Epilogue

Write by Mayei

Épilogue

 

…Violette Dibi…

 

Le Juge : Au regard des faits et des différentes preuves avancés devant la cour je vous déclare coupable de l’accusation d’homicide volontaire sur la personne de Rachelle, votre défunte épouse et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés vous condamne à 40 ans de prison ferme.

 

Je vois Boris se mettre à hurler tandis que sa mère s’effondre carrément. Juliana se met à chanter toutes les louanges du seigneur alors qu’elle se jette dans les bras de ma mère. De mon côté je suis juste assise, je ne sais comment exprimer ce soulagement. Trois ans ! Trois années que nous avons mené ce combat et aujourd’hui nous avons enfin eu gain de cause. Pendant trois ans nous avons présenté cette affaire à la justice ! Combien de fois la famille de Boris nous a mis les bâtons dans les roues ? J’ai été la cible d’un accident qui grâce à DIEU n’a pas impacté ma vie, tout ça parce que nous voulions que leur fils paie pour ce qu’il avait fait à notre sœur.

 

Juliana (se jetant sur moi) : on a réussi ooooh ! Rachelle pourra enfin reposer en paix.

 

Moi : hum !

 

Juliana : c’est comment ? Je ne te sens pas là ! Tu n’es pas heureuse ?

 

Moi : bien sûr que si ! C’est que j’ai tellement attendu ce moment que je ne sais même plus comment manifester ma joie.

 

Juliana : viens allons parler à l’avocat !

 

C’est ce que nous faisons ! Nous nous dirigeons vers lui afin de le remercier pour tout ce temps qu’il a été avec nous. S’impliquer autant dans une affaire et depuis trois ans en plus. Il a vraiment pris cette affaire à cœur et a aucun moment n’a abandonné même si la famille de Boris a souvent payé les médias pour exposer sa vie privée. Je ne comprendrai jamais cette famille. En parlant d’eux, voilà sa mère qui passe et s’arrête à notre niveau.

 

Elle : vous pouvez hurler de joie aujourd’hui mais sachez que vous avez simplement gagné une bataille. La guerre je vais la préparer pour vous. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot et je ferai appel à la décision du juge.

 

L’avocat ; nous aimerions bien voir ça !

 

Elle : ne pensez surtout pas que vous aurez mes petits enfants ! Ça jamais

 

Elle nous regarde en biais et prend la tangente, Juliana éclate de rire et se met à l’imiter. Elle est tellement forte dans son rôle d’imitation que le rire nous contamine tous autant que nous sommes. Que cette femme ne s’inquiète pas. Nous je comptions même pas prendre ses petits-enfants. Ces enfants ne nous connaissent pas tellement. Ils ont respectivement 10 ans et 8 ans aujourd’hui et je ne les ai vus que trois fois maximum. Comment se sentiraient ils avec nous ? surement comme avec des étrangers. Du vivant de leur mère elle ne tenait pas tellement à ce qu’ils nous côtoient Autant ne pas déranger leur quiétude et leur quotidien.

 

Lorsque nous sortons de la cour de justice, c’est avec surprise que nous constations les journalistes qui sont un peu partout. Ils nous pressent pour des réponses. Il faut dire que cette affaire a beaucoup attiré l’attention. Plusieurs fois nous avions vu cette affaire de Rachelle faire la une. Franchement je ne m’habituerais jamais à ça. Nous nous dépêchons pour rejoindre la voiture où les parents y sont déjà.

 

Moi (au chauffeur) : on peut y aller. Tu vas nous déposer devant et nous allons rentrer ensemble Juliana et moi. Tu vas continuer à bonoua avec les parents.

 

Papa : ah vous ne venez pas avec nous ?

 

Moi : moi je suis vraiment fatiguée hein

 

Maman : et toi Juliana ?

 

Juliana : franchement je veux aller avec vous ! Je veux voir de mes propres yeux ce qu’on raconte sur richard hein.

 

Moi : c’est quoi ça encore ?

 

Maman : oh donc tu ne sais pas ?

 

Moi : comment le saurais-je alors qu’il est le cadet de mes soucis ?

