Engrenage - Episode 1

Write by chrochro241

*** Dans la tête de Savana ***

 

Nous sommes dimanche, le second jour de me Arrivée sur Libreville. Je ne connais personne ici à part Rom, en fait Romuald. Il m’a venir de Lambaréné ou je vis. Tout pour passer quelques jours avec lui chez lui. Toute à l’heure étions sortie pour aller manger dehors dans un restaurant organisant un buffet. Nous sommes à présent de retour à la maison. Je ne souviens plus trop ce qui s’est passé, mais je me retrouve enfermé avec Rom et par lui contre mon gré. Nous sommes dans une très petite pièce servant de toilette visiteur.

 

Un peu apeurée par cette situation inattendue, je le regarde en face. Je déglutis, ne sachant pas vraiment quoi faire. Nos regards se croisent. On se fixe, les yeux dans les yeux. Son visage se rapproche lentement du mien. Ce n’est que lorsqu’il est très près que je réalise qu’il a penché sa tête en avant dont le but que nos bouches se touchent. Je détourne mon visage à temps. Rom garde la tête penché vers moi et me regarde me quelques secondes alors que je fuis son regard suite à mon embarras. Il tient soudain et me force à tourner sur moi-même. Je me retrouve dos à lui mais toujours coincée bord du lavabo. Je suis face au miroir au-dessus du lavabo. Le miroir montre mon reflet et celui de Rom collé à mon dos.

 

La seconde suivante, Rom me serre dans ses bras avant de dépose un bisou sur ma nuque puis respire dans mes cheveux défaits et bien peignés. Je sens sur ma nuque le souffle chaud de sa respiration. La sensation est plaisante.

 

La bouche de Rom vient sur mon cou dégagé pour y déposé des baisers humides. Ce contact sur mon cou me fait frissonner. Dans le même temps, ses mains sont entreprenantes. Elle ses baladent sur mon ventre et remontent sur ma poitrine. Mes mamelons lourdement chargés qui sont violemment pétrit et vigoureusement malaxer. J’essaye de me débats mais c’est peine perdu alors que sa bouche dévore mon cou pendant que ses mains broient puis malaxent mes seins. Je me tortille et geins, ne sachant plus quoi et où donner la tête.

 

J’ai à l’instant de ces sensations qui m’animent et m’émoustillent. J’ai peur que tout ceci continue comme ça et s’accentue. C’est trop d’émotions qui me submergent en même temps. J’ai peur de perdre le control de moi-même. Ce trop-plein de sensations et d’émotions ce n’est pas mon pauvre coeur dont je sens l'accélération perceptible des battements qui cognent frénétiquement dans ma poitrine, soulevant celle-ci au même rythme, alors que ses deux mains virils ne lâchent toujours pas ma poitrine. Leurs doigts ne cessent de pétrir et malaxer mes mamelons lourdement chargés au point de me faire mal et faire réagir mes tétons qui pointent leurs bouts durcit.

 

Instinctivement, j’attrape les mains viriles accrochées sur mes mamelons durement maltraités et mon geste ne fait rien de plus pour arrêter les mains qui ne cessent de jouer avec mes seins et pauvres nerfs car je suis sensible de seins. Je ne suis plus que soupirs  et gémissements.

 

J’halète en fermant les yeux avant de pencher ma tête en avant et la pousser fortement vers celle de Rom pour repousser sa bouche dévorant mon cou et mon épaule droite par des baisers et des petites morsures qui sont une douce torture et un supplice qui commence à me rendre folle. Sentant ma tête repousser sienne dont la bouche assaillit mon cou de baiser brulants, Rom glisse une main dans mes cheveux détressés et les tirent violemment en fermant ses doigts dedans. Je bascule la tête en arrière en poussant un cri de douleur.

 

Il tire mes cheveux plus forts, forçant ainsi mon visage à regarder le plafond puis la glace en face de nous. Ayant mal aux cheveux à cause de sa main qui me tient fermement par la nuque, je le supplie du regard dans la glace face nous. Il me regarde, à travers la glace, avec un mépris perceptible et une perversité qui me fait froid dans le dos. Il me dévisage ainsi plusieurs secondes. Ses lèvres forment une moue arrogante qui accentue l’expression de son visage. Je me fige pendant deux secondes en ne reconnaissant plus Rom, cet homme charmant pour qui j’ai laissé parents et amis à Lambaréné pour le suivre à Libreville que je ne connais pas et où je ne connais personne à part lui. 

