Épilogue

Write by Brenne-junella

Épilogue 


*** Dounia ***


-Laisses-moi te débarrasser mon amour. Fait jules en retirant le plateau


-J’aurais pu prendre le petit-déjeuner avec vous tu sais


-Non, je ne veux pas que tu fasses le moindre effort


-Je suis enceinte jules-yoann pas paralysée


-Pourquoi veux-tu faire d’efforts je suis là pour prendre soin des mes deux princesses


-Je peux au moins accompagner Elonga jusqu’à la voiture


-Surtout pas je lui demanderai de venir te faire un bisou avant qu’on s’en aille


-Jules-yoann ...


-Dounia mon amour, tu as entendu le médecin, nous ne pouvons pas prendre le moindre risque 


-D’accord. Dis-je d’une petite voix


Je me rallonge et le regarde s’en aller, me voila enceinte une nouvelle fois mais cette fois c’est bien trop pénible. Je vis une fin de grossesse très difficile, le médecin m’a conseillé le repos total et Jules-Yoann en fait un peu trop à mon avis je n’ai plus le droit de quitter ma chambre et j’étouffe à vrai dire. La porte s’ouvre légèrement sur mon petit poussin il passe sa tête


-Viens mon petit cœur. Lance-je


Il s’avance et vient me rejoindre dans le lit, je lui fais un câlin, je le serre très fort au point de l’étouffer


-Maman ! maman tu m’étouffe


-C’est parce que je t’aime très fort mon amour


-Tu es toujours malade ?


-Non, maman n’est pas malade c’est papa qui me prend comme un bébé et ta petite sœur m’embête un tout petit peu


-Papa a dit quelle va bientôt sortir de ton ventre


-Oui et tu pourras la prendre dans tes bras et quand elle sera plus grande jouer avec elle


-Je peux toucher ton ventre


-Mais bien sûr.


Il pose sa main avec hésitation sur mon énorme ventre, je suis à mon dernier trimestre j’ai hâte que ça finisse, que je puisse voir cette petite créature qui me rend la vie assez difficile.


-Elonga ! c’est le moment d’y aller. Annonce Jules en nous rejoignant


-Bonne journée mon chéri


Je fais un dernier bisou à mon petit prince avant de le laisser s’en aller son père a droit au sien aussi.


C’est reparti pour une journée aussi ennuyeuse que les précédentes.


*** Luce***


-Ah ah ah ! tu croyais que je t’avais oublié ? tu croyais vraiment que j’allais te laisser vivre pleinement ta vie après l’affront que tu m’as fait chère cousine ?


Elle ne répond pas et se met à couiner, d’ailleurs elle ne peut pas répondre je l’ai enfoncé un tissu dans la bouche pour pas qu’elle hurle, je suis si heureuse de la voir ainsi attaché sur cette chaise, je savoure pleinement ses larmes, j’ai une grande envie de la tuer, d’en finir avec elle sur le champ


-D’abord tu me prends Alex puis ma fille !


-...


- Je me demande ce qu’il t’a trouvé (caressant son visage avec mon arme) il avait du goût avant il est tombé bien bas. Lui aussi il va me le payer vous n’imaginez pas ce que je vous réserve


Je la laisse dans la pièce et sors. Enfin ma longue attente sera récompensée, j’ai dû attendre 7 longues années pour pouvoir mettre sur pied mon plan. Pendant 7 ans je les observais, il ne me reste plus qu’aller prendre la source de tous mes malheurs.


Dounia !


Je gare ma voiture pas loin de l’école de leur fils, pour atteindre ces parents je vais passer par lui.


J’ai étudié chacun d’entre eux, je connais chacune de leur habitudes j’ai même l’itinéraire du chauffeur qui va récupérer leur fils.