 

Papa (au chauffeur) : tu vois le commérage des femmes ? Heureusement que nous ne sommes pas derrière avec elle.

 

Le chauffeur se contente de sourire alors que maman me fait le compte rendu.

 

Maman : tu vois la dernière fille de Ma’Aimby là.

 

Moi : celle qui reçoit souvent les gens là.

 

Maman : exactement ! Déjà même Richard disait souvent aux gens qui venaient payer le pain qu’il y’a pas de monnaie pour garder leur argent sans noter quelque part. Donc quand ils venaient réclamer c’était leur parole contre lui sa parole. Les histoires que ça créait ! Le pire c’est quand il a volé la recette complète d’une semaine pour faire la belle vie avec la petite fille là à Bassan. Elle est revenue avec la grossesse oh. Il faut voir comment sa mère a dû demander pardon à la famille du propriétaire de la boulangerie pour ne pas qu’il l’enferme et son père s’est engagé à rembourser l’argent volé. Ma’Aimby aussi a déposé sa fille dans la concession des parents de Richard pour qu’il s’en occupe. Donc là il est sans emploie dans la maison de ses parents non seulement avec un enfant qu’une fille est venu laisser il y’a qu’autre ans et maintenant un bébé en route. Son pauvre père en est malade.

 

Moi (dépassée) : vraiment ? Ah la vie !

 

Juliana : je veux bien voir comment il est devenu, quelqu’un qui se prenait tellement qu’aller au village était une abomination pour lui. Maman Je vais rester un peu avec vous avant de rentrer rejoindre ma famille

 

On fit quelques commentaires puis je descendis toute seule pour rejoindre ma maison en taxi. Alors que j’étais en train de régler la course, je vois la voiture de Martin arriver et ce dernier se met à klaxonner. Il n’avait pas pu être avec nous mais  Il rentre tôt quand même. Je le rejoins à l’intérieur.

 

Moi : tu rentres assez tôt !

 

Martin (après m’avoir embrassée) : un peu fatigué !

 

Moi : j’espère que tu n’es pas malade hein !

 

Martin ; oh non pas du tout !

 

Moi : hum ok !

 

Nous montons ensemble dans la chambre et il se débarrasse de ses vêtements.

 

Moi : s’il te plaît attends que je prenne ma douche d’abord !

 

Martin (air coquin) : on peut la prendre ensemble aussi hein tu sais !

 

Moi (rigolant) : non ! C’est chacun son tour !

 

Martin (levant les épaules) : j’aurais au moins essayé.

 

Je ris en allant vers la douche. Je prends tout mon temps et passe mon éponge sur chaque partie de mon corps. L’eau est chaude et me fait un bien fou. Je ressors de là quelque minute plus tard et laisse la place à martin. Il ne dure pas tellement sous la douche donc j’ai intérêt à me dépêcher. Je tire le dernier tiroir de la commode, là où je garde mes strings. Ne me regardez pas comme ça ! Je n’en porte que lorsque je veux m’amuser avec mon mari. Oui c’est mon mari. Le mariage a été célébré six mois après celui de Linda. Donc je prends un string noir et je tire un soutien de la même couleur. Pas besoin de vêtements en plus. Je me couche sur le lit en mettant mes fesses en pleine vue. Il est rentré tôt, les enfants, eux, ne sont pas là autant en profiter.

 

J’entends l’eau cesser de couler dans la douche. Quelques instants après, la porte s’ouvre mais aucun bruit ne suit. Soudain je sens une main me caresser les fesses.

 

Martin : qu’est-ce que tu fais comme ça ?

 

Moi (bougeant les fesses) : quoi monsieur ?

 

Martin (tirant sur mon string) : ça ?

 

Je me cambre et bouge les fesses de plus en plus comme si je dansais. Il adorait ça et je le savais très bien autant en jouer. Je bouge de plus en plus pendant qu’il est assis et regarde. De temps à autre il me donne des fessées qui augmentent de plus en plus mon envie. Je me mets à le caresser et bientôt je lui retire la serviette. Il est dressé la, fièrement sous mes yeux. Alors que j’approche la bouche avec envie et appétit, il me retourne soudainement et me plaque là contre le lit. Ses mains se promènent sur mes fesses puis ses doigts descendent vers ma fente. Il joue un instant avec mes lèvres intimes avant d’aller vers mon clitoris qu’il fait souffrir de plaisir. Il les enfonce enfin en moi et comme s’il jouait au piano, fait chanter mon corps comme il sait si bien le faire. Il garde ses doigts en moi et me mord le téton du sein gauche. C’est fou comme j’adore ça. Ses doigts glissent facilement en moi tant je suis complètement mouillée.

