Épilogue

Write by Plénitudes by Zoé

Epilogue :


Attention !!! Ce chapitre est réservé aux personnes mariées ou au moins mâtures. Ne m’accusez pas après de vous pervertir, merci.


Vous savez, ce rêve de petite fille ? Me voyant marcher doucement au bras de mon père le long de l’allée de l’église, avancer le voile recouvrant mon visage, une longue traîne d’au moins 15 mètres derrière moi, mon futur époux qui m’attend les yeux brillants sur l’hôtel, tremblant d’impatience ? Au fil des ans, le visage du futur mari changeait au gré de mes amourettes, puis ce rêve a cessé d’exister face aux désillusions de la vie.


Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pu imaginer le bonheur qui m’anime en cet instant où je monte les marches de l’autel, où mon père me confie à mon aimé, la traîne est moins longue quand même, rassurez-vous. Olivier est debout face à moi, plus beau que jamais, les larmes aux yeux et je le trouve adorable d’être si ému. Cet homme est une perle et je remercie chaque jour le Seigneur de me l’avoir fait rencontrer. Au fil de nos discussions, nous nous sommes rendus compte que nous nous rations souvent, par exemple aux cours de la formation 101, il est parti juste avant que je ne commence, ou au mariage coutumier de Sabine où il n’a pas pu se libérer et à d’autres occasions. La vie est marrante parfois.


J’écoute à peine le pasteur qui officie, mes yeux sont perdus dans le bleu des siens. Que j’aime le regarder ! Il me pince discrètement pour me ramener au présent lorsque le Pasteur nous demande si nous avons des choses à dire l’un à l’autre. Nous avions décidé d’écrire nos vœux et c’est moi qui commence :


Moi : Je ne croyais plus au mariage, je me suis toujours sentie comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, une grande perche perdue au milieu d’un océan de petites personnes. Et puis la mort de ma mère m’a enlevé tout le bonheur que j’avais réussi à glaner seule au fil des ans, la tranquillité que je croyais me suffisait. Je n’étais plus qu’une coquille vide mais personne ne devait le voir parce qu’il fallait que je sois forte pour les autres. C’est à ce moment que tu es entré dans ma vie, je te suis littéralement rentrée dedans et ma solitude s’est tout simplement envolée. Tu as réparé mon cœur meurtri, soignée mon âme blessée, m’as réconciliée avec Dieu et parfois j’ai peur de ne pas assez t’aimer et pourtant je t’aime comme je n’ai aimé personne auparavant et comme je n’aimerai personne après. Mais tu fais preuve d’une telle dévotion, d’une infinie patience envers moi que je ne me sens pas à la hauteur. Devant tous nos proches en ce jour, je fais la promesse solennelle de t’aimer, de te chérir de te respecter, de te soutenir dans les bons comme dans les moins bons car rien n’est mauvais quand tu es près de moi tout le restant de mes jours jusqu’à ce que la mort nous sépare.


Olive : Marla, je pourrais te promettre de te chérir, de te soutenir, de t’aimer. Je pourrais promettre d’être présent dans la maladie comme dans la santé. Je pourrais dire… jusqu’à ce que la mort nous sépare. Mais je ne le ferai pas. (Murmures dans la salle) Ces vœux sont pour les couples optimistes et pleins d’espoir. Et je ne me tiens pas ici le jour de mon mariage optimiste ou plein d’espoir. Je ne suis pas optimiste. Je ne suis pas plein d’espoir. Je suis sûr. Je suis ferme. Et je sais.

Je suis un homme de tête. J’investis, je prends des décisions tous les jours qui mettraient n’importe qui dans un état de stress incroyable. Je suis un homme de cœur, j’écoute mon cœur et mes affaires prospèrent. Et mon cœur est d’accord avec ma tête. Donc je suis sûr de ceci… tu es ma partenaire, ma meilleure amie, ma compagne. Mon cœur bat pour toi.

Et en ce jour, le jour de mon mariage, je te promets ceci, je te promets de poser mon cœur dans la paume de tes mains. Je te promets… moi.


