Elle sait

Write by Boboobg


.... Céleste Mbolo....


Je regarde fixement cet homme qui a led yeux scotchés sur ses documents. L'on doit se rendre à Londres dans quelques heures et il a insisté pour vérifier certains trucs dans ses cours. 


Pourquoi Londres me direz vous sachant que cet idiot de José est là bas ? Je voudrais répondrais que je n'en sais rien. Juste que Clément s'est mis dans la tête que nous devons y aller une fois dans notre vie. 


Je suis un peu nerveuse. Il y'a quelques mois, j'ai été obligé de parler de cet ami qui m'appelait tous le temps à mon homme. Obligé de les présenter via Skype parceque monsieur le professeur commençait à se faire des idées. 


Oui notre relation est toujours ainsi. Dans le cercle vicieux du je t'aime moi non plus. 


Au fond de moi, je ne sais vraiment pas comment faire pour les départagés. Ils sont si différents et en même temps si complémentaire. Je dirai que j'aimerai avoir une partie de Clément et une partie de José en un seul homme. 


Il y'a quatre mois, il était venu me rendre visite à l'improviste comme toujours et Gérard Clément était dans ses vignes en campagne. Nous avons passé ce jour là la nuit tous les deux dans ma résidence et l'on a fini par s'embrasser. 


Depuis ce jour, je n'arrive plus à savoir ce que je veux. Je ne sais même pas si un jour j'ai pu le savoir. 


Gérard : que regardez vous ainsi mademoiselle Mbolo ? 


Moi : vous monsieur Clément, c'est vous que je regarde ainsi ! 


Gérard : c'est bon, j'ai fini. On peut y aller ! 


Moi : es tu sûr de ça ? 


Gérard : qu'est ce qu'il y'a encore ? 


Moi : je ne veux pas aller à Londres. Je n'arrête pas de te le répéter. On était sencé aller à Las Vegas je te signale. 


Gérard : tu m'avais donner le choix et c'est L'Angleterre que j'ai choisi. De plus on aura ainsi l'occasion d'aller rendre visite à José, ton ami ! (rire) quand je penses qu'à un moment l'an passé je t'ai fait des scènes en pensant qu'il y avait un truc entre vous ! 


Moi (sourire jaune) : tu ed trop jaloux des fois ! 


Gérard (m'embrassant) :c'est parceque je t'aime comme un fou mon cœur ! 


Moi (posant mes mains sur son torse pour le repousser) : moi aussi je t'aime monsieur Clément ! 


Pour l'aimer, j'en suis sûr et certaine que je l'aime. Le problème c'est ce que je ressens pour José. C'est difficile à définir et j'ai un peu peur de me retrouver devant lui après ce qui c'était passé entre nous. 



....Glory Kanda.... 


Moi (énervé) : Mireille je veux que tu prennes le prochain vol pour paris ! 


Mireille (calme) : Glory arrête de me donner des ordres, je ne suis pas ton enfant ou l'un de ted employés ! 


Moi (criant) : alors rentre ici avant que je ne fasses quelque chose que je vais regretter ! 


Mireille :... 


Moi : je ne veux plus rien entendre, rien ! 


Click 


C'est tout énervé que je me suis assis sur mon bureau. 


Avec Mireille, je n'arrive pas à réfléchir normalement. Elle est depuis deux jours à Casablanca,pour soit disant une levée de fond. C'est quel genre de levée de fond où on te vois dans un magazine médicale oui mais au bras d'un industriel arabe ? Et quand je te demande quand tu rentres, au lieu de me dire quelque chose non madame me réponds avec toute la largesse du monde, qu'elle est invité à aller passer le week-end à Marrakech donc elle compte y aller (rire) Oko joue avec moi c'est sûr. 


Je suis resté au boulot jusque tard car je ne voulais pas rentrer à la maison avec cette mauvaise humeur. 


