Epilogue

Write by Dalyanabil

Epilogue: 


‘’Tariq’’


Dés que l’hélico s’éloigne je me dépêche de comprimé la plaie de Majid, «tiens le coup mon vieux. Tiens le coup.»


J’entend Hamed revenir vers moi après s’être rassuré que nous n’étions plus menacé. Mais je suis trop occupé à limiter l’hémorragie, il s’accroupit «pourquoi as tu fait ça?»


Jamais encore lui ni personne, même pas Yaya n’avait encore remis en cause de manière si ouverte une de mes décisions, surtout pas sur le terrain. «Il a perdu beaucoup de sang,» je l’ignore et continue d’examiné les blessures de Majid. Il à un trauma crânien, une balle dans le ventre dont je ne connaitrais l’étendue des dégâts que lorsque je l’aurais ouvert. «Si l’hélico n’arrive pas dans deux minutes on vas le perdre.» J’essaie de ne pas laissé transparaitre ma panique, pensé au explications que je donnerais à ma soeur si jamais je devais lui annoncé le décès de son mari me permettent de rester concentré.


«Il est là.»


‘’Ife Seck’’


Je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que Nenni mette la main sur moi, et il est hors de question que je me cache comme un lâche. Au lieu d’attendre qu’il me trouve c’est moi qui vais aller le chercher mais avant je dois m’assuré que s’il m’arrive quelque chose les documents que j’ai trouvé vont tomber entre de bonnes mains.


‘’Nenni’’


Trouver un endroit où me planquer en attendant de savoir quoi faire n’a pas été difficile. Avec une arme même blessé on a le pourvoir et de plus personne ne s’attendra à ce que je sois planqué ici. Un de moins. Je dois retrouvé ce sale traite d’Ife pour récupéré ce qui m’as volé ensuite ça sera au tour de Samia mais avant toutes les personnes qu’elle aime y passeront à commencer par Bintou et son mari. 


‘’Tariq’’


Yaoundé était la solution idéale, Foumban étant trop loin, j’allais devoir me contenté de ce qui allait être à ma disposition au ‘’Centre des urgences de Yaoundé’’. N’ayant pas de contact dans ce centre j’ai dû sortir mon chéquier pour avoir un total accès et l’aide nécessaire en personnel mais aussi la discrétion qui vas avec. Absolument personne ne doit savoir qu’il a survécu, je sais pertinemment que si quelqu’un surenchère l’info deviendras vite un secret de polichinelle. J’ai confiance en Hamed pour faire ce qu’il faut pour que je puisse me focalisé sur comment sortir de ce merdie inchallah avec mon beau frère vivant.


Les dégâts sont pires que ce à quoi je m’attendais, il a perdu beaucoup trop de sang, son foie est touché, il a des éclats de balle proche de son coeur. La probabilité que je le perde sur cette table est devenu de plus en plus grande avec le temps qu’il a passé sans soins. Je suis dans la même situation qu’il y’a des années quand Nah Rachi à poignardé Samia, sauf que dans ce cas précis le risque est trop grand. Trop réel.


Après plus de dix heures de chirurgie, j’ai tout retiré, et essayé de réparer le plus d’organes touché possible. Mais son pronostic vital n’est toujours pas encourageant, je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai dû parlé aux familles des patients après une procédure de ce genre. Ce que j’ai dû dire, le choix des mots, l’émotion de ces gens, aujourd’hui je suis à la fois le chirurgien et la famille. 


Généralement j’ai une formule toute faite apprise à l’école pour quasiment tout les cas. Mais c’est quoi la procédure quand un chirurgien opère un membre de sa famille et que ces chances de survie sont inexistante? La sonnerie de mon bipeur me sort de mes pensées, je sors mon téléphone et rappel le numéro d’urgence qui s’affiche.


«C’est quoi le bilan?»


«Son état est critique. Et Samia?»


«Toujours inconsciente.» Je soupire lourdement et en silence écoute Yaya me faire un compte rendu totale de la situation de ma soeur, une fois qu’il a terminé c’est à mon tour de lui dire ce que j’ai en tête pour mettre hors d’état de nuire Ife et Bafana.


