Épisode 13

Write by Mona Lys

Episode 13


***Carl***


Aujourd’hui les enfants sont venus me voir à la salle de gym. Ils n’arrêtaient pas de dire qu’ils voulaient voir comment je m’entraine et aussi essayer mes outils donc Loraine les a déposés ici avant de partir travailler. Ils n’ont pas eu cour aujourd’hui donc ils ont décidé de venir passer la journée avec moi dans leurs tenus de sport avant de partir pour le week-end chez leur père. J’ai fait descendre Bob parce que Sam n’arrêtait pas de le réclamer donc il jongle entre les exercices et le chien. Quant à Jess elle essaye tant bien que mal de boxer dans le sac de boxe. C’est à peine si elle réussit à le faire bouger. Je suis bien heureux qu’on s’entende bien eux et moi. Je les aime bien ces gamins et je dois dire que je revis mon enfance avec eux.


Sam : Tonton Carl tu peux m’apprendre des techniques de défense ?


Jess : Oui moi aussi je veux en connaitre.


Moi : Et pour quoi faire ? Ne me dites pas que vous voulez vous battre ?


Jess : Non, non ce n’est pas ça. On veut juste en connaitre pour au cas où. On ne sait jamais et puis il y a aussi des jeunes dans la classe de Sam qui lui cherchent souvent des noises.


Moi (regardant Sam) : C’est vrai ça ?


Sam : Oui.


Moi : Ok je vais vous apprendre quelques-unes mais promettez-moi de ne jamais vous battre ni à l’école ni où que ce soit.


Eux (souriant) : Promis.


Moi : Ok bon venez par ici. 


On se lève puis je commence à leur apprendre quelques prises pour se défendre et éviter d’être mis ko. Je Leur apprends comment être plus rapide que l’adversaire et tout ce qui va avec et ils sont très attentifs et très excités. Je leur apprends quelques prises de crave maga et de judo. Ils n’ont pas besoin d’en savoir trop. Au court de mon apprentissage à devenir un “meilleur” bandit j’ai appris plusieurs méthodes de combat et je peux mettre ko plusieurs personnes à la fois sans avoir une égratignure. C’est pour toutes mes compétences que le Boss ne veut pas me laisser. Il m’a même acheté de mon ancienne bande qui touchait déjà le fond. Disons que je sui meilleur dans le mal même si à vrai dire je n’utilise presque jamais mes techniques de combats.


Jess et Sam ont l’air de bien s’amuser et d’apprécier les prises que je leur montre. Ils n’arrêtent pas de les essayer entre eux.


Sam : Tonton Carl vient qu’on essaye de te faire tomber.


Moi : Vous êtes sur de vouloir essayer ça ?


Jess (souriant) : Oui, si on réussit à te faire tomber c’est qu’on peut se défendre devant n’importe qui.


Moi : Ok.


Je m’arrête et ils se jettent sur moi. Chacun d’eux attrape un bras et passe un pied derrière les miens essayant de me faucher mais bien évidemment ils n’y arrivent pas. Ils se concentrent de toute leur force et plutôt que ce soit moi qui tombe, ce sont eux qui se trouvent par terre et là j’éclate de rire.


Jess : Oh tonton Carl a ri. 


Sam : Oui, on va le dire à maman si elle vient.


On se met à rire tous ensemble puis nous nous asseyons par terre pour discuter. Ils me posent des questions sur ma vie et le sport, aussi sur mon enfance et pour la première fois j’en parle de façon détendu même si je n’entre pas dans tous les détails.


Moi : Quand j’étais gosse j’avais une bande. On se bagarrait beaucoup et on avait un code pour prendre toujours par surprise nos adversaires.


Sam : Ah bon et c’était quoi le code ?


Moi : Lorsqu’on se trouvait en face de nos adversaires. Le chef, c’est-à-dire moi je disais toujours une phrase qui changeait à chaque fois bien entendu. Je disais des fois « si tu réussis à me frapper sur la joue gauche soit sûr que tu ne toucheras pas la droite. » et là l’un de nous créait une diversion. Soit il stimule une douleur au ventre soit au pied ou quelque chose du même genre. Ça détournait toujours l’attention de nos adversaires et là on les prenait par surprise.