Je gare ma voiture sur le côté et m’arrange pour faire croire qu’elle est en panne. Je vois la voiture approchée je me place en évidence et agite mes mains, il se gare et je vais vers sa vitre


-Bonjour merci, j’ai un problème avec ma voiture elle ne démarre plus


Je le vois lorgner sur ma poitrine qui est expressément mise en évidence


-Ah bon.


-Oui, est ce que vous pouvez m’avancer, un peu plus loin il y a une station je dois être à sec


-D’accord monter madame.


-Je contourne la voiture et m’installe, je regarde le petit qui ne nous prête aucune attention et joue avec un jeu vidéo. J’attends que cet idiot démarre puis je sors mon arme qui était dissimulée sous mon chemisier et la lui pointe.


-Gares toi sur le côté


-Hein ? mais...


-La ferme et gares-toi vite !


-Il tremble et se gare


-Maintenant descends !


Il ne me fait pas me répéter et descend, je le remplace au volant puis démarre en toute vitesse. 


-Bonjour Elonga comment tu vas mon chéri


-...


-Tu es aussi beau que ton père tu sais, est ce que tu sais qui je suis ?


Il fait non de la tête


-Une amie à ton papa et à ta maman, on va les retrouver, ils m’ont envoyés te chercher.


Ça été facile, comme c’est satisfaisant ! Je l’emmène à mon repaire où personne ne nous trouvera. 


- Tu vas être bien sage sinon je vais  être très méchante (montrant mon arme) tu connais ça ?


-Oui


-Si tu tente de bouger, de crier ou de fuir je vais te tuer sans hésiter. Alors tu vas être bien sage


Je noue ses mains avec une corde bien solide je bandouille aussi sa bouche puis je l’enferme dans une autre pièce. Et je vais prendre une bouteille de whisky que je bois d’une traite


Le lendemain j’appelle Alex, ça fait deux jours que je détiens sa fiancé ! Le salaud il a même osé lui demander en mariage


-Oui ? répond t-il


-Salut Alexandre, tu vas bien ?


-Qui c’est ? 


-Ta précieuse Luce


-Luce ? 


-Oui, content de m’entendre ?


-Que veux-tu Luce ?


-J’ai avec moi deux choses que tu voudrais surement reprendre


-...


-Tu ne devine pas


-Non ! ne me dis pas que c’est toi qui a enlevé Zita


-Ah ah ah. Ricane-je


-Où est-elle ?


-Laisses-moi t’envoyer une photo.


Je raccroche et lui envoie un MMS avec une photo sur laquelle on voit Zita attachée comme du bétail elle fait peine à voir la pauvre, j’ai presque pitié d'elle


-Pourquoi tu fais ça putain ?


-Pourquoi ? tu me demande pourquoi ? cette salope a osé me prendre ma fille elle doit payer


-Quelle fille ? tu as abandonné ta fille sans hésitation


-Quelqu’un doit payer je l’ai décidée, j’ai une autre surprise, j’ai aussi avec moi l’enfant de Dounia si je ne peux pas avoir les parents il devra payer pour eux. 


-Qu’est ce que tu veux Luce


-Je suis généreuse, je veux bien échanger la place de Zita contre la tienne et celle du morveux contre la place de sa mère


-...


-Je te laisse y réfléchir et quand je te rappelle donne moi ta réponse.


Je raccroche et casse la puce. Je place une nouvelle puce et compose le numéro de Dounia, elle décroche aussitôt


-Bonjour Dounia


-Qui c’est ?


-Tu ne reconnais pas ma voix ?


-...


-Luce ! soupire-je


-Que veux-tu Luce ?


-J’ai avec moi une personne qui compte beaucoup pour toi


-...


-Écoutes


Je me lève et vais dans la pièce d’à côté et retire la bandoulière de la bouche du petit.


-Dis bonjour à ta maman. Ordonne-je 


Il se met à renifler avant d’ouvrir sa bouche :


-Maman ?


-...


-Je ne sais pas maman elle est...