«C’est risqué, » Il s’exclame « tu viens de dire qu’il y’a peux de chance qu’il passe la nuit?»


«Je le sais, tu le sais mais pas eux, l’hôpital ou je suis est une passoire la nouvelle d’un étranger gravement blessé que le chirurgien que je suis a réussi à sauver ne vas pas tarder à faire le tour de la ville. Et si comme je le soupçonne ils ont leur entrer au gouvernement de notre cher pays alors ils sauront qui je suis. »

«Et c’est ce qu’on veut? » 


L’hésitation dans sa voix ne me fait ni douté, ni fléchir. J’avance dans le couloir tout en m’assurant que personne ne me suit ni me m’espionne avant de plus m’expliqué. « Oui, Bafana est un homme psychopathe narcissique, imbu de sa personne avec le complexe de dieu. L’idée que Majid ai pu ce moqué de lui ou encore que Ife s’en sorte vont le faire sortir ignorer le danger et aller contre l’instinct de préservation. »


«Tu as besoin de quoi? » Son ton est ferme et confiant.


Mon frère et associé, celui qui me confierai sa vie sans hésitation est de nouveau là « veille sur Samia, renforce la sécurité chez moi. »


« Considère le fait, » il vas raccroché mais marque une pause avant de me demande « que dois-je à Samia sur son Mari. »


« Qu’il est tombe au combat. »


Je raccroche sans lui laissé temps d’assimiler cette nouvelle et me concentre sur les heures à venir. Est-ce que je suis en train de faire le bon choix? Je ne sais pas. Est-ce qu’elle risque de m’en vouloir? Oui. Est-ce que ça vas lui briser le coeur? Absolument mais c’est la seule solution pour qu’elle reste à l’écart et me laisse finir la mission. Mon soucis n’est pas de la surprotégé mais de m’assuré que tout son travail, les sacrifices auxquelles elle a du consentir pour en arrivé là ne soit vain. Je refuse de la mettre dans une position ou elle devra se salir les mains ou encore ou je pourrais la perdre. Alors, oui peut-être qu’au final ce n’est pas le directeur de l’agence qui parle mais le grand frère mais ou est la ligne entre ces deux rôle quand il s’agit de ma petite soeur? J’envoie un texto rapide à ma femme pour la rassurer et me met en mode chasseur. S’il y’a une que je sais avec certitude c’est que Ife pourrait peut-être réussir à passer entre les mailles du filets mais pas Bafana. Ça jamais.



‘’Ife Seck’’


Je sais qu’il n’arrêteras pas de me traqué, qu’avec les ressources qu’il a sur le continent et à l’étranger, je sais que ce n’est qu’une question de temps. J’ai numérisé toutes les preuves que j’ai, fait une copie sur une clé USB et mis une autre copie sur des serveurs électronique. j’ai ensuite mis les papiers dans un sac à dos qui ne me quitte pas, je dois les remettre au patron de Majid au plus. Pour tout dire avant que Bafana ne s’y rende pour finir le travail, la rumeur court qu’un homme mortellement blesse à été admis à l’hôpital centrale. Quelqu’un à essaye d’étouffer l’affaire mais comme avec tout dans ce pays, rien n’est sacré.


Je sors de l’auberge pourri où je loge et prends un moto-taxi, je descend à quelques rues de l’hôpital et fait le reste du trajet à pied. Me faire repéré par mon ancien capitaine n’est pas une option. Je n’ai pas fait deux mètres dans l’hôpital qu’un homme armé me tombe dessus et me conduit devant la personne en charge.