 

Je pense que je vous ai déjà un peu trop montré hein. Qui vous a dit que dans ma chambre j’étais calme ?

 

...Émilie...

 

Cinq ans ! Cinq ans que j’ai divorcé de mon mari. Hier cette réalité m’est revenue au visage de la pire des façons. J’y étais simplement pour mes courses mais il a fallu que je tombe sur eux. Il a fallu que je tombe sur mon ex-mari et mon ex-amie. Ils étaient avec leurs deux enfants. Deux enfants ! Ils m’ont salué gaiement et je les ai ignorés royalement pourtant la bague qui scintillait à l’annulaire de mon ex-amie ne m’était pas passée inaperçue. Il l’avait épousée alors qu’il me jurait que c’était une erreur lorsqu’il me demandait pardon. Elle a réussi ce qu’elle voulait. Si son objectif était de me rendre le mal que je lui avais fait, alors je devrais lui décerner un prix. Elle avait réussi parfaitement. Je n’en reviens toujours pas pendant sur je suis encore dans la maison de ma mère. Même Noëlle a été dotée récemment et est dans son premier trimestre de grossesse. Où j’en suis moi ? Il n’y a que le boulot qui me fait sortir de cette maison.

 

Moi (soupirant bruyamment) : hum !

 

Maman : qu’est-ce qu’il y a ?

 

Moi : rien ! Je pensais juste à ma vie oh

 

Maman : si tu avais accepté le pardon de ton mari tu ne serais pas là dans ma maison en train de penser à ta vie.

 

Moi (choquée) : maman ! C’est ce que tu me dis aujourd’hui ?

 

Maman : oui ! Quand je te parlais ici pour que tu acceptes ses excuses qu’est-ce que tu disais ? Oh je ne peux pas vivre avec l’enfant d’une autre. Je ne peux pas accepter que l’enfant d’une autre femme se mette entre mon mari et moi et je passe. Es-tu même capable de faire un enfant ? Si tu acceptais l’enfant de l’autre peut-être que Dieu allait avoir pitié de toi comme Nancy et te donner toi-même tes enfants.

 

Moi : je n’accepterai pas que tu me parles ainsi ?

 

Maman : sinon ? Sinon ? Que me feras-tu ? Il n’y a que la vérité que je te dis. Je ne sais pas d’où tu tires ton gros cœur car ton père n’était pas ainsi. Jusqu’aujourd’hui tu ne parles pas à ton frère tu trouves ça normal ? À chaque fois qu’il y’a des réunions tu ne vas pas. Même tes neveux, poser tes yeux sur eux c’est trop de demander. C’est parce que tu ne peux pas aimer que Dieu ne te donne pas d’enfants. Mets un peu plus d’amour dans ta vie. Je me suis déplacée jusqu’à chez Philippe pour demander pardon à lui et sa femme qu’est-ce que cela m’a enlevé ? Suis-je morte ? Mais non ! Toi tu es la reine d’Angleterre tu ne demandes pas pardon. Il faut que tu prouves que tu as le cœur noir et quand on ose aller dans le sens contraire au tient on devint automatiquement ton ennemi. Chaque jour je te parle tu t’offusques ici, tu serres ta mine comme une sorcière. Si tu ne changes pas tu seras aigrie et la sorcière de cette famille. Change ton cœur, va souvent à l’église peut être qu’un miracle se produira dans ta vie (se levant) tchrrrrrr

 

Il est vrai que ma mère est connue pour ne pas mâcher ses mots mais aujourd’hui c’était un peu trop dur pour moi. Elle n’y était pas allée de main morte. Me traiter de sorcière ? Je pense qu’il était temps pour moi de quitter cette maison et me prendre un appartement. Comme ça je verrai qui viendra me dire quoi que ce soit.

