Ding Dong ! Colis pour Lucas!
Write by Ibiki
Lucas -
Je quitte le salon. Lentement je monte les marches qui mènent vers les chambres. J'ai une sensation de jambes lourdes. Nayanka est sûrement endormie. La journée a été un peu compliquée pour elle. Mais je panique, l'idée de la savoir dans notre chambre ... J'ouvre la porte que je referme soigneusement derrière moi. J'enlève mon pantalon, je cherche à taton dans le noir mon short et mon t-shirt de la veille. En vain. Finalement J'allume, juste le temps de les retrouver accrochés sur la table de mon bureau. Je m'habille dans le noir. Et lentement quelques minutes plus tard, je me glisse dans le lit. Je me rapproche d'elle, autant mieux profiter ne serait-ce que de son parfum. Si au moins elle était éveillée j'aurais tenté quelque chose, mais là... Je me rapproche encore d'elle suffisamment pour sentir sa peau contre la cuisse. Sa peau ? Oooh! Mais ce sont ses fesses là ! Nom de Dieu ! Pour être sûr de ce que je pense, je passe ma main... Effectivement c'est son fessier. Je remonte ma main vers le haut de son dos... Elle est nue! Nayanka qu'est-ce que tu me veux? C'est déjà assez compliqué pour moi de partager le même lit que toi, mais tu veux jouer avec mes nerfs en te couchant nue. Je sens ma queue qui se raidit. Non , mon frère ne me fais pas ça... S'il te plaît... J'arrête de la toucher. Je ne sais quoi faire d'autre à part rester immobile. Je bande tellement dur que ça devient douloureux. Pourquoi je m'arrête ? Après tout c'est ma femme ! Si elle n'en a pas envie elle va le repousser, mais en attendant qui ne risque rien n'a rien.. mais Lucas tu risques quoi au fait ? Tu as déjà tout perdu... Je recommence à la caresser délicatement du bout des doigts. Je le sens réagir, j'avance ma main vers ses fesses. Je les caresse puis, je saisis vigoureusement une de ses fesses. Je la sens frissonner, c'est comme un encouragement. Je remonte ma main vers son ventre,je rencontre le fameux piercing, c'est drôle mais à son contact je suis encore plus excité. Je monte vers le haut à la recherche de ses seins. J'ai l'impression qu'ils sont plus fermes que dans le passé. Ce corps que je redécouvre est entrain de me rendre fou. Nayanka se serre contre moi. Mon gars tu attendais un véritable feu vert? Voilà ça ! Je continue avec mes caresses, du bout de la langue je remonte du bas de son cou jusqu'à l'oreille. Elle gémit. Ça signifie qu'elle aime...Ou alors qu'elle rêve de ce type. Peut-être même qu'elle croit que c'est lui. Cette pensée me fait froid dans le dos au point de me rendre immobile. Putain et si elle rêve de lui? Je sursaute au contact de sa main qui descend mon short pour se nicher dans mon bermuda. Seigneur ! Elle la tient dans sa main et commence des mouvements du haut vers le bas. Bon Dieu! Ça faisait longtemps qu'une branlette ne m'a pas donné autant de plaisir. C'est tellement délicieux que je lâche des gémissements. Nayanka se retourne, enlève mon short et mon bermuda. Je la laisse faire... Je veux la voir. Je veux graver ce moment dans mon esprit avec de belles images. Je tend la main vers la veilleuse et je l'allume. Elle sursaute et me fixe. J'ai peur qu'elle change d'avis. Sans prononcer un mot, elle écarte mes jambes et se met au milieu. Elle va le faire ? Elle continue tout doucement les mouvements avec sa main. De l'autre main libre elle me caresse au niveau des hanches du bout des doigts. Comment m'empêcher de gémir ? C'est tellement bon. Sa main monte vers mon torse, elle saisit mon téton... Je perds mes moyens, elle me regarde et sourit. Elle regarde ma queue avec envie. Elle se baisse doucement... Avant que ses lèvres pulpeuses ne touchent ma queue déjà bien raide, je la retiens...
- Tu... Tu es sûre de vouloir faire ça ?
Je sais que c'est con et qu'elle peut se ressaisir.
- Oui... J'en ai envie... dit-elle avec une voix suave que je reconnais immédiatement.
Elle ferme les yeux, et l'enfonce goulûment dans sa bouche. Puis la caresse du bout de la langue, et s'arrête au niveau du gland en effectuant des petits cercles, redescend avec sa langue d'abord sur mes boules, et s'arrête entre mon trou et ma queue... Quel délice... Nayanka sait, que j'en peux plus, elle sait que je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps...
