Ensemble
Write by Boboobg
.... Farah Odongo....
Je sors de cette maison où j'ai l'impression d'étouffer. J'essuie les larmes de rage que j'ai sur les joues, la rage de ne pas lui avoir fermé son clapet. Elle aurait mériter de recevoir ma main sur la figure mère de Édouard ou pas.
Et surtout la rage que toutes les choses qu'elle ai dite ont été vraie. En couchant avec mon père, m'a mère a fait exprès de tomber enceinte sans doute pensant trouvé là son visa pour l'étranger.
C'était sans compter sur la capacité qu'ont les expatriés français à disparaître dans la nature.
J'entends Édouard crier derrière mon dos mais je suis trop en colère pour lui répondre.
.... Édouard Ngoma....
Cela fait des mois que je prépare ma mère à cette rencontre. Je lui avais tout dit concernant Farah pour éviter ce genre de situation. Mais non, fallait que madame Ngoma joue à la snob riche qui n'a que faire des sentiments des autres.
Franchement j'adore ma mère mais quand elle insulte de manière aussi peu camouflé ma petite amie, je ne peux qu'être en colère contre elle.
Je crie son nom mais elle continue à marcher à grandes enjambées. J'ai peur pour le bébé, je ne penses pas que tout ce stresse lui apporte du bien.
Je finis par la rattraper et à la vue des larmes sur ses joues mon cœur fond. Je n'aime pas la voir dans cet état. Les paroles de maman ont été trop blessantes.
Je l'a tire alors contre moi et la prend dans mes bras. Contre toute attente, Farah ne me repousse pas mais me serre plus fort contre elle.
Moi (le visage dans ses cheveux) : je suis désolée bébé, ma mère n'a pas d'excuses.
Farah (relevant son visage) : elle a raison. Qu'est ce que j'ai à t'offrir Édouard ? Je viens d'une famille pauvre, j'ai trois bouches à nourrir, je travaille comme une dingue pour boucler les fins de mois et je n'ai pas de père. Comparé à toi, à elle, a la grandeur de ta famille, moi je ne suis pas grand chose.
Moi (lui prenant les deux mains) : tu es intelligente, brillante même. Tu es généreuse, humble, loyale. Tu es la fille la plus vraie que je connaisse et c'est pour ces qualités là que je suis tombé amoureux de toi et non de la somme de ton compte en banque. Tu as beau ne rien avoir mais tu as tout dans ton cœur. Et c'est ça qui m'attire vers toi !
Farah : je ne veux pas que tu te fâche contre avec ta mère pour moi.
Moi : crois-moi que je ne vais pas simplement me fâcher ! Tu ne veux pas venir dire au revoir à mon père ?
Farah : Édouard
Moi : je sais, je tentais seulement. Il fait nuit et si pour une fois tu dormais chez moi ?
Farah : Naomie est seule à la maison et ta mère me déteste.
Moi : ma mère est une femme très compliquée. Elle vient de te déclarer la guerre Farah, je te croyais plus battante que ça. (collant mon front le tiens) si tu te montres faible, elle te piétinera !
Farah :....
Moi : elle pense t'avoir fait fuir si tu reste cette nuit, elle saura que tu n'es pas prête à tout lâcher pour de simples paroles.
Farah : tu veux que je me battes avec ta mère ?
Moi : je veux que tu lui montres la Farah que je connais. Celle qui ne se laisse faire par personne sur terre.
Farah : je rentre demain alors ?
Moi : promis.
Je la ramène dans la parcelle. J'ouvre la porte de chez moi et lui demande d'entrée. Quand elle être dans le studio, je pousse une grande expiration.
J'avais peur qu'elle ne se fâche contre moi pour ce que maman a dit. Dans ma tête, je comptais déjà le nombre de mois qu'elle ferai sans me parler. Mais heureusement, ma petite femme est tellement imprévisible qu'on ne peut savoir à l'avance comment elle va réagir.
Je finis de n'installer et retourne dans la maison des parents où je trouve les deux en train de boire du vin dans le bureau de papa.
Maman : mon cheri tu es revenu ? Ta petite est partie n'es pas ? Ces gens là savent que fuir devant l'adversité.
Moi : maman je ne veux plus que cela se répète.
Maman (rire) : quoi?
Moi : il n'y a rien de drôle dans tout ce que tu as dis là maman. Tu as été audieuse et méchante dans tes propos. Tous le monde a compris que tu ne l'a pas aimé mais fait au moins semblant d'être courtoise vis a vis d'elle !
Maman (me regardant) : pourquoi ?
Moi : comment ça pourquoi ?
