Épisode 11: la famille

Write by Ritanine

Chapitre 11

--Edmond—
Oh ma chérie ! Que fais-tu ici ? Pourquoi pleures-tu ? Ça fait des années que je suis à ta recherche. Tu as disparu l’instant d’une nuit. Je viens de me réveiller en sursaut pour me rendre compte qu’i s’agissait d’un rêve. Un drôle de rêve, j’avais l’impression d’être en présence de cette femme que j’ai rencontrée, il y a des années. Mais au final je me suis retrouvée avec Cé. J’avais l’impression de voir leurs deux visages sur une seule et même personne. Cette femme, je l’ai rencontré un soir alors que je venais d’apprendre la première trahison de ma femme. J’étais sortie pour l’oublier avec l’alcool. Alors que j’étais assis au comptoir d’un bar, je vis une jeune femme s’approcher. Elle demanda la même boisson que moi. Elle passa la commande d’une tequila sunrise. Je voulais me souler à demi. j’ai en même engagé la communication.
Moi : dure soirée n’est-ce pas ?
Inconnue : ça se pourrait…
Moi (quelques minutes après) : j’ai remarqué que vous avez commandé la même boisson que moi. Alors chagrin d’amour ?
Inconnue : (après un sourire forcé) oui et vous ?
Moi : pareil.
Inconnue : (portant un toast) aux conjoints infidèles à leur santé !
Moi : qu’ils soient cocufiés à leur tour…
Inconnue : Amen ! Qu’ils ressentent les mêmes douleurs que nous
Moi : Amen. Qu’ils soient la queue et non la tête.
Inconnue : Amen ! 
3h de temps après avoir enchainé beaucoup de cocktails, elle se tourna vers moi et me dit avec un air d’enfant sur le point de faire une bêtise (je m’en souviens parce que je l’ai trouvé belle sur le coup)
Inconnue : et si on leur faisait la même chose ?
Moi : très bonne idée. 
Je ne sus jamais comment on s’y est pris. Mais on se retrouva à l’hôtel. Et on coucha ensemble. La douceur du moment était imprimée dans mon cerveau. Elle s’était donnée à moi et j’avais fait pareil. Sauf que je ne l’ai pas vu au réveil. Je crois que je me serais senti gêné face à elle. Mais je n’ai jamais oublié cette soirée. Alors je me demande la raison pour laquelle j’ai l’impression qu’elle ressemble à ma Cé. Bon peut-être que les fortes émotions du moment, m jouent des tours.

--Céleste—
Ce matin je suis sortie de la maison pour faire quelques courses. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons préféré rester chez la jeune dame. Ce qui fait que sa maison est très animée en ce moment. Les parents…oui ce sont mes parents malgré tout viennent passer la soirée en notre compagnie ou finissent des fois par rester. Puisqu’il y a suffisamment de chambres dans cette maison. Nos soirées nous les passons autour de la table avec la jeune dame. Elle nous raconte les histoires sur papa et tonton. Fait étonnant, Marv ne se plaint pas, il apprécie les moments que nous passons ici. Comme je le disais tantôt, je suis en route pour faire des courses. Ravitaillée la maison et m’acheter deux ou trois trucs qui me manquaient. J’étais dans un superbe marché devant le rayon des produits laitiers quand je me suis sentie bousculé puis traiter de bâtarde. Le temps de me lever parce que j’avais glissé, je me retrouve en face de ma tante Gladys. Je l’appelle comme cela parce qu’elle a été la femme de mon tonton et par respect pour lui.
Tata Gladys : alors la bâtarde, qu’est-ce que ça fait de savoir qu’on est pas l’enfant chéri, la princesse, la parfaite fille de ses parents.
Moi : bonjour tata Gladys ; j’espère que vous allez bien. 
Je décidai de la dépasser en ne tenant pas compte de ce qu’elle me disait.
Tata Gladys : tu n’es qu’une arriviste, une fille ramassée dans la rue, une sans-famille. Tu peux avoir tous les diplômes du monde mais tu ne seras jamais une vraie Gankpo. Tu peux être parfaite, ils peuvent chanter tes louanges à longueur de journée, mais tu seras toujours une moins que rien.
Moi:…
Je continuai mes recherches sans tenir compte d’elle. Elle continua à m’invectiver. Au final les agents du supermarché vers lui demander de sortir. Une chose est de savoir qu’on est un enfant abandonné. Une autre est de l’accepter réellement. Je ressentais ces insultes dans mon cœur mais je décidai de ne pas lui montrer cela en public.  Je fis l’effort de finir mes achats et de retourner dans ma voiture ; je commençai à respirer  fortement et ce fut à nouveau le trou noir. 
--Edmond—
Cé était sortie le matin avec ma voiture, je l’attendais en ce moment pour aller faire mes courses mais elle ne revenait pas. Je pris alors mon téléphone pour l’appeler. Bizarrement ce fut un homme qui décrocha l’appel. Il m’informa que la propriétaire du téléphone avait perdu connaissance dans sa voiture de et qu’il essayait de la réveiller. Je lui demandai de me donner l’endroit où elle se trouvait. J’appelai aussitôt l’ambulance de la clinique pour qu’on vienne la chercher tout en priant qu’elle n’ait rien. Je retournais dans la chambre de son fiancé et nous partîmes ensemble pour la clinique. Je puis la voir à mon arrivée et je pus également remercier ce monsieur qui l’avait aidé. Il nous dit qu’elle s’était apparemment évanouie sur son volant tout en laissant sa portière ouverte. Les infirmières la prirent en charge et je finis par l’ausculter. En ce moment, son fiancé donnait l’impression de ne savoir quoi faire.
Une journée plutard.
--Marv—
Moi : Hé ! léla, bon retour parmi les vivants. Tu m’as fait peur.
Léla : que s’est-il passé ? Oh ! Ma tête.
Moi : tu as perdu connaissance, mais tonton a dit que ce n’était apparemment pas grave 
Léla : ok. Où se trouve-t-il ? 
Moi : il est rentré informer la jeune dame et la rassurer. Hier il était obligé de lui dire que nous avions fait une sortie sur un coup de tête. …dis-moi léla qu’y a-t-il ?
Léla : c’est la femme de tonton qui m’a insulté au supermarché. 
Moi : désolé léla. Tu as besoin de te focaliser sur les bonnes choses et non sur les mauvaises.
Léla : elle m’a dit des choses pas possibles. Elle m’a traité de bâtarde. 
J’ai essayé de la consoler. Finalement son oncle est venu la voir et nous à libérer pour qu’on retourne à la maison.




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