ÉPILOGUE 1

Write by L'UNIVERS DE JOLA

Épilogue :


CINQ ANS PLUS TARD


**LESLIE OYAME**


Je descends du taxi qui m'a laissé à la route et j'enlève mes talons pour mettre ma babouche afin de descendre la colline qui conduit chez moi. Pendant que je marche, les gens de mon quartier me saluent mais comme d'habitude je ne réponds pas, je trace mon chemin. C'est imbéciles pensent que comme on est dans le même quartier, on est même chose. On m'a déjà collé toutes les étiquettes ici "orgueilleuse", "impolie", "sauvage", "arrogante" et j'en passe. Mais je ne les calcule pas, je ne peux pas me rabaisser à parler avec les gens de cette espèce, on n'est pas au même niveau, si ce n'était pas à cause de mes deux bagages, jamais je ne me serais retrouvée dans ce genre de quartier. Quand je pense que j'ai dû quitter la démocratie où j'étais près de la route dans un magnifique studio à l'intérieur d'un portail et qu'aujourd'hui j'habite dans les madouaka d'astimi-stoss (quartier) dans une maison en demi dure, j'ai une rage sourde dans mon cœur. 


Je continue mon chemin jusqu'à la porte du petit studio que je loue ici. Lorsque j'arrive, je constate que je n'entends pas de bruit à l'intérieur, chose inhabituelle parce que mes gens sont très turbulents. J'espère pour cette petite connasse qu'elle n'a pas pris ses pieds pour aller se balader dans le quartier, en tout cas elle me connaît. Je cogne deux fois à la porte et je n'entends aucun signe. Je fouille donc mon sac pour en sortir ma deuxième clé et j'ouvre la porte pour entrer dans la maison , je fais un tour dans la chambre, la douche et la cuisine mais il n'y a personne.


Moi: La fille là s'amuse avec moi?


Je dépose mon sac sur mon canapé et je ressors en fermant la porte pour me rendre chez les parents de cette imbécile. J'arrive là-bas et je crie son prénom comme une folle.


Moi: Lucrèce ? Lucrèce ?

Sa mère : (Depuis la maison) Lucrèce n'est pas ici, elle est à sa petite bricole qu'elle fait oh.

Moi: Quelle bricole? Ta connasse de fille n'est pas chez moi, je lui donne mon argent pour qu'elle aille se balader dans le quartier non? 

Sa mère : (À la fenêtre) Oh ma fille c'est toi? 

Moi: Non, c'est mon fantôme.

Sa mère : Ah!

Moi: Oui ah bien. Je t'avertis déjà que dès que je vais mettre la main sur ta fille je vais lui casser la gueule comme elle s'amuse avec moi, d'ailleurs, dès aujourd'hui notre contrat prend fin, je vais chercher quelqu'un d'autre.

Sa mère : Ah ma fille pardon, frappe la seulement mais ne la renvoie pas, c'est avec le petit argent qu'elle paie ses cahiers à la rentrée.

Moi: Je m'en fous, vous allez vous débrouiller, j'ai fini de parler.


J'ai tourné mes talons et j'ai commencé à la chercher dans tout le quartier, quand j'arrive vers le stade, Aimé est assis dans l'herbe en train de jouer pieds nus, je regarde un peu plus loin, c'est Amour que j'aperçois en train de jouer dans l'eau sale. Ma colère grimpe. Si ces deux enfants sont là, c'est que la chienne là n'est pas loin. Je regarde la maison inachevée non loin et quelque chose me dit qu'elle est à l'intérieur. Je fais le grand tour pour que les enfants ne me voient pas sinon, ils risquent de signaler ma présence. Je contourne donc et vais rentrer par derrière, je trouve cette trainée toute nue en train de se faire enculer par un petit du quartier qui est debout tout nu derrière elle. Je ramasse un vieux tuyau qui traînait non loin et je viens les chicoter avec.


Moi: (frappant) Imbécile. Je te laisse avec mes enfants et toi tu viens te faire enculer ici par un saligot comme ça, bordelle. 


Le petit s'est retiré d'elle et a sauté par la fenêtre pour s'enfuir tout nu. Elle s'est accroupie en cachant son visage. Je l'ai bien frappé sous ses pleurs.


Moi: Donne moi ma clé, fait vite. Idiote.


Elle a fouillé la poche de son pantalon et me l'a donné.


Moi: (La lui arrachant des mains) Donne aussi mon téléphone rapidement. (J'ai pris) Imbécile. Tu es là une crève la faim avec des parents incapables, on veut t'aider en te donnant un travail pour que tu fasses quelque chose de ta misérable vie non, toi ce sont les Bangala qui t'intéressent. Et quel Bangala même, un rieneux comme toi aussi. Il y a vraiment des gens qui sont nés pour vivre et mourir pauvres. Et tu as le courage de prendre mes enfants et de les abandonner dans l'herbe pour venir te faire coucher? (Je l'ai encore fouetté au visage) Hein?

Lucrèce : (Pleurant) Pardon tantine Leslie .

Moi: Je ne te pardonne pas. Comme c'est la bordellerie qui t'intéresse, c'est très bien, j'espère que ton rigolo là t'a payé et va continuer à le faire car tu es renvoyée.