 

Non je ne parle plus à mon frère. Suis-je obligée de lui adresser la parole après la façon dont il s’est adressé à moi ce jour-là lorsqu’il annonçait à tout le monde qu’il était stérile et que sa femme était un parfait exemple ? Non ! Donc je ne lui parle simplement plus. Pourquoi irais-je voir leurs enfants ? Pourquoi devrais-je faire semblant. Je ne suis pas une lèche-cul comme maman et Noëlle. Je peux bien me passer d’eux et cela ne m’empêche pas de vivre.

 

Dès demain je commencerai ma recherche de logement. C’est parce que c’est ma mère sinon elle même je l’aurais rayée de ma vie depuis belle lurette.

 

...Rachidi Tan...

 

J’ai fini par choisir ce restaurant pour ma pause. Certaines personnes peuvent trouver cela bizarre mais j’aime bien. Prendre ma pause tout seul. Ça me permettait de me retrouver et de souffler un peu. Ça fait deux ans maintenant que je gère ouvertement ou encore officiellement ma société de marketing sans avoir à me cacher de mes parents. J’ai enfin entendu de mon père « je suis fier de toi » lorsqu’il a découvert pourquoi je disparaissais souvent de la société familiale et que j’avais à chaque fois des excuses bidons.

 

Maintenant que je suis libre je peux m’organiser tant bien que mal avec mes différentes activités. Je serveur m’apporte enfin ma nourriture et alors qu’il s’en va je vois passer une silhouette qui m’est étrangement familière. La demoiselle s’installe et nos yeux se croisent. Je lui souris et elle me rend la pareille. Je décide de me déplacer jusqu’à elle.

 

Moi : comment vas-tu mira ?

 

Mira : je vais très bien ? Et toi ?

 

Moi : tout va pour le mieux

 

Mira : oh la la ça fait tellement longtemps mais je suis très contente de te revoir.

 

Moi : de même ! Si tu es seule je peux me joindre à toi comme ça on échangera un peu

 

Mira : heu… !

 

« Hum hum »

 

Je me retourne en entendant ce raclement de gorge. Je tombe sur un homme qui se tient là-derrière moi. Je déduis automatiquement qu’il doit être avec mira. Me voilà complètement embarrassé.

 

Mira : Rachidi je te présente mon fiancé Oumar Diabi...chéri je te présente Rachidi Tan un ami de la famille

 

Moi (un peu vexé par la façon dont elle me présente) : enchanté monsieur Diabi.

 

Lui : de même monsieur Tan !

 

Moi : bon je vais retourner à ma place. Mira ce fut un plaisir de te revoir passe le bonsoir à tes parents.

 

Mira : plaisir partage…je n’y manquerai surtout pas.

 

Je me sens con tout à coup en retournant à ma place. Il faut dire que l’appétit ma carrément quitté hein. Elle est encore plus belle. Son fiancé ! elle a dit son fiancé. Elle n’a pas perdu le temps ben dis donc. Contrairement à ma vie professionnelle, ma vie amoureuse c’est le silence radio. Rien en vue et ma mère commence à désespérer. Tous mes sentiments pour Salomé se sont dissipés avec le temps. Nous sommes restés très bons amis, il nous arrive de nous voir souvent et d’échanger mais juste de façon amicale. Mais en voyant mira la aujourd’hui j’aurais bien aimé tenter quelque chose à nouveau. Mais si je me réfère à la façon dont elle regarde ce type actuellement, la façon dont elle rit, elle doit vraiment l’aimer. Je crois que j’ai raté le train. J’espère trouver la bonne, celle qui est faite pour moi au moment opportun.

 

...Salomé Gnahoré...

 

Laura : tu seras sur le vol demain ?

 

Moi : non ! J’ai deux semaines de congés la

 

Laura : c’est fou comme je t’envie

 

Moi : eh oui ! À moi le repos

 

Nous nous faisons la bise et je tire mon trolley avec moi, cintrée dans mon uniforme de travaille. Je viens de rentrer Après un long vol. Me voilà devant l’aéroport dans cette nuit. Je tire le cou pour regarder un peu partout mais impossible de localiser sa voiture. Je sors donc mon téléphone dans mon sac et compose son numéro que je connais par cœur. Même si je dors qu’on me réveillait là maintenant, en sursaut je vous le réciterais sans flancher.