Maman : pourquoi je serai courtoise avec une profiteuse de son espèce. La fille n'a rien d'autre à offrir que sa beauté et elle vient ouvrir sa bouche pour me parler de science politique ! Non mais !
Moi : voilà, a part sa beauté elle a son intelligence et surtout son éducation. Une autre t'aurai bien remise à ta place en te manquant proprement du respect comme toi tu as eu à le sire. Après tout ce que tu as osé dire je lui aurai laissé faire. Mais elle n'a même pas relevé cela et s'est contenter de quitter la table !
Maman : cette fille n'en vaut pas la peine !
Moi : c'est toi qui n'en vaut pas la peine !
Papa : Édouard !
Moi : quoi Édouard ? Elle n'a pas arrêté de lui lancer des piques de toutes la maudite soirée. Qu'est ce que Farah a fait pour mériter ce manque de respect ?
Maman: je te le dis cash Édouard, cette fille je n'en veux pas. Si tu veux juste continuer à la baiser, tu le fais mais je ne veux plus la voir !
Papa : Marie arrête !
Maman : que j'arrête quoi ? (me regardant) c'est une meurt la faim bon sang, je te pensais plus aguerri que ça ! En tout cas, celle là pas chez moi.
Moi (d'un train) : elle est enceinte !
Papa, maman (surpris) : quoi ?
Moi : si elle a accepté de venir pour une fois c'est parce qu'elle est enceinte !
Maman: elle t'a piégé c'est ça ? Mon Dieu les filles de Brazzaville !
Moi (criant) : mais arrête bon sang maman. Farah je l'aime et elle attend mon enfant donc tu l'as verra dans cette maison !
Maman (regardant son mari) : mais parle lui Ernest, ton fils veut gacher sa vie avec une telle créature ? C'est toute sa famille que tu veux nourrir dans deux matins ?
Moi (regardant mon père) : je veux que tu m'accompagne chez son oncle pour que je me présentes.
Papa : c'est bien fils !
Maman (s'arrachant les cheveux) : jamais vous étendez ? Jamais ! Elle n'a rien cette fille ! Tu ne sera pas le premier homme sur terre à avoir un enfant avec une femme sans vivre avec elle.
Je préfère les laissé car si je continu à torturé mes oreilles avec les sornettes qui sortent de la bouche de ma mère, je risque de dire des choses que je regretterai plus tard.
Je reviens dans mon studios, Farah s'est endormi en enlevant tout ses vêtements comme toujours. Le spectacle que j'ai devant les yeux est magnifique. Avec le bébé qui arrive, je sens que je dois quitter la concession familiale parceque connaissant Farah, elle n'aura pas la patience de supporter ma mère.
Je me déshabille et me colle à elle en posant mon bras le long de son ventre qui prend peu à peu du volume.
....Farah Odongo....
Je suis réveillé par une bonne odeur d'œufs brouillés.
Je me lève du lit et regarde la chambre dans laqu'elle je suis. La blancheur de la chambre me fait penser à celle dans laquelle j'ai dormi quelques mois plus tôt. J'ai de sorte de flash dans lequel je sens des mains me touchés,une voix douce et grave me parler et une bouche différente m'embrasser mais le visage de l'homme est flouté. Les hormones là me travaillent trop quoi!
Je quitte le lit et vais dans la salle de bain où je me saisi de la brosse neuve pour me nettoyer les dents. Puis entre dans la cabine de douche et fais couler de l'eau bien froide sur mon cœur. Cela me fait un bien fou.
Quand je sors de la douche, je met juste un des t-shirt de Ed avant de sortir le rejoindre dans le salon ou il m'attend devant un petit déjeuner complet avec œufs, salade, croissant... J'en ai la salive qui dégouline.
Je n'attends même pas son invitation que je me jette sur la nourriture. Ed me regarde en souriant.
Moi (la bouche pleine) : merci !
Ed : si tu venais dormir ici plus souvent tu aurai toujours un déjeuner pareil !
Moi (me regardant) : qu'est ce que tu essaie de dire ? Que je ne mange pas bien chez moi ? Tu veux aussi m'insulter comme l'a fait ta mère ?
Ed (soupirant) : tu es trop susceptible Farah, je le disais juste dans le sens où si tu venais ici je te ferai le petit déjeuner plus souvent. D'où tu me sors cette histoire ?
Moi : ne gâche pas ma bonne humeur s'il te plaît !
Ed : j'ai dis à mes parents pour le bébé.
Moi (arrêtant de manger) : on avait dit qu'on attendrai que mon ventre sorte.
Ed: on avait pas prévu que ma mère déclarerais une vendetta à ton encontre.
Moi : ce n'est pas une raison pour annoncer aux gens mon état.