Lucrèce : (Se mettant à genoux pour me supplier) Pardon tantine Leslie, je te jure que je ne vais plus recommencer, pardon.


Elle veut me tenir le pied mais je la pousse.


Moi: Dégage, tu veux toucher qui? Essaie si je ne te casse pas les doigts, imbécile. J'ai dit, tu es renvoyée.


J'ai tourné mes talons et je suis partie de là. Je suis sortie de cette maison et je suis allée ramasser mes enfants avant de partir chez moi. Quand j'arrive là-bas, je les frappe aussi parce que je les ai déjà à mainte reprise interdit de ne pas marcher pieds nus, dans l'herbe ou dans les eaux sales. 


Eux : (Pleurant) Maman pardon, on ne va plus recommencer. Aïe ça fait mal.

Moi: Ça ne fait pas mal, votre imbécile de père m'envoie combien pour m'occuper de vous ? Hein? Avec vos peaux fragiles là c'est pour me ramener les galles non? Allez vous mettre à genoux là-bas.


Ils se sont exécutés en pleurant. Je suis allée dans ma chambre et je suis ressortie 10 minutes plus tard, je les ai trouvés à genoux en train de renifler,les corps tout rouge. 


Moi : Levez-vous de là et allez m'enlever les habits avant d'aller m'attendre à la douche. 

Eux: (Voix enrouées) Merci maman.


Ils se sont levés et sont partis. Je suis allée à la cuisine et j'ai sorti un sachet de rognons du congélateur que j'ai mis dans une cuvette avant d'y ajouter de l'eau. J'ai aussi sorti les tubercules de manioc et les ai mis dans la couscoussière avant de la mettre au feu. Je suis ensuite allée trouver les deux Dupont là à la douche pour les laver avec du cytéal pour tuer tous les microbes avant d'aller les essuyer, frotter leur crème et les vêtir. Je suis ensuite retournée à la cuisine afin de nettoyer la viande et la mettre au feu. Quand tout était en train de cuire, je suis venue m'asseoir au salon. Les enfants sont venus se mettre debout à l'entrée de la porte de la chambre avec leurs mines de chiens battus pour me regarder. Ils savent que quand je suis fâchée, ils ne peuvent pas s'approcher de moi. Mais ma colère à leur égard ne dure jamais longtemps, surtout quand ils me regardent de cette façon.


Moi: (Posant mon téléphone)Venez ici.


Ils se sont exécutés pour s'arrêter devant moi.


Moi: Vous aimez quand je vous frappe n'est-ce pas ?

Eux: (Baissant la tête) Non

Moi: Si, vous aimez ça, car si ce n'était pas le cas, vous ne devriez pas aller jouer dans l'herbe et dans de l'eau sale alors que je vous ai déjà dit que je ne voulais pas de ça.

Eux : (Tristes) On te demande pardon maman.

Moi: Hum. (Les tirant pour les faire asseoir sur chacune de mes cuisses.) Si vous me promettez de plus recommencer, je ne vais plus être fâchée.

Eux : On te promet maman.

Moi: D'accord. 

Eux: Tu nous as amené quoi?

Moi: C'est tout ce que vous connaissez non? Tu nous as amené quoi? Je n'ai rien amené.

Aimé : (Souriant) Si maman, tu ne connais pas mentir, tu as amené quelque chose.

Moi: (M'efforçant de ne pas sourire) J'ai dit que je n'ai rien amené.

Amour : (Me caressant le visage) Si maman, c'est où ?

Moi: (Capitulant) C'est dans le sac sur le lit.


Ils se sont levés et ont couru à la chambre pour aller prendre les paquets de biscuits que j'ai ramené de mon travail. 


Eux: Merci maman.

Moi: Prenez un paquet chacun et vous mettez le reste au frigo. là où vous mangez ça là, vous n'aurez même plus l'appétit. 


Ils se sont exécutés et sont revenus s'asseoir sur moi. Je me suis mise à leur caresser les têtes en pensant à ma vie ces 6 dernières années. Ça n'a pas été rose pour moi, mais bon, je ne me laisse pas abattre et continue à me battre comme toujours. En partant de la chambre du motel ce jour, je suis rentrée chez moi et j'ai eu de la fièvre. J'avais vraiment mal partout, c'était à croire qu'un camion m'avait roulé dessus, l'imbécile là avait utilisé quoi avant de me baiser jusqu'à même ouvrir la paupière me faisait mal, je l'ignorais, j'avais fait deux jours allitée avant de me remettre et aller au travail. Dieu merci pour moi, mon chef était en déplacement depuis une semaine donc il n'était pas là pour constater mon absence auquel cas il m'aurait encore exigé un truc sexuel pour garder mon poste comme l'autre fois. J'ai repris mon travail et les jours qui ont suivi j'ai essayé de rentrer en contact avec Princy car je ne pouvais pas accepter qu'il soit avec Lauria, j'ai essayé en vain pendant près de 4 mois mais rien. Je m'étais même rendue chez lui mais j'avais appris qu'il avait déménagé et était allé dans sa nouvelle maison qu'il avait apparemment construite. Princy avait eu un terrain depuis quand jusqu'à il avait eu le temps de construire pour rentrer, je l'ignorais. Dans tous les cas, je le voyais seulement à partir des statuts WhatsApp de ma sœur qui l'affichait de temps en temps. Lauria était arrivée à terme et avait accouché d'un petit garçon. J'avais appris que trois mois après, ils avaient fait le mariage coutumier et bien entendu, je n'avais pas été invitée, d'ailleurs c'était le lendemain du jour où j'avais accouché, j'étais alors à la maternité, toute seule avec mes enfants. 