«Vous êtes là pour quoi? » Devant mon silence et mon étonnement il précise « finir le job ou acheter votre tête? »


« Et si on commençais par les présentations? »


« Vous croyez être en position pour faire le malin? » 


Il est calme, beaucoup trop calme pour quelqu’un qui … « Vous saviez que j’allais venir? » Il se contente d’hoche les épaules c’est tellement imperceptible qu’on pourrait le prendre pour de la désinvolture. « Si c’est la cas vous savez que lui aussi. »


Il m’ignore totalement « répondez à ma question. » Il pointe son arme et la dirige sur ma poitrine, « qu’est ce que ça va être? »


« j’ai des infos à fournir à Majid, mais vu qu’il est mort » je marque une pause pour observé sa réaction mais rien. Aucun tic, c’est un mur impénétrable, c’est clair que je ne jouerais jamais au poker contre lui. « vous êtes celui à qui je dois parlé. »


« Alors vous êtes là pour acheter votre tête, si ce que vous me donné est substantiel alors peut-être que oui. »


Je lui donne mon sac à dos et là le vois froncé les sourcils  quand il consulte les documents, sans pour autant savoir si ce que je lui apporte serait assez pour qu’il m’aide. « C’est tout? » Je lui remet la clé USB mais il continue de m’observé, quand je ne réagis pas il refait la même expression que quand il à vu les documents « Toutes les copies sinon aucun deal. »


« Pour ça il faudrait déjà que je sache s’il deal il y’a et ce qui est arrivé Bafana. »


« Vous êtes toujours vivant alors ne joué pas avec ma patience. » Il me tend un ordinateur portable et je n’ai d’autre choix que de lui donné accès aux copies électroniques. « Comment je sais que vous n’en avez plus? »


« Vous devez vous fier à ma parole. »


« Et? »


« Il n’y a plus, c’étais la dernière. »


« Bien. » Il me tend une grande enveloppe brune « nouveau passeport, travels cheques, téléphone prépayé et du liquide, bref de quoi sortir du pays après ça appellez le numéro enregistré en numérotation rapide dans votre répertoire et votre nouvel identité définitive sera prête. Grace à elle vous pourriez vous repartir de zéro et dernier détails si vous avez des transfert de fond à faire faites le avec cette identité avant de la détruire sinon quelqu’un d’aussi bon que Majid vous retrouveras en moins de dix minutes. » 


« Et Bafana? »


« Il est mort. »


Je sonde son visage, il a énoncé ça avec un certain soulagement, dire qu’une autre issu était envisageable et pour eux et pour moi serait un mensonge. Vivre en regardant tout le temps au dessus de mon épaule n’est pas vivre. « Combien de temps? »


« le temps nécessaire pour qu’on l’on oublie cette histoire. Je vous ferais signe quand ça sera le cas. »


«Comment? »


« Vous avez vraiment envie de savoir? »


Après réflexion je décide que non, j’hoche la tête, lance un salam et sors sans me retourné. Si Majid est l’homme droit que je soupçonne qu’il ai, je n’ai pas d’inquiétude à me faire pour le reste.


‘’Tariq’’


Un miracle. Ni plus, ni moins. Majid à passer la nuit, l’étape des quarante huit heures et est sorti du coma. Et deux jours plus tard je l’ai regardé s’envolé pour le Senegal, est-ce que c’est une décision que je comprends? Non mais il est assez lucide pour la prendre et je lui ai promis de continué à mentir à ma soeur. Il n’a pas voulu me donne de raisons motivant cette décision mais j’ai bien vu que ça lui brisait le coeur.


Comme je m’y attendais Bafana n’a pas voulu confier le travail à quelqu’un et est venu jusqu’a l’hôpital et j’aurais pu le faire abattre mais je serais devenu comme lui. Je devais trouve une solution de le mettre hors d’état de nuire sans avoir son sang entre les mains et quelqu’un me devait un service. Il a été interné dans un l’hôpital psychiatrique de haute sécurité dans le confin du Nevada sous une fausse identité pour y être soigné jusqu’a la fin de ses jours. La réponse à la question est non. Ça ne me fait ni chaud ni froid de le savoir là bas si c’est le prix à payer pour assuré la sécurité de ma famille et de toutes les personnes dont il a abusé. De plus ce n’est pas une décision que j’ai pris tout seul, ces anciens associés était trop content de se débarrasser de lui.


Maintenant il ne me reste plus qu’a rentré affronté ma soeur et l’aidé à aller de l’avant.