Je ne le laisse pas finir et lui remets la bandoulière avant de reprendre mon appel


-Ton fils est avec moi


-Que veux-tu Luce


-C’est toi que je veux, tu peux échanger de place avec ce petit morveux


-Snif, ce n’est qu’un enfant


-Cesse de pleurnicher tu veux. Je vais te rappeler dans deux heure pour t’indiquer la place et tu devras venir seule sinon tu ne reverras jamais plus ton fils.


Je raccroche et me débarrasse de la puce. Elle ne s’imagine pas ce que j’ai prévu pour elle, elle ne va pas s’en tirer comment ça.


*** Alex***


Je ne sais pas comment m’intégrer cette histoire de fou, sorti de nulle part elle revient et séquestre Zita, je suis sans nouvelles depuis deux jours. J’ai alerté sa famille et même la police


J’attends son appel et je suis très nerveux, je pressens un malheur Luce est capable du pire, une heure que je fixe mon portable sans le quitter des yeux


-Papa ? où est maman ? 


-Ma puce (ouvrant mes bras) viens dans mes bras


Elle vient s’y refugier, je la serre très fort. Ma Lucie je l’aime tellement elle est la seule chose de bien que Luce a pu engendrer, elle est ma lumière. Elle n’a pas connu d’autre mère que Zita


-Je vais aller chercher maman et je vais rentrer avec elle


-Je peux venir avec toi ?


-Non chérie, je vais faire vite.


La sonnerie de mon portable me fait sursauter, je me jette dessus et décroche aussi vite


-Je vois que tu attendais impatiemment mon appel


-Parles Luce stp


-Okay, je veux que tu viennes avec Dounia


-Quoi ? 


Oui, je veux que tu aille la chercher mais assures toi que personne ne vous voit ou ne vous sui


-Qu’est ce que tu veux à Dounia ?


-Elle doit payer elle aussi. Dépêches-toi et n’oublie pas que si vous essayer de me duper je tue le petit et Zita.


-...


-J’ai un œil sur toi


Click


Je pose Lucie près de moi et veux me lever mais elle me retient par le bras


-Chérie laisses-moi aller chercher maman


-Papa j’ai peur


-Mais non, n’aies pas peur, je te promets que je reviens avec maman


-Je veux venir avec toi


-Non, tu vas rester avec Benji


Elle me serre encore très fort dans ses bras puis je m’y détache et vais voir Benji qui est aussi inquiet que nous


-J’y vais, stp veille sur ta petite sœur


-D’accord


-Je suis sur le point de sortir 


-Alex, tu vas la ramener ?


-Oui, je vais faire tous mon possible pour qu’elle revienne.


Je lance un dernier regard à ma fille avant d’y aller, je suis à la recherche d’un taxi quand je reçois un message


« Tu es toujours aussi beau ! N’oublies pas que je garde un œil sur toi »


Je lève les yeux et essaye de chercher où elle peut bien être cachée mais je reçois un autre message


«  Ne me cherches pas, je suis ton ombre »


Je réussi à avoir un taxi qui m’emmène à la résidence de Dounia, je descends mais un appel m’empêche d’avancer


-Attends la dehors, je vais lui informé de notre plan


-Luce pourquoi ne cherches-tu pas simplement à refaire ta vie ?


-Refaire ma vie, j’y compte ! mais avant je dois boucler celle-ci


*** Dounia ***


Je suis nerveuse depuis l’appel de Luce, mon pauvre Elonga il est dans les bras de cette folle


-Je te promets que je vais la retrouver et en finir avec elle de mes propres mains. Jure Jules


-Elle n’est pas stable mentalement, j’ai peur jules. Pleure-je


Il me serre dans ses bras avant de partir, je ne sais pas quoi faire. 36 heures que nous sommes sans nouvelle d’Elonga, je n’ai pas fermé l’œil je n’ai fait que pleurer


La sonnerie de mon portable me fait sursauter, je m’y précipite


-Comment vas-tu Dounia


-Luce où est mon fils ? 