Ceux là même, j'avais découvert que j'étais enceinte alors que j'avais presque 7 mois de grossesse. J'avais failli péter un câble parce que je ne comprenais pas. J'avais mes règles chaque mois, c'est vrai que le flux avait considérablement baissé mais c'était là, je n'avais pas de ventre ni aucun malaise si ce n'était que j'avais une perte de libido. Durant tous les 7 mois, je n'avais pas pu avoir des rapports avec qui que ce soit, ce n'était pas faute pour moi d'avoir essayé, mais à peine un homme me touchait que je ressentais un profond dégoût, je finissais par partir de ces endroits sans faire quoique ce soit. Un matin, et c'était même le jour où la chienne de Kelly qui passait maintenant chez elle qu'en coup de vent, avait décidé de déménager. En sortant de ma maison pour me rendre au boulot, j'avais vu une voiture de déménageurs dans la cour et ils prenaient ses affaires. Je les avais dépassés et j'étais partie prendre mon taxi. À peine arrivée au boulot, je m'étais évanouie et on m'avait conduit dans l'hôpital le plus proche, à mon réveil, j'étais toute seule dans la pièce et un médecin était arrivé.


Lui: Bonjour Mlle.

Moi: Bonjour. Qu'est-ce que je fais ici?

Lui: Vous vous êtes évanouie ce matin à votre lieu de travail et vous avez été conduits ici par vos collègues.

Moi: Ah. Qu'est-ce que j'ai ? Pourquoi je me suis évanouie ?

Lui: Vos analyses ont révélé que vous êtes enceinte.

Moi: (Surprise) Pardon ?

Lui: Vous êtes enceinte.

Moi: Ce n'est pas possible docteur, je ne peux pas être enceinte. Je n'ai pas eu de rapports sexuels avec qui que ce soit depuis plusieurs mois.

Lui: Pourtant les examens sont clairs. 

Moi: Il y a forcément une erreur. Je ne peux pas être enceinte.