S’il n’y avait pas tous ces gens autour de nous je lui aurais sauté dessus immédiatement. Quel homme dit ce genre de choses ? Le plus sérieusement du monde ? Et je sais qu’il en pense chaque moindre mot. Je suis comblée, ma vie ne sera plus jamais triste et mon cœur appartient à la bonne personne. Au moment où on nous a enfin donné la permission de nous embrasser, nous avons échangé un bisou chaste, j’étais trop gênée face à ma famille et à tous ces gens. J’aurais pu rougir si j’étais blanche. Ou plutôt, nous avons commencé ainsi mais Olive a forcé l’entrée de mes lèvres et m’a embrassée à pleine bouche. C’est lorsque Nathaniel a crié si on voulait une chambre qu’on s’est séparés en riant.


Après la cérémonie à l’église, nous nous sommes rendus à la mairie, c’est comme cela que nous avons décidé de le faire, Dieu d’abord, ensuite les hommes. Et donc nous avons signé les papiers, rempli les formalités et nous sommes allés rejoindre les invités dans notre jardin. Olive a acheté une énorme maison à Baguida, le genre de maisons dont je voyais les photos sur Facebook et que le prix me paraissait ridiculement élevé. Et hors d’atteinte.


J’ai voulu un mariage simple, que les intimes, nos parents, une quinzaine d’amis, oncles et cousins de mon côté et pareil du côté d’Olive. Nous célébrons ce mariage mais le plus important reste ce qui vient après. Cela ne sert à rien d’étaler nos richesses devant tout le monde si c’est pour s’engueuler deux jours plus tard. Même si nous sommes d’accord sur presque tout en général.


La fête se poursuit jusqu’au lancer de bouquet et je m’amuse de voir toutes les femmes célibataires se battre presque pour lui, par contre les hommes ne voulaient même pas attraper la jarretière, ah les hommes ! Sabine et Nathaniel ne nous ont pas quittés de la soirée, bon ça va deux secondes mais j’ai faim moi. Je veux mon homme avec moi.


N’y tenant plus, je leur fausse compagnie et entraîne discrètement Olive dans la maison. Nous devons ranger nos affaires et passer la nuit au Radisson Blue avant de nous envoler demain pour Hawaï. C’est un peu cliché mais j’ai toujours rêvé d’y aller et de voir le volcan. Bref en entrant, le plan était simple, je me change, rien de mieux qu’un bon vieux jean et nous nous en allons avec nos valises. Les parents s’occuperaient du reste ici. Mais dans les escaliers j’ai senti une pression sur mon bras, Olivier m’arrêtait. Ses yeux brillaient particulièrement ce soir. L’atmosphère venait de changer et j’en étais plus que consciente. 


Il écrase ses lèvres contre les miennes et je suis toute tremblante entre ses bras, lorsqu’il me relâche, j’ai le souffle court et la culotte mouillée, rien qu’avec ça. Il parsème mon cou de baisers et me retourne pour lui faire dos. Doucement, il défait les lacets de ma robe l’un après l’autre et cette dernière tombe à mes pieds dans un nuage de dentelle, froufrous et coton. J’étais en sous-vêtements rouges assortis pendant qu’il était encore habillé. Il m’a soulevée dans ses bras, laissant la robe au sol et me porta jusque dans ce qui sera bientôt notre chambre, je n’ai pas encore officiellement emménagé ici.


Il me pose délicatement sur le lit et se place au-dessus de moi. Il me regarde encore quelques secondes de la tête au pieds et je frémis sous la chaleur de ce regard. Il m’embrasse à nouveau et fais glisser sa main le long de mon corps jusqu’à mon pubis qu’il se met à caresser. Lorsqu’il me débarrasse de ma culotte, je me redresse pour ôter mes chaussures mais il m’arrête et chuchote « Garde-les » au creux de mes oreilles avant de les mordiller. Au même moment, il insère un doigt en moi et me masse le clitoris de son pouce en même temps, ça faisait tellement longtemps que je suis très serrée. Lorsque mes muscles se relâchent, il y insère un deuxième doigt et ses vas et viens sont de plus en plus forts. A cet instant précis, je ne suis plus que gémissements et râles de plaisir. Il me mordille les tétons et je perds la tête.