 

Alvin : allo mon amour !

 

Moi (fatiguée) : mais bébé depuis que je suis là je ne te vois nulle part

 

Alvin : je suis arrivé un peu plus tôt donc je me suis garé ! donne moi juste une minute

 

Moi : ok

 

A peine ai-je raccroché que je vois une voiture m’aveugler avec les phares. Il est là mon doudou. Impossible de maîtriser ce sourire qui s’affiche automatiquement sur mes lèvres. Il met les feux de détresse et descends de la voiture. Il m’enlace tendrement et m’embrasse. C’est tellement chic que je le serre un peu plus. Il n’ira nulle part tant que je ne suis pas satisfaite. Nous nous embrassons encore et encore au point d’avoir ma petite culotte mouillée. C’est seulement là que je me résouds à mettre fin à notre baiser qui devenait de plus en plus hot.

 

Alvin : dois-je en déduire que je t’ai autant manqué ?

 

Moi : tellement !

 

Il me tient la portière puis pose ma valise sur la banquette arrière avant de rejoindre sa place et de démarrer. Ma vie a beaucoup changé. Il faut dire que je me suis beaucoup assagie au cours de ces années et alvin y est pour beaucoup. Il est très doux et calme mais lorsqu’il faut s’imposer il sait le faire. Il n’y a pas de secret entre nous. Je ne lui au rien caché du genre de vie que je menais avant, même l’épisode d’escorte, je lui ai tout dit. Nous vivons ensemble lui et moi. Il a dû poser la dote auprès de mes frères pour que cela soit possible et ils n’y sont pas allés d’une main morte. Ils m’ont traumatisé le pauvre bébé.

 

En parlant de mes frères ? Les deux grands c’est à dire Thierry et Albert on chacun une position stable dans leurs entreprises. Ils sont respectivement Directeur des affaires financière et avocat pour un cabinet très connu dont je tairai le nom. Georges, Solène et Mireille sont en France actuellement leurs études. Solène est toujours avec son blanc qui s’est proposé de lui payer les études. Les grand s’y étaient opposés au début puis ont fini par céder. Nous mettons nos sous ensemble pour payer les études et le logement à George et Mireille qui nous donnent des retours plus que satisfaisants. Ils sont dans les mêmes villes que les enfants de tonton Martin, le mari de violette. Du coup Mireille vit avec sa fille et Georges avec l’un de ses fils. C’est mieux comme ça.

 

Je sais que vous êtes impatients, vous vous demandez sûrement ce qu’il advient de Amandine. Franchement je lui ai pardonné mais ne dit-on pas que lorsqu’un lion vous a déjà pourchassé, même le chien vous fait peur. J’ai pardonné mais je préfère suivre son évolution de loin. Les frères on fait une réunion un jour pour qu’elle quitte son boulot se nounou chez les blancs. Ils lui ont demandé ce qu’elle souhaiterait faire comme étude. Elle y est allée cash. Elle ne compte pas retourner à l’école mais si l’on pouvait lui donner les fonds pour qu’elle puisse démarrer une activité. Ils ont essayé de lui faire entendre raison pour qu’elle prenne ses études au sérieux. On lui a même proposé de faire l’école au moins le BAC et gérer aussi son affaire mais elle est restée catégorique. Son affaire ou rien. Nous avons donc réuni les fonds nécessaires pour qu’elle puisse ouvrir son magasin pour affaires de bébés comme elle le voulait mais ça n’a pas fait long feu. Mauvaise gestion ! Elle est toujours à Daloa où elle occupe une chambre dans la cour familiale et toutes les autres chambres sont mises en locations. Je suppose que c’est avec cet argent qu’elle vit et aussi la petite cave qu’elle gère. Nous nous parlions rarement. C’est avec les autres que j’ai principalement de ses nouvelles. Donc voilà un peu pour amandine.