Il m'avait conseillé de faire une échographie et je l'ai faite en urgence. Le résultat était sans appel et doublement choquant. Non seulement j'étais bel et bien enceinte de près de 7 mois, mais il s'agissait aussi d'une grossesse gémellaire. J'avais voulu mourir et j'avais demandé à ce qu'on m'enlève ça, mais le médecin avait refusé, on ne pouvait pas le faire à un état aussi avancé , j'avais supplié, crié, pleuré et même gueulé pour qu'il puisse m'enlever ces choses de mon ventre mais il avait dit niet. J'étais sortie de là-bas avec plusieurs recommandations que je n'avais pas suivies et j'avais cherché quelqu'un qui pouvait m'enlever ça même à l'ancienne mais tout le monde avait refusé, j'étais donc coincée avec cette grossesse dont j'ignorais jusqu'au prénom de l'auteur. Je savais qui c'était parce que je me souvenais de son visage mais je n'avais rien d'autre comme information. Qu'allais-je faire avec des jumeaux sans père ? Et comme si cela ne suffisait pas, deux semaines après cette découverte, je me suis réveillée avec un énorme ventre et tous les malaises qui allaient avec. Au boulot, tout le monde était surpris, en deux jours, mon ventre était passé de très plat à interminable. Mon chef avait commencé à me menacer de me virer à cause de mes malaises, je l'avais supplié de ne pas le faire mais comme la première fois il m'avait fait des propositions indécentes en me disant qu'un de ses fantasmes était de pouvoir faire l'amour à une femme enceinte. Non seulement ces enfants avaient tué ma libido, mais même si ce n'était pas le cas jamais j'allais aller mélanger les enfants avec ce type, j'avais donc refusé et trois jours plus tard je me retrouvais sans travail. Et sans aucune autre source de revenus parce que je ne pouvais pas coucher avec des hommes pour avoir de l'argent. Mon loyer me revenait trop cher et je n'aurais pas pu avoir les moyens de ma politique en restant là. J'étais alors partie chez mes parents pour voir s'ils pouvaient m'héberger mais ils m'avaient chassé comme une chienne sans se soucier de mon état, comme je n'avais pas la bouche dans la poche, je leur avais rendu leur injures avant de retourner chez moi. Les jours qui avaient suivi, j'avais été obligée de chercher une autre maison me revenant moins cher que celle où j'habitais. Je n'avais pas le temps car j'étais presqu'à 8 mois de grossesse et je n'avais fait aucune visite ni trousseau. J'avais cherché les annonces sur le net mais les maisons assez décentes dans des quartiers quand même sérieux étaient toutes à plus de 100000 et les chambres dans les 90 milles. J'avais trouvé une chambre avec tout à l'intérieur mais la propriétaire avait exigé que j'ai un travail pour habiter dans sa maison. Je n'en avais pas. En partant de là-bas, j'avais vu l'annonce de ce studio tout à fait par hasard collée sur un poteau électrique, la maison était en demi-dure dans un des quartiers les plus dangereux de la capitale en termes de braquage et vol mais le loyer était à 60 milles le mois, je n'avais pas beaucoup réfléchi et j'avais appelé la dame pour venir voir lieu. C'était vraiment dans les bas-fonds des quartiers et le voisinage même c'était seulement les gens qui sont sans avenir, fumeurs, buveurs, parieurs et j'en passais. Le besoin faisait que je n'avais pas le choix, c'était ça ou rien. Le lendemain j'avais pris ma tontine, c'était à moi de recevoir, 2 millions 500 milles. J'avais pris 720 milles et j'avais payé le loyer pour 1 an avant de venir m'installer, c'était un gros coup pour moi et j'étais tellement en colère et humiliée que je ne sortais pas de la maison, je passais mon temps à pleurer ma régression. Me retrouver en train de vivre dans ce genre de conditions alors que j'avais juré en partant de chez mes parents que plus jamais je n'allais me retrouver ainsi mais me voici à la case départ, sans boulot, sans maison décente dans un quartier malfamé entourée de brigands, des prostituées, des gens sans avenir et d'une pauvreté qui ne disait pas son nom, tout ça pourquoi ? Parce qu'un connard avait osé me grimper dessus sans se protéger jusqu'à il m'avait laissé non pas un mais deux enfants, j'avais la rage. Le mois qui avait suivi, J'étais à terme toujours sans aucune visite ni trousseau, je ne pensais d'ailleurs pas garder ces enfants donc quand les douleurs m'avaient attaquées à 18h de façon sérieuse et que je pleurais toute seule dans ma maison, la mère de Lucrèce qui passait par là avait entendu mes cris et avait alerté le voisinage pour essayer de m'emmener à l'hôpital. C'était dans une brouette rouillée qu'on m'avait transporté jusqu'à la route avant de me mettre dans un taxi pour l'hôpital général. Elle était venue avec moi et avait dit aux médecins que j'étais sa fille. On ne voulait pas me recevoir parce que je n'avais fait aucune suivi médical mais elle avait tellement supplié en pleurant qu'ils m'avaient pris en disant qu'ils n'allaient pas être responsables si quelque chose m'arrivait ou arrivait à l'enfant pendant l'accouchement. C'était durant le travail que je leur avais dit que c'était des jumeaux. On m'avait bien insulté avant de me faire accoucher, je n'avais pas répondu parce que j'avais trop mal et je voyais la mort venir à grand pas. Heureusement pour moi, les enfants-là n'avaient pas mis du temps avant de sortir, 1h30 en tout et ils étaient dehors. Je n'avais pas l'intention de les garder, c'était la raison pour laquelle je n'avais effectué aucune dépense sur eux mais lorsqu'on me les avait mis sur moi, un lien indescriptible s'était emparé de moi et j'avais décidé de leur faire tout les examens nécessaires, Dieu merci, ils étaient en santé et moi aussi. Après 4 jours à l'hôpital, on m'avait laissé sortir et cette femme qui venait me voir tous les jours était venue me chercher pour me ramener à la maison.


Denise: Ma fille, tu vas faire comment ? Les enfants n'ont pas de trousseaux? Le père n'a pas voulu les reconnaître ? Et toi-même tu n'as pas de parents ? Une femme dans ton état ne reste pas toute seule dans une maison, tu as vu comment tu as failli mourir ?


Je l'avais regardé sans lui répondre jusqu'à la maison . J'étais rentrée chez moi en ne sachant pas encore comment j'allais m'organiser. Le même soir elle était revenue avec un bouillon de poisson et deux ou trois vêtements pour enfants.


Denise : Ce n'est pas beaucoup mais au moins tu pourras les changer avec ça.

Moi: Je n'en ai pas besoin.

Denise : Ah ma fille, il ne faut pas faire la difficile, on fait avec les moyens de bords.

Moi: Je vous ai dit que je n'en ai pas besoin. Merci pour le bouillon maintenant sortez de chez moi car j'ai besoin de me reposer. 


Elle était partie et m'avait laissé toute seule. Je n'avais aucune idée de comment on faisait pour s'occuper d'un enfant et moi j'en avais deux sous les bras sans savoir quoi en faire. Je les avais posés sur mon lit et je m'étais assise pour réfléchir. Il fallait déjà que je fasse un trousseau , j'avais pris une feuille et un stylo pour faire une liste afin d'établir un budget. Le lendemain, Denise était encore venue me voir avec un bouillon. Je lui avais demandé de me garder les enfants et j'étais partie faire leur trousseau avant de revenir, elle était d'ailleurs très surprise de me voir arriver avec les bras aussi chargé, puis elle s'était dit à en juger par la qualité des choses que j'avais à la maison que certainement j'avais de l'argent. Et m'avait aidé à laver les vêtements et à les mettre au soleil, elle m'avait aussi appris des choses basiques sur les enfants en plus de me faire de l'eau chaude de force car je ne voulais pas. Je me rappelle que je lui parlais mal tous les jours, mais le lendemain, elle était devant ma porte pour prendre des nouvelles des enfants et les miennes avant de me faire de l'eau chaude pendant un mois et demi. Elle me disait que c'était pour mon bien sinon j'aurais eu des maux de tête et des douleurs sur tout le corps en plus d'avoir un gros ventre. Je n'étais pas d'accord mais à la fin de l'eau j'avais retrouvé mon corps d'avant grossesse et mon teint clair était plus éclatant même qu'avant, je l'avais remercié en lui donnant 50 milles pour ce qu'elle avait fait. Comme j'étais à la maison sans activité, j'avais commencé à faire du dropshipping sur Facebook et Instagram pour gagner un peu d'argent. 