Jess : Whaoh c’était cool ça. J’aimerais bien un jour l’essayer.


Moi : Non, non vous m’avez promis. Pas de bagarre. Je ne veux pas d’histoire avec votre mère. Elle me trancherait la gorge si elle apprenait que je vous ai appris à vous battre donc chut silence.


« Coucou ici »


On se tourne pour voir Loraine avancer vers nous toute souriante avec des sachets en main. Elle nous embrasse à tour de rôle et nous rejoint par terre.


Loraine : Je nous ai acheté de quoi manger parce que tel que je vous connais je suis sûr que vous n’avez encore rien avalé.


Sam : Ouais je meure de faim.


Jess : Maman tonton costaud à ri aux éclats aujourd’hui.


Loraine (se tournant vers moi) : Ah bon ? J’aurai bien voulu voir ça.


Moi : Arrête je ris souvent, enfin depuis que vous êtes rentré dans ma vie.


Loraine : Oh c’est trop mignon. Bon mangez vite les enfants que j’aille vous déposer chez votre père.


Nous mangeons toujours en bavardant. Après nous montons dans ma voiture pour aller déposer les enfants chez leur père. Je ne voulais pas y aller mais Loraine a insisté. Je ne peux m’empêcher de prendre sa main dans la mienne pendant que je conduis. Ma voiture a un boitier automatique donc pas besoin de frein à main. Elle me sourit et j’adore son sourit, j’adore tout chez elle et je dois dire que j’ai vraiment de la chance de l’avoir dans ma vie même si je ne la mérite pas.


***Loraine***


Nous arrivons devant la maison de Charles et à peine avoir garé que le couple sort nous accueillir. Je demande donc à Carl de descendre avec moi question de montrer aux gens que ma vie avance malgré tout. Les enfants descendent de la voiture et nous disent au revoir avant de rentrer dans la maison en saluant Charles et sa femme au passage. Carl descend en me regardant genre sachant déjà ce qui me passe à l’esprit. Il me rejoint et s’adosse à la voiture après avoir salué.


Moi : Bon tu peux les garder jusqu’au lundi matin. Tu les déposeras à l’école et j’irai les chercher le soir.


Charles : Quoi tu es trop occupé avec ton amant que tu n’as plus le temps pour tes enfants ?


Moi : Carl n’est pas mon amant puisque je ne suis pas mariée mais mon mec en plus je n’ai pas de comptes à te rendre.


Je tourne la tête et tombe sur Rolande qui n’arrête pas de reluquer Carl la bouche grande ouverte. Non mais elle ne manque pas de culot celle-là en plus devant son mari.


Moi (balançant mes mains) : Oh oh madame arrête de baver sur mon mec et fermes un peu ta bouche sinon tu risques d’avaler une mouche.


Carl (à mon oreille) : Arrête ça.


Moi : Ok bon s’était nous.


Je me retourne et monte dans la voiture. Je suis heureuse de voir Charles rouge de jalousie. Non mais il pensait que quoi ? Que ma vie allait s’arrêter après lui ? Eh bien il vient de voir le contraire. On monte et Carl démarre. Je vois le visage de Carl un peu serré mais je ne m’en occupe pas.


Moi : Dis bébé on passe le week-end ensemble chez toi ?


Carl : Euh non, je ne crois pas que ce soit possible.


Moi : Mais pourquoi ? Tu te rends comptes que depuis qu’on sort ensemble on a jamais passé la nuit ensemble !? Tu trouves toujours une excuse et moi je commence vraiment à en avoir marre. Je veux pouvoir dormir et me réveiller à tes côtés.


Je le vois réfléchir un très très long moment puis il rompt le silence.


Carl : Ok princesse on passe le week-end ensemble.


Moi : Yes. J’adore quand tu m’appelles princesse.


Carl : Et moi c’est toi que j’adore.


Je lui fais un bisou rapide sur sa bouche puis le laisse conduire.


**


Nous arrivons chez lui après que j’aie récupéré quelques vêtements chez moi et aillons fait des courses pour la maison. Je suis toute excitée de passer tout le week-end avec lui et je compte vraiment en profiter si vous voyez ce que je veux dire.