Ed (s'enervant) : ces gens là ce sont mes parents ! C'est leur petit fils ou petite fille !
Moi : oui une grande mère qui déteste la mère à cause de son statut sociale. Tu crois que c'est mon enfant qu'elle aimera ? Franchement ? Tu crois qu'il te suffit d'annoncer que en fait je suis enceinte que ta mère qui m'a craché au visage toutes les vilaines chose qui soit, et ça la toute première fois qu'elle me voit, arrêtera ?
Ed (se levant) : cette journée avait bien commencé. J'ai cru hier que tu l'avais pris avec fair-play. Ma mère est quelque peu....
Moi : tu as dit toi même qu'elle n'avait pas d'excuses, tu l'as dit toi même !
Édouard quitte la place en face de moi et vient se placer devant moi en prenant mon visage entre ses mains.
Ed : je te veux toi Farah Odongo, avec tes responsabilités, avec ta mal bouche, avec tout ce qui fait que tu sois toi et ce n' est ni ma mère, ni aucun être sur terre sauf toi même qui pourrai me faire changer d'avis.
Moi :
Ed: dans six mois on va accueillir notre tout petit, in doit maintenant penser à lui et te mettre tout le temps en colère n'est pas bon pour lui. Je vais contacter un pote à moi qui est dans l'immobilier, avant de rentrer à jobour nous auront déjà trouvé une maison à nous.
Moi : mais les filles....
Ed:shut laisse moi finir, on va prendre un grand appartement avec quatre chambre et tu vas me laisser m'occuper de toi.
Moi : non, tu ne travailles pas et..
Ed (en douceur mais ferme) : je suis un père de famille maintenant que tu le veuilles ou non. Tu ne peux plus continuer à travailler dans ton état. Dans quatre mois j'aurai mon diplôme et tu sais que j'ai un poste qui m'attend depuis que j'ai eu le bac. L'argent n'est pas un problème.
Moi (baissant les yeux) : je ne peux pas
Ed : si tu peux. Cette année, tu ne vas penser qu'à toi. A finir ton année académique avec succès malgré la fatigue et à nous mettre ce bébé au monde. Moi je m'occuperai de tout ce qui est finance car je le veux et je le peux. Ça va faire deux ans qu'on est ensemble, on va avoir un bébé Farah, ne penses tu pas qu'il est grandement temps que tu te repose pour une fois sur mes épaules qui ne demandent que ça ?
Moi :...
Ed : si tu veux avoir une activité, je te laisserai faire ce que tu veux à la seule condition que tu ne fasses aucun effort. Mais laisse moi m'occuper de ma femme (touchant mon ventre) de mon bébé , de ma fille Belle et de nos deux petites sœurs !
Moi : et demain, les gens diront que c'est toi qui nous a lavé ? Que je t'ai ensorcelé pour que tu t'occupes de ma famille et moi ? Que..
Ed : et moi qui croyais que tu t'en foutais de ce que peuvent penser les gens ?
Moi : les gens oui un peu mais ta mère complètement pas !
Ed : c'est de notre avenir que je parles, pas de ma mère. Il s'agit là de la naissance, la prise en charge, l'éducation de notre tout petit. Tu ne devrais penser qu'à lui et non à ce que ma mère ou qui que ce soit dira.
Moi :....
Ed : avant mon retour, je veux rencontrer ta famille.
Moi : je n'ai pas de famille !
Ed : et ton oncle ?
Moi : ce n'est pas à proprement parler mon oncle mais celui de Nao et Erica!
Ed : mais c'est sa famille qui t'a élevé non ?
Moi :si...
Ed : donc je veux que tu lui demande de réunir quelques vieux de la famille, et j'apporterai du vin, quelques presents et un montant symbolique pour me présenter. Et la famille de ta mère ?
Moi (pouffant) : même si je mourrai, jamais aucun membre de cette famille ne viendrai. Maman leur a fait tellement de mal à chacun qu'ils nous ont rayé de leur vie avant même ma naissance !
Ed : donc on ira chez ton oncle c'est tout.
Moi (respirant) : j'accepte tout ce que tu propose mais dès que j'aurai repris mes capacités après l'accouchement, dans ta maison ou pas je recommence à travailler et à m'occuper moi même de mes sœurs !
Ed (m'embrassant) : je suis content que cette tête de mule ai pu comprendre pour une foie !
Moi : c'est toi la tête de mule !
Ed : je t'aime bébé !
Moi : je t'aime aussi Édouard Ngoma.
On a fini par baptiser le studio avant qu'il ne daigne me ramener chez moi.