Cinq mois après


‘’Samia’’


Je ne suis plus que l’ombre de moi-même malgré mes cinq mois de grossesse, je continue de perdre du poids, ‘’T’’ m’a lancé dans un moment de colère qu’au lieu de continué comme ça, je devrais purement et simplement me faire avorté, ça serait plus simple. Je sais qu’il ne l’a pas dit méchamment et que pour lui comme tout les autres d’ailleurs il parle par inquiétude mais j’ai essayé. Au début j’ai gardé espoir, pas de corps pas de mort, si? Alors je me suis accroché au plus petit espoir, j’ai prié, jeûné mais rien. Majid n’est pas rentré et rien même pas ce bébé que je porte en moi n’as su comble ce vide béant laissé par sa disparition.


La seule et unique fois où j’ai rendu visite à ma mère, elle m’a dit que tant que je n’aurais pas expérimenté l’amour je ne pourrais comprendre ces actions. ET pendant très longtemps ça m’a paru comme une excuse bidon dont elle se servait pour justifier sa méchanceté et son indifférence à notre égard. Oh comme je le comprends mieux aujourd’hui, rien ne justifieras jamais le fait ce qu’elle nous a fait à mes frères et moi mais aujourd’hui je la comprends mieux.


Je ne parle pas, les seules dont je tolère la présence sont les jumeaux, Salif le petit garçon de Jamila et ’T’, Ma’a et Jamila car avec eux je ne dois fournir aucun effort de communication. Généralement ils commencent et finissent les phrases et arrivent je ne sais comment à lire mes silences. Ceux dont le soutien n’as pas manqué de m’etonné c’est mon frère et ma soeur peut importe le nombre de fois où les rembarre ils reviennent à la charge avec leurs enfants, leurs conjoints. La patience, la compréhension et la tendresse dont ils font preuve m’émeut malgré tout. Aujourd’hui c’est un jour comme les autres,  sauf pour les crampes qui depuis hier soir m’ont empêché non pas de dormir mais d’avoir un peu de tranquillité. Ma’a m’a apporté mon petit déjeuné après m’avoir proposé de le prendre avec les autres et comme tous les matins j’ai décliné l’offre. 


Je n’ai pas avaler grand chose, j’ai au moins réussir à finir mon thé et grignoté tout un biscuit. Depuis que j’ai découvert que j’était enceinte à mon retour de mission, je n’ai plus jamais remis les pieds dans un hôpital et j’ai catégoriquement refusé de laisser quiconque m’examiné. Les premières semaines quand j’attendais encore son retour ou tout simplement un faux pas de mon frère qui me laisserai croire que tout ce qu’il a pu me raconté n’était que des mensonges, je ne faisais que priée, jeûné et lire le coran. Je me suis tourné comme jamais avant vers Allah lui demandant un miracle qui n’est pas venu mais ce rituel m’as permise de pas devenir folle de douleur. 


Ce rituel m’as permise de focalisé toute mon énergie à autre chose que pleurer, j’ai décidé que j’aurais une visite médicale mais une fois que le pire du bébé seras rentré à la maison. C’est d’ailleurs à cette occasion que mon frère m’a traité d’irresponsable et m’as conseillé d’avorter car ça serais plus facile. Je n’ai pas réagi, ni quand quelques heures plus tard il est revenu dans ma chambre me demandé des excuses plus triste que jamais. En cinq mois je n’ai rien faire d’autre si ce n’est survivre. Survivre en attendant que mon mari rentre à la maison.


Je me suis arrêté hier à la sourate de maria (que la bénédiction sois sur elle), lire l’histoire de sa grossesse et comment Allah lui avait permis d’accomplir ce miracle sans l’aide d’un homme à remué quelque chose en moi. Pourtant ce n’est la première fois que je lis ce chapitre ces derniers mois mais hier c’était different, à la fin de ma lecture j’était en larmes j’ai pleuré la moitié de la nuit et la douleur m’a gardé éveillé l’autre moitié m’empêchant ainsi d’accomplir ma prière nocturne. Je dois continué d’avancé, normalement quelque jours me suffise pour lire le coran en entier.