Les enfants que j'avais décidé d'appeler Aimé et Amour OYAME étaient maintenant devenus ma source de motivation car j'étais leur père et leur mère, en dehors de moi, ils n'avaient personne d'autre. Au début, mise à part leur teint hyper clair qu'ils avaient hérité de moi, je ne savais pas à qui ils ressemblaient mais avec le temps et l'âge avançant, j'avais pu voir qu'ils ressemblaient à cet homme, à tout le moins si mon souvenir de lui était bon. Ils avaient son visage mais avec mon teint car dans mes souvenirs, il avait le teint foncé. J'étais restée à la maison jusqu'à leur 2 ans avant de chercher un travail car je n'avais plus rien, à l'allure où allaient les choses, je devais vendre mes appareils si je ne trouvais pas quelque chose vite fait, le sexe n'étant plus une option. Je ne savais pas où est-ce que ces enfants étaient venus mais il me semblait qu'ils avaient englouti ma libido. Trois ans étaient passés entre mon dernier rapport sexuel et maintenant mais toujours aucun désirs, une aversion pour la gente masculine sortant de je ne savais où s'était emparée de moi, on me draguait toujours et j'étais allée deux ou trois fois à des rendez-vous mais je n'avais pas pu poursuivre. Il me fallait donc trouver du travail très vite. J'avais déposé mes CV dans des boîtes et j'avais attendu qu'on m'appelle mais rien, j'avais été obligée à me rabaisser jusqu'à devenir rayonniste dans un magasin en nkembo, pas de choix avec deux bouches à nourrir. c'était Denise qui me gardait les enfants et je lui donnais 30 milles chaque mois dans mes 120 milles auxquels j'étais payée. J'avais fait un an là-bas avant de faire une petite formation en tant que caissière, ce qui m'a permise d'occuper un poste dans une Gaboprix (magasin) où j'ai fait pratiquement deux ans avant de trouver un travail de caissière toujours dans la banque où je suis actuellement depuis 4 mois. Au début comme je l'ai mentionné, c'était Denise qui me gardait les enfants mais elle était tombée malade avec de fortes douleurs au dos, elle était maintenant clouée au lit et ne pouvait plus être nounou, j'avais donc pris sa fille qui avait treize ans à l'époque. Je la payais 60 milles pour me garder les enfants avec pour condition de rester à la maison et de ne faire rentrer personne chez moi. La petite fille là est respectueuse et polie en plus elle me gardait très bien les enfants c'était pour ça que même en période d'année scolaire où les enfants et elle-même apprenaient, c'était toujours elle qui les récupérait à l'école à 16h et les gardait jusqu'à ce que j'arrive à la maison 30 à 1h plus tard. Je lui donnais 20 milles pour ça et lui permettais de se nourrir à la maison. J'avais même acheté un téléphone Android que je lui avais donné pour qu'elle puisse me joindre facilement par rapport aux enfants. Le problème de la petite fille là, ce sont les hommes. Depuis l'année dernière alors qu'elle avait 14 ans, les bruits couraient dans le quartier et les gens racontaient partout que les petits du quartier là la couchaient dans le désordre, elle a des grosses fesses et des seins plus que moi-même, et comme son père est un ivrogne, sa mère une pauvre femme déjà bien amortie par ses maladies, ses deux frères braqueurs et fumeurs de chanvre et sa grande sœur 20 ans a déjà aligné jusqu'à 5 gosses de père différents, qui va lui dire quoi? C'est la seule qui va à l'école et c'est avec les sous que je lui donnais qu'elle payait ses fournitures et son taxi parce que ses parents sont démissionnaires. Quand tu regardes l'enfant, le visage même de l'innocence c'est elle, tu lui donnerais la communion sans confession alors que. J'avais déjà vu à trois reprises, une clé USB branchée à ma télé, le contenu était des films porno, quand je lui avais demandé ce qu'elle faisait avec cette clé.


Lucrèce : Je ne savais pas que c'était ce genre de film tantine Leslie. C'est parce que les chaînes sont finies et je m'ennuyais, je suis allée prendre une clé pitchou (son frère) pour venir suivre , je croyais que c'était les films des chinois. 


Je l'avais regardé sans commenter et elle avait toujours nié les accusations de coucheries, mais voilà ça aujourd'hui. Dans une maison inachevée où les gens chient et pissent dans le désordre, 15 ans seulement et j'ai même vu là qu'ils n'avaient aucune protection. Elle n'a qu'à se débrouiller avec ses parents, je n'en veux plus.