En montant dans la voiture, j'ai pu voir sa mère au loin sur le balcon en train de nous regarder à travers des jumelles. Je ne suis pas sortie de l'auberge avec cette femme!
Pour une fois, je vais déléguer et laisser cet homme me guider. Même si je sais qu'il me faudra beaucoup travailler sur moi pour pouvoir ne rien faire et dépendre totalement de quelqu'un. Mais Édouard a raison, il ne s'agit pas de moi mais de cet être, ce petit ange qui grandi dans mon ventre.
Pour lui, je sens que je serai prête à tout comme je l'ai été pour Belle.
Nous sommes sur l'avenue de France quand je prends mon téléphone et lance l'appel vers le numéro de Orelie.
Orelie (riant) : Allo ?
Moi : Allo ? Tu sembles heureuse là ?
Orelie : ho ma petite sœur laisse, il y'a Gaston dehors en train de sonner au portail comme j'ai changé toute les serrures monsieur ne sais que faire !
Moi :tu as vraiment pris ta décision !
Orelie : c'est la dote ou rien. Je ne veux plus que quiconque se prenne le droit de m'appeler pute parceque je sors avec l'homme que j'aime. Si je suis sa femme, personne n'aura le courage même pas cette Germene de m'insulter parceque j'aurai été honoré devant les gens. Mais comme Mpo a signé qu'il ne me dote pas, he bien qu'il me laisse vivre !
Moi : je n'aime pas que tu lui force la main mais je trouve que ta logique n'est pas complètement hors sens !
Orelie : haaa pardon madame de me laisser dirigé ma vie. Bref tu m'appelais pourquoi même ?
Moi : mes enfants !
Orelie : Erica, Belle c'est maman Louve ! Tenez et après venez me le rendre dans la chambre.
Erica : yaya?
Belle : maman ?
Moi : bonjour les filles ça va? Je ne vous manques pas trop ?
Belle : tu me manques beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup !
Moi (rire) : c'est vraiment beaucoup hein !
Erica : moi aussi tu me manques !
Moi : vous allez bien n'es pas ?
Elles : oui!
Ed : dit leur bonjour !
Moi : tonton Ed vous dit bonjour !
Elles (criant) : BONJOUR TONTON ÉDOUARD !
Moi : bon je vous appelle demain. Bisous !
Elles : bisous on t'aime !
Moi : moi aussi les files !
Édouard : elles sont choux !
Moi : oui, j'espère que celui la aussi sera choux !
Édouard : tu as vu la gueule de son père ? Ce sera un beau petit garçon ou une belle petite fille. Le genre de bébé qui te donne envie d'en avoir !
Moi (rire) : et moi dans tout ça ?
Édouard : toi ? Pffff il ne prendre que ta touffe !
Moi : méchant !
S'est en parlant d'avenir qu'il gare devant chez moi. Je trouve Naomie en train de faire la lessive.
Moi :l'eau est revenu ?
Nao : depuis ce matin.
On passe une vingtaine de minutes dans la chambre avec Ed avant qu'il ne me dise que son ami qu'il a contacté pour la maison lui a dit qu'il a quelque chose. Mais comme je suis fatigué, je refuse de l'appeler.
Lui (m'embrassant) : je t'envoie des photos, si ça te plaît tu m'écris. Tu as internet ?
Moi : je vais envoyer Nao en mettre tout à l'heure.
Lui (manipulant son téléphone) : je t'en envoie !
Moi : Ed
Lui(souriant) : tu as signé pour que je m'occupe de vous et ça commence maintenant !
Moi (boudant) : je regrette déjà !
Lui : tu es magnifique quand tu fais la moue !
Moi : tchrrrr, demande à Nao de venir s'il te plaît.
Il m'a embraser avant de sortir.
Nao : yaya ?
Moi : assied toi.
Ce qu' elle fait.
Moi : tu as vu mon état hier. Je suis enceinte et avec Édouard on a décidé de se mettre ensemble. Avant qu'il ne rentre finir son année, j'emmènerai sa famille et lui voir tonton pour qu'il se présente.
Nao (souriant) : c'est une bonne nouvelle !
Moi : je l'espère. Bref je voulais que tu me dise ce que tu en penses !
Nao : moi ya Ed je le kiff depuis le début, c'est un grand bien, gentil et surtout généreux. Quand il est sur Brazza, il vit presque avec nous donc ça ne pose pas de problèmes.
Moi : hum j'ai un peu peur pour les filles ! Erica est comprehensive mais Belle risque de se sentir remplacé !
Nao : je ne penses pas. Belle sait que tu l'aimes et nous sommes là Erica et moi pour t'aider !
Moi : hum. J'espère vraiment que j'ai pris là une bonne décision.