Il passe mes lèvres avant que je me rende compte qu’il vient de moi, il est puissant, apeuré et complètement paniqué. Mais rien en comparaison au deuxième, au troisième cri ’T’ défonce ma porte et entre dans la salle de bain suivi de Jamila et de Ma’a. Un seul coup lui suffit pour cerné la situation, il me porte en s’exclamant « Trop c’est trop, je t’emmene à l’hôpital. » Son ton n’admet aucune réplique. 


‘’T’’


Ça commence à bien faire, il y’a cinq mois quand j’ai décidé de gardé le secret de Majid, je n’avais pas toute les informations. Après un bref séjour au Senegal il a disparu de la circulation, comme s’il n’avait jamais existé, bon comme il l’est avec les ordinateurs ça ne m’étonne pas d’ailleurs qu’il ai réussi ci bien à effacer ses traces. Au début quand j’ai lancé les recherches pour le retrouvé, c’était juste parce que j’estimais qu’il méritais de savoir pour son enfant mais plus le temps passait c’est devenu évident que si je ne le retrouvais pas, je risquais perdre ma soeur.


« Je l’ai trouvé. » C’est Yaya vient de crie ces mots dans une salle d’attente bonde des membres de la famille qui se doute plus ou moins dont il peux parlé. Il marché à grand pas vers moi et répète la même chose, le regard fixé dans le mien « ou devrais-je dire, il nous a trouvé » il me tend un bout de papier plier en deux avant de conclure plus bas « il attend ton appel. » Je sors de la pièce, refusant de regarde les miens pour y lire leur espoir que enfin je réussisse à ramener à la maison non pas leur beau-fils mais leur fille, leur soeur, leur tante, etc…


‘’Majid’’


Ça fait des mois maintenant que Tariq me traque à travers le monde, au départ je me suis dit qu’il allait vite se lassé mais non. À chaque fois que je prends contact avec ma famille il me relance, je disparait et efface mes traces. Mais dés que je reprends contact le même scénario, ça fait cinq mois que ça dure, autant dire une éternité autant pour Samia que pour moi. Le temps nécessaire pour qu’elle m’ai oublié, refait sa vie. Cinq mois durant lesquels j’ai à peine survécu, occupant mon esprit en venant en aide au autres.


Quand mon téléphone sonne je ne sais déjà qui est au bout du fil « Salam. »


« Tu est difficile à trouver. » 


« C’est le but. »


« Samia à besoin de toi. »

Je ferme les yeux inspire. Expire. Compte jusqu’a trois mais le poids sur ma poitrine ne diminue pas, je clique des yeux plusieurs fois mais ils se remplissent quand même de larmes. J’ai bien fait de m’isolé pour recevoir cette appel, comment aurais-je expliqué le fait que entendre le nom de mon ex-femme me mette dans un état pareil? « Tu te trompe ça vas lui passé. »


« Et sa grossesse aussi. » Il a perdu son calme et sa voix est rempli de colère. 


« Quoi? » je bredouille complètement perdu.


« Que tu l’ai abandonne elle, est déjà quelque chose que je ne comprends mais tu vas aussi tourné le dos à ton enfant? La chair de ta chair? »


« … » Je suis comme sonné.


« Elle est à l’hôpital avec de forte chance de le perdre, tout ça parce qu’elle a refusé de se faire examiné jusqu’a ce que tu rentre. Alors c’est à toi de voir mais sache que si lui arrive quoique ce soit à elle ou au bébé, je vais te traqué, et tu devras me rendre des comptes et je peux t’assuré que tu ne vas pas aimé ça. »


Je raccroché sans m’expliqué, les infos reçu au sujet de Samia tourne en boucle dans ma tête. Je savais qu’elle était en sécurité, j’avais laissé une adresse mail que j’ai fermé juste après reçu le compte rendu final de la mission. Toutes les têtes sont tombés d’une manière ou d’une autre, Je me suis assuré que les femmes d’Ife retombent sur leur pied, Bintou et son mari sont rentrés au Nigeria.


Je me dirige vers mon camp, il ne me faut pas plus de cinq minutes pour remplacer mes affaires. Je trouve rapidement le chef de camp et lui explique que je dois rentre pour des raisons familiales. Près de vingt heure, poussiéreux, affamé, complètement réveillé malgré le manque de sommeil je franchi le seuil de la clinique privée de Tariq. Trouvé la salle  d’attente n’est pas difficile, je donne le salam et entre, toute sa famille y est réunis sauf Tariq.