 

Alvin prend le dernier tournant avant qu’on ne trouve la maison. Il est 23 heures vingt au cadran de sa voiture quand une idée me vint. Je commence à lui caresser la jambe.

 

Alvin (me jetant un coup d’œil rapide) : qu’est-ce que tu fais ?

 

Moi : laisse-moi faire.

 

Ma caresse se fait encore plus prononcée. Les ruelles sont vides de présences humains. Dans un soupire je lui dis « gare toi la ». C’est le meilleur endroit. Il fait sombre. Je le débarrasse de sa ceinture. Je glisse ma main dans son boxer et lui malaxe le sexe.

 

Alvin (ferment les yeux) : hummm

 

Ce gémissement m’incite encore plus. Me voilà donc qui fait sortir son membre. Je le mouille complètement de ma salive et passe ma langue de façon sensuelle sur le gland. Il me maintient les cheveux et impose un rythme. Je le suce encore et encore. Je le prends complètement jusqu’à la gorge.

 

Alvin : oui bébé ! Comme ça ! J’adore quand tu me suces comme ça

 

Je m’applique encore plus en caressant ses bijoux de famille. Il me caresse le cou et la nuque. Cela devient encore plus intense. Il baisse le fauteuil et se retrouve complètement couché.

 

Alvin : occupe-toi de moi mon hôtesse !

 

Moi : complètement !

 

Il n’a pas à dire plus. Je me relève et passe par-dessus lui en montant ma jupe. Je n’ai pas le temps de retirer ma petite culotte, je pousse donc sur le côté et le dirige en moi. Il ferme les yeux en grognant. Je reste inerte un moment pour me familiariser avec la chose puis me mets à le chevaucher à fond. Je m’exprime avec des gémissements de plus en plus fort. Je le sens complètement en moi. Il m’attrape par les hanches puis se met à me pilonner dans cette position. Je me mords la lèvre, je ne veux pas que ça s’arrête.

 

Alvin : tu aimes ça ? Hein ?

 

Moi : ouiiii...ouiii ne t’arrête pas

 

Je sens la voiture qui bouge sous nos trémoussements. Nous continuons notre danse jusqu’à ce que notre désir soit assouvi puis chacun reprend sa place initiale.

 

Alvin : tu es trop gâtée Salomé

 

Moi : comme si tu n’aimes pas ça ! Bouge !

 

Alvin : c’est toi qui me rends comme ça

 

Moi : monsieur roule seulement je dois aller prendre une douche et dormir. Demain il y’a l’anniversaire de Amah, je dois me lever tôt. C’est fou comme le temps passe elle a trois ans déjà

 

...Nancy Api...

 

Amah : mamaaaaan

 

Moi : c’est comment Amah pourquoi tu cris comme ça ?

 

Amah (entre deux sanglots) : kiliiiiii

 

Moi : Kilian a encore fait quoi ?

 

Amah : ma choseeeeee

 

Je la prends par Le Bras et on part retrouver son frère qui est assis sur le tapis du salon.

 

Moi : Kilian pourquoi ta sœur pleure ?

 

Kilian : je voulais jouer avec son nounours

 

Moi : Amah c’est ton grand frère tu peux partager ton nounours avec lui n’est-ce pas ?

 

Elle se blotti contre moi. Je prends le nounours qui est d’ailleurs à même le sol et le donne à Amah. On croirait que je suis en train de parler à deux grandes personnes. Ces deux-là ne font que se chamailler pourtant ils ne peuvent rester loin de l’autre. Impossible de les faire dormir séparément sinon ce sont les cris dans toute la maison. Et en ce moment je dois gérer un garçon de presque quatre ans. Une petite qui vient d’avoir trois ans et un nourrisson qui a à peine un mois. (Souriant) oui j’ai encore eu un cadeau ! Nous avons eu une autre fille qu’on a prénommé harmonie. Je suis une mère comblée.

 

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Amah et Philippe est sorti faire les courses. Les filles ne vont pas tarder à arriver avec tout ce qu’il faut. Comme je viens d’accoucher, je n’ai pas la force de faire tout ceci. Ma mère viendra bientôt dès son retour du pèlerinage religieux. J’ai préféré être seule qu’être avec la mère de Philippe. Ce n’est pas la peine. Donc me voilà au salon avec mes deux anges. Des gens qui se sont chamaillé tout de suite c’est comme ça qu’ils jouent déjà !

