Epilogue

Allade (celui qui a la couronne) et Adjokê (on va ensemble la choyer), mes chers enfants, une fille et un garçon, auront bientôt 8 mois. Le bonheur d’avoir enfin mes enfants à moi est réel. C’est joie un indescriptible, tout cela grâce à Dieu, je ne l’ai pas oublié et il m’a béni deux fois avec une fille et un garçon. Il m’a encore surpris et actuellement je suis encore enceinte de cinq semaines. Eh oui ! C’est rapide…

La jeune fille de iya agba qui n’en est pas une, est devenue mon assistante personnelle. Elle s’appelle N’Gozzi, elle dans la trentaine et elle ne fait pas son âge à cause de son petit corps. Elle est très dévouée à son travail. Je lui en suis reconnaissante, car ce jour elle était la seule à me pouvoir conduire. Elle s’est très bien intégrée dans la société. Sa mère est une bonne mémé, elle m’apprend des astuces de mémé pour mieux m’occuper des jumeaux.

Mon mari et moi nous envisageons un voyage au Cap-Vert avec les enfants. Il est toujours intéressant de renouveler nos vœux. Cet homme je l’aime plus que tout, et je crois aussi en l’amour qu’il a pour moi. C’est un mari formidable et un papa merveilleux. Je ne laisserai aucune femme me le prendre, sinon elle saura qui a mis l’eau dans coco. Mes beaux-oncles et belles-tantes sont des personnes agréables, tous différents de ma défunte belle-mère. On entretient des rapports extraordinaires. Mes parents viennent régulièrement, surtout ma mère pour être prêt de ses petits-enfants. Jusqu’à aujourd’hui elle ne sait rien de ce que ma défunte belle-mère a eu à me faire subir. Et j’ai interdit formellement à qui que ce soit de lui en parler.

Shalewa, la grande sœur que Dieu m’a donné ne cesse de dire :

« Tu vois non, tu m’as tellement souhaité des jumeaux finalement c’est toi la ‘’iya beji’’ (mère des jumeaux) »