Carl : Bon princesse je vais prendre une douche le temps que tu range les courses.


Moi : Ok babe.


Il s’en va puis tout d’un coup sa phrase me revient à l’esprit. Il a bien dit qu’il partait prendre une douche ? Mon corps se met à réagit aussitôt. Je pose donc les courses et vais le rejoindre dans la chambre. J’entends l’eau couler et je me mets à me déshabiller. Je le rejoins, je me colle à son dos et me met à le caresser de son torse à plus bas entre ses jambes. Il laisse échapper un grognement puis il me tire devant lui. Hum j'aime quand il est si réceptif.


***Carl***


Je sais que je prends un véritable risque à être injoignable pendant tout le weekend mais je n’ai pas pu résister à l’offre. Moi aussi j’ai toujours voulu dormir et me réveiller aux côtés de Loraine. L’enlacer pendant toute une nuit et renifler l’odeur de ses cheveux. Je pense que je tombe véritablement amoureux d’elle. Je n’en suis pas encore très sûr parce que c’est la première fois que ça m’arrive. Mais j’ai peur, peur qu’elle tombe amoureuse de moi et qu’elle envisage un futur. Je le veux mais je préfère que ça n’arrive pas sinon elle aura énormément mal après. Je sais que ça risque d’arriver vu qu'on se fréquente mais je prie quand même que ça n'arrive pas. Je veux qu'elle considère notre relation juste comme quelque chose de passager.


Il se fait jour et nous avons fait l’amour toute la nuit. Je suis fou de son corps de déesse. Je fais le petit déjeuner le temps qu’elle se réveille. Elle mérite bien d’être chouchouté et bien plus.


Loraine (derrière moi) : Hey babe, qu’est-ce que tu fais ?


Je me retourne et m’avance vers elle pour lui plaquer un baiser sur le front.


Moi : Le petit déjeuner pour ma princesse. Viens t’assoir.


Loraine : Hum ça sent bon.


Moi : Merci.


***Loraine***


Je le trouve hyper sexy ce matin dans son jeans délavé et son torse nu avec cette buchette d’allumette dans sa bouche. Je pense que si je n’étais pas aussi amochée je lui aurai sauté dessus. Je suis tombée amoureuse de lui. Oui maintenant j’en suis sûr.


On déjeune, bon disons je déjeune et lui il me regarde touchant presque à son assiette.


Moi : Qu’est-ce qu’il y a ?


Carl : Rien, juste que je te trouve superbe ce matin. J'aime aussi te regarder.


Je lui fait un beau sourire et il prend ma main puis y pose un baiser. Je fonds devant tant de tendresse. Je me décide donc à lui parler de ce que je ressens. Je pousse mon assiette et me lève pour aller m’assoir sur ses cuisses en califourchon. J’enroule mes bras autour de son cou et lui pose ses mains sur mes hanches.


Moi : Babe ?


Carl : Hum.


Moi : Je, je pense que je suis tombée vraiment amoureuse de toi. Je veux dire du genre folle amoureuse au point où il m’est arrivé de voir mon avenir avec toi. Je ne sais pas comment mais tu occupes une très grande place dans ma vie et dans mon cœur…Je t’aime Carl.


Je m’attendais à toute réaction de sa part sauf celle-là. Je vois ses yeux changer d’expression. Ils passent de la tendresse à une sorte de colère ou je ne sais comment expliquer ça. Son visage se referme aussitôt et là il me fait lever d’un geste brusque.


Carl (me donnant dos) : Non, tu ne peux pas tomber amoureuse de moi et tu ne peux pas penser avenir avec moi. Non.


Moi : Bébé qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu réagis de la sorte ? Je t'aime et…


Carl (hurlant) : Bon sang j’ai dit non. Non Loraine, non tu ne peux pas m’aimer. Tu ne le dois pas.


Il se met à tourner sur lui-même et ses mains se mettent à trembler. Je suis complètement dépassée.


Moi : Bébé qu’est-ce qui t’arrive ?


Carl (se maîtrisant) : Je pense que tu devrais rentrer chez toi.


Moi : Pardon ?


Carl : Loraine stp vas t’en. Je veux rester seul.


Moi : Quoi ? 


Carl : Bordel vas-t'en.


Moi :

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