 

Il tire ensuite ma tête en arrière et embrasse mon cou à pleine bouche, déposant sur moi sa salive, changeant l'odeur de ma peau. Pendant ce temps, sa main libre remonte le long de ma cuisse gauche dépassait le pan de ma petit robe légère. La main se balade un instant sur la cuisse, la caressant à mi-hauteur. Craignant le débarquement de la main baladeuse entre mes cuisses, mes jambes flageolantes se serrent d’elles-mêmes à l'angle des genoux et se fléchissent en faiblissant un peu sous le poids de Rom sur moi. Sa main baladeuse ne s'attarde pas plus sur ma cuisse et remonte sous ma robe le long de mon ventre qui se creuse à son passage. Sa main passa sur et puis sous mon bas ventre. Ses doigts chauds et entreprenants glissent lentement sur mon pubis dénudé par l’absence d’une barrière car je ne portais pas de soutif. J’avais oublié d’en porter un lorsque que je m’habillais pour sortir manger dehors.

 

Le contact de ses doigts glissant lentement sur la peau de mon mont de vénus couvert de poils me fait frémir des pieds à la tête. Mes yeux se ferment et mes cuisses se resserrent. Je pose mes mains fermement sur le bord de lavabo avant de serrer fort mes doigts au fur à mesure que s’accentue cette sensation de glissade des doigts s’aventurant sur mon mont de vénus. Je retiens mon souffle et serre mes dents pinçant ma lèvre inférieure et concentrant toute mon attention sur les doigts parcourant mon « Pays-Bas ». Je renifle et sent des larmes me monter aux yeux.

 

Rom se recule subitement, se décollant de moi et libérant ainsi ma poitrine fraîchement assaillie. Mes yeux humides s'ouvrir pour le regarder dans la glace en face de moi. Je dois dire que je suis étonnée qu'il me libère ainsi soudainement alors que je pensais que mon calvaire allait durer longtemps. Toujours parcourue des secousses de ma respiration irrégulière, une larme se forme au coin de mes yeux. Ma bouche out rouverte tremble par mes halètements.

 

Libérée, je ne le suis pas. Je pousse toute fois un léger « ouf » de soulagement. Je vois ses yeux fixer les miens avec à peine moins de mépris que tout à l'heure et beaucoup de condescendance. Il me dit quelque chose à voix basse que je n’ai pas entendue.

 

- Pardon ? Dis-je en croyant bien l’avoir entendu parler sans comprendre.

- Abaisse ta robe sous ta poitrine. Dit Rom calmement mais avec fermeté.

 

En même temps dans la glace je vois parler en jetant en regard en direction de ma poitrine. Mes yeux largement ouverts et mes lèvres entrouvertes formant un « o » de stupéfaction. Je le regarde un peu ébahie et incertaine d'avoir comprise, tellement son message sonne comme un ordre autoritaire. Je reste muette, le temps que mon cerveau assimile l’information que mes oreilles ont captés.

 

- Montre-moi tes seins ! Dit Rom de manière calme.

- …

- Fait-le !

- …

- S’il te plait ! Dit-il avec insistante et sans élever le ton.

 

Je le regarde un instant dans la glace, il semble si sérieux et déterminé. Je veux refuser mais j’ai soudain peur de la contrarié par mon refus d’obtempérer. Je crains qu’il réagisse ensuite avec la méthode forte. Je ferme les yeux une seconde et pousse léger soupir avant de prendre une profonde aspiration. Relâchant doucement les bords froids du lavabo, mes mains tremblent et remontent lentement vers  mon balcon lourdement chargé. Elles s'exécutent alors que dans ma tête je ne pense pas à ce que je fais.  

 

Arrivées sur mes épaules, chacune de mes mains tire doucement un petit coup sur un bout de ficelle servant de bretelle pour le bustier de ma robe. Sentant chaque bretelle glisser lentement sur puis sous le long de mon épaule, vers mes avant-bras. Ma poitrine tantôt remonté vers l'avant s’affaisse lentement. Mes mamelons lourdement chargés descendent un peu naturellement vers mon ventre, alors que mes doigts tenant les bretelles sont en train de glisser lentement en bas de mes épaules sous mes avant-bras.