En ce qui concerne les NGUEMA, depuis le jour où Kelly avait déménagé, je ne l'avais plus revu, j'avais vu sur Facebook il ya trois ans, les photos de son mariage avec Karl, comme j'avais vu un an avant ça celui de Benjamin trois mois après mon accouchement. J'avais pleuré ce mariage, cette suceuse de sang me l'avait véritablement arraché. Ce jour je lui avais souhaité tous les malheurs du monde et que si elle pouvait mourir même, elle me rendrait service. J'étais tellement abattu que j'étais même tombée malade pendant deux semaines durant lesquelles c'était Denise qui s'occupaient de moi, elle me demandait d'aller à l'hôpital mais je ne voulais pas, ma maladie n'était pas physique mais sentimentale et l'année qui avait suivi c'était Princy qui avait emmené Lauria devant le Maire, j'avais perdu sur les deux fronts et j'avais envie de tuer quelqu'un, heureusement pour moi, mes plus grands médicaments étaient avec moi et ils avaient su me remonter le moral jusqu'à sortir les NGUEMA et les NZE de mon esprit pour me concentrer sur eux uniquement, c'est ce que j'ai fait et aujourd'hui je me porte mieux. Je déteste toujours cette vie, je déteste ce quartier et ses habitants, je déteste mes parents et l'imbécile qui m'avait enceinté mais au moins je suis là, je suis vivante et j'élève mes enfants qui ont tous les deux 5 ans aujourd'hui.


C'est samedi aujourd'hui et je ne travaille pas, je vais donc passer ma journée avec mes trésors. Je me lève très tôt et fais le ménage en profondeur et la lessive avant de préparer pour midi. Pendant que les marmites sont au feu, je vais réveiller mes enfants pour les laver.


Aimé: (Refusant de se réveiller) Maman, j'ai encore sommeil, c'est toujours la nuit non?

Moi: (Amusée) Lève toi paresseux, c'est toujours la nuit non. Attends moi là je viens te verser de l'eau glacée.


Dès qu'il a entendu ça, il a bondi du lit sous les rires de son frère et moi.


Aimé: Non maman regarde, je suis réveillé déjà.

Moi: (Les tirant à moi pour un câlin) Vous avez bien dormi ?

Eux: Oui et toi?

Moi: Non, vous avez mis les pieds sur moi.

Aimé : C'est Amour qui met toujours les pieds sur les autres, il dort trop mal.

Amour : Menteur, c'est toi qui dort mal.

Moi: (Souriante) Vous dormez mal tous les deux. Allez, on s'en va à la douche.


Nous sommes allés à la douche et je les ai lavé et brossé avant de venir leur faire le café qu'ils ont bu avant de suivre la télévision en me racontant leur vie. Dans l'après-midi, j'ai décidé d'aller me balader avec eux à la plage. Nous nous sommes changés, j'ai mis un jean slim en denim, un t-shirt noir et une basket de la même couleur, j'ai habillé les enfants comme moi sauf qu'à la place du pantalon, ils ont des culottes. J'ai pris un sac banane que j'ai mis autour des reins et mes lunettes aux yeux, un peu de parfum et nous sommes partis. Quand je regarde comment mes enfants et moi sommes vêtus, cela augmente ma conception, ce quartier ne nous mérite pas je jure devant Dieu, je dois quitter d'ici car ça me rabaisse. Nous marchons jusqu'à la route avec les salutations et les sifflements des gars du quartier que bien-sûr j'ignore royalement en passant mon chemin. Une fois à la route, j'arrête mon taxi, 1500 Tropicana, après deux tentatives, on me prend, je monte et je pars. Sur place, j'achète des amuses bouches et boissons aux enfants avant d'aller nous installer dans un coin, nous mangeons et buvons en parlons de tout et de rien jusqu'à ce qu'on se décide d'aller marcher sur le sable en se faisant filmer. Je récupère les photos et paie puis je décide de jouer avec mes fils en les poursuivant, les faisant tournoyer dans les airs et construisant des châteaux de sable. Nous restons là jusqu'à près de 18h avant de nous décider à partir. Pendant que nous sommes en train de chercher à prendre un taxi, j'attends quelqu'un qui m'appelle dans mon dos.


Voix d'homme : (Peu sûr de lui) Leslie?


Je me retourne et je tombe nez à nez avec un homme de teint foncé qui ressemble comme deux gouttes d'eau à mes fils.


Lui: Ah je me disais bien que c'était toi et que

Les enfants : (Se retournant pour le regarder) Maman, c'est qui?


Il a froncé les sourcils en les regardant, il a bien dû se rendre compte que les deux enfants à mes côtés lui ressemblent à s'y méprendre si ce n'est la différence des teintes.


Moi: (Le fixant toujours dans les yeux le visage amarré) C'est votre imbécile de père.

Eux : Hein?

Lui: (Arquant un sourcil) Pardon ?

Moi: Espèce de chien, quand tu grimpais sur moi en désordre sans préservatif tu ne savais pas que tes têtards là étaient féconds ?