 

Amah : Tiens Kili

 

C’est le nounours pour lequel elle pleurait là qu’elle lui redonne. Je les regarde encore et je me dis que j’ai absolument tout et que je n’ai rien à envier à qui que ce soit.

 

(Deux mois plus tard)

 

...Linda Kalou...

 

Je sens des regards sur moi alors que j’arrive dans le salon. Ces deux hommes de ma vie qui sont tellement jaloux sont assis là mais ne disent rien. Je crois que dès que je soulève mon sac c’est trop, ils ne peuvent plus se contenir.

 

Yann-Élian : tu pars où maman ? Prends-moi avec toi

 

Moi (lui touchant le nez) : tu vois qu’il n’y a plus le soleil. Et quand il n’y a plus le soleil les enfants ne sortent plus.

 

Yann-Élian (boudant) : mais si je suis avec toi ça ne compte pas

 

Kalou : hum !

 

J’ai juste envie d’exploser de rire face à sa mine toute serrée. Je m’approche de mon mari et lui fais un dangereux bisou sur les lèvres. Son fils qui nous voit explose aussitôt.

 

Yann-Elian : je n’ai pas eu mon bisou aussi maman

 

Ces deux-là finiront par me tuer un jour dans cette maison. Voilà donc Nath qui me suit jusqu’à la voiture, toujours le visage gonflé.

 

Kalou : tu ne me dis rien et tu sors comme ça ?

 

Moi : mais chéri ! Je t’ai déjà dit que je prenais cette soirée juste pour moi non ! Et je suis comment ?

 

Kalou : mais regarde comment tu as mis tous mes atouts en valeurs avec cette tenue.

 

Moi : oh même pas. Ne t’inquiète pas je reviendrai vite. Tu ne sauras même pas que j’étais sortie.

 

Kalou : hum ! Profite bien mais sache qu’à ton retour je t’enceinterai très mal

 

J’éclate de rire et prends place au volant de ma voiture pour ensuite sortir de la concession. Ça fait un moment que Nath me parle d’avoir un second enfant. Mais j’aime bien quand il y a l’écart comme ça c’est moins fatiguant et financièrement parlant aussi ça aide. Je roule tranquillement jusqu’à cet endroit qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Je gare puis passe l’entrée. Je me dirige immédiatement vers le bar. Je m’installe et rigole un peu en voyant ce serveur qui doit sûrement être nouveau, même si la tenue de pingouin reste toujours à l’honneur.

 

Moi : barman !

 

Barman : oui madame ! Comment puis-je vous aider ?

 

Moi : j’aimerai avoir votre cocktail le plus fort

 

Barman : comme vous le souhaitez.

 

Il dépose un verre très alléchant devant moi que je descends en un coup. C’est dans surprise sur je me mets à tousser bruyamment.

 

« Il faut y aller tout doucement personne ne te poursuit...je suis Nancy ! Nancy Api »

 

Moi (souriant) : enchantée ! Je suis Linda...Linda Kalou

 

Nancy : vous m’envoyez ravie

 

Nancy commande la même boisson que moi et nous parlons de tout st de rien quand une femme nous approche

 

« Ça vous dirait que je me joigne à vous ? Je m’ennuie un peu toute seule. Je suis Violette Dibi»

 

Nous : enchantée violette

 

« Vous êtes juste folles » nous crie Salomé

 

Nous éclations de rire. C’était comme ça que nous nous étions rencontrées pourtant. Mais nous n’étions plus retournées dans ce bar qui avait vu naître notre amitié. Nous avions ce soir, en quelque sorte créé cette première rencontre en jouant aux inconnues.

 

Salomé : j’aimerais porter un toast ! Que vive cette amitié pendant très longtemps

 

Moi : que nous enfants puissent connaître quelque chose d’aussi fort dans leurs vies

 

Violette : que l’union et la solidarité ne nous quittent jamais

 

Nancy : et que le bonheur ne quitte jamais nos différentes maisons

 

Nous : à cette amitié !!!!!

 

Fin

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