 

Rapidement mes 2 mains tirent vers le bas le peu de tissu couvrant mon buste. Quand ces dernières arrivent sur la chute de mes  reins, mon avant-bras droit puis l’autre tente de cacher aussitôt ma généreuse poitrine, ainsi libérée et dévoilée. Je parviens pour le moins à cacher mes bouts de seins, qui j'ai honte de le dire pointent de manière indécente vers lui, contre ma volonté.

 

Se faisant, suite au gêne et à la contrainte, je me suis tournée quelque peu, décollant aussi mon bassin contre le lavabo. C'est donc légèrement de profil que je suis face à la glace qui renvoi à moi et Rom mon reflet. Je n’ai jamais eu aussi honte de moi. Pourtant Rom n’est pas le premier homme à qui je dévoile mes nénés.

 

D'une main tremblante et obéissante à la fois, les yeux baissés par la honte, que je viens de descendre les bretelles fines et le bustier de ma robe jusqu’à mon bas ventre. Suite au gêne et à la contrainte, je me suis tournée quelque peu, décollant contre le lavabo aussi mon bassin où ma petite robe est ceinturé. Face à la glace qui renvoie à moi et Rom mon reflet, je me suis légèrement mise de profil, essayant de cacher un peu mon buste dénudé car à cet instant je n’ai jamais eu aussi honte de mon corps.

 

Pourtant Rom n’est pas le premier homme devant qui je me dévêtu. Me dévêtir est quelque chose que j’ai eu parfois à faire notamment durant mon travail quand je gérais mon Bar. J’ai connu certains clients avec qui j’ai fait des choses plus ou moins pas bien pour de l’argent. En toute modestie et sans vouloir me vanter, je suis une femme consciente de sa beauté et de ses atouts notamment mammaires. Je sais que je ne laisse pas les hommes indifférents. Je vois bien comme certains me regarde. Il est rare qu’un homme qui me parle en face ou que je reçois comme client dans mon Bar ne regarde mes gros seins.

 

Certains de mes clients, hommes, m’avaient même proposé de l’argent pour voir nu mes gros seins et les toucher. D’autres sont allé plus loin jusqu’à me proposer assez d’argent pour coucher avec moi. Au début j’étais choqué par ces propositions obscènes. Après j’vais fini par comprendre que c’était des choses de la vie et qu’il fallait faire avec. J’ai tout refusé dans un premiers temps avant d’être contrainte d’accepter certaines propositions, juste pour un besoin d’argent. C’était dur de faire ces choses contraires aux bonnes mœurs. La vie ne pas offerte d’autres options pour résoudre mes problèmes de moyens financiers. Je vis dans la précarité.

 

J’ai dû mettre de côté ma dignité car c’était un frein efficace pour m’éviter de faire des bêtises que j’ai finalement fait pour un peu d’argent qui était nécessaire d’avoir. Je vis seule sans l’aide de ma famille que j’ai préféré quitté pour vivre seule et avoir mon indépendance. Je suis pauvre comme beaucoup à Lambaréné. J’ai appris à mes dépend combien la vie est dure quand on vit seule sans avoir les moyens. J’ai dû me débrouiller. Mais mon petit Bar (bistrot) que j’avais réussi à ouvrir ne marchait pas toujours bien. J’avais appris dans les moments difficiles que je ne pouvais pas m’en sortir pour joindre les deux bouts sans faire un sacrifice de temps en temps. Le nombre d’homme qui m’ont vu nue et qui ont payé pour ça, et par seulement pour me regarder nue, sont peu nombreux. Je n’ai rien proposé. C’est les hommes eux-mêmes qui proposaient et cela tombait bien quand j’étais dans le besoin. C’était comme un miracle car cela tombait plus ou moins à pic quand ça allait mal. Je ne suis pas une pute. Juste une femme qui se débrouille comme elle peut avec ce qu’elle a et que la vie lui donne.

 

Le jour Rom est venu boire dans mon Bar, j’avais remarqué tout de suite qu’il n’était un homme du coin. Je ne l’avais jamais vu. J’étais ébahie en le voyant. Il était mignon. Il ne ressemblait pas à un homme vivant à Lambaréné. Cela se voyait ! Il était différent. J’avais vu très vite qu’il avait des vue sur moi, par sa façon insistance de regarder. Lorsqu’il avait voulu me donner un pourboire avec un billet flambant neuf de 10.000F, j’ai su qu’il passait par 4 chemins pour me proposer un coup rapide. C’est débile ! J’avais refusé ses 10.000F qui pourtant étaient très tentant. De plus, lui-même il était très tentant car il est mignon. Mon refus de son argent était basé notamment sur le fait qu’il n’était allé droit au but en voulant me donner ce gros billet de banque. Je n’aime pas les hommes qui tournent autour du pot car c’est souvent des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Si un homme me dit cash qu’il donne de l’argent en échange pour me sauter, je ne serais pas surprise et à la rigueur j’aurais compris mais je n’aurais pas accepté systématiquement car quand j’accepte ça dépend. Je connais ma valeur et je ne me donne pas n’importe comment ou avec n’importe qui.

