-          Quoi ??? je lui ai remis cet argent avant de partir je vous le jure, attendez que je l’appel


J’ai lancé l’appel le gars avait éteint son téléphone ça ne passait pas 


-          Il ne répond pas son téléphone ne passe pas, mais normalement il ne devrait pas tarder, il a une autre livraison avec Carine ce matin donc je pense qu’il va bientôt arriver 


-          Quand il est là fais-moi signe. _ me dis le comptable avant de rentrer dans son bureau 


-          D’accord 


J’ai attendu pendant les heures Carine le cherchait elle aussi mais jusqu’à 11h il n’était pas là on a insisté son numéro ne passait pas.


J’ai commencé à prier,  seigneur tu ne peux pas me faire ça avec tous les problèmes que j’ai  tu veux qu’on me renvoie ? Qui va me croire ici maintenant si le chauffeur ne vient pas ? Maman Anne n’est pas là depuis, le comptable et la daf sont les eux gérants actuels du magasin, ils vont me renvoyer je vais faire comment ?


A midi j’ai pris ma pause comme d’habitude je n’ai pas pu avaler quelque chose tellement le stress m’envahissait.


A la fin de la journée le comptable est revenu me voir 


-          Je suppose que comme tu n’es pas venu me chercher de la journée et que tu m’évites à tous les coups c’est parce que tu n’as pas pu attraper ton complice


-          Non je n’arrive pas à le joindre et personne ne sait où il habite.


-          Trouve cet argent d’ici demain matin Natacha si non c’est la police qui s’occupera de l’affaire on ne peut pas se permettre une telle perte.


Il s’est tourné il est parti, je me suis renseigné chez tous nos collègues personne ne savait où habite le chauffeur, où est ce que je vais prendre 1million 200 mil, avec tous les problèmes que j’ai je n’ai jamais pu épargner même jusqu’à 500 mil je vais faire comment pour rembourser une telle somme ? 


Je suis restée là en face du magasin étourdie je cherchais à prendre le taxi,  j’étais perdu dans mes idées jusqu’à ce que sonne mon téléphone, j’ai sursauté et j’ai décroché aussi tôt 


-          Allo


-          Oui ma fille c’est le père André je te dérange 


-          Non père André, tout va bien mon père ?


-          Oui mais il s’est passé quelque chose de terrible je suis à la paroisse avec laure passe quand tu peux on t’attend


-          D’accord mon père


Il c’était encore passé quoi de grave plus que ce que je vivais eh ? Je vais prendre 1million où ? J’ai pris le taxi pour la paroisse. Une fois là-bas , je le salue 


-          Mon père où elle est laure ?


-          Il y a des gens qui sont venu la chercher ici disant être de sa famille et que sa maman l’attendait dehors, sans me prévenir elle est sorti et cette personne en traversant la route avec elle pour l’emmener de l’autre côté de la route un gros chien est quitté de nulle part et l’a devancé la voiture l’a complètement écrasé.


Quand j’ai entendu des cris dehors je suis sorti en courant en m’inquiétant parce que  je sais que ces cris c’est quand il ya un accident mortel dehors et j’avais peur que ça ne soit elle à ma grande surprise les gens l’avaient couché en bordure de route tous disent qu’au moment où la voiture a cogné c’est elle qui était devant ils ne comprennent pas quand le chien l’a devancé


-          Je leur ai dit qu’il ne pouvait rien comprendre parce que les merveilles de Dieu se vivent on ne  les comprend toujours pas. Elle a cherchée le jeune homme qui était venu la chercher partout elle ne le trouvait plus je lui ai dit que cette personne était là pour finir avec elle mais que le Dieu qu’elle sert lui a épargné la vie 


-          Amen mon père


Je n’en croyais pas à mes oreilles j’étais dépassé,  je ne comprenais pas grand-chose juste que j’allais continuer à louer ce papa yawé, après cette révélation ma foi s’est multiplié encore j’en suis sure.


-          Et ce n’est pas tout – me dis le père André 


-          Qu’a-t-il encore mon père ? vous me faites peur ? elle est où laure ?


-          Des minutes plus tard on a appelé ton amie du commissariat pour lui dire qu’on vient de trouver son mari mort dans sa cellule 


-          Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?


-          Elle est allée reconnaitre le corps c’est bien lui


-          Il est mort de quoi ? mon père !!


-          Personne ne sait ma fille mais comme il n’a pas pu se payer sa dette avec elle il est certainement  parti à sa place.


-          Jésus est bon


-          Amennnnnnnnnnnnnnn


On ne devrait jamais se réjouit de la mort de quelqu’un c’est vrai mais à cet instant je me réjouissais,  en me disant que mon amie pourra être enfin libre et vivre sa vie normalement. Fallait que je la soutienne dans cette épreuve difficile malgré tout c’était son mari et elle l’a aimé et lui aussi à sa manière. On s’est retrouvé elle était triste d’une part mais soulagé également elle disait se sentir libre et n’en revenait pas qu’elle aurait pu partir à sa place. Sa mère est venu la trouver je les ai laissé discuté elles ont arrangées leur problèmes il fallait qu’elle organise les obsèques c’était son mari malgré tout. Sa mère m’a appelée et elle m’a remerciée pour toute l’aide que j’ai apporté à sa fille surtout de lui avoir montré à nouveau la voie de la prière. 


Je ne faisais que penser à comment j’allais faire pour rembourser cet argent, bien que laure était troublée elle a senti que je l’étais encore plus.


-          Natacha ça va ?


-          Oui oui ça va 


-          Non ça ne va pas j’ai appris à te connaître et je sais quand ça ne va pas du tout 


-          Tu as raison laure, le tour ci j’ai touché le fond pour de vrai 


-          Qu’a-t-il encore de si grave ?


Je lui ai briefé la situation vite fait et elle n’en revenait pas dans quel merde j’avais pu me fourrer.


-          Toi-même tu connais ma situation ma sœur ce n’est pas pour rien qu’on vit ensemble dans une petite chambre tous nos comptes sont bloqués je peux te trouver 200 mil de mes économies


-          Merci laure, ce sera  un prêt je te le rembourserai moi j’ai 300 mil dedans que je gardais pour entamer toutes les démarches légales pour retrouver mon fils


-          Je le sais ma puce ensemble on doit toujours  se serrer les coudes donne leur ca demain et dis leur que tu vas retrouver le reste plus tard ils verront ta bonne foi et te laisseront certainement car le voleur  n’est pas toi mais ce chauffeur.


-          Ça m’embête de devoir te prendre de l’argent pourtant je sais que tu dois dépenser pour le deuil de ton mari.


-          Non ce n’est pas grave je prendrai de l’argent de gré ou de force dans sa boutique pour les obsèques ils seront obligé de m'en donner cette fois ci.


Avec ce que j’avais comme économie et ce que m’avait donné laure ça faisait 500 mil il fallait 700 mil encore et je ne comptais pas du tout finir parce que je ne pouvais pas faire la magie au lieu qu’ils se mettent à rechercher le chauffeur c’est moi qu’ils arrêtent comme si j’étais la seule coupable.


Le lendemain je suis allé au travail et j’ai travaillé toute la journée sans me faire interpeller le soir quand je sortais  le comptable m'a appelé dans son bureau, tout calmement.


On y go les amours

L'histoire de Natach...