Le moment de surprise passé, Jamila est la première à se lever pour me serrer dans ses bras faisant fi de mon état. Ma’a est la suivante, Yaya me serre la main et je salue tout le monde d’un hochement de tête avant que ’T’ n’apparaisse. « Je suppose qu’on t’a prévenu de mon arrivé? »


« Tu suppose bien. »


Je prends une inspiration, ferme les yeux quand je les recouvre je tombe sur le regard de Tariq fixé sur moi « je veux la voir. » Qu’il ai pu lire sur mon visage mon tourment  m’importe peu, toute toute sa famille ici rend la situation réelle. Je le retiens une fois dehors pour lui demande « elle vas bien? »


« Ils sont hors de danger. »


Entendre ces mots m’enlève un poids que je n’avais pas conscience de porté depuis son coup de fil.


‘’Samia’’


Quand ’T’ a finis par m’avouer il y’a quelques heures que Majid était encore vivant. La colère et la joie se sont disputés en moi, ensuite le soulagement de le savoir vivant bien portant, quelque part dans le monde en santé m’a empli. Je ne sais toujours pas quoi pensé, sauf que je veux le voir encore une fois, juste une fois. Alors je me suis préparé à ça, comment j’allais réagir, ce que j’allais lui dire mais le voir là devant mes yeux plus beau que dans mes souvenirs absolument toute ma colère a disparu, mes mots avec. 


Le manque de lui a pris le dessus, « Samia » un seul mot, mon nom. Tout est confus à partir de là, je sens ses bras autour de moi, mon nom répété comme une litanie par lui. Mon mari est à la maison.


‘’Cinq mois plus tard’’ 


J’entre dans la nurserie et Majid est couché à même le sol à côté du berceau de notre fils. Généralement, c’est la mère qui surprotégé ses enfants, se levant en plein milieu de la nuit pour vérifié qu’il respire, que les fenêtres sont fermés, que la couverture est comme il faut. Mais pas dans ce cas ci, Majid est limite obsessionnel quand il s’agit de notre fils et à chaque fois ça m’attendri.


Je m’appuie sur la porte et l’observe, en partant il a cru me donné le choix, le choix qu’il m’a pris quand il s’est soit disant imposé à moi. Mais la vérité est que, je l’avais déjà choisi, bien avant cette mission, dés le premier instant où j’ai posées les yeux sur lui. La seule qui à su le voir même avant moi c’est Jamila, je soupire d’aisé car maintenant ma famille est complète. Ma quête de moi-même est terminé. Dans un an je ferais mon entré en école de médecine en Irlande et qui sais peut-être irais faire mon internat à Hopkins comme ’T’. Majid travaille toujours pour l’agence mais en free-lance, il à lancé sa propre société de développeur de logiciel. 


Quand je me suis inquiété par rapport à l’école de médecine et ce à quoi allait ressemble notre vie durant les dix prochaines années. Il m’a tout simplement répondu sourire aux lèvres qu’il pourrait travaillé partout, tout ce dont il avait besoin c’était un PC et de plus après la vie mouvementé qu’il avait eu, jouer les hommes au foyer lui semblait pas si mal au final.


Je m’accroupi et lui touche le torse, « Chéri tu vas encore avoir mal au dos. » Je sais qu’il ne dors pas profondément tant qu’il n’est pas dans notre lit. Il m’a dit à plusieurs reprise que c’était le seul endroit ou il se sentait en sécurité parce qu’il m’avait dans ces bras. Quelques minutes plus tard, enfin dans notre chambre, dans les bras de mon mari complètement réveillé je soupire.


« Ça va? »


« Oui. Merci d’être revenue pour moi. » je lui dit enfin en paix avec mon moi-même. 


Il me serre fort contre lui avant de repondre, « toujours, je t’aime Samia Nsangou. »


« Je t’aime Majid. Salam mouhalaikoum. »


« Walaikhoum salam. »


L'appel du sang!