Moi (passant la porte) : où cours tu commes ça ? 


Ben: je vais faire la lecture à madame Jacqueline maman dit que je peux ! 


Moi :d'accord et elle est où maman ? 


Ben (passant la porte) : dans la salle de bain ! 


Je suis allé dans la chambre où j'ai enlevé enlevé mes vêtements avant de toquer à la porte de nos toilettes qui étaient fermés. 


Dominique (ouvrant) : bonne arrivée chéri ! 


Moi (la regardant) : merci, mais tu fais quoi enfermé ? 


Dominique (jetant un carton dans les poubelles) : j'ai un retard (mon cœur s'est arrêté) mais c'est une fausse alerte. 


Moi : heu OK 


Dominique : on jurerait que tu es soulagée ! 


Moi (entrant dans la cabine de douche) : pas du tout, juste que je ne crois pas que ce soit le bon moment ! 


Dominique (me regardant) : Benjamin a déjà sept ans et bientôt huit,tu gagnes un max, nous avons une vie stable. 


Moi : je travaille trop, je veux pouvoir être un père présent. Déjà que ce n'est pas le cas avec Benjamin, je ne me vois pas avoir un un maintenant et être absent toute son enfance ! 


Dominique :Quand je penses qu'il y'a deux ans, tu me suppliait un autre enfant ! 


Moi :c'était il y'a deux ans. Les choses ont changés ! 


Dominique : hum 


J'ai passé toute la soirée à ruminer sur cette discussion. 


J'ai essayé d'appeler en vain sur le portable de Mireille mais c'était éteins, ça m'a mis les boules. 


C'est au moment où j'allais me mettre au lit, que mon téléphone s'est mis à sonner. 


Dominique (me regardant) : tu ne réponds pas ? 


Moi (regardant l'écran) : c'est le boulot ! 


Je me suis levée et ai quitté la pièce pour le salon. Sortir sur le balcon en fermant la porte et mettant les clés dans ma poche de pyjama. Puis rappeler Mireille ! 


Moi : tu ne pouvais pas faire un message ? 


Mireille (sec) : je suis à l'appartement ! 


Moi : et tu veux que j'y fasses quoi à cette heure ? J'étais sur le point de dormir ! 


Mireille (calme) : j'étais à huit milles kilomètres et m'apprêtais à aller me faire chouchouter par des masseuses arabes quand tu m'as obligé à prendre un vol direct et à venir ici. Il ed hors de question que je dormes seule donc je suis à l'appartement. 


Click ! 


J'essaie de rappeler mais ça ne sonne même pas. Je sais déjà ce qui me reste à faire. 


Moi (regardant ma femme) : c'est un de mes clients le plus important. Il vient de se faire arrêter pour une histoire de trafic de mineur ! 


Dominique : c'est qui ? 


Moi : je dois taire son nom chéri, c'est un homme politique. Je dois y aller ! 


Dominique :ok. 


J'ai mis un costume et j'étais en train de me parfumer quand


Dominique : tu as besoin de lettre autant de parfum ? 


Moi (rire nerveux) : c'est le stresse, je ne suis même pas préparé ! 


Dominique (me scrutant) : hum 


Il m'a fallu une quinzaine de minutes pour arriver dans le treizième où se trouve notre appartement. 


Je l'ai acheté l'an dernier pour qu'on ai un endroit à noise et que Mireille n'ai pas à dépenser quand elle venait pour Hope. 


La porte est ouverte. J'entre et la referme derrière moi. 


L'appartement compte deux chambres, un salon et une cuisine qui donne sur une terrasse. Elle n'est pas très grande mais c'est notre nid d'amour. 


Je l'ai trouvé telle une nymphe, assise sur le lit avec ses sous vêtements en dentelle rouge. 


Moi : comment peux tu m'obliger à venir à pareil heure ? 