Un homme (Derrière lui) Arsène est-ce que c'est el


Il s'est arrêté en voyant mon visage car il a dû me reconnaître, c'est un des gars qui était avec lui cette fois-là, il a lui aussi froncé la mine en regardant les enfants.


L'homme : (À Arsène) Qu'est-ce qui se passe ici ?

Moi: Il se passe que ton couillon d'ami avait trouvé la brillantissime idée de me laisser ses saletés dans le ventre pour m'engrosser avant de disparaitre dans la nature (Le regardant à nouveau) C'est très bien comme je t'ai trouvé aujourd'hui connard, d'abord tu vas me rembourser tout ce que j'ai dépensé pour m'occuper de tes enfants jusqu'au moindre centime avant de me dire où je dois me rendre chaque fin du mois pour prendre l'argent de leurs soins.


Ils étaient en train de me regarder avec les grands yeux ébahis, c'est très bien, vous allez comprendre c'est quoi être ébahis aujourd'hui idiots…….


**KELLY NGUEMA ÉPOUSE PANGO**


Moi: Bébé ?

Karl : Oui? 

Moi: Pardon, apporte moi un verre d'eau là-bas.

Karl : D'accord.


Quelques minutes après il est sorti avec une bouteille et un verre dans un plateau qu'il est venu déposer devant moi avant de faire le service et me le donner.


Moi: (Prenant) Merci.


J'ai bu avant qu'il ne récupère le verre et le remette dans le plateau. 


Karl : Tu veux autre chose ?

Moi: Oui, j'ai un peu mal au bas du dos et aux chevilles.

Karl : Attends, je vais te masser.


Il m'a arrangé sur le canapé et s'est mis à me masser les pieds avant d'aller s'attaquer à mon dos qu'il masse délicatement pour détendre tous mes muscles. Cela me fait tellement de bien parce que cette grossesse est pénible à porter, elle est pire que la première. 

Il me masse jusqu'à ce que sa fille de presque 3 ans qui était endormie dans la chambre, vienne nous trouver au salon en se frottant les yeux et caressant son nombril.


Tendresse : Maman ? J'ai encore sommey. Souyev moi.

Moi: Mais si tu as sommeil, tu t'es réveillée pourquoi ?

Tendresse : pasque * tu n'étais pas à ya chambre avec moi, je t'ai cherché.

Karl : Viens je vais te soulever chérie.

Tendresse : (Faisant la moue) Non papa, c'est pas toi que je veux, c'est maman.

Karl: Maman est fatiguée chérie.

Tendresse : Ey est fatiguée kourquoi ?

Karl : C'est ton petit frère qui la fatigue beaucoup. (La tirant à lui et la soulevant) Maman est fatiguée.

Tendresse : Yo bébé n'est pas gentil. Maman je yui dis de se caymer ?

Moi: Oui mon cœur, parle à ton petit frère.

Tendresse : (Collant sa bouche sur mon ventre) Toi yo bébé ya tu bouges crop et tu embêtes beaucoup maman. À cause de toi, maman, ey est fatiguée et ey peut pius souyever Tengresse*. Je suis fâchée concre toi. Yautre jour, hier depuis, je t'avais d'abord dit que bébé, n'embête pius maman, mais toi tu comprends pas. Si tu veux plus rester yabas cranquiy , iy faut sortir. Moi ya grande sœur je n'embête pas maman donc je veux pas que tu yembetes.


Elle parlait avec le visage sérieux de quelqu'un qui réprimandait véritablement une personne. Son père et moi étions en train de serrer les visages pour ne pas rire mais c'était trop drôle. Elle a continué son monologue. En lui répétant que si je me plaignais encore, elle allait le faire sortir de là-bas. Notre petite princesse est un grand cas, mais son frère écoute ce qu'elle dit parce que dès qu'elle a fini, les douleurs se sont arrêtées. Elle a fini par caresser mon ventre et lui à l'intérieur lui mettait les coups aux endroits où elle posait des mains, elle était très contente et aimait qu'il fasse ça parce qu'elle disait que c'était parce qu'il la connaissait. Elle a fini par me masser les pieds avec son père. 