Il lâche mes seins et je me préparais à protester quand une sensation encore plus forte me fait me retomber sur le lit. Il s’est installé, la tête entre mes jambes, et me bouffait la chatte en même temps qu’il la ramonait de ses doigts. Je sentais sa langue s’enfoncer de plus en plus loin dans mon minou, il me mordillait les lèvres internes, me pénétrait de ses doigts et me pinçait les tétons de son autre main. J’étais assaillie de toute part et de toutes les sensations possibles. J’ai joui ainsi, pour la première fois de ma vie j’ai vraiment joui et je suis une femme fontaine apparemment. Il a reçu tout mon liquide sur le visage et me souriait tout le long.


J’ai honte face à lui mais il n’en a pas encore fini avec moi. Il se relève, enlève sa veste qu’il pose sur le rebord d’un fauteuil, défait son nœud papillon, enlève sa chemise sous mes yeux fiévreux. A cet instant, j’appréhende parce que je n’ai jamais vu son bazouka et je me demande s’il pourra me satisfaire s’il n’est pas assez gros. J’ai pris l’habitude des gros calibres. Il enlève sa ceinture, baisse son pantalon et son excitation se voyait clairement à travers son boxer. Qu’il enlève à son tour, l’air très sûr de lui. Et je comprends pourquoi, mes craintes étaient infondées. Nous sommes réellement faits l’un pour l’autre.


Il revient vers moi, me chauffe encore un peu avec ses doigts, se place à l’entrée de mon intimité et les yeux dans les yeux, me pénètre d’un coup. La sensation est intense. Il soulève mon bassin est me ramène bien au-dessus de lui et lorsqu’il est satisfait de ma cambrure, commence à me pilonner dur et fort, de plus en plus intensément, de plus en plus vite. La chambre résonnait de mes cris de plaisir et de ses râles. J’accompagne chacun de ses coups par un déhanché que je sais va le rendre fou, nous ne formons plus qu’un. Il se penche sur moi et me dévore la poitrine, mes seins se balancent au rythme de ses coups de boutoir et les claps-claps de nos chairs qui se rencontraient et se séparaient me paraissaient la meilleure des musiques.


Nous finîmes par jouir ensemble, dans un concert de cris et de respirations fortes en nous embrassant passionnément. Il continua de me ramoner jusqu’à ce que je finisse de jouir. Il resta en moi ainsi un long moment, couché sur moi, nous nous embrassions jusqu’à en perdre la tête. 


Lorsque nous sommes sortis de la chambre, frais et changés, tout le monde nous a accueilli en applaudissant, je ne savais plus où me mettre tellement j’étais gênée. Apparemment, les cris se sont faits entendre malgré la musique. Pitié, que je disparaisse là tout de suite. Olivier, lui avait l’air très fier de lui et je lui fis une petite tape sur l’épaule pour qu’il arrête de sourire comme ça.


A l’hôtel, nous avons remis cela trois fois et cette fois-ci j’ai pris les choses en mains avec un petit strip-tease que je lui avais préparé et des sous-vêtements assortis noirs, un porte-jarretelle noir et des Louboutin noires aux semelles rouges. Il était devenu fou et ne m’a même pas laissé finir. Nous nous sommes finalement endormis tous nus (il a déchiré mes sous-vêtements) dans les bras l’un de l’autre.


Le lendemain, nous nous faisions des câlins sous la couette quand je reçus un message de mon père. Apparemment, ma grand-mère maternelle ainsi que plusieurs oncles sont décédés inexplicablement durant cette nuit. Si ça ce n’est pas mystique, je ne sais pas ce que c’est. En tout cas, toutes mes condoléances à leurs familles mais moi j’ai une vie qui m’attend.

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