-Si je te le donne tout de suite, ce n’est plus drôle, je veux d’abord te voir souffrir, pleurer me supplier


-Je t’en supplie rends moi mon fils, je ferais tout ce que tu veux...prends-moi à sa place stp


-OUIIIII !!! hurle t-elle


-...


-J’attendais que tu me le propose, sors rejoindre Alex il est dehors mais assures-toi que personne ne te voit sinon j’annule le jeu


Elle raccroche je sors de la chambre et marche jusqu’à la cuisine où j’emprunte la porte de derrière, les employés ne sont pas là alors je sors et marche un peu j’aperçois Alex dans un coin


-Ne me dis pas que tu es complice de cette folle


-Non Douni, elle a aussi enlevé Zita


-Zita ? 


-Oui, elle n’a pas digéré que je me mette en couple avec sa cousine


-Elles sont cousine ?


-Oui, je crois qu’elle veut nous échanger


-Elle est folle


Le téléphone d’Alex sonne, il décroche aussitôt


-Oui Luce


Il retire le phone de l’oreille et met le haut parleur


-Ne perdez pas le temps à discuter, prenez un taxi pour Owendo et sur place je vous donnerais les instructions


On fait ce qu’elle nous dit, je suis très nerveuse Alex à côté ne dit rien il doit être dans le même état que moi. Je reçois un message sur mon portable


«  Descendez du taxi tout de suite »


Je le montre à Alex qui demande au taxi de s’arrêter on règle le trajet, puis on voit une voiture s’arrêter devant nous, on reconnait Luce. Elle nous ordonne de monter ce qu’on fait elle nous oblige à jeter nos téléphones par la fenêtre, elle emprunte une route déserte et gare finalement dans une maison inachevée au milieu de nulle part, elle descend et on fait de même puis elle me pointe une arme sorti de je ne sais où


-Que fais-tu Luce ? demande Alex qui me garde derrière lui


-Je vais en finir avec Dounia pour commencer une nouvelle vie


-Tu veux nous tuer ?


-Toi non, toi je t’emmène avec nous mais elle doit mourir


-Luce, baisses cette arme stp


-Non


-Où est Zita et le petit ?


-À l’intérieur, je les ai enfermés


-Tu avais dit que tu le laisseras partir Luce. Rappelle Dounia


-Oui je l’ai dit mais...


-Luce stp, libère Zita et le petit, laisses partir Dounia et je vais te suivre où tu veux


-Non, si je la laisse elle va retourner chez Jules et non, elle ne peut pas être heureuse


-Elle est enceinte, tu ne peux pas la tuer


-SI ! hure t-elle


-D’accord, mais libère d’abord Zita et le petit


-Avancez !


On avance, Alex me garde derrière lui. Une fois à l’intérieur Luce lui demande de prendre les clés sur la table et d’aller ouvrir la première porte, celle-ci s’ouvre sur Zita attachée sur une chaise, Alex va la détacher elle se met à pleurer


-Tu n’as rien ? demande t-il


-Non, mais elle est devenue folle. Renifle t-elle


-Je commence à perdre patience Alexandre ! hurle Luce


Alex tient Zita par la main et l’aide à se lever


-Où est mon fils ? demande-je anxieuse


-Dans l’autre pièce


Je me retourne avec l’intention de courir vers cette porte mais je sens la pointe de l’arme sur ma nuque


-Toi tu ne vas nulle part, Alex vas le détacher


Je n’ose pas me retourner, je vois Alex passer devant moi et aller ouvrir la porte. Quand je vois mon bébé ainsi attaché mon cœur de mère se serre, Alex le détache et l’emmène près de moi, j’envoie la peur aux oubliettes et me baisse pour le prendre dans mes bras


-Tu vas bien mon poussin ?


-Oui 


-On va rentrer à la maison


-ON ? mais non, toi tu reste avec moi ici. Zita prends le petit et allez-vous en vite avant que je ne décide d’aussi vous tuer.