 

J’avais longtemps travaillé dans un Bar pour acquérir cette connaissance en plus de l’expérience avant d’avoir les moyens d’ouvrir mon Bar personnel.

 

Ici dans les Bars il y a une norme sur le pourboire offert à la serveuse comme à la gérante. Le pourboire est généralement fixé à 5.00F ou 1.000F maxi. Il est synonyme d’un grand merci pour la qualité du service. Quand c’est à 5.000F ou 10.000F, ce n’est pas un pourboire dont on parle parce que à ce prix-là c’est beaucoup trop pour un pourboire. Il s’agit là d’une demande voilée d’un service bien particulier : la nourriture ! Ah oui, hein ! Dans les bars il n’y a seulement qu’à boire. Il y a aussi à manger ! La nourriture se trouve dans le bar et n’est autre que la femme, si elle consentante. Pour manger, il faut est bon pour négocier et surtout avoir les moyens car toute nourriture à un prix d’achat. Connaisseur, connait !

 

Rom m’a montré qu’il avait en poche d’autres billets violets, certainement beaucoup d’argent. Ce qui sous entendait qu’il attendait de moi un bien grand service particulier. Je suis de nature ouverte à ce genre de chose car j’ai un besoin constant d’argent vu ma pauvreté et mes besoins. Donc je n’ai pas à faire ma difficile sauf si j’ai assez de sous pour tenir un temps sans devoir faire une ou deux « passes (plan cul par coup rapide) ».

 

Voyant Rom avec tout son argent je sentais que c’est un pigeon que je pouvais bien bouffer. Mais n’avait pas le courage d’être franc pour me proposer clairement un « aller au petit coin » ou une nuit avec lui l’hôtel, cela m’a vite refroidit. En plus il voulait juste me 10.000F comme ça, comme j’étais une idiote. J’avais envie d’insulter son bangala (pipi), façon je voyais qu’il n’avait pas des couilles pour me dire qu’il veut « faire » avec moi. Mais j’avais juste refusé son argent.

 

Bien que j’avais refusé par conséquent ses 10.000F là, Rom n’avait pas lâché l’affaire. Il insista pour les donner comme ça avant de finalement proposer de m’acheter à manger. C’était incroyable comme revirement de situation. Comme j’aime l’homme qui insiste, car c’est synonyme qu’il est sûr de  lui et sait très bien ce qu’il veut, j’ai été séduite par son attitude et son humour. A vrai dire, il était vraiment différent. Sur le coup, j’ai joué le jeu de la fille pas intéressée à première vue mais intéressée dans le fond. Je dois dire c’était amusant comme jeu et assez plaisant de me faire draguer par un jeune plutôt mignon et drôle. Avec le temps, je suis tombée amoureuse de lui, façon il était attentionné à mon égard et m’envoyait chaque semaine 10.000F de crédit pour mon phone. Je ne me voyais pas un jour habité chez lui. Et pourtant aujourd’hui je me retrouve avec lui à des kilomètres de chez moi. J’ai eu peur de le suivre. Je l’ai suivi en écoutant mon cœur, mais aussi ma raison qui me disait une fois de plus que de me lancer pour tenter ma chance car on ne sait jamais. C’était risqué de le suivre mais je sais qu’il faut savoir des risques pour obtenir des choses importantes dans la vie. D’où le proverbe disant « qui ne tente rien, n’a rien ! ».

 

Maintenant que je l’ai suivi ici à Libreville pour quelques jours, les choses se compliquent pour moi... D’un moins en ce moment… Je me suis exécuté comme Rom me le demandait il y a une minute d’abaisser le bustier de ma robe qui couvrait et soutenait ma poitrine comme un soutien-gorge. La situation actuelle m’embarrasse au plus haut point.

