Liam toujours au bon moment à chaque fois. C’est bien la dernière personne que je m’attendais à voir ici.

Quoique sa présence n’est pas vraiment étonnante.

Nous y sommes enfin. Le fameux jour 5.

Le moment de tombé le masque n’est plus très loin. Il va falloir le faire mais avant je dois faire mes adieux à Riem.

-Moha, je crois que je vais rentrer chez moi. Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression que je ne te reverrai pas avant longtemps ou peut-être jamais qui sait. Merci pour cette soirée magnifique

-Loooll, je voyage mais il y a toujours les messages. Et puis je te promets que je serai toujours là pour toi. Je serai juste à un message.  Maintenant et à jamais.

Elle se jeta dans mes bras et il m’a fallu un effort surhumain pour ne pas éclater en sanglots. Je suis responsable de tout ce foutoir. Je me dois de tout assumer pour une fois comme un Homme.

-Bro, je dépose la charmante dame si tu veux. Pendant ce temps essaie de te souffler un peu et de te remettre les idées en place.

J’ai remercié Liam et après un dernier câlin à Riem, elle est repartie de la manière dont elle est apparue dans ma vie.

J’ai mis de la musique et je me suis installé face à mon pc. Il fallait que je relate fidèlement cette histoire où plutôt cette aventure qui est la mienne. Je ne saurais dire combien de temps je suis restée concentrée sur le clavier de mon ordinateur. C’était mon histoire et j’avais envie que les autres la lisent et qu’ils la connaissent.

 Après le point de la fin, la faim m’a obligé à bouger mon cul.

J’avais la flemme de cuisiner, de faire le ménage et surtout j’appréhendais l’heure de la transition. J’ignorais tout de l’opération. Comment les choses allaient se passer ? Est-ce qu’il y aurait des répercussions de malade ? Je ne sais vraiment et puis Flemme.

J’ai bu un grand verre de lait et je me suis endormie dans mon canapé.

-Debout grosse flemmarde, il sera bientôt l’heure ?

-L’heure ?

-Oui, il est 23h30, tu vas redevenir Alia dans pas longtemps

- Non on ne peut pas retarder les choses. Je n’ai rien fait aujourd’hui. Bon à part des décisions. Enfin une seule

-Ah oui laquelle ?

-Je veux juste vivre. Enfin être moi. La moi intérieure. La véritable Alia. C’est tout ce qui m’intéresse maintenant. Etre un homme ce n’est pas pour moi parce que même en étant une femme je peux tout changer. Tu sais au début je me suis dit que je voulais expérimenter la vie dans le corps d’un autre parce que pour moi chez eux c’est parfait mais non. J’ai eu tout faux, le sexe n’est qu’un genre. Le plus important est totalement ailleurs.

-Content que tu aies compris ça. Homme, femme vous êtes tous pareil jusqu’au moment où la mentalité prends le dessus. Il n’y a ni sexe fort, ni sexe faible.

Et laisse-moi te dire un petit truc, les femmes sont bien plus fortes que ce qu’elles croient. Le matriarcat est bien en route et crois-moi l’avenir sera bel et bien féminin.

-Oui, the future is female

La discussion avec Liam m’a remonté le moral. Morte d’inquiétude, je me suis mise à me rongé les ongles et a tapé les pieds d’impatience. J’avais hâte de retrouvé mon corps imparfait, mes seins, mes petites fesses, mes vergetures. Je voulais me retrouvé et vivre enfin la vie que je mérite.

-Alia, à minuit il va falloir aller dans ta douche, te déshabiller et dire trois « je m’autorise à vivre ma vie » et puis tu enlèves ton médaillon.

-Je peux le garder en souvenir ?

-Non il va disparaître

-Mais comment ça ? Et maintenant que j’y pense, qui es-tu ?

-Je suis Liam, le sauveur des dames

-Plus sérieusement stp ?

-Mon vrai prénom c’est Liam. A la question qui je suis, mystère boule de cristal.

-Du coup tu ne me diras pas ?

-Non, et je suis désolé. Considère-moi juste comme le déclic dont tu avais besoin.

-Merci pour tout sincèrement merci mille et une fois

-Tout le plaisir était pour moi, Alia FAFI. Et petite chose, je te conseille d’envoyé ta nouvelle à une maison d’édition et n’oublie pas la copie de Riem.

Et il s’en alla au premier coup de minuit.

Je me suis dirigée vers ma salle de bain l’esprit et le cœur serein.

Parce que tout à une fin et que la mienne n’est que le commencement.

                                                                                                 Fin

NDA : Terminus, tout le monde descend. Merci d'avoir embarqué . Quand je rédigeais le début, j’avais une autre fin en tête et au fil du temps je me suis dit que j’allais te laisser décider de ta propre fin. Il n’y aura pas d’épilogue cette fois. Je te fais de gros zouzou et prend soin de toi.