À cet annonce un frisson me parcours le corps, Zita prend Elonga par la main et l’emmène vers la sortie, je vois mon fils pleurer, il tend sa main vers moi pour que je le rejoigne mais je suis impuissante.


-À présent lèves-toi. M’ordonne t-elle


Je m’exécute le coeur meurtri, elle me malmène jusqu'à l’arrière de la maison et me demande d’avancer sans me retourner, je pleurs en silence


-À dieu Dounia !


BANG !


Je reste inerte, pendant une seconde je ne sens  plus mon cœur battre, je n’entends plus rien, je baisse les yeux pour voir où est ce que la balle aurait pu me toucher mais je ne vois rien, aucune tache de sang je ne ressens aucune douleur ni brûlure


-NOOOOON ! hurle Lucie derrière moi


Je me retourne et vois Alex étendu par terre il tient sa poitrine et il saigne, je pousse un cri d’effroi, Mon Dieu Alex


-Mon amour pardonne moi, pourquoi t’es-tu mis sur mon chemin ? c’est elle qui devait mourir pas toi.


Je repère une grosse pierre devant moi, je m’en rapproche doucement et la prends, je contourne Luce et une fois derrière elle , je profite de son moment d’inattention pour prendre un grand élan et baisse la pierre sur sa tête avec une grande force, elle tombe sur le corps d’Alex.


Je recule, je tremble de tous mes membres, Mon Dieu je l’ai tué. Je suis une meurtrière non ce n’est pas vrai. Je respire bruyamment, je me tiens la tête, une vive douleur me saisi au ventre, j’ai une puissante contraction je me plis de douleur.


Je serre les dents tout le temps que dure la douleur, je me rappelle que la voiture de Luce est à l’entrée, je marche jusqu’à la voiture, Dieu merci elle n’a pas retiré le contact, je m’installe dans la voiture et cherche son sac à main ou un téléphone.


Mais je ne trouve rien, je démarre et reprends la route, les contractions se font plus rapprochées et plus intense, à chacune d’elles je me gare sur le côté et serre les dents. Je suis en sueurs mais je dois être forte pour moi et pour mon bébé, je roule jusqu’à la première clinique que je vois sur ma route.


Je suis tout de suite prise en charge, le travail a déjà commencé et mon col est dilaté à 10 cm, les infirmières m’assistent et après quelques minutes je sens la délivrance


-Vous avez une jolie petite fille. M’annonce l’infirmière


Je vois de loin comment on nettoie ma princesse, n’ayant aucun vêtement avec moi elles me prêtent une grenouillère puis on vient s’occuper de moi. Dès qu’on nous installe dans une chambre j’emprunte le téléphone de l’une d’elles pour appeler Jules-Yoann, je l’informe juste de l’endroit où je suis.


Quelques heures plus tard il se présente à moi tout ému, il me serre dans ses bras et je m’y sens bien et en sécurité, il porte notre fille et lui donne un baiser sur le front. L’émotion passée je lui relate les derniers événements, il entre dans une colère noire et me dit revenir dans peu.


Je me laisse aller fatiguée et finis par dormir en regardant ma fille, c’est pour elle que j’ai posé cet acte bien que j’en suis pas fière, je ne regrette rien.


...


-Mon amour ?


J’ouvre doucement les yeux sur Jules-Yoann et Elonga, je me redresse et le prends dans mes bras


-Comment tu l’as retrouvé ?


-La petite amie d’Alex l’a déposé à la maison


-Comment elle va ?


-Elle est effondré mon cœur


-Alexandre m’a sauvé la vie, j’aurais dû essayer de le sauver


-Qu’est ce que tu aurais pu faire face à cette folle ?


-La police a retrouvé les corps ?


-Ils ont juste trouvé le corps d’Alex


-Mais...et Luce ?


-Aucune trace d’elle


-Donc je ne l’ai pas tué, elle est en vie.