Mireille (ferme) : je ne me suis jamais imposé à toi Glory. J'ai toujours été à ma place parceque je te respecte et que je respecte ta statut d'homme marié. Mais comme toi tu sembles l'oublier, je me dois de faire pareil. 


Moi :qu'est ce que tu dis là 


Mireille : je suis allé pour l'ONG et tu le sais ! J'ai besoin de sponsors pour mon nouveau projet et si pour cela je dois sourire et accepter des invitations d'hommes riches je le ferai parceque je suis une femme célibataire ! 


Moi(en colère) : tu n'es pas célibataire ! 


Mireille : Jo oui j'oubliais, je suis ta maîtresse Glory et seulement ça. Mais je ne m'en plains pas, je veux juste te faire comprendre qu'en dehors de notre relation, j'ai une vie et des responsabilités. Aujourd'hui j'ai fait cinq heures de vol parceque tu monsieur m'a fait un caca nerveux simplement parcequ'il a vu une photo dans un magazine ! 


Moi :... 


Mireille : je ne vais pas mettre mes activités en pauses à chaque fois pour toi. Il y'a des femmes, des enfants, des familles entières qui dépendent de ses entrevues. Comme pour toi, ta priorité est ta famille, la mienne se sont tous ses gens en plus de mes enfants qui comptent sur moi. 


Moi : je suis désolé chérie mais je perds la tête dès qu'il s'agit de toi ! 


Mireille (me prenant la tête entre ses mains) : regarde comment cela t'a mis mal à l'aise que je t'appelle ainsi, pendant que ta femme était à côté. Imagine ce que je vis, à chaque fois que tu me cries dessus au téléphone pendant que je suis au boulot. Je le conçois que tu sois jaloux, mais je te le répète encore, il n'y jamais eu que toi ! Toi seul règne dans mon cœur ! 


Moi (respirant son parfum) : tu sens bon ! 


Mireille : et toi il semble que tu en ai fini avec la bouteille ! 


Moi (rire) : Dominique m'a fait la même réflexion ! 


Mireille (me fixant) : comment va telle ? Et ben ? 


Moi : ils vont bien ! 


Mireille (baissant les yeux) : des fois je me sens mal par rapport à elle, de ce qu'on fait.... 


Moi (la soulevant de terre) : tu m'as manqué mon cœur, occupe toi de moi ! 


Mireille (riant) : gros obsédé ! 


(...) 


J'ai passé une nuit phénoménal en campagnie de ma nymphe. Et j'étais très déçu de voir le jour se lever car j'étais obligé de la quitter. 


Je trouve Benjamin à table en train de prendre son déjeuner. Normalement on serait en vacances mais j'ai trop de travail et Dominique n'a pas voulu voyager sans moi. 


Dominique (me scrutant) : je vois que ça s'est bien passé ? 


Moi (me deshabillant) : pourquoi dis tu cela ? J'ai eu du mal à faire sortir mon client. Le pauvre il risque gros ! 


Dominique (me regardant droit dans les yeux) : je ne suis pas dupe mon chéri, je suis sûr que ça c'est très bien passé. Tu sembles si heureux ! 


Moi (décontenancé) : heu si tu le dis ! 


Dominique (calme) :j'ai lu un fait divers dans le parisien, une femme à crever les yeux de son mari parcequ'elle l'a attrapé en plein délit d'adultère (rire) si elle avait été avocate comme moi, elle aurai su qu'elle aurai plus gagné en lui prenant la moitié de ses biens, un énorme salaire mensuel (rire) et surtout la garde exclusive de son enfant ! 


Ses paroles, je les sentais me transpercé car elle le disait en me fixant comme si elle essayait de me faire passer un message. 


Dominique (m'embrassant) : mais ça ce n'est pas près de nous arriver n'es pas chéri ? Tu tiens trop à nous pour nous faire ça n'es pas ? 


Moi : bien sûr ! 


Elle est sait, je suis sûr qu'elle sait. 








Indélébile 2