- Mama Inès -
Généralement je suis un peu plus pragmatique, mais là j'avoue qu'il a merdé. Je ne pensais pas avoir raté l'éducation de mon fils. Je pensais lui avoir appris de bonnes valeurs, la valeur des personnes qui l'aiment. Qu'est-ce qui a bien pu arriver ? Il est devenu un Casanova des temps modernes. Il a des maîtresses à gauche et à droite. L'argent n'a pas aidé mon fils. Ça me rend quand même triste. Il faut le reconnaître, Nayanka a été celle qui lui a pris la main et à accepté de faire chemin avec lui, quand c'était dur. Je me souviens bien. Elle a enduré beaucoup de choses. Elle aurait pu venir me parler, je ne lui aurais pas fermé la porte. C'est vrai que j'ai eu vent qu'ils avaient des problèmes mais pas à ce point. Si les choses ne s'arrangent pas ils vont divorcer. C'est vrai que j'adore mon fils mais il n'a que ce qu'il mérite. La sonnerie me sort de mes pensées. Sophia va ouvrir et revient.
- C'est qui ?
- Il y a une dame qui ce voir papa, répond Sophia.
- Tu ne l'as pas invitée à entrer ?
- Bah, si! Mais elle a dit qu'elle préfère rester dehors... Surtout que je lui ai dit que papa est encore endormi...
- Bon, je vais voir ce qu'elle veut...
Il est à peine 9h. Ce n'est pas parce que c'est samedi qu'on débarque comme ça chez les gens. Je me dirige vers le portail, j'ouvre et j'ai face à moi une jeune dame, trentenaire. Le teint clair, mince de taille moyenne. Plutôt jolie, vêtue d'une robe noire moulante, et des sandales.
- Bonjour.
- Bonjour. Je sais que c'est le matin mais il est urgent pour moi de parler avec Monsieur Eyoum, dit-elle calmement.
- Ce n'est pas possible. Il est couché, et ne se sent pas très bien... Je suis sa mère je peux prendre un message ?
- oh! Désolé, je n'ai pas vu de ressemble. D'accord il n'y a pas de problème donnez-moi une petite minute.
Elle se dirigea vers une voiture. Elle sort de la malle arrière, deux valises bleus de taille moyenne. Elle se dirige vers moi avec les valises, les pose près de moi, repart encore une fois vers la voiture, s'adressa à une personne puis revint vers moi avec un bébé âgé d'à peine quelques mois. Un garçon.
- Tenez...
- ...
Elle le mis le bébé dans les bras.
- Dites-lui s'il vous plaît que c'est de la part de Annicka.
- c'est quoi cette histoire ? Prenez votre enfant !
- Pourquoi ? Il est dans les bras de sa grand-mère...
- Quoi?
Elle retourne rapidement sur ses pas, monta dans la voiture et partie.
Alors là , les choses se compliquent encore plus. Je suis dépassée, on gère le genre ci comment ? Vraiment j'ai déjà le cœur fragile. Lucas va me faire exploser le cœur. Un enfant ? Cette fois-ci, il a vraiment chassé sa femme. Parce que avec ça...
Mais cette jeune femme le laisse perplexe. Venir balancer un bébé, peut-être le sien comme un vulgaire colis. On aura tout vue avec les jeunes d'aujourd'hui.
- Mami Inès, elle voulait quoi?
La voix de Sophia me fait pratiquement sursauter. Je me retourne vers elle. Elle regarde tout à tout le bébé et les deux valises. Elle porte sa main à sa bouche. Elle a compris.
- Ta maman est encore couchée ?
- Non... Elle est partie faire son footing...
C'est encore mieux que ce ne soit pas Nayanka qui ait ouvert ce matin. Dieu merci elle n'est pas là.
- S'il te plaît, vas réveiller ton père...
Sans aucun mot, elle s'en va.
L'imbécile descend en souriant. Comme ta nuit a été bonne là, ta journée sera une catastrophe.
- Bonjour ma mère chérie...
- Tsssp...
Il regarde le bébé et les valises.
- C'est le bébé de qui?
- De la part de qui déjà ? Annicka!
À l'écoute du prénom, il ouvre grands les yeux.
- Tu ouvres les yeux? Décidément tu es très fécond. Il suffit que tu dises bonjour à une femme pour qu'elle tombe enceinte... Bravo. Réfléchis bien à ce que tu vas dire à ta femme.