Depuis la dernière fois que j'avais dormi chez Karl après le coup que j'avais découvert pour Leslie , j'étais allée le lendemain pour prendre quelques bagages car je voulais m'éloigner d'elle un moment, je l'avais trouvée à l'endroit où on installait le linge vêtue d'une brassière et un cycliste en train d'installer le linge, nous l'avons regardé Karl et moi et étions passés pour prendre ce dont j'avais besoin, nous étions ensuite retournés chez lui . Je passais maintenant à la maison qu'en coup de vent car j'habitais quasiment chez Karl. Durant cette période, Benji avait commencé à nous évangéliser un peu un peu et nous inviter à l'église, nous avons fini par y aller et après un mois le déclic s'était fait et nous avions décidé de nous convertir. Avec les enseignements que nous recevions, nous avons compris plein de choses et avions réajusté notre façon de vivre. Nous nous étions fiancés et j'avais déménagé toutes mes affaires de mon studio pour chez lui mais j'étais allée rester chez Benjamin jusqu'à leur mariage avec Linda après j'étais partie de là-bas pour l'appartement de Linda qu'elle m'avait cédé. Pas qu'ils ne voulaient pas de moi chez Benji mais je voulais leur laisser de l'espace en tant que nouveau mariés. De plus, j'avais toujours voulu vivre dans l'appartement de Linda qu'elle avait laissé entièrement équipée comme quand elle y vivait. Je vivais littéralement sur son toit où était située la piscine dans l'immeuble. J'y ai vécu pendant 6 mois avant de me marier à mon tour avec Karl. Naître dans une bonne famille et être là plus petite c'est quelque chose. Si je dis que j'ai même mis 25f dans mon mariage là c'est que j'ai menti. Mes parents, mes frères et leurs femmes sont des gens valables et ont tous pris en charge. Au point où Karl concrètement n'a payé que la dot avec sa famille, sa famille et la mienne se sont accordées pour organiser tout, notre propre argent n'est pas sorti, on a investi ça dans l'achat des biens immobiliers. Nous nous sommes mariés et on a passé notre lune de miel à l'île de Zanzibar en Tanzanie, tout frais payés par Madame et Monsieur Benjamin NGUEMA. On ne voulait même plus revenir mais le boulot nous attendait tous les deux et on avait notre vie de couple à aller vivre. Beaucoup de compromis à faire et des ajustements. Un an après notre mariage, j'ai découvert que j'étais enceinte, je dis je mais en fait c'est Karl qui l'a su avant moi. Un jour on était à la maison en train de faire l'amour au salon , encore dans les préliminaires et tout quand il m'a déshabillé et s'est arrêté pour fixer ma poitrine.


Moi: Il y a un souci ?

Karl : Je ne sais pas, j'ai l'impression que tes seins ont pris du volume.

Moi: Comment ça ? Ils sont comme ils ont toujours été.


Nous nous sommes embrassés et il a commencé à les attraper pour les malaxer.


Karl : (Décollant sa bouche de la mienne) Bad K (lire kei) je connais mes choses, je te dis que ta poitrine a grossi.

Moi: Et ça te dérange que mes seins grossissent ?

Karl : Non.

Moi: Alors, mets moi bien au lieu de parler.


Nous avons continué à nous toucher jusqu'à la pénétration durant laquelle j'ai poussé un soupir de soulagement pendant que lui grognait.


Karl: Seigneur K, ta température a changé tu es trop chaude. 

Moi: (Tournant mes reins sur lui) C'est normal, je suis dans ma mauvaise période.

Karl : Non bébé ( Malaxant mes fesses en suivant le mouvement de va-et-vient que je faisais) Tu es enceinte.

Moi: ( M'arrêtant) Hein?

Karl : Tu es enceinte.

Moi: (Reprenant à tourner sur lui) Ne dis pas de conneries, je ne suis pas enceinte.

Karl : Je te dis que tu l'es. On va le vérifier plus tard.


Nous avons continué à faire nos choses jusqu'à la libération des deux côtés. On est resté à nous câliner en parlant de tout et de rien. J'avais même déjà oublié, sauf que le lendemain en rentrant du boulot, il avait pris deux tests de grossesse en pharmacie.


Moi: Des tests de grossesse PANGO ?

Karl : Oui, vas les faire. Je suis sûr à 100% que tu es enceinte.

Moi: (Riant) Tu n'es pas sérieux oh, donc quelqu'un avec son propre corps tu veux insister? Entre toi et moi qui connait mon corps ?

Karl : Vas faire les tests.

Moi: Ok, mais si j'ai raison, tu vas me donner 20 milles.

Karl : ( Souriant) Et dans le cas inverse ?

Moi: Je vais te donner 20 milles.

Karl : (Confiant) Donne déjà l'argent je vais attraper parce que je sais que tu l'es. 


C'est en riant que j'ai pris les tests et je me suis rendue à la douche pour les faire avant de venir les poser sur la table. Nous avons attendu 10 minutes avant de prendre chacun un test et vérifier.


Karl : ( Large sourire) Donne moi mon argent.

Moi: (Choquée) Mais, mais comment ça ? 


Je me suis mise à pleurer sans aucune raison valable et pour me calmer, il avait dû me donner 20 milles et une glace au chocolat. Le lendemain nous avions fait des examens et j'étais enceinte de deux mois. Plus tard nous avons accueilli notre fille qu'il a appelé Tendresse Kayanne PANGO, bientôt 3 ans. Il y a quelques mois en arrière, nous avons encore appris de façon presque similaire que j'étais enceinte. J'ai fini par comprendre qu'il connaissait mon corps mieux que moi et détectait très vite toutes les modifications qui s'y faisaient. Aujourd'hui je suis enceinte et à terme. Maman est censée venir ici demain pour me faire de l'eau car je peux accoucher à tout moment. En attendant, je profite à me faire chouchouter par le père et la fille qui sont en train de me masser.


Tendresse : Maman, je pars prendre ton jus au frigo ?

Moi: Oui mon amour.


Elle est partie prendre un de ses petits cartons de jus et me l'a donné.


Tendresse : C'est yo bébé qui a dit qu iy veut ça.

Moi: D'accord mon bébé, merci. 


Elle est retournée me masser les pieds en me racontant sa vie et ce qu'elle compte faire avec bébé Kyriel…



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