 

Du regard, je l’implore un peu, le supplie de me libérer de ce supplice. Mais vu son sourire, il m’a semblé comprendre qui ne souhaitait pas me rendre ma liberté si vite. Son regard me démontre son envie de conquête, de domination, de soumission et perversité à mon égard. Tout ça pour dire que mon calvaire n’était pas fini. J’ai senti que je vais passer un quart-d’heure des plus difficiles. Ce n’est pas la première fois qu’un homme va me faire des choses. Mais là tout me semble si différent car j’ai des sentiments et je crois que c’est réciproque. Cela rend les choses plus compliquées. Je suis comme une petite fille lors de « sa première fois » avec un garçon qui la découvre sur le plan intime. Je suis de plus remplie de sensations contradictoires, d'une part une profonde gène et même de la honte d'être ainsi soumise à la volonté d’un homme, qui non content de m’avoir séquestrée et touchée par sa manière en abusant de sa force, me força presque à me déshabiller devant lui. J’aurais pu ne pas le faire de plein gré par dignité. Mais soumise d’une certaine façon, j’ai préféré m’exécuté car d'un autre côté, une sensation forte et agréable naissait au creux de mes reins et que malgré mes efforts, je ne parvenais pas à refréner.

 

Trop d'émotions me submergeaient en même temps et cela mouillent mes yeux. Je ferme ma bouche restée depuis peu entrouverte. Mes lèvres jointes sont poussées vers l'avant. Une grosse larme qui s'était formée au coin de mon œil mouillé, coule soudain sur ma joue gauche alors que je fixe un coin de la glace. Rom s’approche dans mon dos et use de sa main  sur mon visage essuyé la grosse larme d'un doigt. C’est presque romantique. Il entreprend alors avec beaucoup de douceur qui contraste avec son attitude un peu violente de tout à l'heure, de passer ma main droite, toujours dans la sienne, derrière mon propre dos. D’un geste, lent, il invite mon corps à se tourner un peu, puis un peu plus, jusqu'à faire un demi-tour sur moi-même. Je me retrouve ainsi face à lavabo et surtout au miroir au-dessus qui l'accompagne inévitablement.

 

Rom écarte mes avant-bras posés sur mes bouts de seins et les place autour de mes mamelons, les pressant l’un contre l’autre dans le même mouvement et de façon à tout voir de ces derniers. Je n’ose regarder le miroir de peur de voir l'image qu'il puisse me renvoyer de moi. Vivre la situation actuelle est déjà bouleversant. Mais la voir de face dans la glace, c’est trop ! Je n'ose pas donc me regarder en face dans la glace et détourne mes yeux du miroir puis baisse le visage. Mais Rom en décide autrement. Il saisit à nouveau mes cheveux par derrière, ma nuque en l’occurrence. Il le fait moins violemment que tout à l'heure, mais tout de même avec fermeté. Il tire ainsi ma tête en arrière, forçant mon visage à se redresser, mais aussi mes cuisses à se fléchir légèrement tant sa prise me tire vers l’arrière et le bas, déplaçant ainsi vers l'arrière mon petit bodje. Celui-ci est arrêté net dans sa progression par le bas ventre de Rom qui se plaque contre mes fesses.

 

Mes yeux incrédules deviennent ronds et ma bouche s'ouvre, libérant un gémissement de stupéfaction car je suis stupéfaite de l'image que me renvoie le miroir lorsque je m’y vois en face : les reins cambrés, les fesses pressée contre un bas ventre dur et surtout touchées par la protubérance d’un sexe en érection. J’ai la poitrine dressée et maladroitement cachée par un bras et une main qui se veulent naïvement protecteur de ma nudité malheureusement déjà dévoilée. Mais le plus je vois Rom qui me fixe de façon perverse avec air dominateur. Rom semble avide de sexe comme s’il attendait ça depuis longtemps. C’est la première fois que je vois cet air supérieur et cette avidité qu’il affiche, tout le contraire de moi avec mon visage marqué par la faiblesse et un air de soumission totale. En tout cas ce tableau que nous formons dans la glace est reflet de la réalité de l’existence humaine.

 

Choquée, bouleversée même par l'attitude obscène de Rom qui me regarde depuis le miroir, mes jambes flagellent sous l’émotion. Je serais sans doute tombée si mon dos n'avait été parfaitement et mon corps emboîté contre celui de Rom dont l'expression du visage marque un air profond de contentement à voir ma soumission. Il me tenait et peut faire de moi sa marionnette. Je la sentais depuis le début des hostilités et savais qu’il le savait.

 

A SUIVRE !

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