- Lucas-
Sophia vient me réveiller. Je n'ai pas eu droit à son sourire chaleureux. Peut-être qu'elle a ses petits bobos. Elle m'a juste dit que sa Mami me demande. Nayanka est sortie pour son footing. Moi j'avais pas la tête à ça. Je voulais juste encore dormir. Cette nuit on a pratiquement pas fermé l'oeil. Oh! C'était chaud. Elle m'a même laissé des suçons. Oh que c'était bon. Je dois une à la mère. C'est grâce à sa présence ici que Nayanka s'est retrouvée dans notre chambre.
- Bonjour ma mère chérie...
- tsuip...
Akiee. Elle ne répond pas. Elle a une mine bizarre. Décidément les gens de cette maison ne sont pas de super bonne humeur ce matin. A chacun ses problémes. Avec une nuit comme celle-ci je ne peux qu'être égoïste, je suis heureux donc vraiment le reste... je me laisse tomber dans le fauteuil en face d'elle. Je vois un bébé qui dort sur le canapé, et à quelques mètres deux valises.
- c'est le bébé de qui?
- De la part de qui déjà ? Annicka !
Hein? Annicka ? Elle vient déposer un bébé ici pour quoi? Non! Non! Pas ça ! J'ai pas besoin de ça...
- tu es très fécond. Décidément il suffit que tu dises bonjour à une femme pour qu'elle tombe enceinte. Bravo ! Réfléchis bien à ce que tu vas dire à ta femme.
- quoi? Fécond ? C'est quoi cette histoire ?
Je suis en colère et dépassé. Je suis désespéré à la limite. Tous mes espoirs de réconciliation viennent de s'écouler devant mes yeux.
- elle m'a dit que je suis sa grand-mère... Lucas c'est quoi ton problème ?
Elle est en colère contre moi.
- maman, je savais même pas qu'elle était enceinte. Ça fait deux ans par là que je n'ai pas de ses nouvelles.
Et c'est vrai je savais même pas qu'elle était enceinte. Elle ne m'a rien dit. Pourquoi elle a fait un truc pareil ? Qui fait ça ?
- comment ça tu ne savais pas qu'elle était enceinte ? C'est quoi cette histoire ? C'est quoi cette histoire de bébé ? Dit Nayanka.
Elle était à la porte. Personne ne savait qu'elle était là. Je voulais parler mais ma bouche ne s'ouvrait pas. Ce que je lis dans ses yeux me brisa le cœur. Elle regarde le bébé endormi sur le canapé, et me fixa droit dans les yeux. Je vis des larmes glisser sur ses joues.
- Ma fille, calme-toi...
- Mama Inès tu étais au courant ? Comment diable as-tu pu faire ça ? Demande Nayanka la voix brisée.
Elle traversa le séjour et se dirigea vers la chambre de Sophia...
- Nayanka -
Je ne pouvais pas imaginer être dans cet état après avoir fait l'amour avec Lucas. J'ai envie de mettre ça sur le dos de l'alcool mais j'avoue que j'en avais envie. Je suis un peu troublée. Ca vient chambouler tout... J'ai l'impression que je ressens encore quelque chose pour lui. En même temps, je culpabilise un peu vis à vis de Dave. Et le plus bizarre est que mon corps en a redemandé, et que je ne regrette même pas.
Je suis rentrée à pied du parcours vita. Arrivée devant le portail, m'apprêtais à sonner je constate qu'il est ouvert. Mama Inès est peut-être aller à au marché. Elle aime bien ça. J'entre et je le referme derrière moi. J'entends des éclats de voix, on dirait Lucas et Mami Inès.
- elle m'a dit que je suis sa grand-mère ! Lucas c'est quoi ton problème ? Dit mama Inès à son fils sur un ton sévère.
C'est quoi cette histoire ?
- je savais même pas qu'elle était enceinte ! Ça fait deux ans par là que je n'ai plus de ses nouvelles...
- Comment ça tu ne savais pas qu'elle était enceinte ? C'est quoi cette histoire de bébé ?
Je ne pouvais m'empêcher de parler.
Les deux se tournent vers moi. Ils n'ont même pas prêté attention à ma présence.
- calme-toi ma fille..
Que je me calme alors que je viens de suivre de Lucas à encore fait un bébé !? ! Mon cœur ressent une douleur énorme. J'avance et je vois un bébé sur le canapé. Non c'est pas possible.
- mama Inès tu étais au courant ? Comment diable as-tu pu faire ça?
J'étouffe, la douleur est trop grande, quand je pense que je lui ai offert mon corps tout cette nuit... Mon Dieu qu'est-ce j'ai fait pour mériter ça ?