En regardant près de moi, je n’y vois pas mon bébé


-Jules où est le bébé ?


-On vient tout juste d’arriver, je ne sais pas. Attends je vais demander 


J’ai un mauvais pressentiment, la porte s’ouvre sur jules-Yoann je n’aime pas l’air qu’il affiche...


***Luce***


Quand je reprends connaissance, je suis sur le corps d’Alex il est froid et sur une grande marre de sang aucune trace de cette chienne de Dounia, je pleure encore, je ne voulais pas tirer sur lui, j’avais Dounia sur mon champ de tir et au dernier moment il s’est interposé et a pris la balle à sa place. Elle s’est enfui avec ma voiture et m’a laissé une blessure sur la tête d’ailleurs j’ai très mal au crane, je me débarrasse de ce tee-shirt taché de sang et passe une robe et prends quelques affaires ainsi que l’argent que j’ai pu soutirer à madame Wora, tout ce temps j’ai pu survivre grâce à mes économies et cet argent.


Je marche jusqu’à la route qui est déserte, alors que je réfléchis à ce que je vais faire maintenant j’entends le bruit du moteur d’une voiture derrière moi, je tends mon bras et je la vois ralentir, c’est une femme qui conduit


-Bonjour, que faites-vous ici seule il se fait déjà nuit. Entame la dame


-Je viens de me faire agresser, on m’a arraché ma voiture


Je suis très convaincante sans compter mon front qui saigne pour appuyer mes dires.


-Monter je vous emmène à l’hôpital le plus proche


-Merci madame


Je monte et elle me pose quelques questions auxquelles je réponds calmement. Une voiture attire mon attention, c’est bien la mienne.


-Cette clinique devrait faire l’affaire


-Oui


Elle gare et on descend, j’observe partout et ne vois pas Dounia. La dame m’attend à la réception pendant que l’infirmière observe ma plaie et m’offre les premiers soins, j’entends un bébé pleurer


-Vous avez une maternité ici ?


-Oui


-Ah bon, c’est super ! il y ‘ a un nouveau-né ?


-Oui une femme vient d’accoucher d’une jolie fille


-Que c’est beau, elle est la seule


-Oui, on attend son mari


Elle cou ma blessure et me fait un pansement, je rejoins la dame qui m’a emmenée et l’a remercie pour sa gentillesse, elle règle mes soins puis je la renvoie gentiment. Une fois qu’elle s’en va, je reste aux alentours à attendre jules-Yoann mais j’en profite pour réfléchir sur un nouveau plan.


Je le vois descendre de sa voiture, une idée germe en moi. Un quart d’heure plus tard je le vois sortir alors j’entre à nouveau, je prétexte un horrible mal de tête et la fatigue. L’infirmière me conduit jusqu’à la chambre, je vois Dounia profondément endormie et si vulnérable que cela me donne envie de l’étouffer avec l’oreiller elle et sa fille.


Non, ce serait bien trop facile pour elle, je prends doucement le bébé dans mes bras. Je réfléchis rapidement à un moyen de sortir d’ici sans être vu, je me souviens que j’ai un sac qui pourrait bien contenir le bébé mais je vais devoir faire vite.


Je pose le bébé délicatement dans mon sac et le recouvre de quelques vêtements avant de sortir et marcher rapidement vers la sortie.


-Vous allez déjà mieux ?


-Oui, merci pour tout


-Mais...


Je marche rapidement sans me retourner, une fois loin de là je m’assure de ne pas être suivi avant de sortir le bébé, je la porte et elle ouvre ses yeux sur moi et je crois la voir me sourire.


Elle a dû reconnaitre sa mère, je lui rends son sourire


-Que tu es mignonne mon bébé, je suis ta maman, chuuuut ! je vais prendre soin de toi, tu verras que tu seras heureuse avec moi mon amour. Je suis ta seule mère personne d’autre....


À suivre.

Elónga ya bolingo